radio/télé/presse

[Claude]

Ce soir, un bien intéressant documentaire : L’anthropocène, l’implacable enquête.

Sur la pertinence d’un terrible changement d’ époque sous l’angle des évolutions géologiques, des stratigraphies.


Le documentaire présente les recherches portant sur plusieurs extractions géologiques en points variés de la planète afin de documenter le dossier sur la pertinence du concept. Les géologues ont besoin de trouver un marqueur global valable en tous points comme l’a été l’iridium lors de la chute de la météorite qui avait exterminé les dinosaures. La présence de l’iridium devenant le marqueur frontière entre l’avant et le nouveau cours.

Le « à partir de quand les hommes ont significativement marqué géologiquement notre monde ».


Arte.

À revoir.

[Claude]

Pour le voir :
https://www.arte.tv/fr/videos/111677-00 ... e-enquete/

[Marc]

Oui, je l'avais regardé, très intéressant.
Il faut toutefois préciser que les archéologues, avec leurs spécialités, ne sont pas tous d'accord pour définir quand débute l’anthropocène. Mais plus tôt que nous pouvions l'imaginer. Il est certain cependant que nous sommes à l'origine de bien des problèmes qui nous arrivent actuellement. D'où l'impérieuse nécessité de changer, d'adapter nos modes de vie aux moyens dont nous disposons.
Ajoutons à cela que notre planète qui évolue autour de notre soleil a du souci à se faire avec les météorites et astéroïdes qui tournent dans la ceinture entre Mars et Jupiter qui circulent avec plus ou moins de régularité...certains foncent vers la Terre.....tout comme celui qui s'est écrasé il y a environ soixante millions d'années, mettant fin à l'ère des dinosaures....(météorite de près de 10 km de diamètre entre en collision avec la Terre à la vitesse de 50 000 km/h.)....Grain de poussière parmi les poussières !
Mais soyons optimistes !!! il y a assez peu de chances pour que nous connaissions cela....enfin, presque !

[Claude]

Ce qui m’a le plus intéressé au fond, c’est la façon d’organiser leur étude. Il leur importait
de déceler « un marqueur », ce truc qui signifie qu’il y a un tournant objectif.

[ege]

tu es pierre et sur cette pierre......

vous avez déjà réfléchi au fait que cette parole biblique attestée par tous les nouveaux testaments ne marche qu'en français et en latin, because en allemand par exemple, entre "Peter" et "Stein" ça rime pas trop!
d'autant que les mecs autour du prophète, y causaient araméen je crois!

[Marc]

ça c'est pas sûr...

[Claude]

tu es pierre et sur cette pierre......

vous avez déjà réfléchi au fait que cette parole biblique attestée par tous les nouveaux testaments ne marche qu'en français et en latin, because en allemand par exemple, entre "Peter" et "Stein" ça rime pas trop!
d'autant que les mecs autour du prophète, y causaient araméen je crois!

Intéressant détail. Tu as vérifié pour la traduction allemande ?

[ege]

non, pour y avoir habité 25 ans dont bon nombre à fréquenter les lieux catho sous l'égide de ma pieuse mère, je n'ai jamais entendu cette maxime.

là, je viens de regarder sur un traducteur (Deepl.) et ils s'entirent à bon compte: '"du bist Petrus und auf diensem Stein...", pareil les ricains: "you are Petre and one this stone .... (no satisfaction :lol: ) or "on this rock...(n'roll :lol: )

en chinois (traditionnel), ça donne "你是彼得，在這塊石頭上...)

[Claude]

Tu n’aurais pas fait une faute d’orthographe dans ta formule chinoise ?
(Madame C, a ri en la lisant)

[ege]

je te disais, c'est du chinois tradi, pas du moderne, en plus, du seu chouan, ils ont un accent à cause du poivre qui pique!

[Marie_May]

Bon. Je reviens sur l'émission à propos de l'avortement parce que pardon, mais l'anthropocène, on en sait beaucoup plus.

