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par Claude » 28 mai 2023, 16:56
J’ai essayé de lire du Jean d’Aillon, un romancier inscrivant des aventures d’un chevalier, un certain Ghilhem d’Ussel dans le Moyen-Âge du début du XIII° siècle. Le bouquin s’appelle Wartburg 1210. Au début, le sympathique héros fuit la Croisade contre les cathares qui dévaste le Sud de ce qui n’est pas encore la France. Et organise la fuite de nombreux de ces chrétiens dits hérétiques vers le Nord ……
L’intrigue n’était pas menée de façon bien adroite mais je m’accrochais car l’auteur avait pioché son sujet, et l’usage d’un abondant vocabulaire propre à l’époque piquait ma curiosité ( exemples : bliaut, herpaille, gambison, alleu, fredain, méteil, tranchoir, brette, harnois, vireton, l’art des fèvres, broigne, barbiche, fauchart, casque à nasal, cervelière, viguier, capitoulat, …… ).
J’ai même trouvé une page où l’on clomprend comment l’on pouvait produire de la peinture jaune ou bleue avec des plantes et fabriquer du vernis en mêlant de la gomme de cerisier et de la colle de lapin. Je l’ai publiée dans Savoir-faire oubliés.
Quand à la fin du premier quart du volume, je tombe sur une aristocrate dotėe d’une jeune et fort belle belle-fille qui se tourne vers son miroir et lui demande avec inquiétude qui est la plus belle. Elle voit évidemment apparaître le visage de sa belle-fille.
Qu’un romancier produisant des romans d’époque, à la chaîne, en ayant fait des efforts de documentation, me ressorte le coup du miroir magique de Blanche-Neige, j’ai trouvé ça tellement bête que j’ai fermé le livre d’un coup sec (*) et ne le rouvrirai jamais !
Voilà une nouvelle page de promotion pour Jean d’Aillon.
:twisted:
(*) Qu’est-ce que je suis devenu violent avec l’âge.