Les légumes "perpétuels"

Identifications et fiches pour partager nos savoirs sur la culture d'une plante
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la larmouise
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Les légumes "perpétuels"

Message par la larmouise » 08 avr. 2015, 04:13

Les légumes perpétuels sont, comme leur nom l’indique, des légumes très longue durée. Il n'est pas utile de les replanter chaque année.
Le sujet a déjà été un peu abordé par légume

Mes sources (surtout à ne pas prendre comme complètes) proviennent de différent livres et sites.(et un peu d’expérience)
Si vous voulez en savoir plus, on cherche et on teste…..

Voici un début de liste de légumes perpétuels

Chou perpétuel Daubenton (Brassica oleracea)
– Crambé maritime (Crambe maritima)
– Cresson de jardin vivace (Barbarea verna)
Livèche (Levisticum officinale)
– Oseille épinard (Rumex patienta)
– Poireau perpétuel (Allium ampeloprasum)
Rhubarbe( Rheum rhaponticum.)
– Roquette vivace (Diploataxis tenuifolia)

la larmouise
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Les légumes "perpétuelles" Le chou Daubenton

Message par la larmouise » 08 avr. 2015, 04:28

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Chou au printemps (un an après sa plantation)

Le chou Daubenton (Brassica oleracea var. ramosa) fait partie des très anciennes variétés de légumes.
De port arbustif (hauteur comprise entre 80 cm et 1,20 m), il ne fait pas de pomme mais émet de nombreux jets (pousses latérales). Les feuilles vert tendre et longuement pétiolées sont ovales, aux bords dentelés.
Rustique et peu sensible à la piéride comme à l'altise, ce légume ancien a toutes les qualités pour séduire les « petits » mangeurs de choux ! Il est cultivé comme plante potagère pour ses jeunes feuilles au goût proche du Brocoli consommées crues ou cuites comme légume.
Ce chou a longtemps été un chou fourrager. Sa rusticité et son caractère perpétuel le rendait facile à faucher et à produire
Synonymes : chou perpétuel, chou branchu, chou Daubenton, chou à mille têtes.

Culture
La plantation se fait au printemps, laissez le s'installer tranquillement avant de couper des feuilles. Dès le printemps suivant vous pourrez récolter aux besoins.
Dans un sol riche, frais, plutôt lourd (de préférence calcaire), correctement amendé, on le plante un emplacement donner allant de 70 cm par 70 cm a 1 mètre par 1 mètre au printemps avec un arrosage par temps sec et un peu de compost.
Une plantation installée sous une exposition ensoleillée dans un terrain bien drainé peut durer de 5 à 7 ans.À ce moment-là, ce chou perpétuel s'est transformé en un véritable buisson dont certaines tiges retombantes et couchées sur le sol se marcottent naturellement, pour donner naissance à de nouveaux plants.
Les hivers trop rigoureux peuvent parfois avoir raison de lui. Pour pallier ce problème, on peut facilement produire ses propres boutures en coupant des "jets" qu'on plante directement en terre. mais comme ses cousins les choux d'hiver, le chou Daubenton est très résistant au froid
Comme tous les choux, il n'aime ni les alliacées, ni la proximité des autres choux. Associez-le plutôt à des salades, des carottes ou des tomates mais aussi à des plantes aromatiques comme la mélisse, la menthe ou le thym, qui repoussent certains parasites ou attirent leurs prédateurs !

Multiplication
Pas de fleurs ni de graines Le choux Daubenton se multiplie naturellement par marcottage naturel lorsqu'il prend de l'âge ou par bouture.
il est très facile d'effectuer des boutures de jets durant l'été et au printemps, en les plantant dans des godets, voire directement en terre !

