Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Dans une »économie de guerre », toutes les activités économiques sont réorientées pour fabriquer des armes. Voir l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale.
Même avec le dernier coup de pouce budgétaire demandé par Macron, on en est très loin. Renault et Stellantis ne sont pas en train de réorienter une partie notable de leurs chaînes de production pour produire des chars ou des véhicules militaires.
Même avec le dernier coup de pouce budgétaire demandé par Macron, on en est très loin. Renault et Stellantis ne sont pas en train de réorienter une partie notable de leurs chaînes de production pour produire des chars ou des véhicules militaires.
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Curieusement, c’est un sujet
qui fait tanguer la base MAGA, la partie la plus complotiste.
Ce qui prend Mister Trompe par surprise.
« certains lui ont reproché le bombardement de l’Iran ou l’envoi d’armes supplémentaires à l’Ukraine,
à rebours des positions isolationnistes qu’il a longtemps défendues. D’autres ont critiqué
sa «grande belle et loi» budgétaire et son impact disproportionné sur les ménages modestes.
Mais aucun sujet n’a provoqué une telle pagaille au sein de la galaxie trumpiste
que le dossier Jeffrey Epstein, depuis la publication par les autorités, le 7 juillet,
d’un mémorandum …
«
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:P
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Ben oui....ils ont trempé tout les deux (seulement eux ?) leur goupillon dans des endroits sombres !
Et quoi que puisse en penser la prude justice (sic) américaine, elle a relevé les anomalies !
Et quoi que puisse en penser la prude justice (sic) américaine, elle a relevé les anomalies !
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
L’étonnement est qu’un fait divers’ certes crapauteux ‘ ait plus d’importance
que des faits de guerre , des décisions politiques antidémocratiques.
que des faits de guerre , des décisions politiques antidémocratiques.
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Ce sont les médias qui choisissent ce qu'il faut diffuser comme informations ??? Choix éditoriaux obligent ! Mais...qu'en pensent MM. Bolloré, Arnaud et les quelques autres ?
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Je parlais de l’opinion publique aux USA dans ce topic trumpiniatre.
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Un paquet aujourd’hui ! Pas moins de 6 articles du Monde …
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- Localisation : Touraine entre fromage de chèvre et vin de Chinon
Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Je ne suis pas certain que le voile Trump nous masque la réalité, mais nous avons nos "petits" Trump en France... M. Bayrou et son budget de merde par exemple....
Voilà ce qu'on nous a concocté pour l'année qui vient :
https://france.attac.org/actus-et-media ... -et-medias
Voir la vidéo pour ceux qui n'ont pas envie de lire !
Voilà ce qu'on nous a concocté pour l'année qui vient :
https://france.attac.org/actus-et-media ... -et-medias
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
On continue ! on ne change pas une équipe qui gagne !!!
Source : Reporterre https://reporterre.net/Budget-Francois- ... ecologique
Gel des investissements, suppression d’agences de l’État… La proposition de budget pour l’année 2026, rendue publique par François Bayrou le 15 juillet, impose une année blanche à la transition écologique.
Quel avenir pour l’écologie en 2026 ? Le Premier ministre, François Bayrou, a dévoilé, mardi 15 juillet, ses orientations pour le budget de l’État. Pendant son allocution, pompeusement appelée « Le moment de vérité », il a énuméré une série de suggestions pour réaliser 43,8 milliards d’euros d’économies. S’il a évoqué le changement climatique comme une « menace » qui pèse sur le pays, ses propositions vont toutefois à contresens d’un investissement massif pour la transition écologique.
Le chef du gouvernement a d’abord mis sur la table l’idée d’un gel des dépenses de l’État et de tous ses ministères. Autrement dit, « ne pas dépenser 1 euro de plus en 2026 qu’en 2025 ». Seule exception : le budget des armées qui sera, lui, augmenté « pour garantir notre souveraineté et notre sécurité ». Tout un parterre de ministres était présent au discours de François Bayrou, mais celle de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, ne s’est pas exprimée.
« Alors que les événements climatiques extrêmes se multiplient, choisir une année blanche pour la transition écologique est non seulement absurde, mais dangereux, a réagi la fédération d’associations Réseau Action Climat sur les réseaux sociaux. Le budget de l’an dernier était déjà très en deçà des besoins, on part donc pour une année blanche qui l’était déjà. »
Un appel au « sursaut collectif » ignoré
Geler les investissements pour la transition écologique est en complet décalage avec les recommandations du Haut Conseil pour le climat, qui plaidait il y a deux semaines à peine pour débloquer des financements afin de soutenir le ferroviaire, les véhicules électriques, la rénovation énergétique des bâtiments, et suggérait un plan de renouvellement des écosystèmes forestiers. L’organisation scientifique indépendante concluait en appelant au « sursaut collectif », un cri d’alerte que François Bayrou a choisi d’ignorer.
Par ailleurs, « cette absence de signal budgétaire envoie un message désastreux aux investisseurs : sans visibilité, ils freineront leurs engagements dans la transition », estime le Réseau Action Climat.
François Bayrou ne s’arrête pas là. Le Premier ministre suggère aussi la réorganisation, voire la disparition, des « agences improductives qui dispersent l’action de l’État ». Il s’appuie notamment sur le rapport d’une commission d’enquête sénatoriale, publié le 3 juillet, qui propose, entre autres, la suppression de l’Agence bio (qui développe et promeut l’agriculture biologique) et du Conservatoire du littoral (qui acquiert des parcelles du littoral pour en faire des sites restaurés).
