Chez Mio et Marie-May
Règles du forum
Les modérateurs de ce forum supprimeront tout contenu de caractère illégal dès qu'il aura été porté à leur connaissance. Pour que les échanges soient fructueux et que l'ambiance reste conviviale, ils veilleront à ce que la liberté d'expression s'accorde avec le respect des personnes. Les opinions exprimées sont celles des auteurs respectifs, les modérateurs et administrateurs n'en seront pas tenus pour responsables (exceptés concernant les messages postés par eux-mêmes).
Les modérateurs de ce forum supprimeront tout contenu de caractère illégal dès qu'il aura été porté à leur connaissance. Pour que les échanges soient fructueux et que l'ambiance reste conviviale, ils veilleront à ce que la liberté d'expression s'accorde avec le respect des personnes. Les opinions exprimées sont celles des auteurs respectifs, les modérateurs et administrateurs n'en seront pas tenus pour responsables (exceptés concernant les messages postés par eux-mêmes).
-
- Confirmé
- Messages : 9983
- Enregistré le : 08 juil. 2015, 17:13
- Localisation : vallée du Rhône, Vivarais, Ardèche, près de Tournon alias Tornon, Occitanie
Re: Chez Mio et Marie-May
mö non Claude!
j'ai déménagé en 1982, puis en 85 et depuis plus! donc en tout "2 x ..... "(comme ci dessus)
et entre 1974 et 77, 6 fois!!
ousque y a une erreur?
j'ai déménagé en 1982, puis en 85 et depuis plus! donc en tout "2 x ..... "(comme ci dessus)
et entre 1974 et 77, 6 fois!!
ousque y a une erreur?
-
- Administrateur
- Messages : 31880
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: Chez Mio et Marie-May
Je ne sais plus.
-
- Administrateur
- Messages : 16288
- Enregistré le : 01 août 2013, 23:36
- Localisation : Nord Aveyron, Gorges du Lot, zone 8A, climat 4
Re: Chez Mio et Marie-May
Ma voisine squatte actuellement l'ancienne grange qui est devenue la belle maison des Australiens. Pendant la saison touristique, elle s'occupe des locations et surtout du jardin, car elle est paysagiste et s'est occupée autrefois des grands parcs renommés de Grande-Bretagne. Oui, c'est une Anglaise. Elle a probablement atteint la soixantaine mais ne les fait pas. C'est une fille sportive, très bronzée parce qu'elle se met toujours en short et T-shirt dès qu'un rayon de soleil se pointe. Le jardin d'agrément des Australiens qui était plutôt maigrichon et tristounet avec des buissons espacés et un peu malingres, beaucoup de terre nue bien désherbée, est devenu très agréable, joliment planté mais un peu plus fouillis, les espaces de terre nue recouverte de plantes tapissantes qui se naturalisent à droite et à gauche. En même temps, ça reste léché, avec piscine et barbecue en béton sur la terrasse carrelée, parce que la maison est louée pendant l'été - et que les proprios aiment aussi l'ordre.
Depuis quelques mois, praesque une année, notre Anglaise souffrait de vertiges et de nausées. Elle a essayé d'ignorer la chose, de se mettre au soleil le plus souvent possible - elle croit dur comme fer à ses vertus - mais c'est devenu suffisamment handicapant pour qu'elle finisse par consulter les toubibs du coin. Mais en y croyant si peu qu'elle a vite préférer changer de médecins plutôt que de prendre les médocs prescrits. Puis en fin d'automne, au lieu de partir en Espagne où elle va passer l'hiver chaque année, elle est venue s'installer dans la maison voisine, avec l'accord des proprios bien entendu. Elle y a vécu chichement, sans se chauffer ou très très peu, mangeant léger (légumes, fruits, pains, fromages, chorizo tout de même), allongée à longueur de journée et de nuit sur un lit de fortune dans le salon.