Utilisation
On consomme les jeunes pousses crues ou cuites de ce chou, que l´on récolte au fur et à mesure de ses besoins. Le fait de récolter régulièrement les jeunes pousses favorise un développement compact et productif du chou. Laissé libre, il produit un petit buisson.
La rusticité (jusqu'à -15°C) et le caractère perpétuel du chou Daubenton en faisait anciennement un chou fourrager facile à faucher et à produire mais il a été ensuite remplacé par d'autres cultures fourragères.
Ce choux arbustif offre de nombreux jets tendres que l'on récolte au fur et à mesure des besoins. On coupe les extrémités de ces nouvelles têtes qui sont ensuite utilisées en cuisine de la même façon que du chou classique, crus en salade, en potée, en soupe... . C'est l'idéal lorsqu'on n'a pas besoin d'un choux entier on coupe uniquement ce qu'il faut.

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Les légumes "perpétuelles" La Livèche

Message par la larmouise » 08 avr. 2015, 05:04

la larmouise 2015006.JPG
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Livèche au printemps (environ un mois après sa sortie)

La livèche, ou ache des montagnes, (Levisticum officinale) est une plante herbacée de la famille des Apiaceae, cultivée pour ses feuilles et ses graines utilisées comme condiments alimentaires.
Autres noms vernaculaires : lévistique officinale, céleri perpétuel, angélique de montagne, herbe à Maggi.

Description
La livèche est une robuste plante vivace, herbacée, qui forme une rosette de feuilles d'où émerge un hampe florale pouvant atteindre deux mètres de haut. La racine pivotante est longue et charnue.
Les feuilles découpées rappellent celles du céleri.
La tige, cylindrique, est creuse et cannelée extérieurement.
L'inflorescence est une ombelle composée, dense, comportant de 12 à 20 ombellules.
Les fleurs, petites sont de couleur jaunâtre.
Les graines, comestibles, brunes, mesurent 5 à 7 mm de long.

Culture
La multiplication se fait par semis en août; les plants sont mis en terre au printemps suivant; on peut également semer en place de mars à juin. Récolte un an après le semis. Prélever les feuilles selon les besoins.
Elle disparait pendant l’hiver pour ressurgir avec vigueur au printemps
Il n'est pas possible de cultiver la livèche en pot tant son système racinaire est important et nécessite de profondeur.
Cet envahissement racinaire n'est pas toujours, mais souvent, préjudiciable aux plantes voisines du "monstre".
Alors que la rhubarbe (système racinaire monstrueux aussi, mais pivotant) a besoin d'être en plein soleil pour bien se développer, la livèche préfère
nettement la mi-ombre.
Nécessitant des sols quasiment identiques et cultivées l'une à coté de l'autre, c'est celle qui aura la meilleure exposition qui prendra le dessus sur
l'autre (Nicandra via Brigitte)
.
Les feuilles peuvent se conserver après séchage à l'ombre, après les avoir réduites en poudre, dans des boîtes hermétiques.
On récolte les feuilles de livèche au printemps, les graines à la fin de l'été et les racines à la fin de l'automne.
De antoine11 le 20 Août 2013
Délicieuse, très parfumée, c'est une aromatique puissante, pas rêver de manger ses côtes, trop petites ou dures...
Très vivace, en sol lourd, frais et riche peut former des touffes impressionnantes, et croitre à quasi 2 mètres.
en semi désert comme chez moi, survit juste et reste à moins de cinquante cm, est néanmoins une de mes condimentaires incontournables.
reproduction très facile par éclatement de touffes ( par boutures de racines seraient possibles), semis difficile, à s'arracher les cheveux...
Choppe un peu moins la rouille que les céleris.
à noter, il y a d'autres céleris sauvages, utilisables en condiment aussi, mais quasi impossibles à cultiver en dehors de leurs biotopes...


Utilisation
Les feuilles fraîches ou séchées, peuvent servir à aromatiser certaines préparations culinaires (sauces, potages, pots au feu...) et les graines sont utilisées pour parfumer les pâtisseries.
Les jeunes tiges peuvent être préparées en fruits confits comme celles de l'angélique.
La tige, creuse, peut être utilisée comme une paille originale

Propriétés médicinales de la livèche
Les graines, feuilles et racines combattent la rétention d'eau et facilitent l'élimination des toxines. La plante est amaigrissante. La racine est anti-convulsive, sédative et expectorante.
Utilisation interne
Diurétique, amaigrissante, anti-convulsive, sédative, digestive, expectorante, stomachique, carminative, détoxifiante, antibactérienne, antispasmodique.
Utilisation externe
Antimycosique, antiparasitaire.

