Moi rien comprendre…Plumee quand je clique sur ton lien, j'atterrie sur la case répondre au message.
Où se trouve ta dernière causette sur DH ?
Bon, ce que disait le Didier Helmstetter au sujet des adventices.
Qu'il y en a de deux sortes: les "emmerdeuses" (je cite) et les autres.
Autrement dit, celles à racine pivotante (qui descend loin et cramponne au sol) et celles à racines en bouquet,
faciles à arracher.
Les enquiquineuses que nous connaissons tous: chiendent, rumex, chardon, liseron…
Il dit que, si elles ressortent de la grosse couche de foin, bien sûr, il faut les arracher car elles vont finir
par concurrencer grave nos chers légumes.
Pour le liseron, hélas! la seule solution est de tirer dessus chaque fois qu'on passe, tu connais ça, MMay.
Mais il dit que, comme la plante se nourrit de la réserve située dans la racine, chaque fois qu'on lui arrache
ses feuilles, ou qu'on les planque sous un pot, on affaiblit la racine et à force à force à force, au bout de 3 ou 4 ans,
on en fait une plante beaucoup moins emmquiquineuse.
Au bout de quelques années de culture sous foin, les adventices changent et deviennent sympas, voire servent d'engrais vert.
C'est ce que j'observe cette année après seulement une grosse année de couverture de foin:
je suis surprise d'avoir vu sortir des tripotées d'amarante et de chénopode magenta,
que je regardais déjà comme des engrais verts car elles poussent vite, sont riches en azote
et sont très faciles à arracher ou à couper sur place.
Avant d'avoir lu ce passage, j'avais déjà fait cette réflexion et même semé une parcelle de chénopode magenta
dont je laisse chaque année grainer des plants, plus que généreux.
Pour y repiquer des chicorées scaroles et frisées plus tard.
Pour être honnête, je me dois d'ajouter que, sans le vouloir car ignorante, j'avais précipité le processus en étalant
une petite couche de compost en fin d'hiver, après avoir enlevé puis remis et rechargé le foin.
Cela ne fait que conforter le propos, mais vous connaissez le truc: quand la terre s'enrichit, les adventices changent.
Chez DH, ce qu'il faut remarquer, c'est qu'il n'utilise rien d'autre que le foin.
Il ne composte plus en tas, ne charrie plus de sacs, car c'est trop dur pour lui.
Il se contente de jeter ses épluchures par-dessus le foin, de-ci de-là au pied des plantes qui lui semblent en avoir besoin.
Prochaine séance de lecture pour moi: mais alors…les limaces?
Quand j'avais fait ça, dans les années d'épuisement, j'avais vu une sacrée prolifération de baveux…