Santé: la mémoire!
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Les modérateurs de ce forum s'efforceront de supprimer ou éditer tous les messages à caractère répréhensible aussi rapidement que possible. Toutefois, il leur est impossible de passer en revue tous les messages. Vous admettrez donc que tous les messages postés sur ce forum expriment la vue et opinion de leurs auteurs respectifs, et non celles des modérateurs ou des administrateurs (excepté des messages postés par eux-mêmes) et par conséquent qu'ils ne peuvent pas être tenus pour responsables des discussions.
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Santé: la mémoire!
D'ordinaire, sauf urgence absolue ou intérêt prononcé, j'ai tendance à survoler, voire négliger les documents que je reçois concernant la santé (et autres!).
Mais celui-ci sur la mémoire a attiré mon attention. Je me demande bien pourquoi… :lol:
Yapluka mémoriser le processus. :|
Vous connaissez certainement les trucs donnés au début mais j'ai mis en gras, tout en bas, le processus qui m'a semblé novateur et très intéressant.
Facile et amusant : gardez un cerveau en bonne santé grâce à ces 3 exercices
Chers amis,
Vous arrive-t-il de ne plus savoir où vous avez posé vos clés ? Où vous avez garé votre voiture ? Ce que vous êtes venus chercher dans cette pièce ?
C’est tout à fait normal.
Avec l’âge, nos capacités cognitives, comme la mémoire, la concentration et le raisonnement, s’affaiblissent.
Votre cerveau renouvelle moins ses réseaux de neurones.
On a longtemps pensé que le « stock » de neurones était définitivement acquis à la naissance…
Nature a publié une étude démontrant au contraire que le cerveau humain peut en réalité produire de nouveaux neurones… jusqu’à 90 ans et même plus[1]!
Vous pouvez lui donner un petit coup de pouce en pratiquant au quotidien un peu de « gymnastique cérébrale ».
C’est utile et amusant !
Jouer et voyager freinent le déclin cognitif
Toutes les activités stimulant le cerveau sont bonnes pour maintenir ce dernier en bonne santé.
Plus vous en faites, plus vous préservez sa jeunesse !
Les neurologues de la célèbre clinique Mayo, aux Etats-Unis, ont suivi pendant 5 ans plus de 2000 personnes âgées de plus de 70 ans sans troubles cognitifs[2].
Ils les ont interrogées sur leur pratique, depuis leurs 50 ans, de 5 types d’activités stimulantes pour le cerveau, et leur ont fait passer des tests cognitifs tous les 15 mois.
Voici les résultats qui ont dépassé toutes les espérances des chercheurs :
1. La lecture, qui fait travailler votre concentration, votre capacité à raisonner et à associer des idées, diminuerait le risque de déclin cognitif de 17% ;
2. Les activités manuelles et créatives (jardinage, bricolage, peinture, jouer d’un instrument de musique, etc.) diminueraient ce même risque de 42% ;
3. Les voyages et les sorties, au musée, à un concert, un spectacle, ou dans un monument, surtout si elles sont partagées avec des amis, aiguisent votre curiosité et vous font découvrir et mémoriser de nouveaux lieux. Ces activités sont associées à une diminution du risque de développer un déficit cognitif de 20% ;
4. …tout comme les jeux, de cartes, de calcul mental ou de concentration. Je vous recommande donc de profiter de l’été pour jouer à la belote sur la terrasse et pour remplir vos sudokus ou mots croisés sur la plage !
5. Enfin l’utilisation d’un ordinateur entre 50 et 65 ans diminuerait de 48% (!) le risque de déclin. Après 66 ans, la protection est de 30% ;
Mieux encore, les participants qui combinent ces activités cumulent leurs bienfaits : ils ont 28% de risques en moins de développer un déficit cognitif en s’engageant dans deux de ces activités (par rapport à ceux qui ne font rien), et 56 % pour 4 activités !
Mais ne vous surmenez pas, chez ceux qui « se surchargeaient » en cumulant 5 activités, le bénéfice observé ne dépassait pas les 43%.
Mais où est donc Ornicar ?
Vous vous souvenez sûrement de cette phrase.
La preuve qu’elle est efficace !
Encore enseignée à nos chers écoliers, elle sert à se souvenir de façon amusante des « conjonctions de coordination ».
Si ça marche aussi bien, c’est que votre cerveau retient beaucoup mieux les images et les phrases qui ont du sens que des données abstraites, comme des listes de chiffres ou de mots sans lien entre eux.
Lorsque vous voulez mémorisez un numéro de téléphone ou une date, vous vous contentez de le répéter encore et encore, « jusqu’à ce que ça rentre » ?
Vous avez pu constater à quel point c’est fastidieux et inefficace.
Il existe d’autres astuces mnémotechniques, encore plus fortes qu’Ornicar !
En voici 3 qui travaillent efficacement votre mémoire et vous aideront à garder un cerveau jeune :
Mémoriser un code ou un n° de téléphone
Notre quotidien est rempli de codes compliqués : code d’entrée, de carte bleue, de sécurité sociale, mots de passe…
Bien sûr, vous pouvez les noter sur un carnet ou sur votre téléphone portable.
Mais vous pouvez aussi vous en servir pour entraîner votre cerveau et apprendre une technique qui vous permettra enfin de mémoriser ces chiffres une fois pour toutes !
