coeur de marie
Règles du forum
Les modérateurs de ce forum supprimeront tout contenu de caractère illégal dès qu'il aura été porté à leur connaissance. Pour que les échanges soient fructueux et que l'ambiance reste conviviale, ils veilleront à ce que la liberté d'expression s'accorde avec le respect des personnes. Les opinions exprimées sont celles des auteurs respectifs, les modérateurs et administrateurs n'en seront pas tenus pour responsables (exceptés concernant les messages postés par eux-mêmes).
Les modérateurs de ce forum supprimeront tout contenu de caractère illégal dès qu'il aura été porté à leur connaissance. Pour que les échanges soient fructueux et que l'ambiance reste conviviale, ils veilleront à ce que la liberté d'expression s'accorde avec le respect des personnes. Les opinions exprimées sont celles des auteurs respectifs, les modérateurs et administrateurs n'en seront pas tenus pour responsables (exceptés concernant les messages postés par eux-mêmes).
-
- Confirmé
- Messages : 1690
- Enregistré le : 04 avr. 2018, 08:10
coeur de marie
J'ai un coeur de Marie depuis ce printemps dans un grand pot. Il a jauni. Il est à la mi-ombre. Que puis-je faire pour qu'il reverdisse ?
-
- Administrateur
- Messages : 32544
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: coeur de marie
Patricia. Je peux te renvoyer à ce site : https://www.picturethisai.com/fr/care/L ... bilis.html
.
Ça me semble difficile de conserver un substrat humide et frais mais drainé ! J’ai rencontré de beaux spécimens de cœur de Marie dans des environnements de sous-bois en région parisienne. J’ignore si la période de floraison est encore d’actualité en août. :?:
.
Ça me semble difficile de conserver un substrat humide et frais mais drainé ! J’ai rencontré de beaux spécimens de cœur de Marie dans des environnements de sous-bois en région parisienne. J’ignore si la période de floraison est encore d’actualité en août. :?:
Re: coeur de marie
c'est normal que les feuilles jaunissent puis tombent. il repoussera au printemps ;)
-
- Confirmé
- Messages : 1690
- Enregistré le : 04 avr. 2018, 08:10
Re: coeur de marie
Merci Claude. Ce n'est pas un peu tôt pour perdre ses feuilles Xyla ?
Re: coeur de marie
sur le site indiqué par Claude, ils disent:"En cas de chaleur excessive, des feuilles flétries et un feuillage brûlé peuvent survenir". C'est ce qui se passe chez moi bien qu'il soit protégé du soleil de l'après-midi. Peut-être lui rajouter une ombrière et beaucoup l'arroser.
-
- Confirmé
- Messages : 20151
- Enregistré le : 19 sept. 2013, 19:37
- Localisation : Jura méridionnal
Re: coeur de marie
Peut-être lui rajouter une ombrière et beaucoup l'arroser.
Certes
Bon, j'ai plus que sûrement déjà dit ce qui va suivre. Mais puisque j'ai entendu plusieurs fois que je rabâchais, j'en profite. :lol:
Quand j'étais en Ardèche, j'avais fini par renâcler à arroser le soir, sur un sol très chaud et pour des plantes assommées de chaleur.
Car j'utilisais l'eau de distribution qui était fraîche et mon potager était exposé sud-ouest, sur une côtière extra ensoleillée jusqu'au coucher du soleil.
A mon avis, on pourrait le faire avec de l'eau stockée, qui est à température ambiante.
Instinctivement, j' avais fini par tester d' arroser très tôt le matin, et aussi parce que mon potager y était à l'ombre à ce moment là…
Tenez-vous bien: parce que j'avais remarqué un matin tôt qu'il n'y avait plus de rosée, j'avais testé de risquer l'asperseur un moment (15 à 20m)
en plus du toyo pour les plantes voraces en eau (laitue, tomates, concombre et autre). Bingo!
En ce moment, je ferais bien le parallèle avec les pratiques de la chaleur dans ma résidence collective dans l'Ain:
en pleine chaleur, les portes sont grandes ouvertes. "C'est pour faire courant d'air" qu'on m'a dit.
Sauf que le courant d'air est plus chaud que l'air intérieur.
Donc, à mon avis, c'est un excellent moyen pour réchauffer l'intérieur. A moins qu'on soit en permanence humecté!
J'ai remarqué qu'ici, ON ne supporte pas très bien les propos de ceusses qui ne sont pas d'ici (ou pas depuis longtemps?)
Paranoïa?
Certes
Bon, j'ai plus que sûrement déjà dit ce qui va suivre. Mais puisque j'ai entendu plusieurs fois que je rabâchais, j'en profite. :lol:
Quand j'étais en Ardèche, j'avais fini par renâcler à arroser le soir, sur un sol très chaud et pour des plantes assommées de chaleur.
Car j'utilisais l'eau de distribution qui était fraîche et mon potager était exposé sud-ouest, sur une côtière extra ensoleillée jusqu'au coucher du soleil.