François Bayrou n’a toutefois pas précisé quelles étaient ces fameuses « agences improductives », qui devraient être supprimées selon ce nouveau plan budgétaire. Son entourage fait savoir que le choix n’est pas encore acté.
« Est-ce que le service public doit être productif ? interroge Véronique Caraco-Giordano, secrétaire générale du SNE-FSU, le syndicat des personnels du ministère de la Transition écologique. Le service public rend un service, son but n’est pas d’être rentable, c’est d’être au service de tous. »
Selon elle, un bon budget 2026 serait un budget où « l’écologie deviendrait prioritaire, où l’on pourrait continuer des missions de protection ». « Il faut aller chercher des sous là où il y en a et arrêter de toujours taper sur les travailleurs », poursuit-elle.
Globalement, les enjeux écologiques ont été peu cités lors de ce « moment de vérité ». La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin — éphémère ministre de la Transition écologique pendant quarante-quatre jours, avant d’être débarquée après sa défaite aux élections législatives de 2022 — a estimé que cette prévision de budget était nécessaire pour « retrouver des marges de manœuvre » et « poursuivre notre adaptation aux chocs climatiques qui touchent tout le territoire ».
En tout, le gel des dépenses et la réorganisation des opérateurs de l’État permettraient d’économiser jusqu’à 10 milliards d’euros, selon Matignon. Une large partie de la gauche et de nombreuses associations réclamaient plutôt à François Bayrou d’instaurer la « taxe Zucman » (du nom de l’économiste Gabriel Zucman), une taxe de 2 % sur les patrimoines dépassant 100 millions d’euros. Elle pourrait rapporter 20 milliards d’euros, soit quasiment la moitié de ce que recherche le gouvernement. Mais le Premier ministre n’a pas souhaité inclure cette proposition dans son ébauche de budget.
À la place, il a annoncé la création d’une « contribution de solidarité » pour « faire participer à l’effort national les plus hauts revenus »… sans aucune précision sur qui cela concernerait, ni à quelle hauteur. Il a également affirmé sa volonté de « chasser » les fraudeurs fiscaux, là encore sans davantage de détails.
La menace d’une censure à l’automne
En outre, François Bayrou a mis l’accent sur la nécessité, « pour toute la nation », de travailler plus. « Nous ne produisons pas assez et il n’y a aucune raison acceptable pour un tel retard », a-t-il déclaré. Il a ainsi proposé, entre autres, la suppression de deux jours fériés : le lundi de Pâques et le 8 mai, qui commémore la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe en 1945.
Cette ébauche de budget devra être transformée en projet de loi de finances, puis examinée par le Parlement à l’automne. Les partis de gauche ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils comptaient en profiter pour voter une motion de censure du gouvernement.
Source : Reporterre https://reporterre.net/Budget-Francois- ... ecologique
Gel des investissements, suppression d’agences de l’État… La proposition de budget pour l’année 2026, rendue publique par François Bayrou le 15 juillet, impose une année blanche à la transition écologique.
Quel avenir pour l’écologie en 2026 ? Le Premier ministre, François Bayrou, a dévoilé, mardi 15 juillet, ses orientations pour le budget de l’État. Pendant son allocution, pompeusement appelée « Le moment de vérité », il a énuméré une série de suggestions pour réaliser 43,8 milliards d’euros d’économies. S’il a évoqué le changement climatique comme une « menace » qui pèse sur le pays, ses propositions vont toutefois à contresens d’un investissement massif pour la transition écologique.
Le chef du gouvernement a d’abord mis sur la table l’idée d’un gel des dépenses de l’État et de tous ses ministères. Autrement dit, « ne pas dépenser 1 euro de plus en 2026 qu’en 2025 ». Seule exception : le budget des armées qui sera, lui, augmenté « pour garantir notre souveraineté et notre sécurité ». Tout un parterre de ministres était présent au discours de François Bayrou, mais celle de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, ne s’est pas exprimée.
« Alors que les événements climatiques extrêmes se multiplient, choisir une année blanche pour la transition écologique est non seulement absurde, mais dangereux, a réagi la fédération d’associations Réseau Action Climat sur les réseaux sociaux. Le budget de l’an dernier était déjà très en deçà des besoins, on part donc pour une année blanche qui l’était déjà. »
Un appel au « sursaut collectif » ignoré
Geler les investissements pour la transition écologique est en complet décalage avec les recommandations du Haut Conseil pour le climat, qui plaidait il y a deux semaines à peine pour débloquer des financements afin de soutenir le ferroviaire, les véhicules électriques, la rénovation énergétique des bâtiments, et suggérait un plan de renouvellement des écosystèmes forestiers. L’organisation scientifique indépendante concluait en appelant au « sursaut collectif », un cri d’alerte que François Bayrou a choisi d’ignorer.
Par ailleurs, « cette absence de signal budgétaire envoie un message désastreux aux investisseurs : sans visibilité, ils freineront leurs engagements dans la transition », estime le Réseau Action Climat.
François Bayrou ne s’arrête pas là. Le Premier ministre suggère aussi la réorganisation, voire la disparition, des « agences improductives qui dispersent l’action de l’État ». Il s’appuie notamment sur le rapport d’une commission d’enquête sénatoriale, publié le 3 juillet, qui propose, entre autres, la suppression de l’Agence bio (qui développe et promeut l’agriculture biologique) et du Conservatoire du littoral (qui acquiert des parcelles du littoral pour en faire des sites restaurés).
