Mon ilôt de résistance...
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Les modérateurs de ce forum supprimeront tout contenu de caractère illégal dès qu'il aura été porté à leur connaissance. Pour que les échanges soient fructueux et que l'ambiance reste conviviale, ils veilleront à ce que la liberté d'expression s'accorde avec le respect des personnes. Les opinions exprimées sont celles des auteurs respectifs, les modérateurs et administrateurs n'en seront pas tenus pour responsables (exceptés concernant les messages postés par eux-mêmes).
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Re: Mon ilôt de résistance...
Franchouillarde si on se limite à l'Hexagone effectivement, mais il faut bien commencer par ce que l'on peut faire directement, ensuite conditionner les accords économiques au moins au plus petit dénominateur commun et dan ce cas l'action fait tache d'huile. On n'a jamais avancé autrement. Aujourd'hui, ce que propose Bayrou est l'inverse, diamétralement.
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Re: Mon ilôt de résistance...
Et ce que je relève concernant mes propres difficultés à accéder aux soins n'est qu'un exemple parmi d'autres.
Le manque récurrent en matière de généralistes et de spécialistes, à tous niveaux, mais spécifiquement aux hôpitaux publics s'aggrave d'année en année. Là c'est une question de financement tant au niveau des formations (le CHRU de Tours regroupe 3 unités très importantes et sont en manque de médecins, infirmièr.es, aides-soignant.es, etc. Refus de financement....
On peut se poser la question quel est le rôle des ARS si ce n’est autre que de freiner les dépenses pourtant indispensables. Exemple il faut plus de quatre mois pour obtenir un RV pour un chirurgien-dentiste... et quand on aborde des maladies types cancers, c'est du même type et très souvent bien davantage.
Par contre les aides à l'installation des cliniques privées sont largement favorisées. Politique du soin sélective par les moyens. J'ai un ami qui a été hospitalisé en CP en urgence, après examens sur place a été transféré en HP qui est aujourd'hui décédé...
Le manque récurrent en matière de généralistes et de spécialistes, à tous niveaux, mais spécifiquement aux hôpitaux publics s'aggrave d'année en année. Là c'est une question de financement tant au niveau des formations (le CHRU de Tours regroupe 3 unités très importantes et sont en manque de médecins, infirmièr.es, aides-soignant.es, etc. Refus de financement....
On peut se poser la question quel est le rôle des ARS si ce n’est autre que de freiner les dépenses pourtant indispensables. Exemple il faut plus de quatre mois pour obtenir un RV pour un chirurgien-dentiste... et quand on aborde des maladies types cancers, c'est du même type et très souvent bien davantage.
Par contre les aides à l'installation des cliniques privées sont largement favorisées. Politique du soin sélective par les moyens. J'ai un ami qui a été hospitalisé en CP en urgence, après examens sur place a été transféré en HP qui est aujourd'hui décédé...
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Re: Mon ilôt de résistance...
Fin de saison, l'automne est bien là, les récoltes de septembre s'annoncent moyennes hormis les courges qui, s'il faudra encore quelques jours pour la cueillette, ont une belle production, notamment les Sucrines du Berry qui sont belles (entre 3 et 5kg au pif) et les Butternut (1à 3kg environ). Le pédoncule est encore vert.
Fin des tomates sauf pour les petites cerises rouges qui produisent encore. Il y a des poivrons mais les aubergines n'ont pas pris !
Les carottes sont belles et les poireaux commencent à prendre du fût.
Les choux Pe-Tsaï commencent à pommer, ils ont une belle forme ogivale, sont consommables, il faudra que j'en fasse braiser.
Mes fraisiers sont à refaire, trop de chiendent les ont envahi, donc un bêchage est à prévoir dans les jours qui viennent.
Les Scaroles et Cornet d'Anjou commencent à pommer mais ils faut attendre. Curieusement il faut arroser encore.