Elle m'était sympathique mais je ne la connaissait pas beaucoup. Pensant qu'elle chérissait sa solitude, je me suis enquêtée de sa santé de temps à autres sans insister. Mais en février, je me suis aperçu qu'elle était vraiment très seule et très mal, qu'elle ne pouvait pratiquement plus se lever même pour aller aux toilettes, qu'elle ne se faisait plus à manger. Malgré mes conseils, toujours aussi rétive à la médecine, elle n'a pas fait venir le médecin (mais elle avait de longues conversations payantes sur Skype avec un gourou américain qui paraît-il lui faisait du bien). Je lui ai fait ses courses, retrouvé ses livres, tablette, téléphone perdus dans et sous son lit, j'ai commencé à mettre en place un service d'aide à domicile.
Jusqu'à cette nuit récente où son instinct de conservation l'a poussée à appeler le SAMU. Un toubib déboussolé, et venant de Laguiole, à 35 km, s'est perdu avant de frapper à la porte de notre balcon où brillait la seule lumière visible du coin. Une heure plus tard, il m'a appelé pour me demander de trouver sa carte vitale, et dire qu'il l'envoyait à l'hôpital de Rodez pour un scanner, d'où on l'a expédiée pimpon pimpon à Toulouse pour opérer une tumeur au cerveau, heureusement bénigne.
Dès le lendemain, elle allait beaucoup mieux, ne songeait qu'à rentrer, et m'a dit en passant que ses médecins "had let her down" - c'est-à-dire qu'ils l'avaient déçue, ou laissée tomber, au choix !... (deux ou trois généralistes, un médecin du SAMU, deux ambulanciers, le service des urgences de l'hosto de Rodez, le chirurgien du cerveau de Toulouse et tous les infirmiers desdits hostos... l'avaient laissée tomber ?)
Peut-être qu'elle pensait surtout aux généralistes. Et comme l'un d'entre eux est notre médecin et que Mio devait aller faire renouveler son ordonnance, il lui a posé la question. Qu'avait-il fait pour elle ? Or, il lui avait prescrit un IRM dès l'été. Elle ne s'y était pas rendue.... pensant que le soleil aurait plus d'effets peut-être. De l'eau au moulin de Claude, je pense.
Depuis quelques mois, praesque une année, notre Anglaise souffrait de vertiges et de nausées. Elle a essayé d'ignorer la chose, de se mettre au soleil le plus souvent possible - elle croit dur comme fer à ses vertus - mais c'est devenu suffisamment handicapant pour qu'elle finisse par consulter les toubibs du coin. Mais en y croyant si peu qu'elle a vite préférer changer de médecins plutôt que de prendre les médocs prescrits. Puis en fin d'automne, au lieu de partir en Espagne où elle va passer l'hiver chaque année, elle est venue s'installer dans la maison voisine, avec l'accord des proprios bien entendu. Elle y a vécu chichement, sans se chauffer ou très très peu, mangeant léger (légumes, fruits, pains, fromages, chorizo tout de même), allongée à longueur de journée et de nuit sur un lit de fortune dans le salon.
Elle m'était sympathique mais je ne la connaissait pas beaucoup. Pensant qu'elle chérissait sa solitude, je me suis enquêtée de sa santé de temps à autres sans insister. Mais en février, je me suis aperçu qu'elle était vraiment très seule et très mal, qu'elle ne pouvait pratiquement plus se lever même pour aller aux toilettes, qu'elle ne se faisait plus à manger. Malgré mes conseils, toujours aussi rétive à la médecine, elle n'a pas fait venir le médecin (mais elle avait de longues conversations payantes sur Skype avec un gourou américain qui paraît-il lui faisait du bien). Je lui ai fait ses courses, retrouvé ses livres, tablette, téléphone perdus dans et sous son lit, j'ai commencé à mettre en place un service d'aide à domicile.
