Humour

[Marc]

et enchaîner les canons, c'est le tuer !!!

[Claude]

Vu à Corte en Corse, un dur des armées napoléoniennes qui porte bien son nom..
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Et une opinion radicale sur le tri sélectif.
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[ege]

toujours dans la nuance les îliens!

[ege]

depuis hier, comme disait un politicard jadis, j'ai mal à la france!!

elle a abandonné tout laïcisme: demain réouverture en fanfare de notre dame et depuis hier, le gouvernement des missionnaires!

[Claude]

:D

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L"enfant phare de notre dame est-ce yézou christou ?

[ege]

ou le massacre du tympan!

[Claude]

Lequel ? Que faut-il ouïr ?

* Le tambour au fond de nos esgourdes, the eardrum des English ?

** Ou la partie pleine comprise entre le cintre d’une porte (archivolte) et le linteau ?
Faut-il rappeler que l’on donne aussi le nom de tympan aux surfaces pleines comprises entre les extrados d’une arcature et le bandeau qui les couronne.

[Gus]

[Claude]

Nom de dieu !
Quel beau texte, quelle belle prestation !
Merci Gus.

Et merci à Francisco … à Manu et son cousin Jean Luc.
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Je ne connaissais ni cet humoriste talentueux dont je n?arrive pas à entendre le nom, ni cette émission !

[Claude]

En digression …


J’avais entendu un historien expliquer que les papes avaient de la cathédrale Notre Dame une mauvaise image a cause de deux précédents historiques. Ce qui s’était passé à la charnière du XIII° et du XIV° avec le conflit de pouvoir (*), puis en 1804 avec le auto-couronnement de Napoléon empereur devant le pape Pie VII réduit au rôle d’assistant !


:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

(*). Sur la lutte entre Philippe le Bel et Boniface VII, extrait de Wikipedia :

Conflit de pouvoir avec le pape


Philippe IV le Bel est le premier roi à se faire régulièrement appeler « très chrétien » : cette notion religieuse tend alors à devenir juridique et autorise le souverain, , à intervenir dans les affaires de l'Église16.

De fait, son règne est marqué par ses différends avec le pape Boniface VIII, dont le point central est le droit que s'attribue le roi de France d'imposer les biens de l'Église situés dans son royaume, la France. Ce que va contester le Pape, soucieux de conserver la force du principe de prééminence du pape sur les rois, du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel. La décrétale Clericis laicos du 24 février 1296 est le point de départ. Boniface VIII, qui a alors d'autres préoccupations (conflits avec les Aragonais de Sicile et les Colonna), se trouve dans l'embarras et, en dépit de son caractère hautain, cède bientôt. Les bulles Romana mater (février 1297) et Etsi de statu (en) (juillet 1297) donnent au roi gain de cause. Ce dernier document contient une renonciation formelle aux prétentions émises pour la défense des biens ecclésiastiques contre l'arbitraire des rois dans la décrétale Clericis laicos.

Cependant, en 1302, par la bulle Unam Sanctam, Boniface VIII déclare la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel, et par ce biais la supériorité du pape sur les rois, ces derniers étant responsables devant le chef de l'Église.

Philippe le Bel réunit un concile des évêques de France pour condamner le pape, ainsi que des assemblées de nobles et de bourgeois à Paris (précurseurs des états généraux, qui apparaissent pour la première fois sous son règne). Le roi cherche l'appui de tous ses sujets afin de légitimer la lutte qu'il mène contre le pape. Ce dernier menace de l'excommunier et de jeter l'interdit sur le royaume de France.

Fort du soutien de la population et des ecclésiastiques, le roi envoie alors son conseiller (et futur garde des Sceaux), le chevalier Guillaume de Nogaret, avec une petite escorte armée vers l'Italie, dans le but d'arrêter le pape et de le faire juger par un concile17. Nogaret est bientôt rejoint par un ennemi personnel de Boniface VIII, Sciarra Colonna, membre de la noblesse romaine, qui lui indique que le pape s'est réfugié à Anagni, résidence d'été du pape, proche de Rome, et fief des Caetani, la famille du pape.

Le 7 septembre 1303, Nogaret et Colonna arrivent à Anagni et trouvent le pape seul dans la grande salle du palais épiscopal des Caetani abandonné par ses partisans. Le vieil homme de 68 ans est assis sur un haut siège, en habit de cérémonie, et ne réagit pas à l'irruption de la troupe armée. En voyant Guillaume de Nogaret et Sciarra Colonna approcher, il incline légèrement la tête et déclare : « Voilà ma tête, voilà mon cou, au moins je mourrai en pape18 ! »

Guillaume de Nogaret recule, impressionné, tandis que Sciarra Colonna, dans sa haine de Boniface VIII, se serait avancé insolemment et lui aurait, dit-on, donné une gifle avec son gantelet de fer.

Peu de temps après le 9 septembre, la population de la ville d'Anagni se révolte et dégage le pape des mains des Français, mais le souverain pontife tombe malade et meurt un mois plus tard à Rome le 11 octobre 1303.

