Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

[ege]

merci marc, nous avons regardé le documentaire de l'ina au sujet du charbon de bois hier soir.
instructif!
mais quel usage en avait on? je suppose que ce n'était pas pour les barbecues!

et, signe du temps, le gars, ne se dépare jamais du mégot entre ses lèvres, entre ça et la fumée de la combustion lente, devait avoir de beaux poumons!
à voir la famille et son accoutrement, ça ne devait pas rapporter des millions d'anciens francs! 35 kilos pour 6 ou 7 stères!

sans compter les kilos de co², notre fameux et unique marqueur officiel de pollution

[Marc]

le document date de 1967. Ces gens là perpétuent des traditions qui remontent au XVIIIe siècle. Ils vivent toute la saison d'été en forêt femme, enfants....leur tenue vestimentaire est aussi une indication sur la période, ajouté au fait que vivant dans la forêt de Baon en Bourgogne....

J'ai traîné mes guêtres d'adolescent dans le département de l'Yonne pour me souvenir des forêts, des fermes (déjà abandonnées) sur des versants bordés de torrents, je me suis baigné dans les sources de l'Yonne dans les années 1955/1958, je te prie de croire que ça réveille !!!

Ce qu'on voit n'est qu'une partie du boulot, les gars préparaient les cheminées pour, mais le bois que tu vois en cordées, il a fallu l'abattre, le couper à longueur et le laisser sécher une saison pour que la sève s'évapore....C'est un travail d'esclave et ils ne devaient pas faire de vieux os les gars !

Pour en revenir au charbon de bois, autrefois il servait au chauffage, mais même dans les années cinquante, on ne s'en servait plus que pour les barbecues !

[ege]

pour le reste des tâches, je me doute! et j'ai remarqué que le gars n’avait pas fait une coupe claire mais laissé des arbres pour les futures récoltes.

en tous les cas, merci, vais voir un peu ce que propose l'ina, c'est du "sans filtre" et "sans fioritures"!

[Marc]

Là c'est un document CNRS.

[Claude]

Le gars du document que tu nous as conseillé m’a rappelé mon paternel avec sa clope collée à la lippe. Il ne cessait de la rallumer. Je me demande aujourd’hui pourquoi elle s’éteignait si souvent.

Sans verser dans le misérabilisme, mais en repensant à un bout de cigarette, je précise qu’il avait eu un premier cancer qui avait fait de lui un laryngectomisé. Puis un autre cancer qui l’avait emporté plus tard. Au revoir mon père, sache que je ne vais pas au cimetière où y a personne mais je pense assez souvent à toi. Tu es un peu dans ma vie.

Il me semble que je tiens de mon père le goût des bricolages, des astuces pratiques …
Ouvrier dans la métallurgie, il avait choisi l’artisanat. Il était fier de ce qu'il fabriquait et il travaillait énormément.

[Claude]

Retour au jardin. Broyage de tailles de buis et de laurier rose.

[Marc]

Le charbonnier fumait, mais la clope au bec ne fumait pas tant que ça...ce sont des habitudes....j'ai fumé moi-même ainsi, ne rallumant pas la cigarette (je roulais à la main mes cigarettes) ou seulement le temps d'une pause de quelques minutes...
La vie s'écoulait ainsi. On prenait le temps, on vivait ainsi. Je constate que les enfants participaient avec leur père à la montée du fourneau, le père laissant faire. C'est de l'éducation, de la vraie. Le malheur, c'est quand il n'y a plus de travail, ou suffisamment pour en vivre.

Bon, c'est vrai que ce document ravive des souvenirs de gamin.

[plumee]

La cigarette

Je me demande aujourd’hui pourquoi elle s’éteignait si souvent.

Parce qu'elle servait principalement de… biberon. :lol:

[Marc]

Un peu de tabac, du papier et beaucoup de bave !!! ça vous fait un homme !!!

[Claude]

Roulait-il des mécaniques, non, pas vraiment, mon fier paternel.
Ses tiges, ils se les roulait. Ça, je sais.
Peut-être, son attention captivé par son ouvrage, il en oubliait de tirer sur son éternel mégot.
qui faute de tirage ne cessait de s’éteindre.

Alors, la main allait fouiller dans la poche de son bleu de travail pour en sortir un briquet à deux balles et il rallumait
le mégot rabougri au risque de se brûler.

;)

[ege]

Là c'est un document CNRS.

certes, mais sur la banque d'images de l'ina

concernant les clopes (en lorraine on dit "un" clope), je lme rappelles d'un surgé, animateur du club photo qui fumait au dessus des bacs de révélateurs et fixateurs, le clope au bec, avec deux centimètres de cendre qui JAMAIS ne tombait dans les bains!

un artiste, quoi!

[Marc]

c'est révélateur ton histoire de cendres !

[plumee]

Hi! Hi!

[Muscardine]

La cigarette

Je me demande aujourd’hui pourquoi elle s’éteignait si souvent.

Parce qu'elle servait principalement de… biberon. :lol:

Rhôôô ... fallait pas le dire :D

[Claude]

Courts moments de pluie fine, fine. Pas de quoi déployer un parapluie mais notre linge ne sèche pas en plein air.

Aujourd’hui j’améliore ma brouette à moteur pour le transport de branchages, de tailles. Même en les transportant en fagots serrés, ça dépasse et ça accroche. J’utilise les panneaux de particule récupérés la veille. Coup de peinture sur les tranches.

[ege]

c'est révélateur ton histoire de cendres !

va en paix mon fils!

[plumee]

transport de branchages, de tailles. Même en les transportant en fagots serrés, ça dépasse et ça accroche.

De l'avantage de transporter ces fagots tout en long sur le dos!

[Claude]

Dans mes nombreux passages étroits (et quatre, et cinq) même sur le dos, et bien parallèlement à l'axe vertical
de son corps, les fagots accrochent. Y a toujours au moins une branche qui fait sa maligne. Vin doux ! Hé hé !

[Claude]

c'est révélateur ton histoire de cendres !

va en paix mon fils!

Merci mon cher Père, et révérend ÈGE.
Qu’ Odieux vous ait en sa Sainte Garde.

[Claude]

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[Claude]

Ma famille a reçu
ce message What’sApp.
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Pour se faire une idée de la hauteur de notre grand olivier de 6 mètres environ
( presque trop proche de la maison mais nous assurait un ombrage satisfaisant)
mon échelle mesure 4 mètres.

[ege]

Merci mon cher Père, et révérend ÈGE.
Qu’ Odieux vous ait en sa Sainte Garde.

tu sais ce qu'elle te dis ma garde? vais t'envoyer mon pote thor
signé Odin

rdv après la bataille chez les wal ki rient, te gardes un crâne de cervoise tiède

[Claude]

Suite et fin du gros élagage du grand olivier. Un peu de broyage mais le cœur n’y est pas. Prenant prétexte du crachin, je rentre.

[Claude]

L’olivier proche de la maison
après une bonne coupe,
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Et un épisode Saint Valentin,
une belle étreinte,
entre actinidia (kiwi) et olivier,
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[Claude]

Je m’amuse avec le traducteur du site DeepL. : deepl.com

À partir d’une petite phrase : « I was walking a lot. »

En changeant seulement un mot, uniquement le participe présent : working, sweating, eating…

Ou pour rester dans le jardinage : watering, shredding,

Et j’écoute comment est prononcée la phrase … pour vérifier si cela correspond à ce que je prévoyais.

:oops:

J’aime bien partir d’une phrase dans laquelle permuter un mot, un groupe de mots ou lui rajouter qq chose.

:D