A Ungersheim, manger local et payer en radis
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A Ungersheim, manger local et payer en radis
A Ungersheim, manger local et payer en radis
Le Monde.fr | 14.01.2016 à 15h46 • Mis à jour le 15.01.2016 à 15h35 | Par Laetitia Van Eeckhout
Un marché se tient désormais à Ungersheim, commune de 2 200 habitants du Haut-Rhin, située à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse. Aucun contemporain, même d’un certain âge, n’a le souvenir ici qu’il y ait eu par le passé quelques étals dans le village un jour de semaine. Mais dorénavant, tous les vendredis matin, les Jardins du Trèfle rouge, entreprise maraîchère en activité sur la commune depuis 2012, la toute jeune conserverie locale ainsi qu’un marchand d’œufs du cru exposent et vendent leur production sur la place de la mairie.
Assurer la souveraineté alimentaire de la commune, en créant une filière locale « de la graine à l’assiette », autrement dit en proposant aux villageois des aliments produits localement : c’est l’objectif poursuivi depuis quatre ans par la municipalité d’Ungersheim. « Aujourd’hui, la nourriture que nous consommons, venant de centaines, voire de milliers de kilomètres, est essentiellement livrée par camion. Or en cas de choc, pétrolier notamment, nous pourrions nous trouver rapidement en situation de pénurie. Alors même que nous sommes entourés d’une centaine d’hectares de terres agricoles, mais vouées à des monocultures de maïs ou de céréales, destinées à l’exportation », explique son maire ,Jean-Claude Mensch.
Lire aussi : Pollution, manger local : l’Assemblée étudie 5 propositions écologistes
Légumes bio et de saison
Déterminé à mettre un terme à ce « grand paradoxe », le conseil municipal décide, en 2012, d’utiliser une partie des 40 hectares agricoles sur lesquels il a la maîtrise foncière, pour contribuer à nourrir la population. Il commence par racheter le droit d’exploitation agricole sur un terrain de 8 hectares, loué jusque-là à un céréalier, et y installe une exploitation maraîchère bio, les Jardins du Trèfle rouge, gérée par une entreprise d’insertion. Employant 25 personnes, celle-ci produit aujourd’hui une trentaine de tonnes de légumes de saison par an (soit une centaine de variétés sur toute l’année). Elle propose non seulement sa production chaque vendredi au marché, mais confectionne deux fois par semaine quelque 150 paniers de légumes, vendus aux ménages du village et des alentours, et fournit chaque jour en nourriture la cantine de l’école du village.
Car si la municipalité a décidé dès 2009 de servir aux élèves des repas et goûters 100 % bio en faisant alors appel à un prestataire extérieur – et en prenant en charge le surcoût –, elle entend désormais que ces repas soient réalisés sur place avec des produits locaux. Pour cela, elle a construit une cuisine collective bio, certifiée Ecocert. Opérationnelle depuis le printemps 2014, cette installation prépare aujourd’hui quelque 500 repas par jour et assure l’approvisionnement de la restauration scolaire du village, mais également, dans un rayon de quinze minutes de transport en liaison froide et chaude, d’autres écoles. « Ce afin d’assurer l’équilibre économique, souligne M. Mensch. Mais, ajoute-t-il aussitôt, cette cuisine reste une petite unité de production à taille humaine. »
Bien décidée à élargir la distribution de produits alimentaires en circuits courts, la municipalité a créé en avril 2015 une régie agricole et est en train de monter une coopérative d’intérêt collectif qui a vocation à faire tourner une conserverie, une malterie microbrasserie et une épicerie spécialisée dans la vente en vrac, où le client apporte ses contenants et peut acheter le juste poids de produit dont il a besoin.