Cet énorme scandale éclabousse Philippe le Bel, bien qu'il n'en soit pas directement responsable[réf. nécessaire].

Je constate que l’on ne nous avait pas enseigné ces éléments-là de façon suffisamment claire. J’ai découvert assez tard l’importance des rapports entre le politique et le religieux de façon générale, et dans « l’histoire de France »… il me semble important de savoir qui l’emporte sur qui, et qui a besoin de l’autre ! Les Rois du Royaume dit de France ont eu besoin de la légitimité donnée par l’Église qui en retour se nourrissait de cette association. Mais au fil des siècles, la poutre a beaucoup joué.

[Gus]

Claude il s'agit de l'émission "Zoom zoom zem sur France inter et le gars c'est yann Marguet.

[Marie_May]

Oui je retiens le nom aussi.

Heureusement que les chansonniers existent toujours. Il n'y aura peut-être que l'humour pour nous sauver.

[ege]

superbe :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

[Claude]

Un article du Monde écrit par un spécialiste de la Bible
a suscité des commentaires
dont celui-ci écrit en alexandrins !
.

DE LA CRÉATION

Si Dieu a travaillé sept jours sans s’arrêter
(En vrai, six : il aurait chômé pour le septième),
Sa besogne le rend, par ce décompte même,
De beaucoup le plus vieux de tous les retraités.

D’après la Bible aussi, notre monde a un âge
Estimé d’environ cinq mille neuf cents ans.
Cela fait donc un bail que ce brave artisan
Touche les droits d’auteur sur son ancien ouvrage.

Comme il était, de plus, un fameux horloger
Qui du ciel étoilé régla la mécanique
(Bien des gens ont vanté sa prouesse technique),
Il faut lui rembourser les gros frais engagés.

Selon la tradition, au cours des millénaires,
Les dîmes et deniers, agios et intérêts,
Se sont accumulés. Les hommes, mal barrés,
Risquent à chaque instant, d’être interdits bancaires.

Les descendants d’Adam, soit nous ses héritiers,
Sont-ils toujours tenus, au long d’une existence
De peine et de sueur, d’honorer ces créances
Douteuses dans le temps dont Dieu serait rentier ?

[Marie_May]

Qui est cet auteur ?

[Claude]

Qui est cet auteur ?

Son pseudo est « Octogénaire ».
A priori, je dirais que c’est un lecteur du Monde
que l’on’peut supposer âgé. :lol:

Un autre lecteur :oops:
« claude-@06 » qui est un autre lecteur à commis à sa suite un autre épisode en vers
(et envers bcp de monde).
.

Au sujet de la Création (après Octogénaire)


Des anciens pensaient que le monde était créé
Par la volonté du plus fier des bricoleurs
Qui exigeait le respect des êtres créés,
L’amour des créatures pour leur créateur.

Mais notre créateur avait mal informé
Ses créatures par le biais de profaites.
Les prophéties divergentes, imparfaites
Poussent, hélas, les croyants à s’affronter.

Trois fois mil ans plus tard,
c’est toujours le grand bazar.

De Dieu, les héritiers préfèrent s’écharper,
Chacun se croyant aux autres supérieur,
Croyant surtout détenir la vérité vraie,
Nous assurant de mille et mille ans de malheur.

Adoration et soumission au dieu unique,
Créateur omnipotent, autoritaire.
Sa figure est l’exact décalque d’un Grand Père,
D’un Roi … Elle a créé des théismes iniques.

Des religions imbues de leurs identités,
De saintes vérités, gravées en droit canon
Suscitent le dédain, voire parfois le canon
Contre les autres, les mécréants détestés.

(À suivre)

[Marc]

eh bien une très bonne année et une bonne santé, l'un allant avec l'autre bien entendu !!!

Il faut évacuer les mauvaises choses et ne garder que les bonnes !!!

[b

]pour imager les perspectives je vous propose ce symbole qui en dit long mais....très expressif !!![/b]

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©

Là-bas si j'y suis

[ege]

allez, un coup pour se marrer

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et un autre, plus sérieux:

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En ce jour de fête chrétienne, rappelons que Jésus était un juif palestinien et migrant, dont la famille a fui les persécutions du Roi Hérode, et qu’il est né d’une gestation pour autrui. Rappelons aussi que la mère du Christ, Marie, est toujours représentée voilée, et serait donc stigmatisée aujourd’hui. Dans la foi chrétienne, les rois mages venus célébrer sa naissance étaient d’origine Perse pour Melchior, Arabe pour Balthazar, et Indienne pour Gaspard. Adulte, Jésus s’est révolté contre les autorités de son époque. Enfin, Jésus a été assassiné par un État impérialiste, Rome, qui semait la guerre et écrasait les peuples. Il a été tué parce qu’il diffusait des idées subversives. Il ne resterait donc pas grand monde dans la crèche de l’extrême droite. Les racistes et les réactionnaires ont réussit le tour de force de se réclamer de Jésus en ayant des idées et des pratiques diamétralement opposées.
Joyeux Noël aux personnes qui le fêtent, et paix pour toutes et tous.

[Marc]

t'as quand même oublié l'âne et le bœuf et puis les moutons ! Ils sont passés en côtelettes ?