François Bayrou n’a toutefois pas précisé quelles étaient ces fameuses « agences improductives », qui devraient être supprimées selon ce nouveau plan budgétaire. Son entourage fait savoir que le choix n’est pas encore acté.
« Est-ce que le service public doit être productif ? interroge Véronique Caraco-Giordano, secrétaire générale du SNE-FSU, le syndicat des personnels du ministère de la Transition écologique. Le service public rend un service, son but n’est pas d’être rentable, c’est d’être au service de tous. »
Selon elle, un bon budget 2026 serait un budget où « l’écologie deviendrait prioritaire, où l’on pourrait continuer des missions de protection ». « Il faut aller chercher des sous là où il y en a et arrêter de toujours taper sur les travailleurs », poursuit-elle.
Globalement, les enjeux écologiques ont été peu cités lors de ce « moment de vérité ». La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin — éphémère ministre de la Transition écologique pendant quarante-quatre jours, avant d’être débarquée après sa défaite aux élections législatives de 2022 — a estimé que cette prévision de budget était nécessaire pour « retrouver des marges de manœuvre » et « poursuivre notre adaptation aux chocs climatiques qui touchent tout le territoire ».
En tout, le gel des dépenses et la réorganisation des opérateurs de l’État permettraient d’économiser jusqu’à 10 milliards d’euros, selon Matignon. Une large partie de la gauche et de nombreuses associations réclamaient plutôt à François Bayrou d’instaurer la « taxe Zucman » (du nom de l’économiste Gabriel Zucman), une taxe de 2 % sur les patrimoines dépassant 100 millions d’euros. Elle pourrait rapporter 20 milliards d’euros, soit quasiment la moitié de ce que recherche le gouvernement. Mais le Premier ministre n’a pas souhaité inclure cette proposition dans son ébauche de budget.
À la place, il a annoncé la création d’une « contribution de solidarité » pour « faire participer à l’effort national les plus hauts revenus »… sans aucune précision sur qui cela concernerait, ni à quelle hauteur. Il a également affirmé sa volonté de « chasser » les fraudeurs fiscaux, là encore sans davantage de détails.
La menace d’une censure à l’automne
En outre, François Bayrou a mis l’accent sur la nécessité, « pour toute la nation », de travailler plus. « Nous ne produisons pas assez et il n’y a aucune raison acceptable pour un tel retard », a-t-il déclaré. Il a ainsi proposé, entre autres, la suppression de deux jours fériés : le lundi de Pâques et le 8 mai, qui commémore la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe en 1945.
Cette ébauche de budget devra être transformée en projet de loi de finances, puis examinée par le Parlement à l’automne. Les partis de gauche ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils comptaient en profiter pour voter une motion de censure du gouvernement.
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Toujours sur le même sujet, avec des précisions : Source l’Insoumission
Pour le prochain budget de l’État, François Bayrou annonce du sang et des larmes. En conférence de presse ce 15 juillet 2025, le Premier ministre a dévoilé les pistes de son gouvernement en vue du budget 2026. Celui-ci sera débattu à l’Assemblée nationale à partir de septembre. L’objectif : faire des é-co-no-mies, 43,8 milliards d’euros exactement. Soit le même programme économique néolibéral depuis 30 ans, sous les auspices de la raison raisonnante d’un macronisme en fin de vie. Au programme de cette saignée sociale, entre autres : suppression de 3 000 emplois publics, suppression de deux jours fériés, déremboursement de médicaments et mise en place d’une « année blanche » pour 2026 sur le barème des impôts, les prestations sociales et les pensions.
« Année blanche » ? Cela signifie un gel des dépenses de 2026 à leur niveau de 2025. Selon un rapport de l’Institut des Politiques Publiques, les 10 % les plus pauvres y perdraient 2 fois plus que les 10 % les plus riches. Un dispositif de saignée sociale, défendu par Bayrou, alors que la France a les plus hauts taux de pauvreté depuis 30 ans. En 2023, 9,8 millions de personnes en France étaient sous le seuil de pauvreté monétaire. Il s’agit également de la plus forte hausse annuelle : 650 000 personnes ont ainsi basculé dans la pauvreté en 2023. Malgré cette crise sociale aggravée, Bayrou préfère… déclarer la guerre sociale.
L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) fixe le seuil de pauvreté monétaire à 60% du niveau de vie médian. Une personne est dite pauvre si son revenu est inférieur à 1 288 euros par mois pour une personne seule, 1 932 euros pour un couple, auxquels il faut ajouter 386 euros pour chaque enfant de moins de 14 ans et 644 euros pour chaque enfant plus âgé.
En 2023, cela représente plus d’1 Français sur 7. Ces chiffres sont même en deçà de la réalité puisqu’ils n’incluent ni les Outre-mer, ni les personnes sans abri, ni celles qui vivent en habitation mobile ou en institution (EHPAD, foyers de jeunes travailleurs), ni les étudiants. À titre illustratif, un travail mené sur l’année 2021 avait permis d’estimer qu’il fallait ajouter 2,1 millions de personnes en plus.
La hausse du taux de pauvreté touche plus particulièrement les familles monoparentales et les enfants. En 2023, plus d’une famille monoparentale sur trois vivait sous le seuil de pauvreté (34,3 %), entraînant une hausse de la pauvreté chez les enfants touchant plus d’un enfant sur cinq. Les chômeurs sont également très impactés : plus d’une personne sur trois vit dans la pauvreté.