Surplus de production et produits déclassés, valorisés
La conserverie est la première à avoir démarré son activité, en août 2015, avec six villageois retraités bénévoles. Elle confectionne déjà entre 600 et 1 000 bocaux par semaine, à partir des surplus de production et produits déclassés des Jardins du Trèfle rouge, et des tomates et légumes produits par la régie agricole.
image:
La régie, qui cultivera à terme 6 hectares, développe une agriculture non seulement bio mais « décarbonée, sans énergie fossile ». « Nous labourons avec deux chevaux, nous n’utilisons aucun engrais manufacturé, seulement de la matière organique venant de la commune. Et l’irrigation que nous allons mettre en place sera artisanale ou fonctionnera au moyen de l’énergie solaire », explique Jean-Sébastien Cuisnier, jeune exploitant agricole à qui a été confiée la gestion de la régie. Au fil du développement de l’exploitation, l’idée est aussi de solliciter les bénévoles, en leur proposant de participer à la collecte et au ramassage des cultures par exemple, en l’échange de fruits et légumes à moindres coûts.
Depuis juillet 2015, une monnaie locale
Ces différentes initiatives prises par la municipalité pour proposer des produits locaux sont plutôt bien accueillis par la population. « La qualité, la fraîcheur des aliments est un bon argument d’accroche, cela séduit », assure Lucile Zwingelstein, chargée de la préparation des paniers aux Jardins du Trèfle rouge. « On a envie aujourd’hui de produits sains, confirme Valérie Stoesser, mère de famille. Et ce qui est proposé permet de ne pas prendre sa voiture pour s’acheter des légumes. C’est intéressant. Surtout que pour beaucoup de personnes âgées, il est difficile de se déplacer à Mulhouse ou même dans les communes voisines. Maintenant, celles-ci peuvent se procurer des légumes frais dans le village », souligne-t-elle, tout en reconnaissant qu’elle-même continue régulièrement à se fournir au Cora ou au Leclerc proche de Mulhouse.
Pour inciter les habitants à consommer les denrées issues du territoire, la municipalité s’est dotée le 13 juillet 2015 d’une monnaie locale, qui ne peut donc être utilisée que sur place : le radis. Payer en radis permet de bénéficier de prix réduits sur la cantine et sur des produits. Mais Jean-Claude Mensch, « enthousiaste, confiant mais prudent », sait que toutes ces initiatives appellent une évolution dans les modes de vie, une évolution culturelle, qui ne se décrète pas d’un claquement de doigts et demande du temps.
Laetitia Van Eeckhout
Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... v7kCj8s.99
Le Monde.fr | 14.01.2016 à 15h46 • Mis à jour le 15.01.2016 à 15h35 | Par Laetitia Van Eeckhout
Un marché se tient désormais à Ungersheim, commune de 2 200 habitants du Haut-Rhin, située à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse. Aucun contemporain, même d’un certain âge, n’a le souvenir ici qu’il y ait eu par le passé quelques étals dans le village un jour de semaine. Mais dorénavant, tous les vendredis matin, les Jardins du Trèfle rouge, entreprise maraîchère en activité sur la commune depuis 2012, la toute jeune conserverie locale ainsi qu’un marchand d’œufs du cru exposent et vendent leur production sur la place de la mairie.
Assurer la souveraineté alimentaire de la commune, en créant une filière locale « de la graine à l’assiette », autrement dit en proposant aux villageois des aliments produits localement : c’est l’objectif poursuivi depuis quatre ans par la municipalité d’Ungersheim. « Aujourd’hui, la nourriture que nous consommons, venant de centaines, voire de milliers de kilomètres, est essentiellement livrée par camion. Or en cas de choc, pétrolier notamment, nous pourrions nous trouver rapidement en situation de pénurie. Alors même que nous sommes entourés d’une centaine d’hectares de terres agricoles, mais vouées à des monocultures de maïs ou de céréales, destinées à l’exportation », explique son maire ,Jean-Claude Mensch.
Lire aussi : Pollution, manger local : l’Assemblée étudie 5 propositions écologistes
Légumes bio et de saison
Déterminé à mettre un terme à ce « grand paradoxe », le conseil municipal décide, en 2012, d’utiliser une partie des 40 hectares agricoles sur lesquels il a la maîtrise foncière, pour contribuer à nourrir la population. Il commence par racheter le droit d’exploitation agricole sur un terrain de 8 hectares, loué jusque-là à un céréalier, et y installe une exploitation maraîchère bio, les Jardins du Trèfle rouge, gérée par une entreprise d’insertion. Employant 25 personnes, celle-ci produit aujourd’hui une trentaine de tonnes de légumes de saison par an (soit une centaine de variétés sur toute l’année). Elle propose non seulement sa production chaque vendredi au marché, mais confectionne deux fois par semaine quelque 150 paniers de légumes, vendus aux ménages du village et des alentours, et fournit chaque jour en nourriture la cantine de l’école du village.
