Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
:lol: :lol: :lol:
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Je viens de finir le bouquin d'Anna Gavalda 'Ensemble, c'est tout" que j'ai lu à toute berzingue.
Acheté d'occase chez mon libraire préféré.
Réalisé qu'il avait été le sujet d'un film vu à la télé il n'y a pas longtemps avec Audrey Tautou et Guillaume Canet, entre autres.
Livre et film sympas.
J'ai une préférence pour les livres qui ont un style particulier et qui sont écrits avec plus de sobriété.
Là, c'est le genre de livre qu'on lit avec plaisir parce qu' original par le sujet mais surtout plein d'humanité et de tendresse.
Ce qui m'avait accroché aussi dans le film.
Bref, je n'ai pas boudé mon plaisir.
Acheté d'occase chez mon libraire préféré.
Réalisé qu'il avait été le sujet d'un film vu à la télé il n'y a pas longtemps avec Audrey Tautou et Guillaume Canet, entre autres.
Livre et film sympas.
J'ai une préférence pour les livres qui ont un style particulier et qui sont écrits avec plus de sobriété.
Là, c'est le genre de livre qu'on lit avec plaisir parce qu' original par le sujet mais surtout plein d'humanité et de tendresse.
Ce qui m'avait accroché aussi dans le film.
Bref, je n'ai pas boudé mon plaisir.
Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Le livre et le film sont tous les deux excellents...
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Quelqu'un a-t-il lu du Terry Pratchett, un romancier qui vient de déclarer forfait ?
Je suis en train de le découvrir dans un roman "Je m'habillerai de nuit". L'héroïne est une jeune sorcière, une sorte d'assistante sociale vivant dans un univers vraiment spécial. Malgré le titre, il ne s'agit pas d'un roman noir. Il me fait penser à l'humour et la drôlerie de Trois hommes dans un bateau.
Je suis en train de le découvrir dans un roman "Je m'habillerai de nuit". L'héroïne est une jeune sorcière, une sorte d'assistante sociale vivant dans un univers vraiment spécial. Malgré le titre, il ne s'agit pas d'un roman noir. Il me fait penser à l'humour et la drôlerie de Trois hommes dans un bateau.
Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Moi M'sieur! Moi, Msieur! je suis fan depuis quelques années et je lis et relis avec toujours autant de plaisir la série des Annales du Disque Monde. C'est un monde, régi par la magie, en forme de disque soutenu par 4 éléphants, eux-mêmes posés sur la carapace d'une tortue géante qui navigue dans l'espace. Il y a au moins 35 volumes de cette série d'histoire toutes très humour british et par le biais de ces fictions, Terry Pratchett présente une critique de notre société. Les personnages sont tous très attachants (même les abrutis!) et le travail de traduction de l'anglais est impeccable.
Quelques personnages:
Mémé Ciredutemps sorcière la plus puissante du disque monde
Nounou Ogg sorcière
Magrat Goussedail sorcière puis reine du pays de Langre
La Mort (personnage masculin) qui vient recueillir les âmes des défunts mais parfois décide de se mettre en vacances afin de comprendre la nature humaine, cela entraînant pas mal de problèmes dans le monde
Mustrim Ridculle Mage Archichancellier de l'Université de l'Invisible
Cogite Stibon Mage inventeur de Sort (artefact d'ordinateur-calculateur à fourmis)
Le Bibliothécaire Mage transformé par magie en orang-outang
Rincevent Mage très malchanceux
Havelock Vétérini Tyran d'Ankh-Morpork
Samuel Vimaire Commissaire du guet
et des vampires, des loups garous, des zombies, des nains, des trolls, des gnomes......