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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par Chichinette 11 » 08 avr. 2015, 08:42

La Livèche aime les terres riches et les sols humides, en terrain sec elle dépérit facilement.

C'est une plante très graphique qui ne déparerait pas dans un massif d'ornementales.

Il en faut extrêmement peu pour parfumer un plat, son goût est très intense.

Le seul défaut que je lui trouvais lorsque j'avais le terrain et le climat adapté, c'était sa disparition en hiver, au moment où elle aurait parfumé avec délice pot au feu et bouillons. J'aimais mieux aromatiser mes plats avec des feuilles fraîches.

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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par xyla56 » 08 avr. 2015, 10:36

après plusieurs essais infructueux, j'ai enfin trouvé une place qui lui convient à peu près. Je l'ai planté dans un vieux mortier en pierre qui est fendu sur un côté donc ce récipient conserve bien l'humidité et l'eau en trop s'écoule doucement par la fente, il m'arrive aussi de devoir vider l'eau en trop après les grosses pluies. Par contre elle reste un peu maigroulette à mon goût, peut-être la mettre un peu plus au soleil?

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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par Brigitte » 08 avr. 2015, 11:02

J'en ai une au jardin, elle est situé dans le coin aromatique, en été c'est la mi ombre, et en hiver c'est plein soleil...ça fait deux ans qu'elle a été planté et c'est seulement cette année qu'elle pousse avec beaucoup de vigueur mais elle n'a jamais fleuri jusqu'à présent, peut être cette année...j'ai une terre argileuse à tendance acide...

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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par Brigitte » 08 avr. 2015, 11:28

Je viens de retrouver sur l'autre forum ce que disait Nicandra sur la Livèche,
Copié collé :

" .....Nicandra

le 07/10/2012 à 02:38:32
Acces au message Livèche (ache des montagnes) : plantation et conservation
Bonjour

Il n'est pas possible de cultiver la livèche en pot tant son système racinaire est important et nécessite de profondeur.
Cet envahissement racinaire n'est pas toujours, mais souvent, préjudiciable aux plantes voisines du "monstre".
Alors que la rhubarbe (système racinaire monstrueux aussi, mais pivotant) a besoin d'être en plein soleil pour bien se développer, la livèche préfère
nettement la mi-ombre.
Nécessitant des sols quasiment identiques et cultivées l'une à coté de l'autre, c'est celle qui aura la meilleure exposition qui prendra le dessus sur
l'autre.

à+.........."

Et je viens de comprendre pourquoi ma rhubarbe après avoir eu la rouille a disparu totalement, je l'avais planté à l'ombre...

Les détails de ce message sont intégrés à la fiche

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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par Brigitte » 08 avr. 2015, 11:41

Voici une photo que je viens de prendre sur la Livèche.
Je sens que je vais devoir déménager le Coucou et les Primevères.
Fichiers joints
WIN_20150408_113320.JPG
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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par xyla56 » 08 avr. 2015, 11:53

Hierbe! va falloir que je la démènage :evil:

Mianne
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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par Mianne » 09 avr. 2015, 08:52

Krot-zut-flut... ma rhubarbe est à l'ombre d'un pêcher. Je verrai à l'automne si je peux la mettre ailleurs, à un endroit plus ensoleillé.