Car si la municipalité a décidé dès 2009 de servir aux élèves des repas et goûters 100 % bio en faisant alors appel à un prestataire extérieur – et en prenant en charge le surcoût –, elle entend désormais que ces repas soient réalisés sur place avec des produits locaux. Pour cela, elle a construit une cuisine collective bio, certifiée Ecocert. Opérationnelle depuis le printemps 2014, cette installation prépare aujourd’hui quelque 500 repas par jour et assure l’approvisionnement de la restauration scolaire du village, mais également, dans un rayon de quinze minutes de transport en liaison froide et chaude, d’autres écoles. « Ce afin d’assurer l’équilibre économique, souligne M. Mensch. Mais, ajoute-t-il aussitôt, cette cuisine reste une petite unité de production à taille humaine. »
Bien décidée à élargir la distribution de produits alimentaires en circuits courts, la municipalité a créé en avril 2015 une régie agricole et est en train de monter une coopérative d’intérêt collectif qui a vocation à faire tourner une conserverie, une malterie microbrasserie et une épicerie spécialisée dans la vente en vrac, où le client apporte ses contenants et peut acheter le juste poids de produit dont il a besoin.
Surplus de production et produits déclassés, valorisés
La conserverie est la première à avoir démarré son activité, en août 2015, avec six villageois retraités bénévoles. Elle confectionne déjà entre 600 et 1 000 bocaux par semaine, à partir des surplus de production et produits déclassés des Jardins du Trèfle rouge, et des tomates et légumes produits par la régie agricole.
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La régie, qui cultivera à terme 6 hectares, développe une agriculture non seulement bio mais « décarbonée, sans énergie fossile ». « Nous labourons avec deux chevaux, nous n’utilisons aucun engrais manufacturé, seulement de la matière organique venant de la commune. Et l’irrigation que nous allons mettre en place sera artisanale ou fonctionnera au moyen de l’énergie solaire », explique Jean-Sébastien Cuisnier, jeune exploitant agricole à qui a été confiée la gestion de la régie. Au fil du développement de l’exploitation, l’idée est aussi de solliciter les bénévoles, en leur proposant de participer à la collecte et au ramassage des cultures par exemple, en l’échange de fruits et légumes à moindres coûts.
Depuis juillet 2015, une monnaie locale
Ces différentes initiatives prises par la municipalité pour proposer des produits locaux sont plutôt bien accueillis par la population. « La qualité, la fraîcheur des aliments est un bon argument d’accroche, cela séduit », assure Lucile Zwingelstein, chargée de la préparation des paniers aux Jardins du Trèfle rouge. « On a envie aujourd’hui de produits sains, confirme Valérie Stoesser, mère de famille. Et ce qui est proposé permet de ne pas prendre sa voiture pour s’acheter des légumes. C’est intéressant. Surtout que pour beaucoup de personnes âgées, il est difficile de se déplacer à Mulhouse ou même dans les communes voisines. Maintenant, celles-ci peuvent se procurer des légumes frais dans le village », souligne-t-elle, tout en reconnaissant qu’elle-même continue régulièrement à se fournir au Cora ou au Leclerc proche de Mulhouse.
Pour inciter les habitants à consommer les denrées issues du territoire, la municipalité s’est dotée le 13 juillet 2015 d’une monnaie locale, qui ne peut donc être utilisée que sur place : le radis. Payer en radis permet de bénéficier de prix réduits sur la cantine et sur des produits. Mais Jean-Claude Mensch, « enthousiaste, confiant mais prudent », sait que toutes ces initiatives appellent une évolution dans les modes de vie, une évolution culturelle, qui ne se décrète pas d’un claquement de doigts et demande du temps.
Laetitia Van Eeckhout
Journaliste au Monde
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
intéressant comme initiative. Espérons que cela puisse durer et faire des émules...
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
Je bois du petit lait.