Cette augmentation historique de la pauvreté dans la 7ᵉ puissance économique mondiale résulte des choix politiques de Macron. Dans un contexte d’inflation élevée, la non-reconduction des mesures de soutien au pouvoir d’achat mises en œuvre en 2022 a pesé sur le niveau de vie des plus modestes. Cela s’explique aussi en partie par la part croissante de micro-entrepreneurs, dont les revenus d’activité sont en moyenne six fois moins élevés que ceux des travailleurs indépendants classiques. Leur nombre a explosé sous Macron, passant de moins d’un million en 2017 contre 1,77 million en 2022.
Dans la France du « président des riches », les inégalités ne font qu’augmenter. En tenant compte de l’inflation, le niveau de vie des 10 % les plus riches a augmenté de 2,1 % en 2023. Cet enrichissement est impulsé par la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation des revenus d’investissement. Il s’explique aussi par l’exonération de la taxe d’habitation sur la résidence principale. En 2024, les 10 % les plus riches étaient les seuls à voir leurs impôts sur le revenu diminuer.
L’écart entre les ultra-riches et le reste de la population ne fait que s’accroître. Les 500 personnes les plus riches de France ont doublé leurs fortunes depuis que Macron est au pouvoir pour atteindre 1 228 milliards d’euros en 2024, soit 42 % du patrimoine national. Entre 2017 et 2022, 500 personnes ont perçu à elles seules 19 % de la hausse des revenus. Les 1 % les plus riches ont perçu 70 % des fruits de la croissance économique, ne laissant que 3 % pour les 40 % les plus pauvres.
Alors que la pauvreté atteint des records en France, Bayrou préfère faire une « année blanche » pour l’année 2026 et refuse de taxer les ultra-riches à hauteur de leur fortune. Une alternative est possible. Il est possible de lutter contre ces inégalités avec la taxation de seulement 2 % du patrimoine des 147 milliardaires du pays, dite taxe « Zucman » récemment soutenue dans une tribune signée par 7 prix Nobel d’économie ou par la taxation exceptionnelle des très grandes entreprises pratiquant de l’optimisation fiscale.
Pour le prochain budget de l’État, François Bayrou annonce du sang et des larmes. En conférence de presse ce 15 juillet 2025, le Premier ministre a dévoilé les pistes de son gouvernement en vue du budget 2026. Celui-ci sera débattu à l’Assemblée nationale à partir de septembre. L’objectif : faire des é-co-no-mies, 43,8 milliards d’euros exactement. Soit le même programme économique néolibéral depuis 30 ans, sous les auspices de la raison raisonnante d’un macronisme en fin de vie. Au programme de cette saignée sociale, entre autres : suppression de 3 000 emplois publics, suppression de deux jours fériés, déremboursement de médicaments et mise en place d’une « année blanche » pour 2026 sur le barème des impôts, les prestations sociales et les pensions.
« Année blanche » ? Cela signifie un gel des dépenses de 2026 à leur niveau de 2025. Selon un rapport de l’Institut des Politiques Publiques, les 10 % les plus pauvres y perdraient 2 fois plus que les 10 % les plus riches. Un dispositif de saignée sociale, défendu par Bayrou, alors que la France a les plus hauts taux de pauvreté depuis 30 ans. En 2023, 9,8 millions de personnes en France étaient sous le seuil de pauvreté monétaire. Il s’agit également de la plus forte hausse annuelle : 650 000 personnes ont ainsi basculé dans la pauvreté en 2023. Malgré cette crise sociale aggravée, Bayrou préfère… déclarer la guerre sociale.
L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) fixe le seuil de pauvreté monétaire à 60% du niveau de vie médian. Une personne est dite pauvre si son revenu est inférieur à 1 288 euros par mois pour une personne seule, 1 932 euros pour un couple, auxquels il faut ajouter 386 euros pour chaque enfant de moins de 14 ans et 644 euros pour chaque enfant plus âgé.
En 2023, cela représente plus d’1 Français sur 7. Ces chiffres sont même en deçà de la réalité puisqu’ils n’incluent ni les Outre-mer, ni les personnes sans abri, ni celles qui vivent en habitation mobile ou en institution (EHPAD, foyers de jeunes travailleurs), ni les étudiants. À titre illustratif, un travail mené sur l’année 2021 avait permis d’estimer qu’il fallait ajouter 2,1 millions de personnes en plus.
La hausse du taux de pauvreté touche plus particulièrement les familles monoparentales et les enfants. En 2023, plus d’une famille monoparentale sur trois vivait sous le seuil de pauvreté (34,3 %), entraînant une hausse de la pauvreté chez les enfants touchant plus d’un enfant sur cinq. Les chômeurs sont également très impactés : plus d’une personne sur trois vit dans la pauvreté.
Cette augmentation historique de la pauvreté dans la 7ᵉ puissance économique mondiale résulte des choix politiques de Macron. Dans un contexte d’inflation élevée, la non-reconduction des mesures de soutien au pouvoir d’achat mises en œuvre en 2022 a pesé sur le niveau de vie des plus modestes. Cela s’explique aussi en partie par la part croissante de micro-entrepreneurs, dont les revenus d’activité sont en moyenne six fois moins élevés que ceux des travailleurs indépendants classiques. Leur nombre a explosé sous Macron, passant de moins d’un million en 2017 contre 1,77 million en 2022.
Dans la France du « président des riches », les inégalités ne font qu’augmenter. En tenant compte de l’inflation, le niveau de vie des 10 % les plus riches a augmenté de 2,1 % en 2023. Cet enrichissement est impulsé par la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation des revenus d’investissement. Il s’explique aussi par l’exonération de la taxe d’habitation sur la résidence principale. En 2024, les 10 % les plus riches étaient les seuls à voir leurs impôts sur le revenu diminuer.