Quelqu'un cultive du poireau perpétuel ? Si oui, vous en êtes satisfait ?

la larmouise
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Les légumes "perpétuels" La rhubarbe

Message par la larmouise » 10 avr. 2015, 23:00

la larmouise 2015008.JPG
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Rhubarbe au printemps (environ un mois après sa sortie)

La rhubarbe (genre Rheum) est le nom commun de plantes herbacées vivaces de la famille des Polygonacées.
Plusieurs espèces de rhubarbes étaient connues dans l'Antiquité. Rheum officinale était connue comme plante médicinale en Chine en Grèce antique. Rheum officinale fut introduite en Europe par Marco Polo, elle fut d'abord cantonnée parmi les plantes médicinales constituant du catholicum simple de la pharmacopée maritime et ornementales, elle ne fut cultivée et consommée comme plante potagère qu'à partir du XVIIIe siècle
Les variétés de rhubarbe ne sont pas très nombreuses (une trentaine d'espèces). La plus courante est la rhubarbe à côtes vertes. Voir la ‘Queen Victoria’ aux pétioles très longs et très gros et aux feuilles très chiffonnées et ondulées sur les bords. La variété ‘Framboise’, très productive, montre des pétioles rouges à chair fine.
Parmi les variétés uniquement ornementales, il y a les rhubarbes à fleurs rouges : Rheum palmatum ‘Atrosanguineum’ ou ‘Bowle’s Variety’ et Rheum palmatum ‘Tanguticum

Description
La rhubarbe, Rheum rhaponticum, est une vivace à grand développement, vigoureuse des régions tempérées, aux rosettes de grandes feuilles pétiolées portées par de forts et longs pétioles aplatis sur la face supérieure, gaufrées, grossièrement triangulaires.
Les feuilles naissent de tiges souterraines fort profondes et sont toxiques, contrairement au pétiole qui est la partie de la plante consommée.
Celui-ci, de couleur vert rougeâtre, arrondi et canaliculaire, mesure jusqu'à 50 cm de longueur pour 3 à 7 cm de largeur et d'épaisseur.
Les parties aériennes de la plante disparaissent totalement pendant l'hiver.
Cette plante aux formes très avantageuses peut atteindre une hauteur de plus d’un mètre.
Les fleurs blanche, petites en grappes disposées sur de très hautes tiges florales (1,50 à 2m), sont elles aussi toxiques.

culture
La rhubarbe se plait sous une ombre douce, évitez les expositions trop chaudes, particulièrement dans le Sud. Son climat préféré est tempéré et pas trop sec.
La rhubarbe aime les sols frais, perméables, riches en humus et profonds. Préparez le sol l'automne précédant la plantation en le fumant généreusement et mérite donc qu’on lui apporte régulièrement de l’engrais organique.
La notre est contre un mur, exposée au nord, sol riche, humide et profond.
Deux ou trois rhizomes plantés à 1 mètre d’intervalle suffiront très largement aux besoins d’une famille.
Il est possible d' effectuer un semis de rhubarbe, semez au printemps ou en été, de préférence en godet et mettez en place de septembre à mars.mais la technique est beaucoup plus longue et compliquée, ne vous permettant de récolter les pétioles que trois ans après le semis.
Les rhizomes se divisent très aisément quand la plante commence à prendre de l’ampleur.
Les touffes sont divisées entre la fin de l'hiver et le début du printemps, en coupant des bouts portant un à trois bourgeons, et sont plantées en laissant ces derniers affleurer à la surface.
Sous climat chaud, plantez de préférence en automne, par contre dans les régions humides ou froides en hiver, plantez au printemps dès que les fortes gelées sont passées. En mars ou en octobre, plantez des éclats de souche, ou un plant acheté en godets. N’enterrez pas trop, laissez affleurer les bourgeons. La récolte se fait, dès la deuxième année
La rhubarbe ne nécessite aucun entretien particulier, sinon d’éclaircir le pied des mauvaises herbes qui pourraient l’envahir (une fois bien instalée rien ne pousse autour), d’ôter régulièrement les pétioles fanés et de ne pas la laisser fleurir.
La rhubarbe est un plante qui transpire beaucoup en été à cause de ses larges feuilles et réclame donc un arrosage particulier.
Arroser en cas de sécheresse prolongée ou de fortes chaleurs Il vaut mieux arroser le soir et éviter de mouiller les feuilles
Un paillage peut s’avérer utile l’été afin de consrver l’humidité dans le sol.
Arrachez-les à leur base en les cassant plutôt qu’en les coupant
Il est recommandé de ne pas prélever plus des deux tiers des pétioles d'une même plante.
Coupez les larges feuilles et faites en du purin de rhubarbe pour lutter contre les pucerons et le ver du poireau
Les feuilles de rhubarbe sont excellentes pour votre compost
Les plants peuvent être attaqués par le verticillium, un champignon qui décompose les racines. Les feuilles jaunissent et meurent en quelques semaines