Le replay est à voir jusqu'en septembre 2025. Vous serez étonnés d'écouter ces femmes, même si vous croyez être au courant de tout. C'est un sujet important, surtout pour nous, mesdames, car cette liberté-là n'est jamais acquise ad vitam aeternam. Et que ce pan banni et tabou de la vie de la moitié de la population du globe n'a jamais été autant éclairée que par cette collecte, cette émission, ce bouquin. Même et surtout si on n'a pas avorté, si on n'a pas eu à se préoccuper du sujet, si on croit que tout ça c'est du passé, cette émission remet les pendules à l'heure actuelle et c'est salutaire.
Savez-vous par exemple, que selon une étude d'une commission sénatoriale, il y a encore 36 000 avortements annuels clandestins dans le monde à l'heure actuelle ?
Avons-nous tous bien parlé de ces choses encore plutôt tabou avec nos filles, et nos fils, et nos petits-enfants ? Existe-t-il dans nos régions éloignées de Paris des facilités d'accès à l'avortement (Planning familial, médecins, hôpitaux qui acceptent) ?J'ai l'impression que ce qui est possible et permis ne l'est pas forcément partout. Et que la propagande des religieux est on ne peut plus active y compris chez nous, en France. Autrement dit, moi, je n'en sais rien et je vais me renseigner.

[Claude]

Tu as bien raison de vouloir te renseigner, de revoir où l`on en est. Là aussi, sur ce sujet comme sur bien d’autres,
il faut refaire régulièrement le point.

Va falloir que je me préoccupe aussi de mes petits enfants qui continuent de grandir. Et en parler à leurs parents.

[ege]

c'est mon constat, ils "ne lâchent rien" les tradi! font de la résistance passive
et que je te réduis les subventions à ces foutues UFF et planning familial, et que je truste les rachats de clientèle des gynéco, et que je fais de la propagande sur les médias de tout poil, ....
bref, ils critiquent l'entrisme et l'agit-prop à la lambert, mais font tout pareil!

[Marie_May]

Ça veut dire quoi, "truster les rachats de clientèle des gynéco ?"

[ege]

aides financières aux jeunes gynéco tradi anti avortement pour racheter les cabinets des gynécos partant à la retraite!

[Claude]

aides financières aux jeunes gynéco tradi anti avortement pour racheter les cabinets des gynécos partant à la retraite!

Il y a une logique à ce genre de manœuvre en effet mais …
Est-ce avéré ?

[ege]

difficile à prouver, ça ne se clame pas sur le toit!!

[plumee]

Fin de vie
Merci à Envoyé Spécial pour avoir diffusé ce document tonique et chaleureux sur une fin de vie choisie au Québec.

https://www.admd.net/articles/medias/le ... 21h00.html

Et trop merci à Odette pour ce cadeau. Je n'oublierai pas votre engagement, votre force de vie, de joie, d'amour, qui vous a fait choisir de mettre fin à la vôtre avant d'en arriver à une difficile extrémité prévue dans un court délai, afin de laisser à vos proches une image positive.

Membre de l'ADMD depuis près de 25 ans et de l'association le Choix depuis 4ans, on peut dire que je rage de la position de nos politiques
français qui font passer leurs opinions personnelles (plus de 75% pour la Convention Citoyenne et plus de 95% maintenant), de légiférer pour une loi de liberté, en méprisant au passage la réalité du terrain. En maintenant dans l'illégalité les soignants qui osent contrevenir dans le secret
et en ne donnant la possibilité de la légalité en allant en Belgique ou en Suisse pour les personnes ayant les moyens: il y aurait plus de 2000 cas par an.
Démocratie? Démocratie? Cékoi, ça ???

[Marie_May]

Une différence entre fin de vie et avortement, en plus de toutes les autres : Il y a des lois qui permettent et régissent l'avortement, de même que pendant longtemps, il y en a aussi pour permettre la contraception. Ces lois ont eu bien du mal à se mettre en place, à être acceptées par les médecins qui d'ailleurs ont toujours le droit de refuser de s'occuper des femmes et qui permettent de les traiter comme des enfants gâtées. Et les lois applicables sont très attaquées.
On veut évidement une loi sur la fin de vie. Quand on l'aura obtenue, il faudra aussi des décrets d'application et des gens acceptant de l'appliquer. Et il faudra tout pareil des gens pour rester vigilants et les protéger.

[Marie_May]

Un article de Libé que je me permets de mettre ici pour prouver ce que viens de dire. C'est un peu long, sans doute, mais instructif.


Accès à l’avortement en Aveyron : «Il y a la loi d’un côté, la réalité de l’autre»

Faute de personnels et de transports publics, l’accès à l’avortement au-delà de douze semaines n’est pas garanti en Aveyron. Des obstacles qui fragilisent des femmes déjà précaires et isolées.