L’écart entre les ultra-riches et le reste de la population ne fait que s’accroître. Les 500 personnes les plus riches de France ont doublé leurs fortunes depuis que Macron est au pouvoir pour atteindre 1 228 milliards d’euros en 2024, soit 42 % du patrimoine national. Entre 2017 et 2022, 500 personnes ont perçu à elles seules 19 % de la hausse des revenus. Les 1 % les plus riches ont perçu 70 % des fruits de la croissance économique, ne laissant que 3 % pour les 40 % les plus pauvres.
Alors que la pauvreté atteint des records en France, Bayrou préfère faire une « année blanche » pour l’année 2026 et refuse de taxer les ultra-riches à hauteur de leur fortune. Une alternative est possible. Il est possible de lutter contre ces inégalités avec la taxation de seulement 2 % du patrimoine des 147 milliardaires du pays, dite taxe « Zucman » récemment soutenue dans une tribune signée par 7 prix Nobel d’économie ou par la taxation exceptionnelle des très grandes entreprises pratiquant de l’optimisation fiscale.
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Pour ce qui est de Trump, il va être jaloux, l'élève dépasse le maître !
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Attention. L’exagération ne rend service qu’ à ses adversaires. Trump n’a pas à être jaloux de Bayrou.
´
Par contre ce refus de demander des sacrifices aux grands possédant est un bien mauvais signal.
Il faudra qu’on essaie de comprendre le raisonnement sous-jacent. Mais pas aujourd’hui, il faut trop chaud.
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
La taxe Zucman n'est pas vraiment un sacrifie : 2% sur des milliards c'est une pirouette dans les chiffres !
...Et le trou de 40 milliards est bouché..... Il faut revoir le système fiscal de fond en comble, c'est là que le bât blesse.
Trump effectivement se contrefiche de Bayrou !
...Et le trou de 40 milliards est bouché..... Il faut revoir le système fiscal de fond en comble, c'est là que le bât blesse.
Trump effectivement se contrefiche de Bayrou !
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Avec Duplomb, c'est du lourd !
la loi sur les pesticides fait l'objet d'une pétition record :
Lancée par une étudiante inconnue, une pétition pour le retrait de la loi Duplomb a recueilli près de 150 000 signatures en 8 jours. Elle pourrait ainsi être examinée par une commission à l’Assemblée. Analyse d’un succès citoyen.
https://reporterre.net/Contre-la-loi-Du ... uotidienne
elle doit être abrogée !!! :twisted:
la loi sur les pesticides fait l'objet d'une pétition record :
Lancée par une étudiante inconnue, une pétition pour le retrait de la loi Duplomb a recueilli près de 150 000 signatures en 8 jours. Elle pourrait ainsi être examinée par une commission à l’Assemblée. Analyse d’un succès citoyen.
https://reporterre.net/Contre-la-loi-Du ... uotidienne
elle doit être abrogée !!! :twisted:
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Nous n'en sommes qu'au début, Détruire tous les acquis sociaux :
Source: l'Humanité
La 5e semaine de congés payés dans le viseur du gouvernement
François Bayrou n’exclut pas la possibilité de monétiser cette 5e semaine de vacances, mise en place en 1982 par la gauche. Une mesure qui vise à contourner la question des bas salaires, alerte la CGT. Et qui pourrait à terme remettre en cause l’existence même de cette semaine de congés payés.
Un gouvernement qui ne se cache même plus dans ces intentions !
Source: l'Humanité
La 5e semaine de congés payés dans le viseur du gouvernement
François Bayrou n’exclut pas la possibilité de monétiser cette 5e semaine de vacances, mise en place en 1982 par la gauche. Une mesure qui vise à contourner la question des bas salaires, alerte la CGT. Et qui pourrait à terme remettre en cause l’existence même de cette semaine de congés payés.
Un gouvernement qui ne se cache même plus dans ces intentions !
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
D’une curieuse peccadille…
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… à une autre.
Là Trompe ne demanderait au journal
Wall Street Journal
que DIX MILLIARDS de dommages et intérêts !
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Bravo à l’avancée de cette pétition que je signe également.Marc a écrit : ↑18 juil. 2025, 12:34Avec Duplomb, c'est du lourd !
la loi sur les pesticides fait l'objet d'une pétition record :
Lancée par une étudiante inconnue, une pétition pour le retrait de la loi Duplomb a recueilli près de 150 000 signatures en 8 jours. Elle pourrait ainsi être examinée par une commission à l’Assemblée. Analyse d’un succès citoyen.
https://reporterre.net/Contre-la-loi-Du ... uotidienne
elle doit être abrogée !!! :twisted:
Mais comparer les méfaits de Trump à ceux de Bayrou n’est pas approprié.
Ce n’est pas le même Circus.
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
à quoi bon, le parlement peut en discuter mais pas voter!
la seule chance, que les décrets ne sortent pas ou que le cons const dégomme la loi!
et, claude, bayrou = pas trump, mais cette loi participe du même capitalisme productiviste et destructeur!
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Navré Ège, mais il existe pour moi une différence entre droite et néo-fascisme,
entre formations politiques qui restent dans les clous constitutionnels et ceux qui se passer de l’État de droit en se prétendant comme représentant légitime du Peuple.
Ce qui se passe aux USA est une leçon de choses pour bcp.
