Devinettes

[Plumix]

Pour moi,c'est quelqu'un prêt à promettre n'importe quoi pour qu'on l'élise parmi les chefs du pays, bien conscient de l'adage Pasqualien:"les promesses n'engagent que ceux qui les croient" :mrgreen:

[ege]

tu veux dire un lave ponce?
celui qui s'en balance après

[Marc]

les promesses n'engagent que ceux qui les croient ??????
je préfère : apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute, c'est très différent.....plus loin d'ailleurs il est question de fromage....mais lequel ????

[ege]

les fromages de la République, dossiers du Canard dans les années 90

[Claude]

Pas d’accord. Être faiseur de promesses ça ne définit pas tout à fait un politicien.
Ça définit plutôt en creux un fan, celui qui y croit. Le politicien aime qu’on l’aime.

Un politicien, c’est d’abord quelqu’un avec qui on n’est pas d’accord. Donc la question est tout autant celle de l’homme politique que celle des citoyens. Celui qui y croit ne voit pas un politicien. L'électeur de MLP là trouve intelligente et sincère. Moi je ne vois que ses artifices.

Un politicien c’est un homme politique qui semble avoìr comme moteur sa survie dans un appareil ou qui est préoccupé par la survie de son appareil, et parfois ce sont les deux.

En réalité c’est compliqué.

Si tous les citoyens étaient éclairés, il n’y aurait pas ou plus de politicien probablement. Encore une fois, le problème avec les politiciens c’est qu’on retombe toujours sur les citoyens électeurs. Ils ont une part de responsabilité puisqu’ils élisent !

Un politicien est stressé, il a peur de perdre sa situation. Comme vous et moi, on a tous peur de perdre au changement.

Attention ! Ce n’est pas l’argent qui motive la plupart des politiciens car leur dope c’est le pouvoir et/ou la considération. Le pouvoir c’est leur brioche, et les sous, c’est en plus, c’est le sucre glace sur la brioche.

[Marc]

Ce n'est pas juste, tu enfermes tout le monde dans ce terme.
Je pense que la professionnalisation de la politique découle de la nature de la constitution de 1958. Vrai que cela existait déjà avant et que la 3e République a permis cela, mais De Gaulle à largement contribué à créer ces conditions.
Pour faire court, la bourgeoisie française, alliée à une ancienne aristocratie au fil de l'histoire a, en quelque sorte, restauré un pouvoir quasi monarchique. La 5e est cette expression monarchique. Donc, la vision pérennisant les pouvoirs se fait à travers un "statut professionnel", consacrant les castes au pouvoir. Faire le tri parmi ceux qui ce sont fait "une place" et ceux qui luttent contre cette façon de voir n'est pas si facile ! d'où le rejet des gens pour la politique et....les politiciens ! ce rejet, en fait profite à ceux qui ont intérêt à entretenir cette confusion.....

[ege]

le pouvoir corrompt,
même mon député local d'il y a quelques année, un pur produit des JOC, dont le maître mot était fraternité, l' a avoué et a eu du mal à ne pas se représenter une troisième fois!
je milite pour des politiciens intérimaires

[Marc]

ça veut dire quoi exactement ?

[Claude]

Je dirais que le pouvoir corrompt parfois parce que l'élu au fond est une personne ordinaire semblable à un électeur.

Mais plus sûrement, plus massivement, le pouvoir est une drogue, et beaucoup d’élus ont du mal à se passer de cette drogue.

Chacun peut ressentir le mal que l’on éprouve à devoir se passer d’un pouvoir donné.
Par exemple, si je devais ne plus avoir ma petite fourgonnette — ce véhicule qui me procure le pouvoir de faire des choses, de pratiquer mon mode de vie — je serais malheureux. J’ai toute une série d’exemples personnelles des effets de la perte d’un pouvoir.

[Claude]

En matière d’homme politique. Il existe continuellement un conflit
entre la question de la confiance qu’il inspire et celle de la compétence.
L’homme politique doit gagner la confiance pour être élu
alors qu’il serait mieux qu’il gagne en compétence ……

;)

Comme on voit, c’est là une question perdue d’avance.

[Marc]

Faux, la confiance est aussi dans la compétence, les deux éléments sont une seule et même chose. Le conflit naît de décisions allant à l'encontre des choix proposés, d’où le nécessaire contrôle

[Chichinette 11]

Et c'était quoi déjà la devinette ?

