radio/télé/presse

[Claude]

La Traversée, France5.

C'était une grosse mosaïque de petites (souvent trop courtes) rencontres avec des personnes et des réalités économiques diverses sans que les auteurs de ce documentaire ne se transforment en donneurs de leçons ou distributeurs de discours convenus. De ce fait, c'était décousu, on était dans le cahier de bord d'un Road-movie.
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Je n'avais jamais "vénéré", ni "détesté" DCB dans le temps, depuis j'aime bien écouter ses 3 minutes de chroniques à la radio. Pour moi, être un Européen convaincu est un bon point. Faire de la politique sans jamais réfléchir au monde, à l'Europe et à la planète est une faute.

Hier soir, à travers ce documentaire, quand je le voyais porter ses 73 ans, sa démarche pataude, bizarrement j'étais dans l'émotion car son allure me faisait penser à mon papa vieilli, et s'il ressemble à mon père, quelque chose me murmure qu' il me ressemble aussi !

[plumee]

On s'est mis devant car le sujet nous intéressait. Pourtant les deux ne me donnent pas des boutons: j'aime l'énergie et très souvent les propos de Dany
mais le film m'était indigeste: trop d'images qui m'ont semblé mal tournées et surtout, un très mauvais son pour mes vieilles zoreilles.
Je n'en comprenais que pouic.
Du coup, j'ai bien dormi avant d'aller me coucher. :lol:

[Gus]

J'ai bien aimé aussi, un peu frustré parfois par la durée des rencontres, trop courtes à mon gout,je suis resté sur ma faim quelquefois.

[Marc]

Goupil/Cohn-Bendit ça me file des boutons rien que de le dire, alors de là à regarder leur doc...

Moi itou !!! :twisted:
J'en connais un notamment pour l'avoir vu haranguer la jeunesse sur le toit d'une voiture (eh oui...j'y étais aussi !) et pour finir se vautrer dans la macronie ! belle reconversion !!! :lol:

[Marie_May]

Je suis toujours curieuse de ce genre de truc télévisuels. Mais là je me suis ennuyée très vite. J'ai eu quand même le temps d'entendre un délégué syndical des chantiers de Saint-Nazaire qui parlait plutôt bien et convainquant. Après... Le cahier de bord du road movie, franchement, je m'en bats l'œil.
En revanche, hier soir, il y a eu un grand Thema sur Arte décrivant l'année 68, les mouvements de jeunes, la guerre au Vietnam et les réactions à icelle un peu partout en Europe, Japon, USA, etc. C'était intéressant. En revoyant ces images d'actualités de 50 d'âge, on s'aperçoit bien vite que les déclarations éberluées des médias décrivant la "violence" des jeunes dans les manifs actuelles sont drôlement contredites quand on voit la violence déployée à l'époque. C'était hyperviolent, 68. Aussi bien du côté de la répression que des manifestants pourtant peu armés.

[Claude]

Marc. Je ne porte pas les mêmes lunettes de lecture, je n'ai pas été emballé par ce carnet de bord ! Et j'ai regardé, un peu ennuyé et contrarié, mais jusqu'au bout à cause de ces images fantômes personnelles se superposant au physique amoindri du voyageur.
J'avais conseillé ce film après avoir écouté DCB et RG interviewés le matin même par Erner ou Demorand. Cela paraissait bien.

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Je viens de suivre Insise Llewyn Davis des frères Coen. Merci à ces derniers.
Arte. Un beau film et une brouette de sentiments nostalgiques. Des musiques datées des années 60.

[Marie_May]

Oui, ça c'était chouette!
Et les chansons chantées en entier, tu as remarqué?

Ils aiment la musique, les frères Coen.

[Claude]

Tout à fait, je réécouterais volontiers pour les chansons et (incidemment pour la langue). Je comprends que la carrière de ce musicien dérape et qu'en même temps ;—)) Bob Dylan émerge. Je crois le.avoir entendu pendant le générique avec sa voix nasillarde.Est-ce qu'on le voit dans le film ?

PS
MM. J'ai récrit la 1° phrase de 14h30.

[Marie_May]

Oui. C'est Bob Dylan qui passe dans le cabaret de Greenwich Village, pendant que le personnage principal se fait casser la gueule dans la ruelle. On voit la scène au début et à la fin du film mais on n'entend Bob Dylan qu'à la fin. Il chante une de ses premières chansons connues "Farewell". Lui aussi a débuté dans les petits cabarets de Greenwich V où tout le monde pouvait venir pousser sa chansonnette, souvent des chansons traditionnelles comme on en en entend dans ce film, notamment la première chantée par le héros au début et à la fin.
Ben oui, dans ce milieu, certains percent, d'autres pas. Llewyn ne perce pas.

[Marc]

Marc. Je ne porte pas les mêmes lunettes de lecture...........

Je n'avais pas besoin de lunettes, j'ai réellement vu agir et entendu s'exprimer D. C-B à cette époque. Il y avait quelques autres excités avec lui du reste...entre lui et le pc le mai 68 a été bien cadré ! Normal à l'époque....mais nous aurions pu aller plus loin... :ugeek:

[Claude]

Aller plus loin !
?

[Claude]

J'écoute d'une oreille C dans l'air sur "Loi alimentation …"
Un participant vient d'expliquer comment a fonctionné le lobbyisme de la FNSEA : Info intéressante.
À Paris 2 personnes sur une centaine ne font que ça auprès des députés. Pour le glyphosate le lobbyisme a été assuré au niveau départemental.