,
Les atteintes sociales de Bayrou sont graves mais pas gravissimes. Enfin mon Npoint de vue n’est pas tresxassuré mais ne suis pas sûr d’être d’accord avec la totalité des critiques formulées par le PS, alors celles de LFI me semblent bien excessives et donc forcément peu crédibles.
entre formations politiques qui restent dans les clous constitutionnels et ceux qui se passer de l’État de droit en se prétendant comme représentant légitime du Peuple.
Ce qui se passe aux USA est une leçon de choses pour bcp.
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Les atteintes sociales de Bayrou sont graves mais pas gravissimes. Enfin mon Npoint de vue n’est pas tresxassuré mais ne suis pas sûr d’être d’accord avec la totalité des critiques formulées par le PS, alors celles de LFI me semblent bien excessives et donc forcément peu crédibles.
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
écoutes, laisse toi intoxiquer par les poisons de l'industrie agro alimentaire et reposes en paix! :D :D :D
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
La droite en France et le fascisme se rassemblent de plus en plus souvent; il suffit de regarder à l'AN comment les députés votent ! Ouvre les yeux Claude !Claude a écrit : ↑20 juil. 2025, 11:53Navré Ège, mais il existe pour moi une différence entre droite et néo-fascisme,
entre formations politiques qui restent dans les clous constitutionnels et ceux qui se passer de l’État de droit en se prétendant comme représentant légitime du Peuple.
Ce qui se passe aux USA est une leçon de choses pour bcp.
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Les atteintes sociales de Bayrou sont graves mais pas gravissimes. Enfin mon Npoint de vue n’est pas tresxassuré mais ne suis pas sûr d’être d’accord avec la totalité des critiques formulées par le PS, alors celles de LFI me semblent bien excessives et donc forcément peu crédibles.
Les atteintes sociales sont toujours graves lorsqu'elles te touchent de plein fouet, peut-être ne te sens-tu pas concerné ?
La politique sociale de Bayrou est une politique antisociale avant tout ! De l'argent pour faire un budget ? il faut le prendre là où il est !
Et encore ce que propose la LFI me semble un peu trop minimum ! Tu te comportes en en retraité nanti, j'ai des tas d'amis qui se retrouvent de plus en plus coincés financièrement :evil: et pas seulement financièrement !
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Marc. Là on entre dans l’attaque ad hominem.
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
CQFD
Non. Je dis que ton raisonnement est faux. Les mots construisent la pensée (et non l'inverse) et c'est à partir des faits qu'on lui donne une structure.
Parlant de la droite et du fascisme, il y une concomitance qui se distingue aujourd'hui dans les faits : les comportements du RN avec la droite au sein même de l"Assemblée nationale. Et si la droite n'est pas le fascisme, elle a tous les ingrédients pour le produire, il suffit de suivre l'actualité en France en ce moment.
Quant aux atteintes aux droits sociaux par le gouvernement Bayrou, pas gravissimes, elles sont des amputations sur ce qui fait partie de moyens d'existences d'une population qui n'a que son salaire et ses acquis pour vivre; révèle les choix politiques. Dire que ce n'est pas grave, c'est grave.
Et je n'attaque pas TA personne mais ce que tu exprimes...
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Re: Donald’s Rock ‘nd Roll Circus : trumperie du jour
Avec Duplomb, c'est du lourd ! suite sur Reporterre
La pétition lancée sur le site de l’Assemblée nationale contre la loi Duplomb a recueilli plus d’un million de signatures. Un nouveau débat pourrait avoir lieu, mais le gouvernement ne compte pas abandonner cette loi pour autant.
Ils misaient sur les vacances d’été pour que les Français passent à autre chose. Les défenseurs de la loi Duplomb se sont lourdement trompés. Ce weekend, un tsunami citoyen a déferlé sur le pays contre ce texte qui réautorise des pesticides interdits dont l’acétamipride, facilite la construction de mégabassines et favorise l’élevage industriel.
Que ce soit sur la plage, au café, dans les boucles familiales WhatsApp, la mobilisation contre la loi Duplomb adoptée mardi 8 juillet s’est immiscée dans les conversations pour appeler les uns et les autres à signer la pétition exigeant son retrait. Dimanche 20 juillet en fin d’après-midi, le texte avait recueilli plus d’un million de signatures.
Jamais une requête lancée sur la plateforme de pétition citoyenne sur le site de l’Assemblée nationale n’avait reçu autant de soutiens. À titre de comparaison, celle qui avait le plus fonctionné depuis la création de cet outil était celle réclamant la dissolution de l’unité policière Brav-M en 2023 : elle a recueilli 263 887 signatures.
La dynamique est d’autant plus sensationnelle que la pétition a été lancée il y a quelques jours à peine, le 10 juillet, par Éléonore Paterry, une étudiante inconnue du grand public, sans relais médiatique, associatif ni politique. Dans son texte, la femme de 23 ans écrit que « rien n’est encore perdu », qu’il est encore temps « de refuser l’inacceptable » et appelle à « faire bloc contre la bêtise humaine ».
Très vite, son message a fait mouche. Après 15 000 signatures le 16 juillet, 100 000 le lendemain, 500 000 deux jours plus tard et maintenant plus d’un million, le compteur continue de grimper à un rythme effréné.
De nombreuses personnalités, comme l’acteur Pierre Niney, le chanteur Julien Doré ainsi que des créatrices de contenus comme Enjoy Phoenix ont également apporté leur soutien à la pétition contre le texte néfaste pour la santé et l’environnement.
