Quand on pense que certains sont partis à 55 ans
:oops: Euh…moi. Car instit.
Je n'en pouvais plus car à 50ans, grosse hépatite suivie immédiatement d'une descente dans la fibromyalgie (due à une intolérance gluten/lactose ignorée), avec des enfants ados (sympas) tout en gérant nos deux mères qui faisaient des concours de pbs de santé. La mienne a 100km de chez moi. Quand on est fille unique, c'est lourd.
Quand j'ai pris ma retraite à l'âge requis, toujours aussi épuisée et pleine de pbs de santé, ma tante (qui m'a en partie élevée) a eu de gros pépins de santé. Je me suis un peu occupée d'elle (à 160km). L'année d'après, ma mère a eu un gros pépin, restée handicapée et épuisée. Ça a duré 10ans.
A la retraite toujours, j'ai changé de lieu d'habitation, donc perdu presque toutes les relations mais comme je sortais du boulot épuisée, je n'en avais quasiment plus, alors……
Après 14 années d'épuisement et sept ans de régime, je retrouve la forme. Il était temps, à soixante dix balais sonnés tout récemment. Les rumatisses et l'arthrose, eux, sont restés!
Je pense que dans ma fatigue, il y avait aussi d'avoir été responsabilisée très jeune (3ans) par une mère restée seule et dépressive, puis j'ai travaillé toutes mes vacances scolaires de 14 ans à 18ans.
Comme je suis restée dix ans sans travailler pour élever mes enfants, en assumant tout à la maison, j'ai une retraite partielle mais c'est une grosse retraite, rapport à tant d'autres.
Par contre, côté responsabilités, entre mon enfance, le métier, et mes propres enfants, j'ose à peine avouer que, pour l'instant, j'ai un peu de mal à prendre en charge mes touts petits enfants… qui sont adorables et faciles.
Sinon, tout vabe, youkouh! Je dis ça sans ironie aucune.
Je considère même que j'ai eu de la chance, vu ce que je vois autour de moi.
:P