Mon astuce préférée, que j’utilise au quotidien, c’est la division : je divise le code que je veux retenir en petits éléments qui ont du sens pour moi.
Mettons que votre code de carte bleue soit 3014.
Vous pouvez par exemple associer le 3 à un triangle (trois côtés), le 0 à un cercle, et le 14 au début de la première guerre mondiale.
Chaque fois que vous utilisez votre CB, pensez à « vos indices ».
A chaque fois, vous renforcez « la trace » dans votre cerveau…
Et en trois jours, le souvenir de votre code sera indélébile !
Astuce n°2 : l’association
Une autre astuce toute bête consiste à associer chaque chiffre à un mot dont le nombre de lettres est équivalent.
Par exemple, pour le code 46 98 :
4 : mot en 4 lettres -> leur
6 : mots en 6 lettres -> enfant
9 : mots en 9 lettres -> gesticule
8 : mots en 8 lettres -> beaucoup
Ce qui nous donne la phrase : « Leur enfant gesticule beaucoup ».
Simple à retenir, impossible à oublier.
Construisez votre palais mental
Allons encore plus loin, et inspirons-nous de Ron White.
En 2013, ce vétéran de l’US Navy, la marine américaine, a rendu un hommage émouvant aux soldats américains morts en Afghanistan.
Il a inscrit de mémoire, sur un tableau noir, TOUS les noms, prénoms et grades, de ses 2200 camarades décédés.
Soit plus de 7000 mots, pour une performance qui a duré 11 heures[3]!
Le plus étonnant ?
Ron White n’a pas une mémoire exceptionnelle.
Il a « simplement » utilisé la bonne méthode : la « méthode des loci » (lieux, en latin).
La même qu’utilisaient déjà les orateurs romains dans l’Antiquité pour mémoriser leurs longs discours !
Pour cette technique, vous aurez besoin d’un lieu que vous connaissez bien et que vous pouvez facilement visualiser (votre maison, le trajet quotidien vers la boulangerie, etc.).
Une fois trouvé, l’idée est de se représenter ce lieu comme un « palais mental » : vous le visiterez en imagination et toujours dans le même ordre.
Essayez maintenant !
Imaginez votre porte d’entrée. Ouvrez-la et visualisez la première pièce dans laquelle vous arrivez. Restez-y un moment et répertoriez quelques meubles, bibelots, la décoration... Passez ensuite à une autre pièce, la cuisine par exemple, et répertoriez-y quelques meubles importants (le lavabo, le frigo…). Continuez ainsi pour chaque pièce en respectant toujours le même parcours logique.
Lorsque vous avez terminé votre circuit, recommencez votre parcours mental mais rapidement cette fois. Juste pour mémoriser l'ordre de passage dans les pièces.
Répétez 2 ou 3 fois, jusqu’à ce que vous soyez bien imprégné.
Votre « palais mental » est construit, il vous aidera à retenir à vie n’importe quelle liste d’éléments !
Voici comment vous pouvez mettre à profit votre palais mental :
Partez aux courses sans liste, avec tout dans la tête
Vous voulez, par exemple, retenir la liste de courses suivante :
• Journal
• Carottes
• Pain
• Lait
• Papier essuie-tout
• Vinaigre
• Poires
Représentez-vous à nouveau votre palais mental et ‘déposez-y’ un à un les éléments de la liste :
Vous pouvez par exemple imaginer cette scène :
Vous ouvrez la porte de chez vous. Vous posez le journal sur le petit meuble de l’entrée.
Vous retirez vos chaussures… et les remplissez d’un tas de carottes (les images insolites sont plus simples à mémoriser !). Vous mettez le pain dans le porte-parapluies, vous rendez dans la cuisine et versez du lait dans le bol du chat. Malheureusement, vous le renversez, et l’essuyez avec du papier essuie-tout.
Enfin, vous vous rendez dans votre bureau pour consulter votre ordinateur. Vous nettoyez votre clavier au vinaigre et cliquez avec une souris en forme de poire.
Je vous garantis qu’après avoir visualisé une telle scène deux ou trois fois et vous l’être remémorée, il vous sera impossible d’oublier quoi que ce soit au supermarché.
A vous maintenant d’imaginer des scènes avec votre palais mental ! Plus vous l’utilisez, mieux vous retiendrez des informations variées et nombreuses.
Cet exercice est excellent pour freiner le déclin cognitif : il travaille votre mémoire et votre créativité.
Bien sûr, si vous ne voulez retenir qu’une petite liste, vous n’aurez pas besoin de toutes les pièces.
Au contraire, pour tenir une liste aussi longue que Ron White, il vous faudra agrandir votre palais mental.
Les 2200 lieux précis qu’a utilisé le vétéran américain étaient des restaurants, des panneaux de signalisation, des arbres, etc. de sa ville natale au Texas. Il a aussi utilisé une image mentale lui rappelant le nom et le grade de chaque soldat, qu’il a ensuite « déposé » dans chaque endroit.
C’est en se remémorant son « palais mental » qu’il a été capable d’un tel exploit.
Cela peut paraître fastidieux au départ, mais vous pouvez commencer petit.