Utilisation
Arrachez-les à leur base en les cassant plutôt qu’en les coupant
Seuls les pétioles des feuilles peuvent être consommés : crus, cuits, en tartes, en confiture ou comme légume. On peut également en faire des sirops ou des sorbets. L'acidité de la plante demande à être atténuée par du sel ou du sucre. Les variétés rouge carmin de rhubarbe sont plus tendres que les vertes.
La rhubarbe apporte des minéraux, potassium phosphore, magnésium et le calcium.
La rhubarbe est bien pourvue en vitamine C (12 mg/100 g), elle a ainsi des propriétés toniques et antianémiques. La rhubarbe est très laxative grâce à sa richesse en fibres. La rhubarbe est utilisée comme purgatif, proche de l'aloès et du séné. Les principes actifs sont des dérivés de l'anthraquinone et leurs glucosides qui augmentent les mouvements péristaltiques du côlon.
Les rhubarbes cultivées appartiennent aux espèces rhaponticum, rhabarbarum et à leurs hybrides. Les préparations médicinales sont obtenues à partir de Rheum officinale.
La rhubarbe est très connue pour son effet laxatif.
La tige de rhubarbe, qui constitue la partie comestible de la plante, représente une source importante de fibres alimentaires. les 3/4 de son poids sec est constitué de fibres. Les fibres solubles (pectine, psyllium...) sont reconnues pour leur capacité à diminuer le cholestérol sanguin tandis que les fibres insolubles (lignine, cellulose...) aideraient à réguler la fonction intestinale
La substance secrétée par sa racine est appréciée pour son action antiseptique sur les problèmes de foie. En outre, la rhubarbe est un bon anti-inflammatoire pour les muqueuses buccales.

Attention
Les limbes des feuilles sont toxiques à cause notamment de leur teneur en acide oxalique.
Les feuilles sont également toxiques pour les animaux. Elles sont utilisées par certains apiculteurs qui les placent à l'intérieur des ruches pour protéger les abeilles des autres insectes envahisseurs.
Elles feraient fuir fes rats

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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par Mianne » 11 avr. 2015, 15:19

Après avoir pris connaissance de tous ces renseignements... finalement je ne déménagerai rien :D Elle restera à l'ombre du pêcher.

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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par singe » 12 avr. 2015, 10:16

Moi, les deux miennes sont au 3/4 de la journée à l'ombre et donnent beaucoup - je leur apporte fumier et compost à l'automne et j'arrose l'été … 6 à 7 kg de tiges bon an mal an en deux récoltes, en mai et en fin août !
(dans mon jardin de la montagne - impossible d'en avoir ici dans le sud, il fait trop sec l'été, malgré les arrosages …)

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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par Marie_May » 12 avr. 2015, 18:50

J'en ai un joli pied qui n'est pas complètement au soleil et donne bien.
Et j'en ai semé de la rouge ce printemps. On va voir ce que ça donne. J'ai quatre ou cinq petits pieds minus pour le moment. En fait, il n'y a encore que les cotylédons.

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Re: Les légumes "perpétuels"

Message par xyla56 » 12 avr. 2015, 21:04

Je me reprendrai bien un chou daubenton; j'en avais un au milieu des pivoines, c'était magnifique toute la gamme de couleurs pastels qu'avait les feuilles et comme je ne suis pas amatrice de chou dans mon assiette, j'en avais bien assez pour ma conso personelle :D

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