Jusqu'à cette nuit récente où son instinct de conservation l'a poussée à appeler le SAMU. Un toubib déboussolé, et venant de Laguiole, à 35 km, s'est perdu avant de frapper à la porte de notre balcon où brillait la seule lumière visible du coin. Une heure plus tard, il m'a appelé pour me demander de trouver sa carte vitale, et dire qu'il l'envoyait à l'hôpital de Rodez pour un scanner, d'où on l'a expédiée pimpon pimpon à Toulouse pour opérer une tumeur au cerveau, heureusement bénigne.
Dès le lendemain, elle allait beaucoup mieux, ne songeait qu'à rentrer, et m'a dit en passant que ses médecins "had let her down" - c'est-à-dire qu'ils l'avaient déçue, ou laissée tomber, au choix !... (deux ou trois généralistes, un médecin du SAMU, deux ambulanciers, le service des urgences de l'hosto de Rodez, le chirurgien du cerveau de Toulouse et tous les infirmiers desdits hostos... l'avaient laissée tomber ?)
Peut-être qu'elle pensait surtout aux généralistes. Et comme l'un d'entre eux est notre médecin et que Mio devait aller faire renouveler son ordonnance, il lui a posé la question. Qu'avait-il fait pour elle ? Or, il lui avait prescrit un IRM dès l'été. Elle ne s'y était pas rendue.... pensant que le soleil aurait plus d'effets peut-être. De l'eau au moulin de Claude, je pense.
-
- Administrateur
- Messages : 31880
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: Chez Mio et Marie-May
Merci.
On pourrait lire de l’arrogance dans le déni des compétences des autres (ceux qui « savent » des choses parce que c’est leur métier tout simplement) et un manque d’humilité quand on se croit supérieur et que l’on décrète que les propos des pros sont nuls.
On peut lire aussi mais l’on manque d’éléments de la part des « gourous » lointains une forme d’emprise malsaine et nocive sachant que la tumeur existait !
On pourrait aussi entamer une complainte sur l’ensemble des êtres humains (nous compris évidemment) sur nos insuffisances et sur la vie qui nous est donnée sans qu’on puisse transmettre pour de bon le sel de nos expériences. Mais vu il n’est pas temps de se plaindre, il est midi passé, je dois aller acheter du pain pour mon repas. Mme est sans gluten. 😜
Tu es bien sûre qu’elle parlait vraiment du personnel du « plateau » chirurgical et pas de ses conseillers lointains, des ignorants qui l’auraient laissé avec sa tumeur ?
On pourrait lire de l’arrogance dans le déni des compétences des autres (ceux qui « savent » des choses parce que c’est leur métier tout simplement) et un manque d’humilité quand on se croit supérieur et que l’on décrète que les propos des pros sont nuls.
On peut lire aussi mais l’on manque d’éléments de la part des « gourous » lointains une forme d’emprise malsaine et nocive sachant que la tumeur existait !
On pourrait aussi entamer une complainte sur l’ensemble des êtres humains (nous compris évidemment) sur nos insuffisances et sur la vie qui nous est donnée sans qu’on puisse transmettre pour de bon le sel de nos expériences. Mais vu il n’est pas temps de se plaindre, il est midi passé, je dois aller acheter du pain pour mon repas. Mme est sans gluten. 😜
Tu es bien sûre qu’elle parlait vraiment du personnel du « plateau » chirurgical et pas de ses conseillers lointains, des ignorants qui l’auraient laissé avec sa tumeur ?
-
- Administrateur
- Messages : 31880
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: Chez Mio et Marie-May
Un mot encore. Pour ma dernière intervention (endoscopie sous anesthésie) il y a une semaine, où je suis passé de mains en mains. C’était bien rodé.
