Chez Mio et Marie-May

[Claude]

Premier septembre. Avez-vous bien préparé votre cartable ? Et vérifié l’heure et la date de votre rentrée ?

[Marc]

Ouiiiiii Maître !!!

[ege]

Pierre Douglas?

[Marc]

Ouiiiiii Maître !!!

Les enfants ont un accès et un rapport très différent à la nature selon leur classe sociale, montre le sociologue Julien Vitores. Les plus privilégiés en tirent des avantages à l’école, ce qui accentue encore les inégalités.

À 5 ans, certains enfants ne connaissent pas le bruit de la mer. C’est ce que nous rappelle le travail du sociologue de l’enfance Julien Vitores, enseignant à l’université Sorbonne Paris-Nord, qui a publié le 21 août La nature à hauteur d’enfants, socialisations écologiques et genèse des inégalités aux éditions La Découverte.

Julien Vitores a enquêté sur le rapport des enfants à la nature dans deux écoles maternelles de Paris — une école privée des beaux quartiers et une école publique du nord de la capitale — et une troisième située dans une zone rurale du sud de la France. En cette semaine de rentrée des classes, il nous explique comment l’inégalité d’accès à la nature, invisibilisée, influe sur les parcours scolaires.

Interview sur Reporterre
https://reporterre.net/Rentree-des-clas ... -important

[ege]

ça me rappelle l'anecdote suivante:

il y a une fête dans le mini stade de la commune et je suis assis sur une butte d'un côté du terrain de sport, à côté de moi deux enfants, ceux d'un couple d'enseignants, elle, italien, lui sport.

je ramasse un truc dans l'herbe et le montre aux gosses en leur demandant ce que c'est!
réaction: "sais pas"
je dépiaute la peau verte du truc et leur montre la coque en bois:
"sais pas"

je brise la coque et en sort le contenu:

"c'est une noix"
et pourtant les deux petits vivaient à la campagne!!

[Marc]

Ou, mais généralement, les gamins restent vissés devant leur tablette, ils ne sortent pas comme autrefois, la découverte de la nature doit passer ailleurs que par un écran !!!

[Claude]

Désolé. J’ai dû la publier …
,

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix
Qu'est-ce qu'on y voit, quand elle est fermée
On y voit la nuit en rond et les plaines et les monts
Des rivières et des vallons, on y voit toute une armée
Des soldats bardés de fer qui joyeux partent pour la guerre
Et fuyant l'orage des bois, on voit les chevaux du roi, près d'la rivière

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix
Qu'est-ce qu'on y voit
Quand elle est fermée
On y voit mille soleils, tous à tes yeux bleus pareils
On y voit briller la mer et dans l'espace d'un éclair
Un voilier noir qui chavire
On y voit les écoliers qui dévorent leurs tabliers, des abbés à bicyclette, le 14 Juillet en fête
Et ta robe au vent du soir
On y voit des reposoirs qui s'apprêtent

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix
Qu'est-ce qu'on y voit
Quand elle est ouverte
Quand elle est ouverte, on n'a pas le temps d'y voir
On la croque et puis bonsoir
On n'a pas le temps d'y voir
On la croque et puis bonsoir
Les découvertes
Ha, une noix

C. Trente

[ege]

marc, je te parle d'une époque "que les gamins pouvaient pas connaître" les portables & tablettes, ils doivent avoir 40 à 45 ans maintenant ces bambins

[Claude]

Alors, MM ?
Comment se porte le jardin,
et ses cultivateurs ??

[ege]

des cult@vateurs, ou des culti watt/heure?
il y a aussi les cul 'ti water dans les îles, des fois, ils sont closed!

[Claude]

des cult@vateurs, ou des culti watt/heure?
il y a aussi les cul 'ti water dans les îles, des fois, ils sont closed!

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[ege]

imagines!

[Marie_May]

Oh non... inutile...

Heu, ... ils vont comme ils peuvent. J'y reviendrai.