Par contre pour les patates douces c'est un échec...quelques arrachages montrent de tubercules rachitiques...jr crois que les chaleurs estivales n'ont pas permis qu'elles poussent, malgré le paillage et un arrosage important, je ne sais pas si je renouvellerai l'expérience, tant pis !
Je finis par redouter les grandes chaleurs, celle de juin a stoppé les croissances, reprises et ajoutant la canicule d'août, La terre restée sèche à grande profondeur....
À suivre....il va falloir commencer certaines tailles.....
Fin des tomates sauf pour les petites cerises rouges qui produisent encore. Il y a des poivrons mais les aubergines n'ont pas pris !
Les carottes sont belles et les poireaux commencent à prendre du fût.
Les choux Pe-Tsaï commencent à pommer, ils ont une belle forme ogivale, sont consommables, il faudra que j'en fasse braiser.
Mes fraisiers sont à refaire, trop de chiendent les ont envahi, donc un bêchage est à prévoir dans les jours qui viennent.
Les Scaroles et Cornet d'Anjou commencent à pommer mais ils faut attendre. Curieusement il faut arroser encore.
Par contre pour les patates douces c'est un échec...quelques arrachages montrent de tubercules rachitiques...jr crois que les chaleurs estivales n'ont pas permis qu'elles poussent, malgré le paillage et un arrosage important, je ne sais pas si je renouvellerai l'expérience, tant pis !
Je finis par redouter les grandes chaleurs, celle de juin a stoppé les croissances, reprises et ajoutant la canicule d'août, La terre restée sèche à grande profondeur....
À suivre....il va falloir commencer certaines tailles.....
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Re: Mon ilôt de résistance...
Bonjour Marc, je viens de trouver cette information :
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Re: Mon ilôt de résistance...
Je viens de lire à nouveau qu'il faut attendre jusqu'au premières gelées...
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Re: Mon ilôt de résistance...
Quand les jours raccourcissent, beaucoup de végétaux perdent leurs fonctionnalités aériennes (perte de feuilles,…)
et il me semble qu’ils augmentent leur activité souterraine … donc le grossissement des patates douces jusqu’aux gelées
est cohérent.
et il me semble qu’ils augmentent leur activité souterraine … donc le grossissement des patates douces jusqu’aux gelées
est cohérent.
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Re: Mon ilôt de résistance...
Bon, je vais attendre pour le reste....
Par contre, j'ai eu une récolte de courges intéressantes. La Butternut que je connais bien et une autre, la Sucrine du Berry qui me produit des fruits de 3 kg et même certains de 4,250 kg pour la plus grosse !
J'ai commencé a démonter les rames de haricots verts et je vais les ranger dans le grenier.
Par contre, j'ai eu une récolte de courges intéressantes. La Butternut que je connais bien et une autre, la Sucrine du Berry qui me produit des fruits de 3 kg et même certains de 4,250 kg pour la plus grosse !
J'ai commencé a démonter les rames de haricots verts et je vais les ranger dans le grenier.
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Re: Mon ilôt de résistance...
Ce matin brouillards et vent de nord-est....je suis en train de refaire mes fraisiers, que j'ai sauvés l'an passé, mais p... le chiendent s'y est mis, je bêche fin en retirant le maximum de racines, parce que cette saloperie repart avec un petit bout de rien du tout....je ne crois pas que je pourrai replanter mes pieds aujourd'hui...j'ai de quoi en replanter au moins une centaine. Je ne sais pas d'où ils viennent, vu que je n'en ai jamais acheté depuis trente ans. Les fraises sont extras, elles ne remontent pas.....
Avec ce bêchage fin et profond, je remarque que la terre est d'une sécheresse in croyable, on dirait du sable...après avoir repiqué les pieds , j'y installerai du broyat, au moins conserver une certaine fraîcheur.
Dans une autre partie de mon jardin (la plus sauvage) se sont implantés des fraises des bois Après l'été caniculaire, j'ai cru les avoir perdus...mais non, je les vois repartis et curieusement ils font bon ménage avec des cyclamens....superbe !