Une fois réveillé et collationné j’ai pu partir mais j’étais désolé de ne pouvoir remercier tous les intervenants. Du coup, c’est une administrative, la personne de l’accueil qui a reçu mes remerciements
Zut le pain 🍞
Une fois réveillé et collationné j’ai pu partir mais j’étais désolé de ne pouvoir remercier tous les intervenants. Du coup, c’est une administrative, la personne de l’accueil qui a reçu mes remerciements
Zut le pain 🍞
-
- Modérateur
- Messages : 7637
- Enregistré le : 02 août 2013, 18:14
- Localisation : Touraine entre fromage de chèvre et vin de Chinon
Re: Chez Mio et Marie-May
Comme quoi tout est dans tout....Marie_May a écrit : ↑12 mars 2024, 11:21Ma voisine squatte actuellement l'ancienne grange qui est devenue la belle maison des Australiens. Pendant la saison touristique, elle s'occupe des locations et surtout du jardin, car elle est paysagiste et s'est occupée autrefois des grands parcs renommés de Grande-Bretagne. Oui, c'est une Anglaise. Elle a probablement atteint la soixantaine mais ne les fait pas. C'est une fille sportive, très bronzée parce qu'elle se met toujours en short et T-shirt dès qu'un rayon de soleil se pointe. Le jardin d'agrément des Australiens qui était plutôt maigrichon et tristounet avec des buissons espacés et un peu malingres, beaucoup de terre nue bien désherbée, est devenu très agréable, joliment planté mais un peu plus fouillis, les espaces de terre nue recouverte de plantes tapissantes qui se naturalisent à droite et à gauche. En même temps, ça reste léché, avec piscine et barbecue en béton sur la terrasse carrelée, parce que la maison est louée pendant l'été - et que les proprios aiment aussi l'ordre.
Depuis quelques mois, praesque une année, notre Anglaise souffrait de vertiges et de nausées. Elle a essayé d'ignorer la chose, de se mettre au soleil le plus souvent possible - elle croit dur comme fer à ses vertus - mais c'est devenu suffisamment handicapant pour qu'elle finisse par consulter les toubibs du coin. Mais en y croyant si peu qu'elle a vite préférer changer de médecins plutôt que de prendre les médocs prescrits. Puis en fin d'automne, au lieu de partir en Espagne où elle va passer l'hiver chaque année, elle est venue s'installer dans la maison voisine, avec l'accord des proprios bien entendu. Elle y a vécu chichement, sans se chauffer ou très très peu, mangeant léger (légumes, fruits, pains, fromages, chorizo tout de même), allongée à longueur de journée et de nuit sur un lit de fortune dans le salon.
Elle m'était sympathique mais je ne la connaissait pas beaucoup. Pensant qu'elle chérissait sa solitude, je me suis enquêtée de sa santé de temps à autres sans insister. Mais en février, je me suis aperçu qu'elle était vraiment très seule et très mal, qu'elle ne pouvait pratiquement plus se lever même pour aller aux toilettes, qu'elle ne se faisait plus à manger. Malgré mes conseils, toujours aussi rétive à la médecine, elle n'a pas fait venir le médecin (mais elle avait de longues conversations payantes sur Skype avec un gourou américain qui paraît-il lui faisait du bien). Je lui ai fait ses courses, retrouvé ses livres, tablette, téléphone perdus dans et sous son lit, j'ai commencé à mettre en place un service d'aide à domicile.
Jusqu'à cette nuit récente où son instinct de conservation l'a poussée à appeler le SAMU. Un toubib déboussolé, et venant de Laguiole, à 35 km, s'est perdu avant de frapper à la porte de notre balcon où brillait la seule lumière visible du coin. Une heure plus tard, il m'a appelé pour me demander de trouver sa carte vitale, et dire qu'il l'envoyait à l'hôpital de Rodez pour un scanner, d'où on l'a expédiée pimpon pimpon à Toulouse pour opérer une tumeur au cerveau, heureusement bénigne.