Mais celui-ci sur la mémoire a attiré mon attention. Je me demande bien pourquoi… :lol:
Yapluka mémoriser le processus. :|
Vous connaissez certainement les trucs donnés au début mais j'ai mis en gras, tout en bas, le processus qui m'a semblé novateur et très intéressant.
Facile et amusant : gardez un cerveau en bonne santé grâce à ces 3 exercices
Chers amis,
Vous arrive-t-il de ne plus savoir où vous avez posé vos clés ? Où vous avez garé votre voiture ? Ce que vous êtes venus chercher dans cette pièce ?
C’est tout à fait normal.
Avec l’âge, nos capacités cognitives, comme la mémoire, la concentration et le raisonnement, s’affaiblissent.
Votre cerveau renouvelle moins ses réseaux de neurones.
On a longtemps pensé que le « stock » de neurones était définitivement acquis à la naissance…
Nature a publié une étude démontrant au contraire que le cerveau humain peut en réalité produire de nouveaux neurones… jusqu’à 90 ans et même plus[1]!
Vous pouvez lui donner un petit coup de pouce en pratiquant au quotidien un peu de « gymnastique cérébrale ».
C’est utile et amusant !
Jouer et voyager freinent le déclin cognitif
Toutes les activités stimulant le cerveau sont bonnes pour maintenir ce dernier en bonne santé.
Plus vous en faites, plus vous préservez sa jeunesse !
Les neurologues de la célèbre clinique Mayo, aux Etats-Unis, ont suivi pendant 5 ans plus de 2000 personnes âgées de plus de 70 ans sans troubles cognitifs[2].
Ils les ont interrogées sur leur pratique, depuis leurs 50 ans, de 5 types d’activités stimulantes pour le cerveau, et leur ont fait passer des tests cognitifs tous les 15 mois.
Voici les résultats qui ont dépassé toutes les espérances des chercheurs :
1. La lecture, qui fait travailler votre concentration, votre capacité à raisonner et à associer des idées, diminuerait le risque de déclin cognitif de 17% ;
2. Les activités manuelles et créatives (jardinage, bricolage, peinture, jouer d’un instrument de musique, etc.) diminueraient ce même risque de 42% ;
3. Les voyages et les sorties, au musée, à un concert, un spectacle, ou dans un monument, surtout si elles sont partagées avec des amis, aiguisent votre curiosité et vous font découvrir et mémoriser de nouveaux lieux. Ces activités sont associées à une diminution du risque de développer un déficit cognitif de 20% ;
4. …tout comme les jeux, de cartes, de calcul mental ou de concentration. Je vous recommande donc de profiter de l’été pour jouer à la belote sur la terrasse et pour remplir vos sudokus ou mots croisés sur la plage !
5. Enfin l’utilisation d’un ordinateur entre 50 et 65 ans diminuerait de 48% (!) le risque de déclin. Après 66 ans, la protection est de 30% ;
Mieux encore, les participants qui combinent ces activités cumulent leurs bienfaits : ils ont 28% de risques en moins de développer un déficit cognitif en s’engageant dans deux de ces activités (par rapport à ceux qui ne font rien), et 56 % pour 4 activités !
Mais ne vous surmenez pas, chez ceux qui « se surchargeaient » en cumulant 5 activités, le bénéfice observé ne dépassait pas les 43%.
Mais où est donc Ornicar ?
Vous vous souvenez sûrement de cette phrase.
La preuve qu’elle est efficace !
Encore enseignée à nos chers écoliers, elle sert à se souvenir de façon amusante des « conjonctions de coordination ».
Si ça marche aussi bien, c’est que votre cerveau retient beaucoup mieux les images et les phrases qui ont du sens que des données abstraites, comme des listes de chiffres ou de mots sans lien entre eux.
Lorsque vous voulez mémorisez un numéro de téléphone ou une date, vous vous contentez de le répéter encore et encore, « jusqu’à ce que ça rentre » ?
Vous avez pu constater à quel point c’est fastidieux et inefficace.
Il existe d’autres astuces mnémotechniques, encore plus fortes qu’Ornicar !
En voici 3 qui travaillent efficacement votre mémoire et vous aideront à garder un cerveau jeune :
Mémoriser un code ou un n° de téléphone
Notre quotidien est rempli de codes compliqués : code d’entrée, de carte bleue, de sécurité sociale, mots de passe…
Bien sûr, vous pouvez les noter sur un carnet ou sur votre téléphone portable.
Mais vous pouvez aussi vous en servir pour entraîner votre cerveau et apprendre une technique qui vous permettra enfin de mémoriser ces chiffres une fois pour toutes !
Mon astuce préférée, que j’utilise au quotidien, c’est la division : je divise le code que je veux retenir en petits éléments qui ont du sens pour moi.
Mettons que votre code de carte bleue soit 3014.
Vous pouvez par exemple associer le 3 à un triangle (trois côtés), le 0 à un cercle, et le 14 au début de la première guerre mondiale.
Chaque fois que vous utilisez votre CB, pensez à « vos indices ».
A chaque fois, vous renforcez « la trace » dans votre cerveau…
Et en trois jours, le souvenir de votre code sera indélébile !
Astuce n°2 : l’association
Une autre astuce toute bête consiste à associer chaque chiffre à un mot dont le nombre de lettres est équivalent.