[Claude]

Je vous souhaite de pouvoir.
Lequel n’est pas dans la rue
…
.
:lol:
.
Dans la tente
De l’attente
Bien latente…

[Marie_May]

Fin août, quand mon petit-fils 16 ans, est venu passer une semaine dans la maison de notre fille, voisine de la nôtre, avec ses potes, quatre zigotos de sa classe (quelle belle équipe...!) ils ont laissé à leur départ quelques petites bricoles, pas grand-chose car leur budget minime les avait obligés à bien calculer le prix des courses pour ces quelques jours) mais entre autres trois pommes de belle taille, type golden, sans le moindre défaut. apparemment elles ne nous ont pas attirés plus que ça, elles sont restées intactes sur leur assiette et au bout de quelques jours je me suis aperçu qu'elles étaient toujours sans défaut. Or, les pommes, en principe, ça ride, ça brunit, ça perd de son brillant. Là, rien. Du coup, je les ai laissées surfeur plat, dans la véranda, pour voir... elles y sont toujours un bon mois plus tard, toujours aussi belles. Comment vous expliquez ça, vous ?

De plus, il m'est arrivé la même chose avec des poires jaunes. Mio en a mangé une, pas mauvaise, mais un peu trop belles, celles-là aussi. Sans vieillissement apparent. Mais il a fini par les manger toutes, donc je ne sais pas si elles auraient survécu aussi longtemps.

Je me demande quel traitement subissent ces fruits éternels.

[Marie_May]

Année merdique au jardin.
Les tomates ont été vraiment décevantes, cette année, soit moches et tachées, soit molles et pleine d'eau. Heureusement que j'ai mis plein de pieds de miel du Mexique qui sont toujours au rendez-vous, quel que soit le temps.
Je suis en train de sortir les dernières pommes de terre semées au printemps, des Sarpo Mira qui ont presque toutes perdu leurs feuilles - environ un mois trop tôt. Rien à voir avec la récolte de l'an passé. Mais il y a tout de même quelques énormes specimens. J'ai semé de la moutarde et de la phacélie à la place des patates déjà sorties. J'ai toujours envie de les laisser pousser pour les fleurs. Je ne sais pas si une fois grandes et fleuries, elles sont aussi bonnes pour nourrir le sol - mais tant pis.
J'ai ressemé des pommes de terre charlotte au mois de juin ou juillet, je sais plus, après la grosse période de pluie, pour palier au fait que les autres périclitaient. Elles sont magnifiques, de grandes feuilles vertes, bien droite, des fleurs. Mais auront-elles le temps de grossir et de mûrir ? on verra.
Toujours à cause de résultats minables, j'ai aussi ressemé des oignons, des petits bulbes qui me restaient du premier semi. Ils n'ont pas tous poussé, mais ce sera toujours une petite récolte.
J'ai fait au moins quatre passages dans les haricots violets ressemés aussi en juillet. Jolie récolte.
J'ai aussi semé des navets et des radis noirs - en même temps. Or je viens de vérifier où ils en sont, il semble que je me sois trompé, car il y a deux rangs de radis noirs. J'ai dû confondre les deux paquets... Ça pousse du tonnerre de dieu, les radis noirs, je ne vais pas savoir qu'en faire.
Je n'ai pas récolté une fraise cette année. Pas tellement de framboises non plus. Il faudra peut-être que je rajeunisse la plantation. A cette occasion je me suis aperçu que les pieds de framboisiers valent deux fois plus cher - sinon trois fois - que lorsque je les avais achetés.
Les dahlias ont commencé à fleurir fin septembre. Jusque là, ils sont resté au ras du sol à attendre un temps favorable. Puis ils ont poussé d'un coup et fleurissent cette semaine.
Les poireaux ont la taille de poireau baguette. Mais les carottes et les salades d'automne sont bien jolies. Ma fille va en profiter fin octobre, s'il en reste...