[Marc]

Chercher l'âge du capitaine ?

[plumee]

Le capitaine Haddock?

[Plumix]

ouais,ben on ne l'a encore pas trouvé, le capitaine had oc, et il ne sortirait surement pas de l'ENA :mrgreen:

[Marie_May]

Chacun peut ressentir le mal que l’on éprouve à devoir se passer d’un pouvoir donné.
Par exemple, si je devais ne plus avoir ma petite fourgonnette — ce véhicule qui me procure le pouvoir de faire des choses, de pratiquer mon mode de vie — je serais malheureux. J’ai toute une série d’exemples personnelles des effets de la perte d’un pouvoir.

Tu confonds pouvoir avec Pouvoir.

[Marc]

Propriété et pouvoir, n'est-ce pas là qu'il y a de grandes confusions, souvent entretenues à dessein....
....Je possède (la propriété est toujours relative) une petite fourgonnette et je m'en sers (pour quoi ?), deux choses différentes n'est-ce pas....En fait le pouvoir est toujours relié à la propriété, non ?

[Claude]

Mauvais procès ( rires ).
Je ne confonds pas pouvoir et propriété. Ce n’est pas la propriété de mon kangoo qui me plaît mais tout ce que j’aime faire avec lui, et la liberté d’aller.

Autre exemple au hasard : pendant qq années j’ai cultivé sur un champ qui ne m’appartenait pas et qui m’etait prêté de façon orale, et j’ai aimé pouvoir faire, pouvoir entreprendre, pouvoir essayer, pouvoir me battre contre des sangliers, et pouvoir profiter de mes maigres récoltes.

Le pouvoir politique est ressenti par celui qui l’exerce comme un pouvoir de plus, un pouvoir assez global sur la société, tout comme on est heureux de pouvoir faire des choses avec son corps. Évidemment, quand l’exercice de pouvoirs est ancien, on oublìe qu’on le fait mais il suffit d’un accident, d’une perte de pouvoir pour être dans la déprime où la colère et pour découvrir qu’on exerçait un ou des pouvoirs qui nous manque(nt) alors.

[Marc]

Pas de procès, diable non !
C'est seulement l'occasion de (re)découvrir cette notion de Pouvoir, à différencier bien sûr du pouvoir faire, être.....
Le Pouvoir est toujours relié à quelque chose qui n'est pas la Personne, mais à l'Autre. C'est dans ce rapport que s'expriment les règles de la propriété de l'un par rapport à l'autre, que se nichent bien des choses...bon, on est loin des devinettes !
Encore que....

[Claude]

On entend l’idée (archi-dominante) que les élus « vont à la soupe », qu’ils sont « forcément corrompus », qu’ils « se servent ». Et j’ai assez souvent pensé que cette affirmation révèle plus sur la personnalité vénale de celui qui avance une telle idée que sur le personnel politique parce qu’il pense que les « politiques » sont des individus intéressés parce que eux-mêmes ont tendance à « aimer les sous ».

En réalité, beaucoup de politiques sont attirés par goût du pouvoir tout simplement. Bien sûr, il y a aussi des Jacques Médecin, des époux Balcanny, etc……

[Marc]

etc......

La politique est quelque chose de noble, nous devons nous en emparer, parce que c'est notre vie sociale qui exige cela. Renoncer, c'est "faire" de la politique...

......etc......

[Claude]

Le problème est dans ce « nous ».

[Marc]

Au départ, c'est toujours "je", qui pense, élabore, agit. Le "nous" qui synthétise, regroupe, interagit construit le cadre dans lequel évolue le "je". L'objectif est bien l'émancipation du "je" au sein du groupe, sachant que "je" n'est rien sans "nous"..... Nous n'est pas un problème, bien au contraire....si l'être humain est en vie, c'est par cela. Je comprends la politique de cette manière. Faire de la politique au sens véritable c'est s'occuper de la vie de la cité. C'est pour cela que je dis qu'il faut s'en emparer. Tout est à ce prix.

[Plumix]

Quand je pense que tout ce débat fort intéressant est parti de ma devinette sur la vaisselle, je ne suis pas peu fier!😊

[Marc]

Oui mais il ne faut pas s'en laver les mains 8-)