Par exemple, pour le code 46 98 :
4 : mot en 4 lettres -> leur
6 : mots en 6 lettres -> enfant
9 : mots en 9 lettres -> gesticule
8 : mots en 8 lettres -> beaucoup
Ce qui nous donne la phrase : « Leur enfant gesticule beaucoup ».
Simple à retenir, impossible à oublier.
Construisez votre palais mental
Allons encore plus loin, et inspirons-nous de Ron White.
En 2013, ce vétéran de l’US Navy, la marine américaine, a rendu un hommage émouvant aux soldats américains morts en Afghanistan.
Il a inscrit de mémoire, sur un tableau noir, TOUS les noms, prénoms et grades, de ses 2200 camarades décédés.
Soit plus de 7000 mots, pour une performance qui a duré 11 heures[3]!
Le plus étonnant ?
Ron White n’a pas une mémoire exceptionnelle.
Il a « simplement » utilisé la bonne méthode : la « méthode des loci » (lieux, en latin).
La même qu’utilisaient déjà les orateurs romains dans l’Antiquité pour mémoriser leurs longs discours !
Pour cette technique, vous aurez besoin d’un lieu que vous connaissez bien et que vous pouvez facilement visualiser (votre maison, le trajet quotidien vers la boulangerie, etc.).
Une fois trouvé, l’idée est de se représenter ce lieu comme un « palais mental » : vous le visiterez en imagination et toujours dans le même ordre.
Essayez maintenant !
Imaginez votre porte d’entrée. Ouvrez-la et visualisez la première pièce dans laquelle vous arrivez. Restez-y un moment et répertoriez quelques meubles, bibelots, la décoration... Passez ensuite à une autre pièce, la cuisine par exemple, et répertoriez-y quelques meubles importants (le lavabo, le frigo…). Continuez ainsi pour chaque pièce en respectant toujours le même parcours logique.
Lorsque vous avez terminé votre circuit, recommencez votre parcours mental mais rapidement cette fois. Juste pour mémoriser l'ordre de passage dans les pièces.
Répétez 2 ou 3 fois, jusqu’à ce que vous soyez bien imprégné.
Votre « palais mental » est construit, il vous aidera à retenir à vie n’importe quelle liste d’éléments !
Voici comment vous pouvez mettre à profit votre palais mental :
Partez aux courses sans liste, avec tout dans la tête
Vous voulez, par exemple, retenir la liste de courses suivante :
• Journal
• Carottes
• Pain
• Lait
• Papier essuie-tout
• Vinaigre
• Poires
Représentez-vous à nouveau votre palais mental et ‘déposez-y’ un à un les éléments de la liste :
Vous pouvez par exemple imaginer cette scène :
Vous ouvrez la porte de chez vous. Vous posez le journal sur le petit meuble de l’entrée.
Vous retirez vos chaussures… et les remplissez d’un tas de carottes (les images insolites sont plus simples à mémoriser !). Vous mettez le pain dans le porte-parapluies, vous rendez dans la cuisine et versez du lait dans le bol du chat. Malheureusement, vous le renversez, et l’essuyez avec du papier essuie-tout.
Enfin, vous vous rendez dans votre bureau pour consulter votre ordinateur. Vous nettoyez votre clavier au vinaigre et cliquez avec une souris en forme de poire.
Je vous garantis qu’après avoir visualisé une telle scène deux ou trois fois et vous l’être remémorée, il vous sera impossible d’oublier quoi que ce soit au supermarché.
A vous maintenant d’imaginer des scènes avec votre palais mental ! Plus vous l’utilisez, mieux vous retiendrez des informations variées et nombreuses.
Cet exercice est excellent pour freiner le déclin cognitif : il travaille votre mémoire et votre créativité.
Bien sûr, si vous ne voulez retenir qu’une petite liste, vous n’aurez pas besoin de toutes les pièces.
Au contraire, pour tenir une liste aussi longue que Ron White, il vous faudra agrandir votre palais mental.
Les 2200 lieux précis qu’a utilisé le vétéran américain étaient des restaurants, des panneaux de signalisation, des arbres, etc. de sa ville natale au Texas. Il a aussi utilisé une image mentale lui rappelant le nom et le grade de chaque soldat, qu’il a ensuite « déposé » dans chaque endroit.
C’est en se remémorant son « palais mental » qu’il a été capable d’un tel exploit.
Cela peut paraître fastidieux au départ, mais vous pouvez commencer petit.
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Re: Santé: la mémoire!
Essaye et tu nous diras :lol:
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Re: Santé: la mémoire!
Yes. Quand je me souviendrai que je dois essayer. :lol:
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Re: Santé: la mémoire!
C'est curieux que tu ouvres ce sujet, Plume, parce que j'avais aussi l'intention d'en ouvrir un à propos de la mémoire - ou du manque de....
Il se trouve que je participe actuellement à un atelier-mémoire à la bibliothèque de mon petit patelin (oui, il y en a une, remplie des résidus de lectures privées constituées de romans régionaux ou des écrits de politiciens décédés... passons) atelier organisé par la Sécu et la MSA probablement pour lutter contre les ravages d'Alzheimer parmi la population française. Et je dois dire que ça m'a passionnée.