[Claude]

Ton année est merdique. Je suis hélas à l’unisson. Mais en pire. Explication : aux canicules se sont ajoutées deux villégiatures estivales avec mes enfants … ayant eu lieu loin du jardin.

Mes pieds de tomate ont dû être tellement contrariés que même les derniers pieds —ceux que je n’ai pas arrachés vers la fin septembre car ayant mieux résisté—, n’affichent que des tomates dépassant à peine pour les plus performantes que la taille des noix.

Mes pieds de haricots n'ont donné que 2 ou 3 gousses au mieux, histoire de montrer que c’était bien du haricot. Rien à mettre dans nos assiettes. Chaque fois que je les arrose encore, je me demande pourquoi. .

J’ai donc planté bcp de choux et de salades en deux vagues en septembre que j’arrose bien plus régulièrement que je n’avais jamais fait.

Et je me dis que l?an prochain, promis jurė, il me faudra commencer les semis et plantations plus tôt. Et améliorer les parades à la chaleur par végétalisation des murs et par l’ajout de nouveaux ombrages !

Apres bien des essais, au bout de qq années, j’ai réussi à voir pousser un pied de chayotte. C’est le seul spécimen à être dans une ombre presque totale. Chaque matin, je sors pour voir si des fleurs sont apparues ! Normalement ce végétal fleurit tard.

Hum ! Je vais devoir faire un copier coller du message pour mon jardingo.

[Marc]

Comme partout ou presque, la canicule de juin et la sécheresse sont largement responsables des échecs.
J'ai des radis noirs aussi mais genre "crayons" ! Par contre j'ai des tomates vertes qui mûrissent et c'est tant mieux !

[Marie_May]

Mio insiste lourdement pour que nous ralentissions dans tous les domaines - et notamment le jardin qu'il veut que je rapetisse. Or c'est la taille d'un potager pour deux personnes avec visiteurs de temps à autres. Diminuer de moitié, comme il le dit, ça voudrait dire plus de pommes de terre notamment. Il ne se rend pas très bien compte des ressources du jardin et de ce que ça nous économise. Il veut surtout que je lui foute la paix, que je cesse de lui demander de couper telle branche du cerisier qui périclite, de mettre des planches le long du sentier pour éviter que la terre ne tombe sur ledit sentier, de passer la motobinette... d'ailleurs nous n'avons plus de motobinette, elle a lâché lâchement et Mio l'a virée. Point barre. Ça veut dire grelinette pour le jardin, et Marie-May à la manœuvre. Sûr que quand Mio a une idée en tête, il ne l'a pas ailleurs et sait la faire appliquer.
Je me demande si je ne vais pas moi aussi me replier sur la ville, comme Plumee, laissant derrière moi tous les copains, réseaux, et travaux non terminés pour aller me baguenauder sur les boulevards comme Yves Montand qui d'ailleurs a déguerpi depuis belle lurette, comme tous les autres chanteurs de ma jeunesse. Les boulevards.... celui de Poissonnière avec l'imprimerie de l'Humanité et du Libération de Dastier de la Viguerie où j'usais mon pantalon assise dans le cassetin des correcteurs - tout ça n'existe plus évidemment. Les boulevards ... avec tous les cinoches, le Rex, le Max Lynder, le Paramount, et les autres, la rue Montmartre avec le bouillon Chartier et l'imprimerie de l'Equipe, le studio 48 où on pouvait voir des films russes - généralement à la gloire du régime communiste mais pas toujours - et plus loin boulevard Richelieu, avec d'un côté la rue Drouot et ses antiquaires toujours à l'affut d'une affaire à la salle des ventes; et de l'autre la grande bibliothèque. Et plus loin encore l'Opéra qui me faisait rêver, les galeries Lafayette alors très populaire, l'avenue de l'Opéra et ses élégances. Il y avait aussi au début de l'avenue un petit ciné genre art et essais - où j'avais vu le premier film de Dreyer, Ordet. Et tout au bout, la Comédie française et le Palais Royal. Qu'est-ce que j'ai pu balader sur ces boulevards et leurs annexes quand j'étais jeune ! Je sais bien que si je retournais en ville, je ne retrouverais pas le goût ni l'odeur du Paris d'alors, il faudrait que je me refasse une vie - à 84 ans. Ce ne serait pas du gâteau. Mais parfois les jours de spleen, j'y songe.