En Aveyron, aucun des trois centres hospitaliers n’est aujourd’hui en capacité de garantir l’accès à une IVG jusqu’à la 14e semaine de grossesse. (Florence Levillain / Signatures )
par Lola Cros
publié le 4 mars 2024 à 16h51

«Quand je pense à cette fille mineure que j’ai accompagnée quatre fois de Millau à Montpellier pour lui permettre d’avorter, je ne peux pas m’enlever l’idée que nous ne sommes pas égales», témoigne Manon, 28 ans, bénévole au Planning familial. Quatre allers-retours à Montpellier, 900 km cumulés, plus les trois jours d’hospitalisation qui ont suivi l’intervention chirurgicale et pendant lesquels il faut rester au chevet de la jeune femme. «Si l’avortement avait été accessible à Millau, tout aurait été différent», assure Manon qui peine désormais à se dégager autant de temps bénévole.

En Aveyron, aucun des trois centres hospitaliers n’est aujourd’hui en capacité de garantir l’accès à une IVG jusqu’à la 14e semaine de grossesse. Sur le département, seules deux médecins et huit sages-femmes conventionnées accompagnent les IVG médicamenteuses (jusqu’à sept semaines). Les IVG chirurgicales sont assurées par les hôpitaux de Rodez, Millau et Villefranche-de-Rouergue jusqu’à douze semaines, soit l’ancien délai légal, qui a été allongé à quatorze semaines depuis mars 2022. «La réalité, c’est que les équipes n’ont pas été formées, ne sont pas psychologiquement accompagnées ni matériellement équipées pour réaliser ce geste qui, à quatorze semaines, doit considérer un fœtus plus formé», rebondit Marie Da Costa, présidente du Planning familial de l’Aveyron.

«Femmes précaires»

A l’hôpital de Rodez, on assure qu’il est préférable «d’aiguiller les patientes vers Toulouse, Montpellier ou Nîmes si la sécurité de la prise en charge est garantie». Et une professionnelle d’ajouter : «Il y a la loi d’un côté, la réalité de l’autre. Ce que je peux assurer, c’est qu’aucune patiente n’est laissée sans solution. Nous organisons tous les rendez-vous à Toulouse, constituons le dossier médical, il m’est même arrivé de renseigner sur le prix des trains !»

A lire aussi
Droit à l’IVG : une étape historique, pas la fin du chemin
Politique
4 mars 2024
abonnés
«Aucune femme n’est laissée sur le bord de la route, peut-être, mais à quel prix ? répond Marie Da Costa. Le vrai problème, c’est toujours l’accès aux soins dans nos territoires ruraux. Si 130 centres d’avortement ont fermé en France ces vingt dernières années, soit 50 %, c’est parce que les petites maternités et les hôpitaux de proximité ont fermé. Il en résulte un problème d’accès à l’avortement, mais aussi de choix, car les femmes sont poussées vers l’IVG médicamenteuse par souci de facilité. Et je ne parle pas de l’absence de transports publics, un obstacle majeur.» Sur le chat en ligne du Planning familial, Lucie Assémat, salariée de l’association, observe : «Ces obstacles sont systémiques, et ils fragilisent des femmes qui sont déjà les plus précaires, les plus isolées, les plus dépendantes et les moins soutenues.»

Pour pallier cette désertification hospitalière, les médecins généralistes sont autorisés, depuis 2004, à accompagner les IVG médicamenteuses, rejoints par les sages-femmes en 2016. «En 2020, j’ai été la première sage-femme conventionnée par l’hôpital de Rodez, abonde Marie-Pierre Tessier, installée dans une commune voisine. Il m’a fallu neuf mois pour l’obtenir après ma formation !» L’an dernier, elle a accompagné 40 IVG : «Chaque accompagnement est chronophage. Mes patientes savent que je suis joignable à tout moment, notamment quand elles prennent le deuxième médicament, qui provoque douleurs et saignements. Pour moi, cela veut dire de très nombreuses astreintes le week-end.» Et Nathalie Dugast, sage-femme et élue départementale, de réagir : «Depuis plusieurs années, nous sommes largement sollicitées pour décharger les médecins gynécologues. Le temps nous manque, nous sommes débordées. Même si de plus en plus de sages-femmes sont formées pour l’IVG, beaucoup ne vont pas jusqu’à êtres conventionnées à cause de ça. Mais l’IVG n’est pas un acte anodin. Le banaliser serait dangereux : si les soignants qui le pratiquent n’assurent pas le suivi psychologique, c’est la porte ouverte à toutes les violences et traumatismes pour les patientes.»