Cette initiative est celle dont il est question dans le film "Nos enfants nous accuseront", sur l'expérience similaire d'Alès (je doute mais il me semble), commune sinistrée du Gard, où c'est le Maire qui a quasiment imposé le changement, devant les problèmes de santé des agriculteurs (et le sien) et le très haut taux de chômage dans sa commune.
Le changement radical chez les particuliers est indispensable et c'est là qu'il a commencé
mais quand les élus s'en mêlent, alors lààààà…
Cette initiative est celle dont il est question dans le film "Nos enfants nous accuseront", sur l'expérience similaire d'Alès (je doute mais il me semble), commune sinistrée du Gard, où c'est le Maire qui a quasiment imposé le changement, devant les problèmes de santé des agriculteurs (et le sien) et le très haut taux de chômage dans sa commune.
Le changement radical chez les particuliers est indispensable et c'est là qu'il a commencé
mais quand les élus s'en mêlent, alors lààààà…
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
Certains ont la volonté de faire des choses et les mettent en oeuvre, contre l'ambiance actuelle.
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
C'est aussi ce genre de solutions qui sont mises en valeur dans le film "Demain" dont nous parlons ailleurs.
C'est évidemment surtout quand les communes sont en difficulté (chômage, notamment) qu'il est le plus facile pour une municipalité de mettre ce type de solutions en route. Chez nous, ou presque tout le monde a un petit bout de jardin cultivé, où manger des légumes frais est une évidence, ce serait peut-être plus compliqué. Mais il y a d'autres idées, comme la monnaie locale qui marcherait bien dans un pays de tourisme. Et puis nous avons aussi beaucoup de chômage, très peu d'industries, beaucoup de départ des jeunes, beaucoup de retraités et d'inactifs. Sûr qu'un "projet" local pourrait regrouper pas mal d'énergie.
C'est évidemment surtout quand les communes sont en difficulté (chômage, notamment) qu'il est le plus facile pour une municipalité de mettre ce type de solutions en route. Chez nous, ou presque tout le monde a un petit bout de jardin cultivé, où manger des légumes frais est une évidence, ce serait peut-être plus compliqué. Mais il y a d'autres idées, comme la monnaie locale qui marcherait bien dans un pays de tourisme. Et puis nous avons aussi beaucoup de chômage, très peu d'industries, beaucoup de départ des jeunes, beaucoup de retraités et d'inactifs. Sûr qu'un "projet" local pourrait regrouper pas mal d'énergie.
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
CONTENT que mon idée vous a plu. ;)
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
Oui mais pourquoi as-tu mis ce sujet dans "Privé" ? http://i.les-forums.com/ic/ic43.gif
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
Oui Claude, pourquoi? Tu nous le mets à côté?Oui mais pourquoi as-tu mis ce sujet dans "Privé" ? Image
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A Ungersheim, manger local et payer en radis
chhhhuuuutttt,
c'est un truc séditieux, la NSA et la banque mondiale risquent de mettre leur nez dedans!!
botus et mouche cousue
c'est un truc séditieux, la NSA et la banque mondiale risquent de mettre leur nez dedans!!
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
Et voilà le travail....!
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
Je n'ai pas demandé la permission à l'auteur de ce travail.
Même sil pourrait être flatté de notre intérêt, et son journal heureux d'une pub occasionnelle … je suis gêné.
Même sil pourrait être flatté de notre intérêt, et son journal heureux d'une pub occasionnelle … je suis gêné.
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
T'inquietes pas , on t'ameneras des oranges :lol:
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
plus une surkraut (choucroute), un flammekueche et une verre de gewurz! goddvordomm!
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
Va devenir gras comme un moine de boite de clacos
A -t'il déjà la tonsure ?
Frère Claude triez pour nous , c'est le moment :lol:
A -t'il déjà la tonsure ?
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
AMÈNE !
Amène la bonne bouffe !
Signé : Frère Claude dit Gras du Bide
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Re: A Ungersheim, manger local et payer en radis
en v'la une idée pour mai! ou un cassoulet? j'ai un coté yin et un côté yang, enfin chez moi, c'est remplacé par un côté germain et un occitan, un fumé et un à l'huile d'olives, donc les deux me vont