A mon avis, on pourrait le faire avec de l'eau stockée, qui est à température ambiante.
Instinctivement, j' avais fini par tester d' arroser très tôt le matin, et aussi parce que mon potager y était à l'ombre à ce moment là…
Tenez-vous bien: parce que j'avais remarqué un matin tôt qu'il n'y avait plus de rosée, j'avais testé de risquer l'asperseur un moment (15 à 20m)
en plus du toyo pour les plantes voraces en eau (laitue, tomates, concombre et autre). Bingo!
En ce moment, je ferais bien le parallèle avec les pratiques de la chaleur dans ma résidence collective dans l'Ain:
en pleine chaleur, les portes sont grandes ouvertes. "C'est pour faire courant d'air" qu'on m'a dit.
Sauf que le courant d'air est plus chaud que l'air intérieur.
Donc, à mon avis, c'est un excellent moyen pour réchauffer l'intérieur. A moins qu'on soit en permanence humecté!
J'ai remarqué qu'ici, ON ne supporte pas très bien les propos de ceusses qui ne sont pas d'ici (ou pas depuis longtemps?)
Paranoïa?
-
- Confirmé
- Messages : 1690
- Enregistré le : 04 avr. 2018, 08:10
Re: coeur de marie
Bon, il fait moins chaud et même un peu gris. Je vais lui trouver une place plus ombragée. Plumee, j'ai plus d'une fois arrosée avec de l'eau du robinet mise à chauffer au soleil dans l'arrosoir. Cela pour éviter le choc thermique.
-
- Administrateur
- Messages : 32544
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: coeur de marie
Voui mais quelle température faut-il prendre en compte ? Il y a forcément un bon différentiel entre le feuillage et le monde racinaire.
Je parierais que c’est le dernier qui est le plus sensible aux écarts brusques. Le substrat qui entoure les racines est un’i isolant. Mais c’est là une simple supposition qui ne ce s’appuie que sur mon expérience personnelle, et ma logique … ce ce qui est peu de choses.
Je parierais que c’est le dernier qui est le plus sensible aux écarts brusques. Le substrat qui entoure les racines est un’i isolant. Mais c’est là une simple supposition qui ne ce s’appuie que sur mon expérience personnelle, et ma logique … ce ce qui est peu de choses.
-
- Administrateur
- Messages : 32544
- Enregistré le : 01 août 2013, 21:06
- Localisation : 06- Collines niçoises (300 m) entre mer et montagnes, près du lit du Var.
Re: coeur de marie
Patricia.
J’ai repensé à ta demande sur le jaunissement des feuilles d’un végétal en lisant l’interview d’une directrice de recherche de l’INRAE. C’est intéressant de connaître le point de vue sur l’actualité de ces problèmes d’attribution.
VOICI l’intégralité de cet article qui permet de réfléchir
si le réchauffement de la planète patati patata… ne serait pas en responsabilité.
.
…
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html
J’ai repensé à ta demande sur le jaunissement des feuilles d’un végétal en lisant l’interview d’une directrice de recherche de l’INRAE. C’est intéressant de connaître le point de vue sur l’actualité de ces problèmes d’attribution.
VOICI l’intégralité de cet article qui permet de réfléchir
si le réchauffement de la planète patati patata… ne serait pas en responsabilité.
.
…
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html
Pourquoi la chaleur et la sécheresse donnent aux arbres un aspect automnal précoce
Dans certaines régions, la sécheresse associée à des excès de chaleur provoque des phénomènes de défoliation qui peuvent conduire, s’ils se répètent, à des dépérissements forestiers.
Propos recueillis par Perrine Mouterde
…
Temps de Lecture 4 min.
…
Des feuilles mortes qui se ramassent à la pelle, des houppiers roussis… Dans certaines régions, les paysages arborent un air d’automne précoce. Nathalie Bréda, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et spécialiste du fonctionnement des arbres et des dépérissements forestiers, revient sur les causes et les conséquences de ce phénomène.
Pourquoi certains arbres perdent-ils leurs feuilles en plein été ?
Deux phénomènes, qu’il ne faut pas mélanger, se conjuguent actuellement : le changement de couleur des feuillages, avec des colorations anormales pour la saison, et la chute prématurée des feuilles. Plusieurs raisons peuvent expliquer le changement de couleur et certaines n’ont rien à voir avec la chaleur et la sécheresse. Pour les marronniers présents en ville par exemple, le fait qu’ils deviennent roux très tôt n’est pas lié au climat, mais à un insecte : une chenille appelée la « mineuse du marronnier » se développe à l’intérieur des feuilles et crée des galeries, qui font que ces feuilles se dessèchent. Ce phénomène visible, fréquent depuis plusieurs années, peut inquiéter les riverains.