«Silence»

Recensées par l’association régionale Reivoc, les praticiennes savent que le maillage est «fragile» mais qu’«il résiste» pour les IVG médicamenteuses, tout en regrettant «le silence des médecins». «Ce n’est pas l’Amérique, c’est plus subtil», souffle une sage-femme, pointant la clause de conscience brandie pour ne pas pratiquer d’IVG. A l’hôpital de Rodez, seuls deux médecins s’y consacrent, expliquant les aiguillages nombreux vers les métropoles les plus proches.

Depuis deux ans, le Planning familial de l’Aveyron a ouvert une caisse de solidarité pour aider les femmes à avorter à l’étranger lorsque le délai français est dépassé. Ainsi, si l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution est unanimement saluée par les praticiennes, demeure un «donnez-nous déjà les moyens de respecter la loi pour toutes les femmes en France, où qu’elles vivent».

[Marc]

Fin de vie
Merci à Envoyé Spécial pour avoir diffusé ce document tonique et chaleureux sur une fin de vie choisie au Québec.

https://www.admd.net/articles/medias/le ... 21h00.html

Et trop merci à Odette pour ce cadeau. Je n'oublierai pas votre engagement, votre force de vie, de joie, d'amour, qui vous a fait choisir de mettre fin à la vôtre avant d'en arriver à une difficile extrémité prévue dans un court délai, afin de laisser à vos proches une image positive.

Membre de l'ADMD depuis près de 25 ans et de l'association le Choix depuis 4ans, on peut dire que je rage de la position de nos politiques
français qui font passer leurs opinions personnelles (plus de 75% pour la Convention Citoyenne et plus de 95% maintenant), de légiférer pour une loi de liberté, en méprisant au passage la réalité du terrain. En maintenant dans l'illégalité les soignants qui osent contrevenir dans le secret
et en ne donnant la possibilité de la légalité en allant en Belgique ou en Suisse pour les personnes ayant les moyens: il y aurait plus de 2000 cas par an.
Démocratie? Démocratie? Cékoi, ça ???

Regardé ce documentaire dans lequel j'ai été happé tellement la force de cette femme me renvoie à moi-même, face à la mort et ce qui m'attend au bout....conscience d'apprécier la vie par ce qu’elle est. Sauf que les circonstances de ce départ sont toujours incertaines et peuvent ressembler à ce qu'a vécu Odette.
Oui avant tout, elle s'est battue pour la vie, elle s'est battue pour terminer dans la dignité, maintenant sa conscience jusqu'au moment ultime... à réfléchir sur soi mais d'abord il faut se battre pour la vie.
En France c'est un débat encore et nous ne sommes pas encore à sauter le pas. Voir après que des millions de Français en penseront après avoir vu ce documentaire .

[Claude]

France Info nous a régalé aujourd’hui.

En ce moment, Suède : l’Eldorado de l’énergie. Sur des habitats incroyablement passifs et ventilés…

Tout à l?heure un long bilan du Covid et des responsabilités de l?executif.

Mais surtout, un long Fake News sur l’effet ‘Submersion migratoire’ ou pas, avec l’historien Noiriel, et une représentante de la droite Horizons.

Merci.

[Marc]

Un article de Libé que je me permets de mettre ici pour prouver ce que viens de dire. C'est un peu long, sans doute, mais instructif.


Accès à l’avortement en Aveyron : «Il y a la loi d’un côté, la réalité de l’autre»

Faute de personnels et de transports publics, l’accès à l’avortement au-delà de douze semaines n’est pas garanti en Aveyron. Des obstacles qui fragilisent des femmes déjà précaires et isolées.

En Aveyron, aucun des trois centres hospitaliers n’est aujourd’hui en capacité de garantir l’accès à une IVG jusqu’à la 14e semaine de grossesse. (Florence Levillain / Signatures )
par Lola Cros
publié le 4 mars 2024 à 16h51

«Quand je pense à cette fille mineure que j’ai accompagnée quatre fois de Millau à Montpellier pour lui permettre d’avorter, je ne peux pas m’enlever l’idée que nous ne sommes pas égales», témoigne Manon, 28 ans, bénévole au Planning familial. Quatre allers-retours à Montpellier, 900 km cumulés, plus les trois jours d’hospitalisation qui ont suivi l’intervention chirurgicale et pendant lesquels il faut rester au chevet de la jeune femme. «Si l’avortement avait été accessible à Millau, tout aurait été différent», assure Manon qui peine désormais à se dégager autant de temps bénévole.