Donc à découvrir
Quelques personnages:
Mémé Ciredutemps sorcière la plus puissante du disque monde
Nounou Ogg sorcière
Magrat Goussedail sorcière puis reine du pays de Langre
La Mort (personnage masculin) qui vient recueillir les âmes des défunts mais parfois décide de se mettre en vacances afin de comprendre la nature humaine, cela entraînant pas mal de problèmes dans le monde
Mustrim Ridculle Mage Archichancellier de l'Université de l'Invisible
Cogite Stibon Mage inventeur de Sort (artefact d'ordinateur-calculateur à fourmis)
Le Bibliothécaire Mage transformé par magie en orang-outang
Rincevent Mage très malchanceux
Havelock Vétérini Tyran d'Ankh-Morpork
Samuel Vimaire Commissaire du guet
et des vampires, des loups garous, des zombies, des nains, des trolls, des gnomes......
Donc à découvrir
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
"Les chaussures italiennes" de Henning Mankell
recommandé ici même et dévoré en trois jours.
J'ai cité une phrase dans le topic "citations" (qui pourraient être ici, non?).
"Ben, merde alors".
J'explique.
Le thème: un septuagénaire retiré de tout sur une petite île suédoise, dans la maison de ses grands-parents.
On finit par comprendre/apprendre qu'il y a eu un drame dans sa vie.
Alors qu'il n'a que -parfois- la visite du facteur - sur le lac gelé-
il voit arriver un jour sur la glace, une nana poussant son déambulateur.
Amour de jeunesse lâchement abandonné. Elle est très malade. C'est Harriet.
Après bien des péripéties qui nous informent au passage sur la vie et le caractères des personnages,
Harriet, est revenue encore une fois. Elle veut mourir ici et souhaite auparavant une fête d'été .
Bouleversement pour quelqu'un qui a tout fui.
Notre héros finit par inviter quelques personnes du coin.
On mange, on boit (beaucoup), on rigole.
Et là, Janson, le facteur (hypocondriaque grave, curieux comme un rat et qui ne rechigne pas à lire le courrier!)
" ………s'est levé après avoir fait tinté son verre. Il a oscillé une fois, mais pas davantage et il a ouvert la bouche.
Il n'a rien dit. Il s'est mis à chanter. D'une voix de baryton limpide, il a chanté l'Ave Maria.
J'en avais des frissons dans tout le corps. Je crois que c'était le cas de tout le monde autour de la table.
Hans et Romana avaient l'air aussi surpris que moi. Personne n'avait apparemment été informé
du fait que Janson chantait, et de cette façon, encore!
J'en avais les larmes aux yeux.
Voilà Janson, avec toutes ses maladies imaginaires, dans son costume trop étroit, qui chantait l'Ave Maria
comme si un ange était descendu parmi nous dans la nuit d'été.
Pour quelle raison avait-il dissimulé sa voix? Lui seul aurait pu répondre à cette question.
Il a chanté. Les oiseaux se taisaient. Andrea (petite jeune fille), l'écoutait, bouche bée.
Ce furent quelques instants presque ensorcelants.
Puis il s'est tu, il s'est rassis.
Personne n'a rien dit. Enfin, Hans a résumé le sentiment général:
"Ben merde, alors".
Les questions, dès lors, ont fusé autour de Janson. Pourquoi n'avait-il jamais chanté avant? Comment se faisait-il…etc…?
Mais Janson n'a pas répondu. Et il n'a rien voulu chanter d'autre.
"J'ai fait mon discours de remerciement, a-t-il dit. Je voudrais que cette soirée ne finisse jamais."
Comme d'habitude, je vais dire que côté littérature, je préfère les livres courts, sobres, denses, avec un style d'écriture particulier.
Mais celui-ci fait partie de ceux qu'on a du mal à quitter et qui, sous beaucoup de mots et de péripéties en dit lourd sur la vie.
recommandé ici même et dévoré en trois jours.
J'ai cité une phrase dans le topic "citations" (qui pourraient être ici, non?).
"Ben, merde alors".
J'explique.
Le thème: un septuagénaire retiré de tout sur une petite île suédoise, dans la maison de ses grands-parents.
On finit par comprendre/apprendre qu'il y a eu un drame dans sa vie.
Alors qu'il n'a que -parfois- la visite du facteur - sur le lac gelé-
il voit arriver un jour sur la glace, une nana poussant son déambulateur.
Amour de jeunesse lâchement abandonné. Elle est très malade. C'est Harriet.