Dès le lendemain, elle allait beaucoup mieux, ne songeait qu'à rentrer, et m'a dit en passant que ses médecins "had let her down" - c'est-à-dire qu'ils l'avaient déçue, ou laissée tomber, au choix !... (deux ou trois généralistes, un médecin du SAMU, deux ambulanciers, le service des urgences de l'hosto de Rodez, le chirurgien du cerveau de Toulouse et tous les infirmiers desdits hostos... l'avaient laissée tomber ?)
Peut-être qu'elle pensait surtout aux généralistes. Et comme l'un d'entre eux est notre médecin et que Mio devait aller faire renouveler son ordonnance, il lui a posé la question. Qu'avait-il fait pour elle ? Or, il lui avait prescrit un IRM dès l'été. Elle ne s'y était pas rendue.... pensant que le soleil aurait plus d'effets peut-être. De l'eau au moulin de Claude, je pense.
Pas simple de raisonner comme cette personne, les maux dont elle souffre ont bien failli la perdre. Son histoire montre sur quels principes elle a construit sa vie, nature avant tout. Mais, quand même, une petite voix intérieure lui a "susurré" qu'elle pouvait se mettre en danger, au moins sur une partie de la compréhension de son mal et des remèdes qu'elle y apportait.
L'impérieux besoin de survivre l'a orientée vers des techniques apparemment moins naturelles et le diagnostic est tombé: une tumeur bénigne. Mais tumeur quand même. La conclusion qu'elle fait est assez surprenante et, peut-être, révèle un enfermement spirituel : "had let her down"!!! Est-ce si difficile de reconnaître que les moyens mis en œuvre et les soins dont elle est ou a été entourée sont l'aboutissement de toutes les connaissances que les humains ont accumulées depuis des siècles ?
Il y a beaucoup d’autres commentaires à faire sur cette façon de voir, elle reflète un mode de pensée qui peut s'appliquer à bien d'autres idéaux.
J'y reviendrai bien entendu....Nous n'avons pas fini de découvrir et de comprendre la nature, de ses bienfaits, les découvertes sont immenses dans l'histoire. Se figer dans un concept est destructeur. C'est ce qui arrive à cette personne.
Mais pas seulement elle.
-
- Administrateur
- Messages : 31880
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: Chez Mio et Marie-May
Je suppose qu’une tumeur même béguine a pour vocation de grossir,
et donc d’exercer une pression anormale à l’intérieur de la boîte crânienne.
et donc d’exercer une pression anormale à l’intérieur de la boîte crânienne.
-
- Confirmé
- Messages : 19997
- Enregistré le : 19 sept. 2013, 19:37
- Localisation : Jura méridionnal
Re: Chez Mio et Marie-May
Je pense que le courrier postal, c'est bien.Une fois réveillé et collationné j’ai pu partir mais j’étais désolé de ne pouvoir remercier tous les intervenants.
-
- Modérateur
- Messages : 7637
- Enregistré le : 02 août 2013, 18:14
- Localisation : Touraine entre fromage de chèvre et vin de Chinon
Re: Chez Mio et Marie-May
Marie-May, ton ami anglaise a trop coupé le contact avec les autres, c'est bien que tu sois à son contact. À terme, ça peut peut-être équilibrer sa vision des choses... c'est ce que je ressens...
Les soins post-opératoires sur sa tumeur, il va falloir qu'elle suive le processus....
Les soins post-opératoires sur sa tumeur, il va falloir qu'elle suive le processus....
-
- Administrateur
- Messages : 16288
- Enregistré le : 01 août 2013, 23:36
- Localisation : Nord Aveyron, Gorges du Lot, zone 8A, climat 4
Re: Chez Mio et Marie-May
Ce ne sera pas facile. Je la conseille tant que je peux - notamment de ne pas essayer de partir trop tôt de l'hôpital et d'accepter les soins qu'on lui offre, je lui ai suggéré de trouver à l'hôpital la conseillère qui guide en matière d'aides sociales auxquelles elle pourrait avoir droit, et de ne pas se précipiter chez sa copine dans l'état pas très consolidée où elle se trouve encore, selon ses dires. Je me demande si une tumeur bénigne peut se reformer, faut que je regarde ce qui est dit sur le net à ce sujet.