En Aveyron, aucun des trois centres hospitaliers n’est aujourd’hui en capacité de garantir l’accès à une IVG jusqu’à la 14e semaine de grossesse. Sur le département, seules deux médecins et huit sages-femmes conventionnées accompagnent les IVG médicamenteuses (jusqu’à sept semaines). Les IVG chirurgicales sont assurées par les hôpitaux de Rodez, Millau et Villefranche-de-Rouergue jusqu’à douze semaines, soit l’ancien délai légal, qui a été allongé à quatorze semaines depuis mars 2022. «La réalité, c’est que les équipes n’ont pas été formées, ne sont pas psychologiquement accompagnées ni matériellement équipées pour réaliser ce geste qui, à quatorze semaines, doit considérer un fœtus plus formé», rebondit Marie Da Costa, présidente du Planning familial de l’Aveyron.

«Femmes précaires»

A l’hôpital de Rodez, on assure qu’il est préférable «d’aiguiller les patientes vers Toulouse, Montpellier ou Nîmes si la sécurité de la prise en charge est garantie». Et une professionnelle d’ajouter : «Il y a la loi d’un côté, la réalité de l’autre. Ce que je peux assurer, c’est qu’aucune patiente n’est laissée sans solution. Nous organisons tous les rendez-vous à Toulouse, constituons le dossier médical, il m’est même arrivé de renseigner sur le prix des trains !»

A lire aussi
Droit à l’IVG : une étape historique, pas la fin du chemin
Politique
4 mars 2024
abonnés
«Aucune femme n’est laissée sur le bord de la route, peut-être, mais à quel prix ? répond Marie Da Costa. Le vrai problème, c’est toujours l’accès aux soins dans nos territoires ruraux. Si 130 centres d’avortement ont fermé en France ces vingt dernières années, soit 50 %, c’est parce que les petites maternités et les hôpitaux de proximité ont fermé. Il en résulte un problème d’accès à l’avortement, mais aussi de choix, car les femmes sont poussées vers l’IVG médicamenteuse par souci de facilité. Et je ne parle pas de l’absence de transports publics, un obstacle majeur.» Sur le chat en ligne du Planning familial, Lucie Assémat, salariée de l’association, observe : «Ces obstacles sont systémiques, et ils fragilisent des femmes qui sont déjà les plus précaires, les plus isolées, les plus dépendantes et les moins soutenues.»

Pour pallier cette désertification hospitalière, les médecins généralistes sont autorisés, depuis 2004, à accompagner les IVG médicamenteuses, rejoints par les sages-femmes en 2016. «En 2020, j’ai été la première sage-femme conventionnée par l’hôpital de Rodez, abonde Marie-Pierre Tessier, installée dans une commune voisine. Il m’a fallu neuf mois pour l’obtenir après ma formation !» L’an dernier, elle a accompagné 40 IVG : «Chaque accompagnement est chronophage. Mes patientes savent que je suis joignable à tout moment, notamment quand elles prennent le deuxième médicament, qui provoque douleurs et saignements. Pour moi, cela veut dire de très nombreuses astreintes le week-end.» Et Nathalie Dugast, sage-femme et élue départementale, de réagir : «Depuis plusieurs années, nous sommes largement sollicitées pour décharger les médecins gynécologues. Le temps nous manque, nous sommes débordées. Même si de plus en plus de sages-femmes sont formées pour l’IVG, beaucoup ne vont pas jusqu’à êtres conventionnées à cause de ça. Mais l’IVG n’est pas un acte anodin. Le banaliser serait dangereux : si les soignants qui le pratiquent n’assurent pas le suivi psychologique, c’est la porte ouverte à toutes les violences et traumatismes pour les patientes.»

«Silence»

Recensées par l’association régionale Reivoc, les praticiennes savent que le maillage est «fragile» mais qu’«il résiste» pour les IVG médicamenteuses, tout en regrettant «le silence des médecins». «Ce n’est pas l’Amérique, c’est plus subtil», souffle une sage-femme, pointant la clause de conscience brandie pour ne pas pratiquer d’IVG. A l’hôpital de Rodez, seuls deux médecins s’y consacrent, expliquant les aiguillages nombreux vers les métropoles les plus proches.

Depuis deux ans, le Planning familial de l’Aveyron a ouvert une caisse de solidarité pour aider les femmes à avorter à l’étranger lorsque le délai français est dépassé. Ainsi, si l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution est unanimement saluée par les praticiennes, demeure un «donnez-nous déjà les moyens de respecter la loi pour toutes les femmes en France, où qu’elles vivent».