Une autre cause est l’excès de rayonnement lorsqu’il y a beaucoup de belles journées, dans des conditions anticycloniques prolongées. Ce rayonnement direct produit un stress sur le feuillage qui, en réaction, va ajuster sa composition en pigments : les pigments verts chlorophylliens, majoritaires, se dégradent et laissent apparaître d’autres pigments plus rouges et plus orange, qui protègent les feuilles du rayonnement ultraviolet. En ce moment, les arbres situés en lisière, c’est-à-dire les plus exposés au soleil, sont ceux qui changent le plus de couleur.
La crise climatique est-elle aussi responsable de la chute des feuilles ?
C’est le cas lorsqu’un excès de chaleur se conjugue à une situation de sécheresse, comme on l’observe actuellement. Lors de la canicule de juin, personne ne m’a appelée pour me dire que les arbres n’allaient pas bien : à l’époque, ils transpiraient mais ils n’étaient pas en situation de sécheresse. La transpiration sert, comme pour tous les organismes, à refroidir les arbres et à maintenir les feuilles à une température plus basse que celle de l’air.
Nous sommes maintenant plus tard dans l’été et il n’a pas beaucoup plu au cours des dernières semaines. Quand les arbres ont moins d’eau, ils ferment leurs stomates – des sortes de pores à la surface des feuilles – pour en consommer moins, mais du coup ils sont moins refroidis. Or, en même temps, ils subissent une chaleur très intense : les feuilles s’échauffent, leur température est 4 °C ou 5 °C au-dessus de celle de l’air et elles brûlent. Elles sont déshydratées et changent alors de couleur comme si elles étaient passées au chalumeau.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Canicule en France : comprendre la seconde vague de chaleur de l’été, en cartes et en graphiques
Si la sécheresse est trop longue et trop intense, ce mécanisme de régulation [la fermeture des stomates] qui permet d’économiser de l’eau peut ne pas suffire. La tension devient très forte dans les vaisseaux qui conduisent la sève du sol jusqu’aux feuilles et on peut y voir apparaître des bulles d’air. Les feuilles ne sont alors plus irriguées ni alimentées en sève brute ; on parle d’embolie et on peut voir des feuilles même vertes tomber.
Peut-on quantifier ce phénomène de défoliation précoce ?
Nous savons mesurer la consommation d’eau des forêts et leur capacité à fixer le CO2 présent dans l’atmosphère, mais nous ne pourrons faire le bilan qu’à la fin de la saison. A ce stade, cet été ne me paraît pas exceptionnel. La saison de végétation va être un peu plus courte mais, depuis la canicule de 2003, on s’y est habitué.
Quelles sont les conséquences de cette situation ?
A court terme, ce n’est pas grave. Il ne faut pas couper son arbre dans son jardin parce qu’il a perdu ses feuilles plus tôt ! Les arbres vont arrêter leur saison de végétation à la mi-août au lieu de le faire à la mi ou à la fin septembre, ils vont notamment moins pousser. Ce qui est plus inquiétant, c’est lorsque ces situations se répètent, comme en 2018, 2019 et 2020 où il y a eu une succession d’années très sèches. Les arbres n’ont alors pas le temps de reconstituer leur état de santé global et il y a un processus de dépérissement. La photosynthèse permet de fabriquer du sucre qui sert à la croissance de l’arbre, mais qui est aussi stocké et utilisé pour se défendre contre un gros coup de froid, une attaque d’insectes ou de champignons qui colonisent et tuent ensuite les arbres affaiblis…
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le massif de la Chartreuse, le plus humide des Alpes, souffre à son tour du réchauffement climatique
Dans un contexte où l’on compte sur les arbres pour lutter contre le réchauffement, s’il y a moins de feuilles et donc moins de chlorophylle, il y aura aussi moins de photosynthèse. Or c’est par ce mécanisme que les arbres absorbent le CO2 présent dans l’atmosphère. Cela va donc aussi réduire le rôle de puits de carbone que jouent nos forêts.
Les chutes de feuilles actuelles ne préjugent pas forcément d’une forte mortalité à venir ?
La mortalité s’accroît de manière cyclique, par vagues, et non de manière tendancielle. Dans le Grand Est et en Bourgogne-Franche-Comté par exemple, il y a eu une vague de mortalité des hêtres après les années 2018-2019-2020, mais elle est en train de diminuer. Il faut garder en tête que les écosystèmes forestiers fonctionnent sur le temps long : les capacités de récupération s’exercent sur plusieurs années, mais les fragilités peuvent aussi se manifester très longtemps après un choc.
Les arbres peuvent-ils s’adapter à ces sécheresses et canicules plus fréquentes ?
Réduire sa surface de feuillage pour moins transpirer et donc utiliser moins d’eau, cela témoigne d’une capacité d’ajustement. Mais il n’est pas certain que la vitesse d’acclimatation des arbres soit suffisante face à la rapidité de la crise climatique à laquelle nous sommes confrontés. S’adapter à un changement tendanciel est très différent que de faire face à un événement extrême.
Voir aussi : Article réservé à nos abonnés Le hêtre, victime parfaite du réchauffement climatique
Perrine Mouterde