[Claude]

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[Claude]

Le retour en arrière aux origines,
c’est comme l’ambiguïté pour Mitterrand,
on n’en sort qu’à ses dépens.

Moi qui suis ton cadet je te conseille d’écouter ton Mio.

Bonsoir.

[ege]

salut MM et sympa d'avoir de tes nouvelles.
les tomates, ça fait 3 ans que c'est riquiqui, le bruit court en ardèche qu'il faut maintenant les planter à l'ombre!!
les pommes, les golden du commerce, c'est "beau", ça "tient" mais à part ça, rien à dire au sens litteral du terme.
ma mère avait un arbre grany smith, à beziers, longtemps les pommes restaient verte, longtemps, juteuses mais dures, puis ça jaunissait, en hiver, un peu moins juteuses mais bien plus tendres et aromatiques puis toutes jaunes et immangeables, sèches, mais toujours aussi rondes.
me souviens des pommes stockées à la cave de mon enfance à Frankfurt/Main, au fur et à mesure de l'automne et de l'hiver, l'odeur semblait plus forte, elles se ratatinaient et chaque jour meilleures, c'était une cave en briques, tempérée et assez sèche.
paris nostalgie, super, tu évoques les vieux films, aujpourd'hui je suis passé à la ressourceruie locale et qu'y vois-je? un de mes films préférés, russe de la grande époque du ciné: Ivan le Terrible d'Eisenstein,m'en vais pouvoir le revoir avec la longue silhouette décharnée bizarrement appuyée sur un long bâton!

[Marc]

Mio insiste lourdement pour que nous ralentissions dans tous les domaines - et notamment le jardin qu'il veut que je rapetisse. Or c'est la taille d'un potager pour deux personnes avec visiteurs de temps à autres. Diminuer de moitié, comme il le dit, ça voudrait dire plus de pommes de terre notamment. Il ne se rend pas très bien compte des ressources du jardin et de ce que ça nous économise. Il veut surtout que je lui foute la paix, que je cesse de lui demander de couper telle branche du cerisier qui périclite, de mettre des planches le long du sentier pour éviter que la terre ne tombe sur ledit sentier, de passer la motobinette... d'ailleurs nous n'avons plus de motobinette, elle a lâché lâchement et Mio l'a virée. Point barre. Ça veut dire grelinette pour le jardin, et Marie-May à la manœuvre. Sûr que quand Mio a une idée en tête, il ne l'a pas ailleurs et sait la faire appliquer.
Je me demande si je ne vais pas moi aussi me replier sur la ville, comme Plumee, laissant derrière moi tous les copains, réseaux, et travaux non terminés pour aller me baguenauder sur les boulevards comme Yves Montand qui d'ailleurs a déguerpi depuis belle lurette, comme tous les autres chanteurs de ma jeunesse. Les boulevards.... celui de Poissonnière avec l'imprimerie de l'Humanité et du Libération de Dastier de la Viguerie où j'usais mon pantalon assise dans le cassetin des correcteurs - tout ça n'existe plus évidemment. Les boulevards ... avec tous les cinoches, le Rex, le Max Lynder, le Paramount, et les autres, la rue Montmartre avec le bouillon Chartier et l'imprimerie de l'Equipe, le studio 48 où on pouvait voir des films russes - généralement à la gloire du régime communiste mais pas toujours - et plus loin boulevard Richelieu, avec d'un côté la rue Drouot et ses antiquaires toujours à l'affut d'une affaire à la salle des ventes; et de l'autre la grande bibliothèque. Et plus loin encore l'Opéra qui me faisait rêver, les galeries Lafayette alors très populaire, l'avenue de l'Opéra et ses élégances. Il y avait aussi au début de l'avenue un petit ciné genre art et essais - où j'avais vu le premier film de Dreyer, Ordet. Et tout au bout, la Comédie française et le Palais Royal. Qu'est-ce que j'ai pu balader sur ces boulevards et leurs annexes quand j'étais jeune ! Je sais bien que si je retournais en ville, je ne retrouverais pas le goût ni l'odeur du Paris d'alors, il faudrait que je me refasse une vie - à 84 ans. Ce ne serait pas du gâteau. Mais parfois les jours de spleen, j'y songe.