Avec ce bêchage fin et profond, je remarque que la terre est d'une sécheresse in croyable, on dirait du sable...après avoir repiqué les pieds , j'y installerai du broyat, au moins conserver une certaine fraîcheur.
Dans une autre partie de mon jardin (la plus sauvage) se sont implantés des fraises des bois Après l'été caniculaire, j'ai cru les avoir perdus...mais non, je les vois repartis et curieusement ils font bon ménage avec des cyclamens....superbe !
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Re: Mon ilôt de résistance...
Nettoyage et désherbage, le jardin d'automne prend de nouvelles couleurs.
La sécheresse sévit durement, la terre est devenue très poudreuse, quand pleuvra t-il, même les nuages ne le savent pas !
La sécheresse sévit durement, la terre est devenue très poudreuse, quand pleuvra t-il, même les nuages ne le savent pas !
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Re: Mon ilôt de résistance...
🍎🍅🥬🍓🥦
Un article sur le changement climatique dans nos jardins.
Le vôtre je ne sais pas mais le mien oui, cette étrange saison où rien ne se passe comme avant, j'en déduis qu'il va falloir réapprendre à jardiner avec ça,le changement climatique dans notre potager.....
Un article de Reporterre....
Le changement climatique vu par mes courgettes
Les courgettes ont désormais trop chaud l’été. Elles poussent mal dans le potager de notre journaliste, qui perçoit sur sa parcelle les effets directs du dérèglement du climat.
Notre journaliste Marie Astier a un grand potager, chez elle, dans les Cévennes. Dans cette chronique, qui paraît désormais le troisième samedi de chaque mois, elle livre astuces et réflexions, parce que jardiner… c’est politique.
C’est étrange, plus d’un an de chroniques jardin et pas une seule dédiée à la question du changement climatique. Peut-être est-ce parce qu’il est là, latent, telle une évidence avec laquelle il faut faire, qui s’ancre dans les habitudes : économiser l’eau, planter des arbres pour ombrager le terrain... Il manifeste aussi parfois sa présence de façon inattendue. En octobre, vient souvent l’heure du bilan de l’été, qui est notre principale saison de production. C’est aussi l’arrière-saison, qui parfois prolonge la période de récolte. Alors que les températures s’adoucissent, c’est de plus en plus souvent le cas.
D’année en année, certains de nos légumes adoptent des comportements étranges au regard de leurs précédentes habitudes, mais logiques au vu des surprises de la météo. C’est le cas des courgettes. Quand je parle potager avec des personnes n’ayant pratiqué qu’en dilettantes, c’est un légume fréquemment évoqué. Il est réputé plutôt facile et productif. Elles me disent : « Oh, je n’avais que deux plants et je ne savais plus quoi en faire tellement il y en avait ! »
À les entendre, je me demande quel mauvais sort nous a été jeté. Chez nous, les courgettes produisent désespérément peu depuis trois ans. Au printemps, une épidémie de limaces prend d’assaut les jeunes plants, déjouant tous mes stratagèmes pour les éloigner des croquantes jeunes feuilles vertes. Puis la belle saison écarte enfin cette menace, les plants grossissent mais les courgettes ne viennent toujours pas. J’ai cherché quelle maladie sévissait, mon compagnon a soupçonné la drosophile suzukii de s’attaquer à elles, puis on s’est dit qu’on était tout simplement trop avares en engrais et arrosage.
Printemps à limaces et été à canicules
Cette année, nous nous sommes résolus à accepter ce triste fait : les courgettes ont désormais trop chaud l’été. En ce mois d’octobre, les tubercules verts et jaunes grossissent doucement au soleil de l’après-midi.
S’il ne gèle pas prématurément, si le soleil persiste avec constance, nous n’aurons pas une récolte mirifique, mais, disons, nous sauverons l’honneur.