D'abord parce que ça m'a permis de rencontrer parmi la quinzaine de personnes réunies, des vieux du pays, de ceux qui nous avaient reçus plutôt fraîchement à notre arrivée ici, il y a plus de 50 ans, genre le paysan bourru et rugueux qui tenait lieu de maire à l'époque et ne voulait pas accorder son permis de séjour à mon Danois de mari. Des gens qui nous ont snobés sans que ça nous perturbe trop d'ailleurs. On s'est juste retranché, en rencontrant ceux qui voulaient bien nous connaître. Cela dit, peut-être ça m'aurait aidé de ne pas avoir la mémoire si longue à ce sujet...
Passionnée, pourquoi ? Il faut dire que l'animatrice est très sympa, qu'elle formule bien ses propos sans aucune préciosité, qu'elle est bien formée, pas trop rigide quand l'assemblée s'égare dans des propos hors sujet, mais capable de ramener l'attention sur les sujets sensés nous préoccuper.
En plus des "trucs" comme ceux que tu décris, Plume, sur les stratégies de mémorisation, on a survolé tous ses aspects, topographique, visio-spatial, associatif, mémoire des noms propres ou courants, des chiffres, l'attention et la motivation nécessaire à la mémorisation, etc.
On apprend beaucoup sur soi-même en travaillant sur tout ça.
Par exemple, moi qui ai toute ma vie travaillé avec les mots, je me suis rendu compte que devant une liste de mots plutôt peu employés dans le langage courant et dont il fallait trouver les antonymes = les contraires - comme suranné, morigéner, sibyllin, parangon, magnanime, etc. - et ben... je les avais sur le bout de la langue mais...
Aussi, va trouver les antonyme de brimer, de perclus, de spolier, hein ...!
C'est justement ce que j'ai fait toute ma vie, ce qui m'est le plus familier qui me donne le plus de fil à retordre : des mots à trouver.
Et c'est vrai que dans ma vie, mes conversations, j'ai de plus en plus de mal à trouver le mot courant dont j'ai besoin. Et pas forcément des mots compliqués.
Le plus drôle c'est que, dans notre groupe, je savais ce que ça voulait dire, moi au moins, alors qu'une bonne partie de l'assemblée l'ignorait.
(Alors évidemment, comment trouver leurs contraires... Mais eux, ils en rigolaient, sans plus. Tandis que moi, ça ne me faisait pas rire du tout.)
Outre les mots, les noms, les expressions à retrouver, les formes à compléter, les affiches à mémoriser, il y a même eu des problèmes, non pas de robinets qui fuient ou de trains qui partent en retard - ça, je pense que mes Aveyronnais, anciens tenanciers de troquets ou d'hôtels, auraient trouvé les solutions. Non, il fallait utiliser l'algèbre. Je sais pas vous, mais moi, j'ai relégué l'algèbre et ses tourments dans un coin bien fermé de ma cervelle. Mais quand l'animatrice a dit qu'on allait sauter par dessus ces problèmes, car elle ne comprenait pas les solutions, j'ai promis de demander à mon cher Danois de mari - qui lui l'a utilisé assez couramment toute sa vie, comme la géométrie et la trigonométrie pour ... je sais pas trop... construire ses toitures, quantifier les usures ou... bref. Il m'a résolu le problème du "menu dont le prix + celui du supplément = 18 € et celui du supplément est de 7 € inférieur au prix du menu - quel est le prix du menu et du supplément ?" en utilisant des équations à deux inconnues que je n'avais pas touchées depuis la 6è du lycée Jules-Ferry. Et m'a aidée à me souvenir des possibilités d'addition, de soustraction ou de transfert d'un côté à l'autre du signe = en changeant du + au -. Et, j'ai pu expliquer à mon animatrice comment présenter la solution du problème à la prochaine session de l'atelier. On enseigne bien quand on vient d'apprendre...
Dans ce que tu nous a soumis, Plume, moi, je retiens surtout que c'est pas non plus la peine de gesticuler en pratiquant toute sorte de sports ou d'instruments ou de lire des trucs incompréhensibles pour rester réveillés de la cervelle puisque ça n'aide pas à plus de 43% quels que soient les activités entreprises. Je me contenterai d'être dans la bonne moyenne des actifs.
Il se trouve que je participe actuellement à un atelier-mémoire à la bibliothèque de mon petit patelin (oui, il y en a une, remplie des résidus de lectures privées constituées de romans régionaux ou des écrits de politiciens décédés... passons) atelier organisé par la Sécu et la MSA probablement pour lutter contre les ravages d'Alzheimer parmi la population française. Et je dois dire que ça m'a passionnée.
D'abord parce que ça m'a permis de rencontrer parmi la quinzaine de personnes réunies, des vieux du pays, de ceux qui nous avaient reçus plutôt fraîchement à notre arrivée ici, il y a plus de 50 ans, genre le paysan bourru et rugueux qui tenait lieu de maire à l'époque et ne voulait pas accorder son permis de séjour à mon Danois de mari. Des gens qui nous ont snobés sans que ça nous perturbe trop d'ailleurs. On s'est juste retranché, en rencontrant ceux qui voulaient bien nous connaître. Cela dit, peut-être ça m'aurait aidé de ne pas avoir la mémoire si longue à ce sujet...
Passionnée, pourquoi ? Il faut dire que l'animatrice est très sympa, qu'elle formule bien ses propos sans aucune préciosité, qu'elle est bien formée, pas trop rigide quand l'assemblée s'égare dans des propos hors sujet, mais capable de ramener l'attention sur les sujets sensés nous préoccuper.