-
- Modérateur
- Messages : 7637
- Enregistré le : 02 août 2013, 18:14
- Localisation : Touraine entre fromage de chèvre et vin de Chinon
Re: Chez Mio et Marie-May
D'après tout ce que tu dis, elle ne se rend pas compte de son état. Elle n'a pas de famille du tout ?
-
- Administrateur
- Messages : 16288
- Enregistré le : 01 août 2013, 23:36
- Localisation : Nord Aveyron, Gorges du Lot, zone 8A, climat 4
Re: Chez Mio et Marie-May
Si, en Angleterre. Mais elle l'a quittée depuis longtemps et vit assez solitaire, pas forcément de son plein gré, mais peut-être parce qu'elle a ses idées et qu'elle y tient.
-
- Modérateur
- Messages : 7637
- Enregistré le : 02 août 2013, 18:14
- Localisation : Touraine entre fromage de chèvre et vin de Chinon
Re: Chez Mio et Marie-May
La pousser à faire une démarche de contact ? Un lettre, téléphone ???
-
- Confirmé
- Messages : 9983
- Enregistré le : 08 juil. 2015, 17:13
- Localisation : vallée du Rhône, Vivarais, Ardèche, près de Tournon alias Tornon, Occitanie
Re: Chez Mio et Marie-May
MM, me rappelle de ton ire sur les services proposés à une dame dont le monsieur est en soins versus ceux proposés à un monsieur dont la dame est dans la même situation :D
-
- Administrateur
- Messages : 16288
- Enregistré le : 01 août 2013, 23:36
- Localisation : Nord Aveyron, Gorges du Lot, zone 8A, climat 4
Re: Chez Mio et Marie-May
Me rappelle pas de quoi tu causes....!
-
- Administrateur
- Messages : 16288
- Enregistré le : 01 août 2013, 23:36
- Localisation : Nord Aveyron, Gorges du Lot, zone 8A, climat 4
Dimanche dernier, en rentrant de balade en wature, je distingue sur la colline le long du Lot, dans un taillis, la belle
Dimanche dernier, en rentrant de balade en wature, je distingue sur la colline le long du Lot, dans un taillis, la belle tache jaune d'un gros buisson de mimosa.
Chez nous, ce n'est pas comme chez Claude et Brigitte, il y a quelques specimens, d'ailleurs grands comme des arbres, dans les faubourgs d'Entraygues. Mais ils ne sont pas très courants. Un peu plus haut sur la colline, c'est déjà trop haut pour eux, ils ne se plaisent qu'au chaud près de la rivière.
Bref, je vois ça en passant et décide immédiatement Mio a aller voir ça de plus près.
Justement une petite route très étroite semble se diriger par là, on la prend. Et on arrive à un tournant en épingle à cheveux, juste à la hauteur du mimosa.
On s'enfonce dans un petit sentier très étroit mais très plat, perpendiculaire à la colline. Et on s'aperçoit qu'en fait, le sentier est en bordure d'un mur de soutien qui court sur une cinquantaine de mètres. Dans le sol, poussent une dizaine de grands mimosas et tout un fouillis de rejets. A droite, c'est la pente très abrupte, avec des éboulis assez impressionnant ; à gauche, l'à-pic.
C'est une ancienne vigne en espalier, tellement embroussaillée qu'il faut vraiment s'approcher pour voir le mur. D'ailleurs il doit y en avoir d'autres plus bas, mais qu'on ne les distingue pas du tout. On ne voit que les têtes d'or d'une forêt de mimosas en contrebas.
Ils ont atteint une dizaine de mètres de hauteur. La plupart des fleurs sont hors de portée, mais il y a plein de rejets qu'il suffit de ployer un peu pour se faire un bouquet.