Le constat est le même du côté des haricots verts. Jusqu’à ce qu’ils deviennent de plus en plus capricieux, ils nous assuraient une production abondante permettant de faire des stocks pour l’hiver. Mais cette année, une seule variété a résisté au soleil dardant ses rayons et donné quelques récoltes. Une autre a végété, nous avons dû manger ses premiers fruits fin septembre. Sentant la catastrophe arriver, mon compagnon a ressemé durant l’été et me voici à faire des cueillettes chaque jour à la pause déjeuner.
Haricots et courgettes sont certes des légumes d’été, mais trop de chaleur les fait suer, gêne la pollinisation des fleurs, les épuise. Cela ne fait que huit ans que je fais du potager. Le constat concret des conséquences du dérèglement du climat sur mon jardin est finalement récent, puisque cela fait trois ans que j’observe vraiment une différence. Que les habitudes d’hier ne fonctionnent plus à coup sûr.
Une résilience imaginée
J’étouffe un peu l’inquiétude à long terme. Des questions s’insinuent. Elles paraissent banales mais ne le sont pas tout à fait. Mes deux plats phares de l’été que sont la soupe au pistou et la ratatouille existeront-ils encore dans vingt ans ? Aura-t-on encore, au jardin, en même temps, tous les légumes nécessaires ?
Les aubergines et les poivrons résistent mieux à la chaleur que la courgette. Les tomates, elles, ont réduit leur période de production et donnent tout en trois semaines, en août. J’ai beau planter des précoces et des tardives, des grosses et des petites, en décalé, cela fait deux ans qu’elles me jouent ce drôle de tour.
Comment va-t-on se faufiler, entre ces saisons déglinguées ? Entre ce printemps à limaces et cet été à canicules ? Avec nos voisins jardiniers, nous échangeons nos observations, inquiétudes et techniques. Je teste sans cesse de nouvelles variétés. L’un tend un filet de camouflage au-dessus de la parcelle. L’autre plante de plus en plus en décalé. Tiens, il paraît que planter les petits pois en août pour récolter fin octobre, ça fonctionne ! Certains, discrètement, pompent plus pour eux et en laissent moins aux suivants. Je blâme, mais nous aussi on y pense à notre minibassine, pour assurer la survie du potager en cas d’arrêté sécheresse nous interdisant l’arrosage. Va-t-on entrer en conflit de voisinage pour l’accès à l’eau ? Aura-t-on encore de l’eau en été dans vingt ans, d’ailleurs ?
Des adaptations un jour insuffisantes face à ce qui s’annonce
C’est drôle, le mot qui me vient pour décrire l’attitude que le changement climatique nous demande à nous jardiniers appartiendrait plutôt à la start-up nation : nous devons être de plus en plus « agiles ». Adaptables. Inventifs. Ne pas se reposer sur nos acquis. Cela suffira-t-il ? Non.
Certes, que ce soit dans la recherche, dans les champs ou dans les manuels de jardinage, cela regorge de solutions. Je les appliquerai. Je ferai tout pour préserver notre petit bout de verdure. Je planterai, entretiendrai, soignerai, expérimenterai tout ce que je peux pour préserver notre oasis. Mais ce que je pressens et crains, c’est que tout cela ne soit que des adaptations à la marge, et qu’elles seront un jour insuffisantes face à ce qui s’annonce.
C’est une attitude que je prône souvent avec le vivant, de « faire avec ». Pour l’instant, elle fonctionne avec le changement climatique. Mais il n’en est qu’à ses débuts, et ce serait une terrible erreur de croire qu’elle est suffisante. Ce que m’annonce mon potager, ces dernières années, c’est qu’il n’aura peut-être pas la résilience souhaitée, imaginée. Alors, non, nous ne voulons pas du changement climatique, rappelons-le-nous toujours.
🍎🍅🥬🍓🥦
Et dans vos potagers ?