[Claude]

Ēge, elle est assez dépourvue de beaucoup d'éléments la crèche des racistes ! :lol:


Jésus avait les caractéristiques d’un rebelle en effet et en aurait (restent des incertitudes) subi les conséquences
mais au bout de plusieurs générations regroupés en sectes chrétiennes éparpillées, certains de ses descendants
ont réussi à pérenniser et développer leurs communautés grâce à la conversion d’un Empereur Romain. C’est en
s’associant avec des pouvoirs politico-militaires, des pouvoirs établis, que les groupes religieux se sont « installés »
dans le paysage et dans la durée.

Dans l’histoire des religions, le »spirituel » a besoin de s’associer avec le »temporel » pour perdurer, c’est classique. :mrgreen:
Je veux dire que la rencontre nécessaire entre religion et pouvoir politique permet à une « confrérie » le passage des siècles
et pour les plus résistantes seulement la transmission jusqu’à nos jours.



Il nous est difficile d’affirmer comment la très célèbre mère porteuse était voilée. Elle était réputée « vierge »
ce qui importait sûrement beaucoup dans les bassins géographiques qui ont vu se former les groupes christiques,
des lieux où régnait des cultures patriarcales répressives en matière de sexualité. Les cheveux de la Vierge
sont couverts dans les représentations des églises, mais cela n’a rien d’historiquement fondé. Ça ne reflète
que le mental des bâtisseurs d’églises et l'époque des sculpteurs. Aujourd’hui, dans le monde hébraïque,
les femmes ultra-orthodoxes cacheraient plutôt leur chevelure sous une perruque, histoire de ne pas suggérer
l’aspect de leur chevelure intime. :lol:
.

[Marc]

Bref, dans cette vérité, tout est faux !
Claude, magistrale analyse !

[Claude]

Merci Marc, c’est un sujet qui m’obsède, que j’observe et qui me fait réfléchir. Sous deux angles, celui de la violence intrinsèque des monothéismes, et celui de l’assujetissement de la moitié féminine de l’humanité.

Un article de LM décrivait les nouveaux barreaux ajoutés à la prison des femmes afghanes. Après toutes sortes d'interdictions ubuesques comme celle de chanter, voici qu’il faut obturer les fenêtres des cuisines, lieux de vie et d’assignation des femmes, pour empêcher la naissance de « pensées impures »=chez les hommes passant à côté des maisons. En effet, tout mâle est un cochon en puissance ! Depuis je me force à imaginer quel pourrait être le prochain caprice répressif.

Peut-être l’obligation pour la gent féminine de ne parler à des hommes qu’avec un bidule déformateur de voix !

Ceci dit, la rumeur de l’augmentation du suicide chez les Afghanes est peut-être une réalité.

On est là dans une des formes les plus aigües, les plus dingues du soubassement patriarcal des monothéismes.

[Marc]

Il n'y a rien de plus mouvant que l'histoire et les religions -pas seulement- en sont les expressions, selon l'époque et le lieu. Là volonté de domination par des classes -des castes- émaille toutes nos histoires...seule la volonté collective, fruit des inspirations individuelles remet de l'ordre -justice- dans nos mondes, le temps fait son travail.
Je crois que les prochaines révolutions seront écologiques, avec la fin du patriarcat....

[ege]

claude, quand tu dis:
"Dans l’histoire des religions, le »spirituel » a besoin de s’associer avec le »temporel » pour perdurer, c’est classique."

tu dois parler du sabre et du goupillon!! c'est un échange de bons procédés: je te déclare envoyé et labellisé par mon dieu, et toi tu me protèges et interdis les autres croyances, comme ça on est peinards pour le futur! tope la!


sur la "virginitude" sacrée, ce n'est pas une lubie du proche orient, c'est une caractéristique des peuples d"éleveurs dont le troupeau doit préserver son matériel génétique et qui ont crée des dieux à leur image!

les peuples animistes, à l'exemple des japonais, des océaniens, des africains non pollués par les religions du livre, ils s'en foutent de la virginité de la génitrice, ils adoptent les enfants des autres ou se refilent les bébés quand un couple ne peut pas en avoir en propre.

[Claude]

Si le christianisme qui vient du judaisme n’était pas devenu la religion de la Rome impérialiste,
il aurait pu ne pas se développer et se prolonger au fil des siècles. Il pourrait même avoir disparu
ou végéter au sein de sectes sans influence. C?était au 3° et 4° siècle en Méditerranée.

Et si les entrelacs de sectes christiques n’avaient pas existé dans la péninsule arabique du VII° siècle,
Mahomet qui vivait dans les sphères d’influence de sectes christiques de son époque
aurait pu ne pas ouvrir un nouveau pan de la longue histoire des fables religieuses.

Oui,´oui. J’aime bien les distopies. Et j’aime bien souligner ce que ces traditions religieuses ont de commun
plutôt que de me focaliser sur leurs différences qui ont été grossies par le jeu « intéressé »
des ecclésiastiques, rabbins, prêtres, imams désireux d’affirmer leur identité.