Et le parfum.... ! La fin de l'après-midi approche, le ciel s'assombrit, on est dans une sorte de cathédrale dorée tout en haut, sombre tout autour, presque enfermé dans ce parfum de paradis.
J'en ramène un échantillon et toute la voiture embaume.
Chez nous, ce n'est pas comme chez Claude et Brigitte, il y a quelques specimens, d'ailleurs grands comme des arbres, dans les faubourgs d'Entraygues. Mais ils ne sont pas très courants. Un peu plus haut sur la colline, c'est déjà trop haut pour eux, ils ne se plaisent qu'au chaud près de la rivière.
Bref, je vois ça en passant et décide immédiatement Mio a aller voir ça de plus près.
Justement une petite route très étroite semble se diriger par là, on la prend. Et on arrive à un tournant en épingle à cheveux, juste à la hauteur du mimosa.
On s'enfonce dans un petit sentier très étroit mais très plat, perpendiculaire à la colline. Et on s'aperçoit qu'en fait, le sentier est en bordure d'un mur de soutien qui court sur une cinquantaine de mètres. Dans le sol, poussent une dizaine de grands mimosas et tout un fouillis de rejets. A droite, c'est la pente très abrupte, avec des éboulis assez impressionnant ; à gauche, l'à-pic.
C'est une ancienne vigne en espalier, tellement embroussaillée qu'il faut vraiment s'approcher pour voir le mur. D'ailleurs il doit y en avoir d'autres plus bas, mais qu'on ne les distingue pas du tout. On ne voit que les têtes d'or d'une forêt de mimosas en contrebas.
Ils ont atteint une dizaine de mètres de hauteur. La plupart des fleurs sont hors de portée, mais il y a plein de rejets qu'il suffit de ployer un peu pour se faire un bouquet.
Et le parfum.... ! La fin de l'après-midi approche, le ciel s'assombrit, on est dans une sorte de cathédrale dorée tout en haut, sombre tout autour, presque enfermé dans ce parfum de paradis.
J'en ramène un échantillon et toute la voiture embaume.
-
- Administrateur
- Messages : 31880
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: Chez Mio et Marie-May
Chez nous, le mimosa est un vrai envahisseur. Peut-être c’est parti chez toi aussi.
-
- Modérateur
- Messages : 7637
- Enregistré le : 02 août 2013, 18:14
- Localisation : Touraine entre fromage de chèvre et vin de Chinon
Re: Chez Mio et Marie-May
Activité du passé, il y avait du monde dans le coin autrefois !!!
je me souviens des coins de campagne où les passages étaient très fréquents, bruyants, les gens parlaient entre eux, s'activaient... j'entends encore le bruit des carrioles, des chevaux, enfin de tout le bétail... c'était très vivant et malgré tout on prenait le temps.... Aujourd'hui tout a disparu, ou presque....aaaahhh le calme de la campagne !!!
je me souviens des coins de campagne où les passages étaient très fréquents, bruyants, les gens parlaient entre eux, s'activaient... j'entends encore le bruit des carrioles, des chevaux, enfin de tout le bétail... c'était très vivant et malgré tout on prenait le temps.... Aujourd'hui tout a disparu, ou presque....aaaahhh le calme de la campagne !!!
-
- Administrateur
- Messages : 16288
- Enregistré le : 01 août 2013, 23:36
- Localisation : Nord Aveyron, Gorges du Lot, zone 8A, climat 4
Re: Chez Mio et Marie-May
ah oui, d'accord, Ege, je me souviens maintenant de cette ire...
Cela dit, le silence de la campagne est relatif. Même si les vignes et les chevaux et les hommes ont disparu. Entre les moteurs de bagnoles et ceux des tronçonneuses et des débroussailleuses, il y a encore chez nous l'appel des vaches pour qu'elles remontent de tout en bas du pré pour les changer de pâture, par exemple.