« Grâce à vous, la voix du peuple résonne un peu plus fort », s’est félicitée samedi après-midi Éléonore Pattery sur son compte LinkedIn, ajoutant : « C’est le moment de révolutionner le monde d’aujourd’hui, pour bâtir la paix de demain. »
L’association de lutte contre les pesticides Générations futures a salué une « mobilisation exceptionnelle, du jamais-vu dans l’histoire de la Vᵉ République, qui témoigne du rejet massif de cette loi par la société civile ».
Que va-t-il se passer maintenant ? Alors que la loi Duplomb avait été adoptée sans débat dans l’hémicycle après le vote d’une motion de rejet par les partisans du texte allant du centre à l’extrême droite, peut-on enfin espérer un débat démocratique ?
Un possible nouveau débat
La barre des 500 000 signatures largement franchie, la procédure prévoit que la conférence des présidents de l’Assemblée nationale (la présidente de la chambre basse et les présidents de groupe et des commissions permanentes notamment) « peut décider d’organiser un débat en séance publique ». Toutefois, seule la pétition sera débattue, le dispositif ne permet pas de faire réexaminer automatiquement la loi Duplomb ni de l’abroger.
Chez les politiques, chacun semble camper sur ses positions. La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet s’est dite dimanche 20 juillet « favorable » à l’organisation d’un tel débat. Mais il « ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée » qui va, selon elle, « sauver un certain nombre de nos agriculteurs ». Ni Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, ni Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, n’ont réagi. Même chose parmi les élus du Rassemblement national.
Interrogée le 21 juillet sur le plateau de France 2, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a dit que « le gouvernement écoute bien sûr les mouvements démocratiques comme celui qui s’exprime aujourd’hui ». « Peut-être n’avons-nous pas assez rassuré, peut-être n’avons-nous pas expliqué à quel point cette loi a pour objectif de remettre les agriculteurs français dans le même cadre d’exercice de leur profession que leurs collègues européens », a-t-elle ajouté, avant d’assurer que « beaucoup de dérogations sont prises » concernant la réintroduction de l’acétamipride prévue dans la loi.
La pression sur Emmanuel Macron
Écologistes, insoumis et socialistes exhortent quant à eux Emmanuel Macron à ne pas promulguer la loi. La patronne des Écologistes, Marine Tondelier, souhaite ainsi une « deuxième délibération » du texte au Parlement, comme peut le décider Emmanuel Macron.
Le président et le Premier ministre « doivent entendre la colère populaire contre cette loi passée en force », a écrit sur X Manuel Bompard, le coordinateur de la France insoumise. Le chef des députés socialistes Boris Vallaud a lui réclamé l’inscription de la pétition à l’ordre du jour de l’Assemblée « dès la rentrée » pour permettre un débat.
Mauvais joueur Laurent Duplomb ? « Ça ne m’inspire pas grand-chose, ça veut dire que l’opposition s’exprime », a commenté le sénateur (LR) qui a porté et donné son nom au texte, dimanche 20 juillet sur Franceinfo. S’il estime qu’un débat va bien se tenir, pour lui, interdire l’acétamipride « fait courir une concurrence déloyale aux agriculteurs français ».
Même réaction pour le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, fervent défenseur du texte. Il a estimé dans un communiqué que l’agriculture française « disparaîtra » si on lui impose « des normes supérieures » à celles de ses voisins européens.
Quoi qu’il advienne, rien ne devrait se passer avant la rentrée du côté du Parlement. La session parlementaire étant terminée, les députés sont en vacances depuis vendredi 11 juillet.
En route vers les 2,3 millions
Mais parmi la population, tout reste possible. La prochaine étape : atteindre les 2,3 millions de signatures pour dépasser la pétition de l’Affaire du siècle. La campagne de justice climatique initiée par quatre associations (Fondation pour la nature et l’homme, Greenpeace France, Notre affaire à tous et Oxfam France) en décembre 2018 visait à poursuivre en justice l’État pour inaction climatique. C’est la pétition qui a recueilli le plus de soutiens dans l’histoire du pays pour l’heure.
Si tout cela n’est encore pas suffisant pour montrer le désaccord des Français contre la loi Duplomb, une autre option serait d’obtenir un référendum d’initiative partagée sur la question. Pour ce faire, il faudrait recueillir le soutien de 10 % du corps électoral, soit 4,8 millions de signatures.
Chiche !
Plus d’un million de signatures contre la loi Duplomb : le gouvernement sous pression
La pétition lancée sur le site de l’Assemblée nationale contre la loi Duplomb a recueilli plus d’un million de signatures. Un nouveau débat pourrait avoir lieu, mais le gouvernement ne compte pas abandonner cette loi pour autant.
Ils misaient sur les vacances d’été pour que les Français passent à autre chose. Les défenseurs de la loi Duplomb se sont lourdement trompés. Ce weekend, un tsunami citoyen a déferlé sur le pays contre ce texte qui réautorise des pesticides interdits dont l’acétamipride, facilite la construction de mégabassines et favorise l’élevage industriel.
Que ce soit sur la plage, au café, dans les boucles familiales WhatsApp, la mobilisation contre la loi Duplomb adoptée mardi 8 juillet s’est immiscée dans les conversations pour appeler les uns et les autres à signer la pétition exigeant son retrait. Dimanche 20 juillet en fin d’après-midi, le texte avait recueilli plus d’un million de signatures.