Après bien des péripéties qui nous informent au passage sur la vie et le caractères des personnages,
Harriet, est revenue encore une fois. Elle veut mourir ici et souhaite auparavant une fête d'été .
Bouleversement pour quelqu'un qui a tout fui.
Notre héros finit par inviter quelques personnes du coin.
On mange, on boit (beaucoup), on rigole.
Et là, Janson, le facteur (hypocondriaque grave, curieux comme un rat et qui ne rechigne pas à lire le courrier!)
" ………s'est levé après avoir fait tinté son verre. Il a oscillé une fois, mais pas davantage et il a ouvert la bouche.
Il n'a rien dit. Il s'est mis à chanter. D'une voix de baryton limpide, il a chanté l'Ave Maria.
J'en avais des frissons dans tout le corps. Je crois que c'était le cas de tout le monde autour de la table.
Hans et Romana avaient l'air aussi surpris que moi. Personne n'avait apparemment été informé
du fait que Janson chantait, et de cette façon, encore!
J'en avais les larmes aux yeux.
Voilà Janson, avec toutes ses maladies imaginaires, dans son costume trop étroit, qui chantait l'Ave Maria
comme si un ange était descendu parmi nous dans la nuit d'été.
Pour quelle raison avait-il dissimulé sa voix? Lui seul aurait pu répondre à cette question.
Il a chanté. Les oiseaux se taisaient. Andrea (petite jeune fille), l'écoutait, bouche bée.
Ce furent quelques instants presque ensorcelants.
Puis il s'est tu, il s'est rassis.
Personne n'a rien dit. Enfin, Hans a résumé le sentiment général:
"Ben merde, alors".
Les questions, dès lors, ont fusé autour de Janson. Pourquoi n'avait-il jamais chanté avant? Comment se faisait-il…etc…?
Mais Janson n'a pas répondu. Et il n'a rien voulu chanter d'autre.
"J'ai fait mon discours de remerciement, a-t-il dit. Je voudrais que cette soirée ne finisse jamais."
Comme d'habitude, je vais dire que côté littérature, je préfère les livres courts, sobres, denses, avec un style d'écriture particulier.
Mais celui-ci fait partie de ceux qu'on a du mal à quitter et qui, sous beaucoup de mots et de péripéties en dit lourd sur la vie.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Quand on a goûté à l'atmosphere d'henning Mankell on se précipite pour lire la totalité de ses bouquins .Un grand bonheur .de Henning Mankell
recommandé ici même
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Mon libraire m'a dit que tous ses autres livres (ceux qu'il avait en librairie?) étaient des policiers, sauf celui-ci.Quand on a goûté à l'atmosphere d'henning Mankell on se précipite pour lire la totalité de ses bouquins .Un grand bonheur .
C'est vrai, ça?
Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
il a écrit des policiers mais aussi des romans dont certains se passent en Afrique du sud et qui sont très chouette :D
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
la lionne blanche
Mais c'est aussi une enigme .
Mais c'est aussi une enigme .
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Je crois que j'ai presque tout lu de lui , et ce que j'aime bien, même dans les "polar" style enquête - dont je ne suis d'ordinaire pas trop fan - c'est que tous ses personnages ont une "épaisseur", sont toujours, comme dans la vie, à plusieurs facettes ..; Il excelle à trouver les mots justes, et je me suis très rarement ennuyée dans ses bouquins, tellement ça sonne vrai, et son écriture est captivante, au vrai sens du terme …
Ses romans sur l'Afrique du sud sont de vrais documentaires, très bien documentés, qui partent la plupart du temps d'un fait réel, qui lui permette de créer atmosphère, personnages, voir histoire ou énigme ! Du très grand art !
Ses romans sur l'Afrique du sud sont de vrais documentaires, très bien documentés, qui partent la plupart du temps d'un fait réel, qui lui permette de créer atmosphère, personnages, voir histoire ou énigme ! Du très grand art !