A propos de cris, je me souviens que la voisine Marie-Louise avait des cris distincts pour appeler toutes ses bêtes : un pour les vaches (bennnnn aqui ben), un pour les poules (pit pit pit), un autre pour les chèvres (ben-i cabretouuuu, un pour sa chatte (miiiine miiin). A son chien, elle parlait humain.
Cela dit, le silence de la campagne est relatif. Même si les vignes et les chevaux et les hommes ont disparu. Entre les moteurs de bagnoles et ceux des tronçonneuses et des débroussailleuses, il y a encore chez nous l'appel des vaches pour qu'elles remontent de tout en bas du pré pour les changer de pâture, par exemple.
A propos de cris, je me souviens que la voisine Marie-Louise avait des cris distincts pour appeler toutes ses bêtes : un pour les vaches (bennnnn aqui ben), un pour les poules (pit pit pit), un autre pour les chèvres (ben-i cabretouuuu, un pour sa chatte (miiiine miiin). A son chien, elle parlait humain.
-
- Administrateur
- Messages : 31880
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: Chez Mio et Marie-May
Appels différenciés… Et ça fonctionnait vraiment bien ?
-
- Modérateur
- Messages : 7637
- Enregistré le : 02 août 2013, 18:14
- Localisation : Touraine entre fromage de chèvre et vin de Chinon
Re: Chez Mio et Marie-May
Alors là je suis étonné !
Bon sans doute faut-il avoir vécu à la campagne, dans une ferme, dans un hameau de plusieurs fermes, peut-être n'est-ce pas ton cas. En fait il n'y avait que ça qui fonctionnait...
Faire avancer un troupeau se fait avec certains cris, pour les chèvres comme pour les vaches... et ces cris ont des variantes selon les fermes, selon l'endroit où se trouvent les animaux...Exemple en sortant de la prairie, les vaches rentrant à l'étable pour la traite, la fermière criait un mot qui voulait dire "à vos places" et chaque animal y allait...Chaque bête avait son nom.
Plus caractéristique pour le cheval : à-hue voulait dire marcher et aller à droite, à-dia à gauche; arrêter : hooo; reculer : brrrr; marcher doucement : à-pas... et l'ordre se modulait selon l'intonation...
C'est encore plus spectaculaire lorsque l'on conduit un engin lourd tiré par 2 chevaux...
Il faut avoir vécu ça et chez moi c'est inscrit dans ma mémoire, aussi parce que je l'ai un peu pratiqué, notamment au moment des moissons avec la moissonneuse-lieuse et le charroi des foins....
Pour les chèvres c'est particulier aussi, une simple intonation dans le son de la voix signifiait pour elles "on rentre" ou on monte dans la pré....
Les vaches qui meuglent dans le parc a différents sens, selon que c'est une ou plusieurs vaches...
Aujourd'hui , se sont les tracteurs....etc...oui, ça c'est du bruit !!!
-
- Confirmé
- Messages : 9983
- Enregistré le : 08 juil. 2015, 17:13
- Localisation : vallée du Rhône, Vivarais, Ardèche, près de Tournon alias Tornon, Occitanie
Re: Chez Mio et Marie-May
mon oncle pierrot, maraîcher de son état (+ ouvrier sabreur dans une mégisserie le matin -on appelait ça "bi-actif-) parlait même avec son gros motoculteur qui répondait au doux nom de "Baptistou", tout comme staline qui avait le don de faire démarrer les tracteurs récalcitrants (source: don camilo & pepone!) :lol:
-
- Administrateur
- Messages : 31880
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: Chez Mio et Marie-May
Je comprends bien que tu prives »le petit père du peuple » de sa majuscule. La privation de majuscule, là ça a du sens ! Bravo.
Mes respects à Baptistou.
Mes respects à Baptistou.
-
- Administrateur
- Messages : 31880
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: Chez Mio et Marie-May
Marc, tu peux te dès-étonner. Je suis né en ville, j’ai grandi en ville.