En plus des "trucs" comme ceux que tu décris, Plume, sur les stratégies de mémorisation, on a survolé tous ses aspects, topographique, visio-spatial, associatif, mémoire des noms propres ou courants, des chiffres, l'attention et la motivation nécessaire à la mémorisation, etc.
On apprend beaucoup sur soi-même en travaillant sur tout ça.
Par exemple, moi qui ai toute ma vie travaillé avec les mots, je me suis rendu compte que devant une liste de mots plutôt peu employés dans le langage courant et dont il fallait trouver les antonymes = les contraires - comme suranné, morigéner, sibyllin, parangon, magnanime, etc. - et ben... je les avais sur le bout de la langue mais...
Aussi, va trouver les antonyme de brimer, de perclus, de spolier, hein ...!
C'est justement ce que j'ai fait toute ma vie, ce qui m'est le plus familier qui me donne le plus de fil à retordre : des mots à trouver.
Et c'est vrai que dans ma vie, mes conversations, j'ai de plus en plus de mal à trouver le mot courant dont j'ai besoin. Et pas forcément des mots compliqués.
Le plus drôle c'est que, dans notre groupe, je savais ce que ça voulait dire, moi au moins, alors qu'une bonne partie de l'assemblée l'ignorait.
(Alors évidemment, comment trouver leurs contraires... Mais eux, ils en rigolaient, sans plus. Tandis que moi, ça ne me faisait pas rire du tout.)
Outre les mots, les noms, les expressions à retrouver, les formes à compléter, les affiches à mémoriser, il y a même eu des problèmes, non pas de robinets qui fuient ou de trains qui partent en retard - ça, je pense que mes Aveyronnais, anciens tenanciers de troquets ou d'hôtels, auraient trouvé les solutions. Non, il fallait utiliser l'algèbre. Je sais pas vous, mais moi, j'ai relégué l'algèbre et ses tourments dans un coin bien fermé de ma cervelle. Mais quand l'animatrice a dit qu'on allait sauter par dessus ces problèmes, car elle ne comprenait pas les solutions, j'ai promis de demander à mon cher Danois de mari - qui lui l'a utilisé assez couramment toute sa vie, comme la géométrie et la trigonométrie pour ... je sais pas trop... construire ses toitures, quantifier les usures ou... bref. Il m'a résolu le problème du "menu dont le prix + celui du supplément = 18 € et celui du supplément est de 7 € inférieur au prix du menu - quel est le prix du menu et du supplément ?" en utilisant des équations à deux inconnues que je n'avais pas touchées depuis la 6è du lycée Jules-Ferry. Et m'a aidée à me souvenir des possibilités d'addition, de soustraction ou de transfert d'un côté à l'autre du signe = en changeant du + au -. Et, j'ai pu expliquer à mon animatrice comment présenter la solution du problème à la prochaine session de l'atelier. On enseigne bien quand on vient d'apprendre...
Dans ce que tu nous a soumis, Plume, moi, je retiens surtout que c'est pas non plus la peine de gesticuler en pratiquant toute sorte de sports ou d'instruments ou de lire des trucs incompréhensibles pour rester réveillés de la cervelle puisque ça n'aide pas à plus de 43% quels que soient les activités entreprises. Je me contenterai d'être dans la bonne moyenne des actifs.
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Re: Santé: la mémoire!
Super ton atelier, Marie-May.
Je crois avoir reçu un avis de ma mutuelle que j'ai snobé aussi sec mais tu m'as réveillée là-dessus;
A te lire sur la qualité de l'animatrice, ça me fait beaucoup penser à la formation que fait ma fille en ce moment, après avoir été une stagiaire emballée:
je crois que ça s'appelle l'intelligence collective.
En tous cas, top niveau la nana.
Je crois avoir reçu un avis de ma mutuelle que j'ai snobé aussi sec mais tu m'as réveillée là-dessus;
A te lire sur la qualité de l'animatrice, ça me fait beaucoup penser à la formation que fait ma fille en ce moment, après avoir été une stagiaire emballée:
je crois que ça s'appelle l'intelligence collective.
En tous cas, top niveau la nana.
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Re: Santé: la mémoire!
J'ai des trous de mémoire moi aussi. Bon, la lecture du texte de Plumee me rassure, je ne devrais pas trop décliner. Sinon, cela me rappelle une histoire que m'a raconter ma belle-mère, elle et son mari( lui est décédé maintenant) avaient de plus en plus des soucis de mémoire, leur fille leur demandait de consulter. Un jour m'a belle-mère prend rendez-vous avec son médecin généraliste, se rend au rdv, attend sagement dans la salle d'attente que le médecin la reçoive. Une fois devant lui dans son cabinet, il lui demande ce qu'il l'amène et elle lui répond :
- Docteur, je sais que je viens pour un problème mais je ne sais plus lequel.
- La mémoire peut-être ?
- Ah, oui, c'est ça !
- Docteur, je sais que je viens pour un problème mais je ne sais plus lequel.
- La mémoire peut-être ?
- Ah, oui, c'est ça !
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Re: Santé: la mémoire!
:lol: :lol: :lol:
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Re: Santé: la mémoire!