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Ah! Ça donne envie d'explorer l'auteur………
Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Je viens de lire avec bonheur, un petit bouquin à la fois pratique et totalement déjanté:
"50 façons d'assassiner les limaces" recettes pratiques et rigolotes pour trucider ou entourlouper l'ennemi "number ouane" de votre jardin, de Sarah Ford chez Larousse.
"50 façons d'assassiner les limaces" recettes pratiques et rigolotes pour trucider ou entourlouper l'ennemi "number ouane" de votre jardin, de Sarah Ford chez Larousse.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Elles sont toutes efficaces ? Tu testes ? :mrgreen:
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Il n'y a pas à dire, des fois, la vie c'est rigolo.
Il y a quelque temps, je sors de la bibli un livre qui semble m'accrocher. Quoi? Chais plus.
Mais très vite, il m'agace: le style c'est celui d'un auteur qui veut faire langue populaire.
Donc, je le rends. J'en cherche un autre qui m'accroche. Pas très récent, de Thyde Monnier "Madame Roman".
Le sujet en est la vie d'une vieille dame dans le Midi, mais un genre de roman policier, mine de rien.
Je commence à lire.
Et crotte! Encore un auteur qui veut se l'écrire langue populaire.
Sauf que j'accroche. A quoi? Chais pas. Cette fois, je reconnais cette langue, Je reconnais cette dame.
Je rigole des expressions du Midi que je connais par la grand-mère d'un premier mari provençal.
Et finalement, je dévore.
Se méfier des premières impressions, n'est-il point?
Il y a quelque temps, je sors de la bibli un livre qui semble m'accrocher. Quoi? Chais plus.
Mais très vite, il m'agace: le style c'est celui d'un auteur qui veut faire langue populaire.
Donc, je le rends. J'en cherche un autre qui m'accroche. Pas très récent, de Thyde Monnier "Madame Roman".
Le sujet en est la vie d'une vieille dame dans le Midi, mais un genre de roman policier, mine de rien.
Je commence à lire.
Et crotte! Encore un auteur qui veut se l'écrire langue populaire.
Sauf que j'accroche. A quoi? Chais pas. Cette fois, je reconnais cette langue, Je reconnais cette dame.
Je rigole des expressions du Midi que je connais par la grand-mère d'un premier mari provençal.
Et finalement, je dévore.
Se méfier des premières impressions, n'est-il point?
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
J'ai bien aimé Thyde Monnier dans ma jeunesse... lointaine. Mais j'ai pas mal de souvenirs agréables de ses bouquins. Oui, c'était le Midi, mais pas le même que Giono, plutôt Toulon, les quartiers populaires.
Moi je me suis remise à lire les 1001 années de la nostalgie de Rachid Boudjedra que Xyla avait recommandé il y a quelque temps. Et pareil que toi, Plumee, j'ai fini par être emballée, alors que j'avais du mal au début avec ce drôle de poète satirique qui nous entraine dans un village du désert où tout peut arriver mais qui fait parfois furieusement penser à ce qui arrive aussi chez nous. Finalement je m'amuse beaucoup. Et j'apprends plein de choses sur l'histoire des sciences et les grands hommes arabes.
Moi je me suis remise à lire les 1001 années de la nostalgie de Rachid Boudjedra que Xyla avait recommandé il y a quelque temps. Et pareil que toi, Plumee, j'ai fini par être emballée, alors que j'avais du mal au début avec ce drôle de poète satirique qui nous entraine dans un village du désert où tout peut arriver mais qui fait parfois furieusement penser à ce qui arrive aussi chez nous. Finalement je m'amuse beaucoup. Et j'apprends plein de choses sur l'histoire des sciences et les grands hommes arabes.
Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
bien contente que ça te plaise :D dans aucun de ses autres livres, je n'ai retrouvé l'aspect conte philosophique et l'aspect ironique mais ils sont très attachants tout de même.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
sur les écrivains qui avaient un penchant évident pour le jardinage, les fleurs, les plantes.
Présentation et accès au podcast : http://www.franceinter.fr/emission-linvite-litteraire
Bientôt peut-être sur ma table de chevet.