Mais il fait rire quand il fait du glyphosate … un insecticide !
Éric de la Chesnaie. C'est un journaliste du Figaro. :lol:

[Marie_May]

J'ai bien aimé l'adresse d'une défenseuse des abeilles, ce matin, aux Invalides : "En 1905 a été votée la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Nous proposons une loi de séparation entre la FNSEA et l'État."

Bien vu!

[Claude]

France 5.
Émission C dans l'air sur ce début de guerre commerciale voulue par Trump
et ses méfaits sur nos quotidiens et les économies.
Intéressant.
Va falloir s'en préoccuper.

[Claude]

Excellent documentaire Le petit peuple des champs diffusé par France 5 ce mercredi soir.

Mise en images réussie que j'ai pu suivre avec passion du début à la fin, (et en prenant des photos).
C'est un bel éloge de la biodiversité,
meilleure alliée de l'agriculteur souvent fourvoyé dans les impasses du monde des pesticides.

Dans ce docu, il n'y a pas de discours, pas d'envolées lyriques ou d'apostrophes. Seulement des images pédagogiquement montées.

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Par exemple, l'on suit les efforts de trois producteurs de maïs pour faire face aux saccages de la pyrale du maïs, un papillon dont la larve vit à l'intérieur des grosses tiges qu'elle boulotte et qui cassent.
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Ce papillon de nuit pond ses œufs sur des feuilles.

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Des chenilles minuscules s'installent dans le végétal qu'elle fragilisent.

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Le premier agriculteur asperge son champ de pesticides.
Le deuxième choisir de semer une variété de maïs ancienne aux tiges plus costaudes.
Le troisième, à l'aide d'un drone, répand des trichogrammes, des guêpes minuscules prédatrices de cette pyrale.
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Les femelles trichogrammes pondent
à l'intérieur des œufs de la pyrale du maïs.

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Puis vient l'heure des récoltes et des comparaisons. Aucun des 3 champs n'est indemne mais la culture dite conventionnelle celle qui est basée sur l'emploi de pesticides ne remporte pas la palme.

Ce documentaire est un bel éloge de la biodiversité et de l'intérêt —pour les agriculteurs—
d'une préservation de toutes les faunes pour contenir les pestes, pour en limiter les nuisances.


À revoir en replay

[plumee]

Merci Claude.
je n'avais pas repéré et Je regrette de n'avoir pas regardé, d'autant plus qu'à cette heure tardive, je n'avais pas vraiment sommeil
vu que j'avais fait une sieste à…19 heures!

[PatriciAndree]

Raté. Je ne regarde jamais les programmes télé. Mais il a l'air très intéressant ce docu. L'agriculteur aux pesticides a-t-il entamé une réflexion suite à cette expérience ? Je l'espère.

[Claude]

Un documentaire dont j'ai oublié le titre parlait des butineurs. C'était sur Arte.

Une séquence se déroulait dans une serre géante remplie de pieds de tomate. Pour assurer la pollinisation, une armée de bourdons terrestres (celui avec le cul blanc,Bombus terrestris) était nécessaire et fournit par un "producteur de bourdons"'.

Voici une vue de la serre et 2 autres prises dans le labo fournissant des nids de bourdons.
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[PatriciAndree]

Pauvres bêtes, elles sont entassées.

[plumee]

Tout ça, pour qu'on ait des tomates toute l'année,
pour la plupart poussées hors sol, hybrides et donc dures et sans goût.


Même pour des bourdons, ça me fend toujours le cœur de voir des bêtes hors leur milieu naturel.
Ou au minimum dans des conditions qui y ressemblent…
Ainsi, je n'ai jamais accepté de donner un chaton, sachant qu'il allait vivre en appartement.

[Marie_May]

De plus, les tomates n'ont en principe besoin de personne, elles se pollinisent habituellement toute seules. Mais évidemment dans ces conditions gigantesques, qu'est-ce que j'en sais...

Pour les chatons, je transbahute ma réponse dans le sujet des chats.

[Claude]

Detail entendu.
Une employée de la grande serre expliquait qu'avant le renfort des bourdons qui leur sont livrés dans une boîte qui devient une ruche, il fallait qu'elle s'occupe de la pollinisation en tapotant le câble qui sert de tuteur aux très longues tiges de tomates pour faire tomber le pollen. Par vibration.
Je suppose que les bourdons font un meilleur travail.

Pour info, à l'état naturel, il me semble que les bourdons terrestres vivent dans des terriers, contrairement à d'autres butineurs.

Il est vrai que ces bourdons sont des "ouvriers" à la chaîne !

[Marc]

Bizarre...Les tomates sont autogames... Hormis certaines variétés anciennes, la fleur, en s'ouvrant, est déjà fécondée. L'intérêt des pollinisateurs (et l'inconvénient) est de croiser les variétés entre elles. Ce qui se produit lorsque nous en cultivons dans nos potagers, sauf si nous voilons quelques pieds pour conserver certaines variétés (ce que je faisais autrefois pour Koko), je produisais des semences jusqu'à 5 variétés. Je doute de l'intérêt de placer des ruchettes dans une serre, hormis pour l'éleveur de bourdons ! :mrgreen:

[plumee]

Des sous! Des sous! Des sous!
Et puis, c'est amusant de penser qu'on maîtrise tout, non? :mrgreen:

[Claude]

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Certaines fleurs sont peut-être paresseuses !

Ou alors, autre hypothèse, il n'y a pas de vent dans ces grandes serres bien fermées. Et le vent est l'agent de … l'autogamie qui est chez les plantes —je le rappelle pour celui qui a l'habitude de rêver au fond de la classe— l'équivalent de la masturbation !