Je comprends bien Marie-May, je comprends bien. Seulement comme nous n'avons pas inventé la machine à remonter le temps, il faut bien continuer !

Et continuer quoi ? Il faut faire un compromis en tenant compte que nous n'avons plus les moyens ni la résistance à faire ce que nous avons toujours fait, mais continuer en visant petit. Faire un jardin pour deux et pas pour les autres par exemple....au lieu de faire 10 rangs de patates, n'en faire que 3; 30 pieds de tomates au lieu de 80, etc...Et puis certains légumes ne sont pas très intéressants parce que nous n'en consommons pas ou plus trop, je les achète au marché.....Mio acceptera sans doute mieux si l’effort est plus léger !

Réduire le jardin de moitié ? je le fais depuis 2022, je produis pour moi et je transforme progressivement le terrain en fruitiers, en transformant mes parterres de fleurs...
J'ai investi dans une tondeuse parce que du coup, il y a de l'herbe à tondre....Et puis je laisse la "sauvagerie" s’occuper de ce que je ne veux plus faire...

Là, je recommence à faire des projets a minima, diminuer certaines cultures ou les marier, me dire que tel ou tel légumes je n'en mage que très peu , envisager l'alternance et conserver au congélateur ou en stérilisation.

Maintenant, mon jardin tourne autour de : tomates, haricots verts, carottes, poireaux, concombres, betteraves rouges, poivrons; aubergines, salades, radis, courgettes, courges, pdt et patates douces.... en diminuant les quantités....Au départ si tu diminues la surface cultivée d'office, tu es obligé de restreindre les quantités..

Autre facteur, le temps passé : ne pas dépasser deux heures de travail par jour et répartir ce temps le matin et ne rien faire d'autres l'après-midi autre que de te balader, lire (avec la chaleur qu'il fait l'été, tu est obligé de procéder ainsi)...

Mais je ne me vois pas, comme Plumee, partir et tout lâcher, ça non, je crois que ça me tuerais...

Il faut admettre que nous vieillissons, que regretter le temps d'avant ne sert qu'à nous démoraliser (même avec les grands boulevards d'Yves Montant !!), qu'un jour nous irons dans le grand vide...Je te dis ça du haut de mes 81 balais !

[Marc]

....me souviens des pommes stockées à la cave de mon enfance à Frankfurt/Main, au fur et à mesure de l'automne et de l'hiver, l'odeur semblait plus forte, elles se ratatinaient et chaque jour meilleures, c'était une cave en briques, tempérée et assez sèche.....

Ege, moi aussi, les pommes cueillies à peine mûres et même pas mûres du tout étaient stockées dans des caisses en hauteur, sur une seule épaisseur, rangées dans un genre de cellier, aéré par deux lucarnes à chaque extrémité, le parfum de fruits était fantastique et les pommes en fin de saison, fripées, avaient un goût extraordinaire....c'était du temps d'avant....

[ege]

pareil, des claies en bois, une seule couche et une juste aération!
ce que je n'ia pas dit: à l'époque, nous habitions dans une maison avec les proprios et nous comme seuls locataires, le cellier aux pommes (et à la choucroute, ....) était dans la partie commune des caves et, en passant, souvent ma petite main -de sa seule initiative- prenait une pomme!
soit ils n'ont jamais rien vu, soit ils devaient se marrer!