•
http://www.amazon.fr/Jardins-papier-Rou ... +de+papier
Ce lien affiche UN EXTRAIT DU LIVRE … en bas de page.
Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Je l'ai acheté il y a quelques jours mais pas encore lu.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Tu nous diras ce que tu en penses ?
Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
J'ai emprunté à médiathèque le livre:L'encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales de Gérard Ducerf. Il me semble qu'on en avait parlé en regrettant surtout le prix 60€ le tome et il y en a 4!
A part ce léger ;) inconvénient, il est passionnant. J'y apprends plein de choses, notamment que mon terrain n'est pas si acide que ce que je croyais; sans être calcaire, il est riche en ;bases non solubles d'où une flore bien spécifique. D'autre part, j'ai appris qu'il présentait un engorgement en MO végétale archaïque en anaérobiose, présentait une carence en azote et en phosphore assimilable du fait de l'anaérobiose. Donc il me faut repenser ma manière de travailler. Décompacter le sol (peut-être en semant des céréales) et apporter du fumier animal pour améliorer le travail de bactéries aérobies (et lutter contre les ronces!) et libérer l'azote et le phosphore.
Bref, ce livre est passionnant et je vous invite à l'emprunter à la bibliothèque du coin.
A part ce léger ;) inconvénient, il est passionnant. J'y apprends plein de choses, notamment que mon terrain n'est pas si acide que ce que je croyais; sans être calcaire, il est riche en ;bases non solubles d'où une flore bien spécifique. D'autre part, j'ai appris qu'il présentait un engorgement en MO végétale archaïque en anaérobiose, présentait une carence en azote et en phosphore assimilable du fait de l'anaérobiose. Donc il me faut repenser ma manière de travailler. Décompacter le sol (peut-être en semant des céréales) et apporter du fumier animal pour améliorer le travail de bactéries aérobies (et lutter contre les ronces!) et libérer l'azote et le phosphore.
Bref, ce livre est passionnant et je vous invite à l'emprunter à la bibliothèque du coin.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
C'est le genre de bouquin que j'ai envie de garder
Je vais me le faire prêter par la biblio
Et me le faire offrir par Françoise qui ne peut pas résister devant un achat de bouquin , bon faudra que j'attende Noël maintenant
Je vais me le faire prêter par la biblio
Et me le faire offrir par Françoise qui ne peut pas résister devant un achat de bouquin , bon faudra que j'attende Noël maintenant
Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
là, j'ai pas les sous pour me le payer, je vais me chercher un ou plusieurs sponsors :mrgreen:
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Nouvelle lecture des poèmes pour enfants écrits pendant l'Occupation par R.Desnos. Des poèmes à double sens.
http://www.liberation.fr/livres/2015/06 ... ce_1327514
Un exemple :
http://www.liberation.fr/livres/2015/06 ... ce_1327514
Un exemple :
Relisons donc l’histoire de l’escargot, alias «SS Cargo» :
«Combien de gens, et sans coquille
N’aiment pas que le soleil brille.
Il est caché ? Il reviendra !
L’escargot ? On le mangera.»
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
J'ai sorti de la bibliothèque un livre dont le titre m'attirait.
"Le Roi Soleil se lève aussi", écrit par un certain Philippe Beaussant (2000), romancier et musicologue;
Autres livres, entre autres:
Le biographe
l'archéologue
Versailles opéra
François Couperin
Lully ou le musicien du soleil
Héloïse……
Goncourt de la biographie et grand prix du roman de l'Académie Française
Parfaitement inconnu à mon bataillon. Je m'attendais à un roman sur un personnage masculin.
C'est bien d'un homme qu'il s'agit et de quel personnage! Puisqu'il s'agit de Louis XIV, carrément, le vrai.
Surprise, c'est un "récit" et même que c'est écrit sur la couverture!
Attirée par le titre sans aucun doute à cause de mes nombreuses relectures de l'Allée du Roi, de Françoise Chandernagor,
livre mi-historique, mi romancé sur la vie de Françoise d'Aubigné, dite Mme de Maintenon, à l'itinéraire rocambolesque.