Voilà comment l'IVG conquis par les femmes en est réduit par manque de volonté politique et financière parce que c'est aussi par manque de moyens....
....mais il en est ainsi pour toutes les politiques : https://basta.media/ lire l'essentiel des titres énoncent bien la confrontation...

[ege]

j'ai vainement cherché un "taupique" (salut chichinette) pour ce qui concerne le téléphone, la box, l'adsl ou la fibre et c'est ici qu'il y a le plus d’occurrences.

voila la question,

dans le village, cet automne des gugusses dont c'est le métier sont venus installer "la fibre" (la vraie, par ce qu'il y en a une autre qui n'en est pas vraiment une).
ça a été l'occasion de discuter avec le gars qui assurait les branchements entre les brins! un sacré truc pour tout connecter dans la bonne configuration!

et depuis une semaine jigé reçoit de "la réclame" pour s’équiper avec à a place de la box et de l'adsl soit disant que c'est "beaucoup" mieux, "beaucoup" plus rapide, "beaucoup" plus pratique!

à croire que ce qu'ils nous ont vendu avant, c'était de la merde, une merde chère d'ailleurs et qui ne te sert même pas d'engrais!
donc, me suis renseigné ce matin et dans la configuration actuelle ça fait du 60 € et des poussières par mois, avec le nouveau système qui frise au sublime 3 € de plus, une broutille pour ce gigantesque saut technologique et qualitatif, d'ailleurs avec l'IA et les capacités wifi c'est le seul avenir envisageable à en croire mon opérateur (citron ou mandarine ou qque chose comme ça).

la question, j'y viens: qui ka essayé et koike ça donne?

[Marc]

j'ai vainement cherché un "taupique" (salut chichinette) pour ce qui concerne le téléphone, la box, l'adsl ou la fibre et c'est ici qu'il y a le plus d’occurrences.

voila la question,

dans le village, cet automne des gugusses dont c'est le métier sont venus installer "la fibre" (la vraie, par ce qu'il y en a une autre qui n'en est pas vraiment une).
ça a été l'occasion de discuter avec le gars qui assurait les branchements entre les brins! un sacré truc pour tout connecter dans la bonne configuration!

et depuis une semaine jigé reçoit de "la réclame" pour s’équiper avec à a place de la box et de l'adsl soit disant que c'est "beaucoup" mieux, "beaucoup" plus rapide, "beaucoup" plus pratique!

à croire que ce qu'ils nous ont vendu avant, c'était de la merde, une merde chère d'ailleurs et qui ne te sert même pas d'engrais!
donc, me suis renseigné ce matin et dans la configuration actuelle ça fait du 60 € et des poussières par mois, avec le nouveau système qui frise au sublime 3 € de plus, une broutille pour ce gigantesque saut technologique et qualitatif, d'ailleurs avec l'IA et les capacités wifi c'est le seul avenir envisageable à en croire mon opérateur (citron ou mandarine ou qque chose comme ça).

la question, j'y viens: qui ka essayé et koike ça donne?

"ils" sont venus installer la fibre chez moi (gratuitement chez or...ge) il y a presque 2 mois....La différence pour moi est nulle, ça ne va pas plus vite et c'est pas mieux (la différence réelle c'était il y a environ 10 mois lorsque j'ai changé mon mac pour un autre plus performant)....Tout le raccordement, la box, le branchement jusque dans la maison en aérien. Le téléphone fixe est branché directement sur la box.

Le prix ? j'avais plusieurs options, j'ai choisi la plus intéressante : communications téléphoniques illimitées sur fixe et portables dans toute l'Europe, les US, et puis aussi l'Afrique du nord....je paie 52€ par mois*, c'est l'équivalent moyen de mes anciennes factures (téléphone + abonnement + internet sur 2 ans, ramené le tout mensuellement). Le seul vrai intérêt est que je ne mesure plus le temps de connexion téléphone. Autrement je pense que l'opérateur est le seul véritable gagnant.

De toute façon ils suppriment l'adsl, tout le réseau cuivre, à partir de 2030. Pour les autres opérateurs, je ne sais pas comment ils s'y prennent. Toujours est-il que je crois que les changements seront payants, sauf si comme moi, on prend tout de suite l'offre de changement.

__________
* j'ai un portable "BicPhone" très basique que que je prends pour les balades en forêt. Pas de portable autrement, je suis dans une zone "blanche". (L'intérêt de ce portable est que j'ai accès gratuitement aux numéros d'urgence.)