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En ce moment, je lis L’Arbre-Monde de Richard POWERS,
je le lis à petites doses -je ne suis plus capable de lire autrement-. ;)
La première partie de ce livre est une suite de nouvelles qui sont autant de biographies de personnes ayant un lien particulier avec un ou des arbres. C’est vraiment bien écrit et plaisant pour un forumeur à la mode de chez nous, ici à Ici.
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Claude , as-tu regardé la série de documentaires sur les Arbres sur Arte (reprogrammee ce samedi 27 juin à 13 h 30) - il y a un épisode (Les vénérables - je crois) qui reprend l’histoire d’une des protagonistes de L’Arbre-Monde , qui a passé deux ans dans un Cyprès du Nord Ouest des États Unis, de 123 m de haut ...impressionnant !
(Série aussi visible sur Arte.TV)
Oui une certaine Julia Butterfly HILL. Un joli nom. ;)
Elle a vécu si longtemps, dans l’arbre qu’elle voulait défendre contre la rapacité de l’industrie forestière !
Ces documentaires passent et repassent. C’est un long plaisir. Et un plaisir répété ça n’est pas si courant.
Que serai-je sans ces docus extraordinaires !
Petit aparté perso. Ils m’obligent aussi à lutter contre un déficit d’attention qui me dégrade.
En plus, par l'intermédiaire d’un agent forestier (j’en parle ailleurs),
aujourd’hui je suis emm.... pour mon goût des végétaux ! Du moins en partie.
Jigé est en train d lire un livre qui la fascine, je ne l'entend quasiment plus: "Cadavre exquis" de Agustina Batzterrica chez Flammarion, une argentine.
Un virus a fait disparaître les animaux de la surface de la Terre. ... Véganes et végans avérés et potentiels, c'est pour vous!
Un livre que Plumix et moi avons lu chacun en deux jours à peine.
Et pourtant, je lis maintenant très peu (à côté de jadis).
"À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.
Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.
Phrases très courtes, de nombreux retours à la ligne et pratiquement pas de ponctuation.
Entre le sujet et le style, le livre est percutant.
On prend vraiment conscience de ce que c'est que travailler dans une usine d'abattage,
ou de préparation de crevettes et autres bestioles de la mer.avec des horaires tordus
qui changent sans arrêt.
Après on risque de trouver que faire des ménages, bêcher la terre ou ramasser des ordures ce sont presque des vacances…
Et on se pose vraiment la question d'où viennent la viande et le poisson qu'on mange.
Bien sûr que si! Pour le cochon, le poulet, le lapin, on sait: local, voire bio.
Mais maintenant, je regarde tout le reste d'un œil noir ou soupçonneux, même en bio quand il vient de perpète.
Autre chose
Dernièrement, sur France Inter, j'ai entendu parler d'une biographie de Charles de Gaulle
sous le terme "passionnant".
J'ai pensé qu'il s'agissait d'une dernière sortie mais mon libraire 'n'a pas trouvé.
Si quelqu'un sait de quelle biographie il pourrait être question, dernière ou ancienne, merci.
Je pense en avoir lu une mais laquelle? Paraît qu'il y en a plein.
« Selon la FNAC » a écrit :
S'appuyant sur une très large masse d'archives et de mémoires, Julian Jackson explore toutes les dimensions du mystère de Gaulle, sans chercher à lui donner une excessive cohérence. Personne n'avait décrit ses paradoxes et ses ambiguïtés, son talent politique et sa passion pour la tactique, son pragmatisme et son sens du possible, avec autant d'acuité et d'esprit. Des citations abondantes, éblouissantes d'intelligence, de drôlerie, de méchanceté parfois, restituent la parole de De Gaulle mais aussi les commentaires de Churchill et de tous ceux qui ont appris à le connaître, à se méfier de lui ou à s'exaspérer de son caractère vindicatif, de son ingratitude ou de ses provocations...
Aucun détail inutile ici et aucun des défauts de ces biographies-fleuves où l'on se perd, mais une narration toujours tendue, attachée aux situations politiques, intellectuelles, sociales et aux configurations géopolitiques qui éclairent une action et son moment.
Julian Jackson relit cette existence politique hors norme et son rapport à la France à la lumière des questions du passé, qu'il restitue de manière extraordinairement vivace, et de celles qui nous occupent aujourd'hui – et notamment l'histoire coloniale et l'Europe, la place de la France dans le monde, mais aussi évidemment les institutions de la Ve République. En ce sens, c'est une biographie pour notre temps.