Livre hyper documenté et comportant de nombreux écrits de la dame en question.
(je m'excuse d'avance de l'interprétation plumesque que j'aurais pu faire: jadis, j'avais l'histoire en horreur…!)
La trame du livre est la journée de Louis XIV. Avec tout plein d'information sur les us et coutumes de l'époque mais surtout,
ce qui en reste à notre époque, notamment dans le langage.
Ainsi, j'ai appris qu'être "valet" du roi, était une charge honorifique, un titre de noblesse.
Molière avait hérité cette charge de son père: refaire la couverture du lit royal chaque matin.
Il ressort, d'après l'auteur, que le roi avait une considération particulière pour Molière qui le faisait rire.
Cela explique que Molière ait pu, à travers ses pièces, critiquer la cour autant qu'il l'a fait sans attirer les foudres du roi.
On apprend aussi l'origine de la mode des perruques. Louis XIV a été, comme son père, chauve très jeune (tout juste la trentaine) et ça le chiffonnait.
Il s'est donc fait confectionner une perruque.
"…par force le roi de résout à porter une perruque. Sa nature change, cela se voit. et doit se voir.
Elle cesse alors d'être un pis-aller pour devenir un ornement. Elle s'affirme comme perruque et ne se dissimule plus comme faux cheveux.
Parce que le roi était le Roi Soleil, il allait faire d'elle le signe de sa grandeur et la léguer au monde.
Parce qu'il devenait chauve, les cheveux naturels devenaient indignes des hommes de bien.
Parce que son crâne était nu, tous les hommes allaient tondre le leur pour pouvoir s'affubler d'un artifice, désormais promu au rang d'attribut solennel et grandiose de la qualité d'homme.
D'un truquage, il faisait une vérité et tout homme digne de ce nom allait désormais porter sur sa tête
un jardin à la française, au lieu d'un simple potager (!!!!).
Il ne s'en trouvait alors plus un seul pour oser montrer le crâne que lui avait donné la nature.
L' Empereur, le roi d'Espagne, Newton, Bach, Voltaire, Frédéric II…tous allaient porter la perruque qui allait perdurer pendant un siècle et demi.
Et comme le roi d'Angleterre imita le roi de France, les lords portent encore la perruque!
Et parce que les lords la portent, les juges aussi et toujours, pour pouvoir prétendre au "Votre Honneur".
( ce qui me conforte dans l'opinion que les hommes sont bien moutonniers…)
J'ai appris aussi, contrairement à l'image qu'on en a, que jusqu'à ses 43 ans où il s'est fixé à Versailles,
le roi, comme ses prédécesseurs, n'avait pas de domicile fixe. En fait, les rois à l'origine, n'étaient pas les chefs qui régentaient tout dans le pays.
Ex: il y avait de grands duchés comme celui des Ducs de Bourgogne, aussi importants que la Cour de France et qui faisaient la loi chez eux.
Les rois, eux, étaient chargés de rendre la justice (comme Saint-Louis) en se déplaçant partout en France avec la cour
et tout le saint-frusquin qui devait suivre.
On changeait quand il n'y avait plus rien à manger pour tant de gens!
Ce n'est qu'au fil du temps que les rois se sont mis à tout régenter.
Dans l'Allée du Roi, je me demandais pourquoi la cour se déplaçait tant autour de Paris… Voilà l'explication: c'était la norme.
Louis XIV en fait, à Versailles, a agrandi le pavillon de chasse de son père.
Bref, ce livre a remis en question bien des clichés de l'histoire de France que j'avais apprise à l'école.
Super intéressant. J'ai dégusté.
"Le Roi Soleil se lève aussi", écrit par un certain Philippe Beaussant (2000), romancier et musicologue;
Autres livres, entre autres:
Le biographe
l'archéologue
Versailles opéra
François Couperin
Lully ou le musicien du soleil
Héloïse……
Goncourt de la biographie et grand prix du roman de l'Académie Française
Parfaitement inconnu à mon bataillon. Je m'attendais à un roman sur un personnage masculin.