:lol: :lol: :lol:- Docteur, je sais que je viens pour un problème mais je ne sais plus lequel.
- La mémoire peut-être ?
- Ah, oui, c'est ça !
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Re: Santé: la mémoire!
Patricia
Eh oui, c'est bien la réaction attendue... En fait ça répond tout à fait à l'adage : "Quand je me vois, je m'affole, quand je vois le voisin, je me rassure".Bon, la lecture du texte de Plumee me rassure, je ne devrais pas trop décliner.
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Re: Santé: la mémoire!
Je soutiens complètement cette démarche à propos de la Sécurité sociale, j'avais abordé cette question je ne sais plus où....Mais donc les députés communistes ont déposé un projet pour constitutionnaliser la Sécu...:
Les élus PCF ont présenté ce mercredi à l’Assemblée nationale une proposition de loi constitutionnelle pour graver la Sécurité sociale dans le marbre de la Constitution. Une manière de parer les attaques et de réaffirmer deux principes : elle doit être financée par la cotisation et gérée par les salariés.
...
« On entend ici ou là que l’on veut sauver la Sécurité sociale. Nous proposons de la sauver en constitutionnalisant ses principes. Nous verrons bien s’ils sont prêts à le faire », sourit Yannick Monnet, qui invite les députés du Socle commun à agir en ce sens.
...
Quatre-vingts ans après sa fondation, la Sécurité sociale a besoin d’un retour aux sources et d’être sanctuarisée dans la loi fondamentale. Le député communiste Yannick Monnet a présenté, ce mercredi à l’Assemblée nationale, une proposition de la loi pour qu’elle soit inscrite dans la Constitution.
Car si elle figure bien dans une énumération, sans la majuscule qui lui confère le rang d’institution, ses principes, eux, n’y sont pour l’heure pas mentionnés. En conséquence, le Conseil constitutionnel ne s’est opposé ni à l’introduction de la retraite par capitalisation ni aux complémentaires santé, au motif qu’ils viennent s’ajouter à la Sécurité sociale sans s’y substituer totalement.
...
Aussi la proposition de législation, initiée lors de la précédente législature par l’ancien député Pierre Dharréville, envisage de préciser que « la Sécurité sociale est une institution fondamentale de la République », mais aussi qu’elle est « fondée sur les principes d’universalité de la solidarité nationale et du service public. Chacun y a droit selon ses besoins et y contribue selon ses besoins ».(Plutôt selon ses moyens !-Marc)
Par ailleurs, le texte « souhaite revenir au principe fondateur d’une gestion par les salariés », explique Yannick Monnet. Il fait valoir que Pierre Laroque, le haut fonctionnaire qui a travaillé avec le ministre communiste Ambroise-Croizat pour faire advenir la Sécurité sociale, voyait dans le fait que l’institution soit « confiée aux intéressés eux-mêmes », la « création d’un ordre social nouveau » qui n’est pas dans la « tradition d’étatisme bureaucratique ».
...
Aujourd’hui, le député de l’Allier voit dans la gestion par les usagers un moyen de sauver la Sécurité sociale. « C’est depuis que l’État la gère qu’on a un problème de dette », avance-t-il. Le principe d’une gestion par les assurés a notamment été remis en cause par les ordonnances Jeanneney du gouvernement Pompidou en 1967 qui ont introduit le paritarisme, puis dans les années 1970 et 1980 avec la fin de l’élection des représentants des salariés.
...
Enfin, la proposition de loi rappelle que la cotisation doit redevenir le moyen principal de financement de la Sécurité sociale. Celle-ci doit être, selon Yannick Monnet, financée « à partir de la richesse créée par le travail » et non par l’impôt et la contribution sociale généralisée (CSG). Pour le député, la protection sociale n’est pas confrontée à un problème de dépenses excessives mais de recettes insuffisantes. Or, les députés conservateurs peuvent être tentés de ne pas attribuer les fonds suffisants à la Sécurité sociale pour développer un secteur assurantiel privé.
Signée pour l’heure par les seuls députés communistes et ultramarins du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR), cette proposition de loi constitutionnelle a vocation à devenir transpartisane. « On entend ici ou là que l’on veut sauver la Sécurité sociale. Nous proposons de la sauver en constitutionnalisant ses principes. Nous verrons bien s’ils sont prêts à le faire », sourit Yannick Monnet, qui invite les députés du Socle commun à agir en ce sens.
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Accès aux soins : les généralistes refusent d’être les boucs émissaires
Une institution antifasciste
80 ans après sa fondation, la constitutionnalisation de la Sécurité sociale « est une nécessité pour répondre aux menaces qui traversent notre pays », insiste Stéphane Peu, président du groupe GDR. « Les personnes qui ont rédigé le programme des Jours heureux l’ont fait, non seulement car ils avaient fraternisé dans la résistance, mais parce qu’ils avaient analysé les raisons profondes de l’émergence des régimes fasciste et nazi » pendant l’entre-deux-guerres, rappelle le député communiste. Hier comme aujourd’hui, la Sécurité sociale est un moyen de combattre la « désespérance sociale » qui mine nos démocraties, et d’assurer la justice.
Très dommage que les députés LFI et Ecolos ne l'ait pas signée.....J'espère que ça viendra. Quant aux socialistes....