C'est aussi une biographie à distance, par un observateur décalé qui mieux qu'aucun autre fait ressortir le caractère extravagant d'un personnage singulier à tout point de vue, extraordinairement romanesque dans ses audaces comme dans ses parts d'ombre, et dont l'héritage ne cesse de hanter la mémoire des Français.
Spécialiste de l'histoire de la France au XXe siècle, Julian Jackson est professeur d'Histoire à Queen Mary, University of London. Sur toutes les listes des meilleurs livres de l'année en Grande-Bretagne, sa biographie de De Gaulle a été couronnée du très prestigieux Duff Cooper Prize.
Entendu dans C l’Hebdo, la Suite - France5
Une historienne Sylvie LAURENT, (livre : Pauvre Petit Blanc).
Sur le ressentiment fantasmatique, ce que l’auteure expliquait dans l’émission , ça m’a séduit.
À lire.
Le ressentiment est le ressort qui fait adhérer des masses de personnes dont l’avenir social semble bouché/dusqualifiy à des idées generales qui ont un rapport dévoyé à la réalité. On retrouve cela dans des populations dites des « classes moyennes »qui se sentent déclassées et se persuadent d’être arrivées au bas de l’échelle. Ce dernier point étant un fantasme. Ce ressort a agi dans l’histoire lors des périodes de crise. C’est le ressort que les démagogues professionnels essaient de maîtriser à eur profit.....
Est-ce que ce sont les personnes en question et le ressentiment qu'elles éprouvent (vis-à-vis surtout des minorités noires et latino dans la population américaine), après des périodes de crises bien réelles - crise financière, crise des subprimes causées par des financiers sans scrupules - qui poussent les démagogues à s'en servir - ou n'est-ce pas plutôt le contraire ?
Il souffle sur les Etats-Unis un vent de démagogie qui attise ces ressentiments.
Et toutes ces crises ne sont pas venues par hasard, mais bien parce que le système capitaliste les a créées.
D'ailleurs, s'il est vrai que la classe moyenne américaine a vue baisser son niveau de vie, beaucoup des supporters de T. ne sont pas pauvres. Je pense qu'ils sont plus bouchés que leur avenir... Tout ce qui de près ou de loin ressemble à notre système (sécurité sociale etc.) est taxé de "socialiste". C'est complètement absurde.
Cela dit, je n'ai pas encore fini le bouquin de Nicolino - qui pourtant se lit vite - mais je rigole beaucoup.
Quoi que ce soit un rire jaune.
C'est écrit dans l'esprit "Canard" avec le ton idoine.
Mais ce que ça raconte n'est pas drôle.
Nicolino dégomme - il n'y a pas d'autre terme adéquat - les Grenelle de l'Environnement et les grandes fondations (WWF, Greenpeace, même FNE et Hulot) - pour faire court : non pas tous pourris mais tous adeptes de compromis stupides sinon criminels. Il apporte de nombreuses preuves qui rendent parfois la lecture un peu touffue; mais ce qui en résulte est clair : beaucoup de conventions, rencontres, discours, palabres, déclarations tonitruantes ; à la suite de quoi, les députés pondent des lois parfaitement en accord avec les lobbies de l'agro-alimentaire, de la FNSEA, des chasseurs, etc. etc. tout en affirmant dans leurs déclarations leur volonté d'agir pour l'environnement. Depuis longtemps, les fondateurs de certaines des fondations se sont retirés, refusant de se compromettre.
Ce sont des réflexions que j'ai déjà lues chez Naomi Klein.
Nicolino écrivait ce livre en 2010 - j'ai bien peur que rien ne se soit amélioré depuis. Et pourtant le temps presse.
Je vous dirai la fin du livre si elle apporte d'autres éléments intéressants.
J'ai lu tout récemment les 3 premiers tomes d'un manga :
La cantine de minuit.
J'ai beaucoup apprécié, nuit après nuit le propriétaire d'une gargotte ouvre et accueille des clients plus ou moins paumés. Au menu, il n'y a qu'un plat mais les clients peuvent lui demander n'importe quelle recette s'il possède les ingrédients nécessaires, il prépare le plat demandé. C'est plein d'humanité, parfois triste parfois souriant..