Jamais une requête lancée sur la plateforme de pétition citoyenne sur le site de l’Assemblée nationale n’avait reçu autant de soutiens. À titre de comparaison, celle qui avait le plus fonctionné depuis la création de cet outil était celle réclamant la dissolution de l’unité policière Brav-M en 2023 : elle a recueilli 263 887 signatures.
La dynamique est d’autant plus sensationnelle que la pétition a été lancée il y a quelques jours à peine, le 10 juillet, par Éléonore Paterry, une étudiante inconnue du grand public, sans relais médiatique, associatif ni politique. Dans son texte, la femme de 23 ans écrit que « rien n’est encore perdu », qu’il est encore temps « de refuser l’inacceptable » et appelle à « faire bloc contre la bêtise humaine ».
Très vite, son message a fait mouche. Après 15 000 signatures le 16 juillet, 100 000 le lendemain, 500 000 deux jours plus tard et maintenant plus d’un million, le compteur continue de grimper à un rythme effréné.
De nombreuses personnalités, comme l’acteur Pierre Niney, le chanteur Julien Doré ainsi que des créatrices de contenus comme Enjoy Phoenix ont également apporté leur soutien à la pétition contre le texte néfaste pour la santé et l’environnement.
« Grâce à vous, la voix du peuple résonne un peu plus fort », s’est félicitée samedi après-midi Éléonore Pattery sur son compte LinkedIn, ajoutant : « C’est le moment de révolutionner le monde d’aujourd’hui, pour bâtir la paix de demain. »
L’association de lutte contre les pesticides Générations futures a salué une « mobilisation exceptionnelle, du jamais-vu dans l’histoire de la Vᵉ République, qui témoigne du rejet massif de cette loi par la société civile ».
Que va-t-il se passer maintenant ? Alors que la loi Duplomb avait été adoptée sans débat dans l’hémicycle après le vote d’une motion de rejet par les partisans du texte allant du centre à l’extrême droite, peut-on enfin espérer un débat démocratique ?
Un possible nouveau débat
La barre des 500 000 signatures largement franchie, la procédure prévoit que la conférence des présidents de l’Assemblée nationale (la présidente de la chambre basse et les présidents de groupe et des commissions permanentes notamment) « peut décider d’organiser un débat en séance publique ». Toutefois, seule la pétition sera débattue, le dispositif ne permet pas de faire réexaminer automatiquement la loi Duplomb ni de l’abroger.
Chez les politiques, chacun semble camper sur ses positions. La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet s’est dite dimanche 20 juillet « favorable » à l’organisation d’un tel débat. Mais il « ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée » qui va, selon elle, « sauver un certain nombre de nos agriculteurs ». Ni Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, ni Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, n’ont réagi. Même chose parmi les élus du Rassemblement national.
Interrogée le 21 juillet sur le plateau de France 2, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a dit que « le gouvernement écoute bien sûr les mouvements démocratiques comme celui qui s’exprime aujourd’hui ». « Peut-être n’avons-nous pas assez rassuré, peut-être n’avons-nous pas expliqué à quel point cette loi a pour objectif de remettre les agriculteurs français dans le même cadre d’exercice de leur profession que leurs collègues européens », a-t-elle ajouté, avant d’assurer que « beaucoup de dérogations sont prises » concernant la réintroduction de l’acétamipride prévue dans la loi.
La pression sur Emmanuel Macron
Écologistes, insoumis et socialistes exhortent quant à eux Emmanuel Macron à ne pas promulguer la loi. La patronne des Écologistes, Marine Tondelier, souhaite ainsi une « deuxième délibération » du texte au Parlement, comme peut le décider Emmanuel Macron.
Le président et le Premier ministre « doivent entendre la colère populaire contre cette loi passée en force », a écrit sur X Manuel Bompard, le coordinateur de la France insoumise. Le chef des députés socialistes Boris Vallaud a lui réclamé l’inscription de la pétition à l’ordre du jour de l’Assemblée « dès la rentrée » pour permettre un débat.
Mauvais joueur Laurent Duplomb ? « Ça ne m’inspire pas grand-chose, ça veut dire que l’opposition s’exprime », a commenté le sénateur (LR) qui a porté et donné son nom au texte, dimanche 20 juillet sur Franceinfo. S’il estime qu’un débat va bien se tenir, pour lui, interdire l’acétamipride « fait courir une concurrence déloyale aux agriculteurs français ».
Même réaction pour le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, fervent défenseur du texte. Il a estimé dans un communiqué que l’agriculture française « disparaîtra » si on lui impose « des normes supérieures » à celles de ses voisins européens.
Quoi qu’il advienne, rien ne devrait se passer avant la rentrée du côté du Parlement. La session parlementaire étant terminée, les députés sont en vacances depuis vendredi 11 juillet.
En route vers les 2,3 millions
Mais parmi la population, tout reste possible. La prochaine étape : atteindre les 2,3 millions de signatures pour dépasser la pétition de l’Affaire du siècle. La campagne de justice climatique initiée par quatre associations (Fondation pour la nature et l’homme, Greenpeace France, Notre affaire à tous et Oxfam France) en décembre 2018 visait à poursuivre en justice l’État pour inaction climatique. C’est la pétition qui a recueilli le plus de soutiens dans l’histoire du pays pour l’heure.
Si tout cela n’est encore pas suffisant pour montrer le désaccord des Français contre la loi Duplomb, une autre option serait d’obtenir un référendum d’initiative partagée sur la question. Pour ce faire, il faudrait recueillir le soutien de 10 % du corps électoral, soit 4,8 millions de signatures.
Chiche !