Ce sera une bataille de longue haleine, parce que la sécu est l'objet de convoitises de la part de nombreux financiers !
Les élus PCF ont présenté ce mercredi à l’Assemblée nationale une proposition de loi constitutionnelle pour graver la Sécurité sociale dans le marbre de la Constitution. Une manière de parer les attaques et de réaffirmer deux principes : elle doit être financée par la cotisation et gérée par les salariés.
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« On entend ici ou là que l’on veut sauver la Sécurité sociale. Nous proposons de la sauver en constitutionnalisant ses principes. Nous verrons bien s’ils sont prêts à le faire », sourit Yannick Monnet, qui invite les députés du Socle commun à agir en ce sens.
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Quatre-vingts ans après sa fondation, la Sécurité sociale a besoin d’un retour aux sources et d’être sanctuarisée dans la loi fondamentale. Le député communiste Yannick Monnet a présenté, ce mercredi à l’Assemblée nationale, une proposition de la loi pour qu’elle soit inscrite dans la Constitution.
Car si elle figure bien dans une énumération, sans la majuscule qui lui confère le rang d’institution, ses principes, eux, n’y sont pour l’heure pas mentionnés. En conséquence, le Conseil constitutionnel ne s’est opposé ni à l’introduction de la retraite par capitalisation ni aux complémentaires santé, au motif qu’ils viennent s’ajouter à la Sécurité sociale sans s’y substituer totalement.
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Aussi la proposition de législation, initiée lors de la précédente législature par l’ancien député Pierre Dharréville, envisage de préciser que « la Sécurité sociale est une institution fondamentale de la République », mais aussi qu’elle est « fondée sur les principes d’universalité de la solidarité nationale et du service public. Chacun y a droit selon ses besoins et y contribue selon ses besoins ».(Plutôt selon ses moyens !-Marc)
Par ailleurs, le texte « souhaite revenir au principe fondateur d’une gestion par les salariés », explique Yannick Monnet. Il fait valoir que Pierre Laroque, le haut fonctionnaire qui a travaillé avec le ministre communiste Ambroise-Croizat pour faire advenir la Sécurité sociale, voyait dans le fait que l’institution soit « confiée aux intéressés eux-mêmes », la « création d’un ordre social nouveau » qui n’est pas dans la « tradition d’étatisme bureaucratique ».
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Aujourd’hui, le député de l’Allier voit dans la gestion par les usagers un moyen de sauver la Sécurité sociale. « C’est depuis que l’État la gère qu’on a un problème de dette », avance-t-il. Le principe d’une gestion par les assurés a notamment été remis en cause par les ordonnances Jeanneney du gouvernement Pompidou en 1967 qui ont introduit le paritarisme, puis dans les années 1970 et 1980 avec la fin de l’élection des représentants des salariés.
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Enfin, la proposition de loi rappelle que la cotisation doit redevenir le moyen principal de financement de la Sécurité sociale. Celle-ci doit être, selon Yannick Monnet, financée « à partir de la richesse créée par le travail » et non par l’impôt et la contribution sociale généralisée (CSG). Pour le député, la protection sociale n’est pas confrontée à un problème de dépenses excessives mais de recettes insuffisantes. Or, les députés conservateurs peuvent être tentés de ne pas attribuer les fonds suffisants à la Sécurité sociale pour développer un secteur assurantiel privé.
Signée pour l’heure par les seuls députés communistes et ultramarins du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR), cette proposition de loi constitutionnelle a vocation à devenir transpartisane. « On entend ici ou là que l’on veut sauver la Sécurité sociale. Nous proposons de la sauver en constitutionnalisant ses principes. Nous verrons bien s’ils sont prêts à le faire », sourit Yannick Monnet, qui invite les députés du Socle commun à agir en ce sens.
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80 ans après sa fondation, la constitutionnalisation de la Sécurité sociale « est une nécessité pour répondre aux menaces qui traversent notre pays », insiste Stéphane Peu, président du groupe GDR. « Les personnes qui ont rédigé le programme des Jours heureux l’ont fait, non seulement car ils avaient fraternisé dans la résistance, mais parce qu’ils avaient analysé les raisons profondes de l’émergence des régimes fasciste et nazi » pendant l’entre-deux-guerres, rappelle le député communiste. Hier comme aujourd’hui, la Sécurité sociale est un moyen de combattre la « désespérance sociale » qui mine nos démocraties, et d’assurer la justice.
Très dommage que les députés LFI et Ecolos ne l'ait pas signée.....J'espère que ça viendra. Quant aux socialistes....
Ce sera une bataille de longue haleine, parce que la sécu est l'objet de convoitises de la part de nombreux financiers !
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Re: Santé: la mémoire!
Belle idée, qu'on va sans doute taxer d'irréalisable, comme toutes les belles idées. Et pourtant, rien ne serait plus juste, me semble-t-il, plus peut-être que la constitutionalisation de l'IVG. Car celle-ci en dépend, finalement.
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Re: Santé: la mémoire!
Tout à fait. C'était au départ l’intention de ceux qui ont innové avec le régime général que la droite -et des socialistes- n'ont eu de cesse de démolir surtout par les ordonnances de 1967 qui ont permis que la sécu ne soit plus gérée par les salariés....et Le Cornu qui prépare un coup de Trafalgar de derrière les fagots...