C'est bien d'un homme qu'il s'agit et de quel personnage! Puisqu'il s'agit de Louis XIV, carrément, le vrai.
Surprise, c'est un "récit" et même que c'est écrit sur la couverture!
Attirée par le titre sans aucun doute à cause de mes nombreuses relectures de l'Allée du Roi, de Françoise Chandernagor,
livre mi-historique, mi romancé sur la vie de Françoise d'Aubigné, dite Mme de Maintenon, à l'itinéraire rocambolesque.
Livre hyper documenté et comportant de nombreux écrits de la dame en question.
(je m'excuse d'avance de l'interprétation plumesque que j'aurais pu faire: jadis, j'avais l'histoire en horreur…!)
La trame du livre est la journée de Louis XIV. Avec tout plein d'information sur les us et coutumes de l'époque mais surtout,
ce qui en reste à notre époque, notamment dans le langage.
Ainsi, j'ai appris qu'être "valet" du roi, était une charge honorifique, un titre de noblesse.
Molière avait hérité cette charge de son père: refaire la couverture du lit royal chaque matin.
Il ressort, d'après l'auteur, que le roi avait une considération particulière pour Molière qui le faisait rire.
Cela explique que Molière ait pu, à travers ses pièces, critiquer la cour autant qu'il l'a fait sans attirer les foudres du roi.
On apprend aussi l'origine de la mode des perruques. Louis XIV a été, comme son père, chauve très jeune (tout juste la trentaine) et ça le chiffonnait.
Il s'est donc fait confectionner une perruque.
"…par force le roi de résout à porter une perruque. Sa nature change, cela se voit. et doit se voir.
Elle cesse alors d'être un pis-aller pour devenir un ornement. Elle s'affirme comme perruque et ne se dissimule plus comme faux cheveux.
Parce que le roi était le Roi Soleil, il allait faire d'elle le signe de sa grandeur et la léguer au monde.
Parce qu'il devenait chauve, les cheveux naturels devenaient indignes des hommes de bien.
Parce que son crâne était nu, tous les hommes allaient tondre le leur pour pouvoir s'affubler d'un artifice, désormais promu au rang d'attribut solennel et grandiose de la qualité d'homme.
D'un truquage, il faisait une vérité et tout homme digne de ce nom allait désormais porter sur sa tête
un jardin à la française, au lieu d'un simple potager (!!!!).
Il ne s'en trouvait alors plus un seul pour oser montrer le crâne que lui avait donné la nature.
L' Empereur, le roi d'Espagne, Newton, Bach, Voltaire, Frédéric II…tous allaient porter la perruque qui allait perdurer pendant un siècle et demi.
Et comme le roi d'Angleterre imita le roi de France, les lords portent encore la perruque!
Et parce que les lords la portent, les juges aussi et toujours, pour pouvoir prétendre au "Votre Honneur".
( ce qui me conforte dans l'opinion que les hommes sont bien moutonniers…)
J'ai appris aussi, contrairement à l'image qu'on en a, que jusqu'à ses 43 ans où il s'est fixé à Versailles,
le roi, comme ses prédécesseurs, n'avait pas de domicile fixe. En fait, les rois à l'origine, n'étaient pas les chefs qui régentaient tout dans le pays.
Ex: il y avait de grands duchés comme celui des Ducs de Bourgogne, aussi importants que la Cour de France et qui faisaient la loi chez eux.
Les rois, eux, étaient chargés de rendre la justice (comme Saint-Louis) en se déplaçant partout en France avec la cour
et tout le saint-frusquin qui devait suivre.
On changeait quand il n'y avait plus rien à manger pour tant de gens!
Ce n'est qu'au fil du temps que les rois se sont mis à tout régenter.
Dans l'Allée du Roi, je me demandais pourquoi la cour se déplaçait tant autour de Paris… Voilà l'explication: c'était la norme.
Louis XIV en fait, à Versailles, a agrandi le pavillon de chasse de son père.
Bref, ce livre a remis en question bien des clichés de l'histoire de France que j'avais apprise à l'école.
Super intéressant. J'ai dégusté.