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Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 04 sept. 2022, 13:47
par Claude
Chichi, il était couvert mon broyât à l’aide de artons et d’un vieux tapis. ! Mais tu as raison de rappeler une règle importante : l’importance de maintenir un niveau d’humidité constant.

L?accès à l’intérieur est moins périlleux que tu le penses. Le composteur est accolé à un muret qui vaut tous les escabeaux du monde à l’extérieur. Puis une petite échelle mobile placée d’une main à l’intérieur permet de redescendre dans le ventre de la chose.

En gros ce composteur est un cylindre de 1,20 m de hauteur et de 2 m.de diamètre. Sa contenance est de l’ordre de 3 mètres cubes.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 04 sept. 2022, 13:50
par Claude
Marc, il y a quand même contact avec le sol et au fond j’avais laissé quelques seaux de compost mûr.
Merci pour le lien.´

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 05 sept. 2022, 21:10
par Claude
Un peu de broyage. De nouveau arrosage et ce soir volley-ball.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 06 sept. 2022, 18:31
par Claude
Deux découvertes :
une courge de Nice de 60 cm à l’ombre du figuier qui produit.
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… et surprise devant un petit agrume que je n’ai ni planté, ni semé et qui se cachait lui aussi près du figuier.
La forme des feuilles me fait penser à un oranger d’oranges amères
mais mon logiciel signale un pamplemoussier, Citrus grandis
… Hum ! Hum (?).
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Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 07 sept. 2022, 23:13
par Claude
Encore la chaleur.

Je commence à déterrer des pieds de tomate desséchés, ce n’est pas très gai car la durée de la « saison » me semble courte.

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Le composteur-piscine se remplit de mes broyâts.
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La médiathèque de CARROS organise une journée grainothèque, début octobre. Bonne idée.

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Acupuncture à Nice pour madame. J’en profite pour zyeuter les efforts de végétalisation de la rue de France.
Puis baignade à Cagnes-sur-mer, nage jusqu’à la limite, une grosse bouée jaune qui signale l’entrée des bateaux au port.
L’eau de mer est « bonne », on y entre sans appréhension mais en réalité, elle doit être plus chaude que la normale.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 08 sept. 2022, 08:44
par Claude
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Une promesse de graines de basilic.
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La fin de la saison des tomates pour moi.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 08 sept. 2022, 11:05
par Marc
En tomates, j'ai encore de la production et même une variété, la Karos, petite rouge précoce en croissance indéterminée, continue de fleurir et j'ai plein de fruits en cours de mûrissement, extra pour les salades et les ratatouilles, même dans la soupe du soir. Et aussi de la Kaki coing, une semi-précoce orange (abricot mûr) qui continue également...En revanche, les autres, Italian Purple (rose), Isbell's Golden Kolossal (jaune citron) Noire de Crimée, c'est fini !

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 08 sept. 2022, 11:42
par Claude
Entre les sangliers, la canicule, ce n’était pas la fête pour moi.

Avec une pensée compatissante pour les producteurs touchés par ces dérèglements qui sont appelés à perdurer. Ils sont là règle. Même si les gens et les gouvernements acceptaient de prendre plus au sérieux ce que disent les scientifiques, le retour en arrière vers des conditions plus « tempérées » —sous nos latitudes pourtant favorisées— ne se verra pas de notre vivant !

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 08 sept. 2022, 15:14
par Muscardine
Ce problème de pieds de tomates qui dessèchent on l'a eu dans la serre depuis ... 3-4 ans environ : chaque année il y avait un pied par ci, un pied par là puis pratiquement la moitié des plants qui séchaient.
D'après un pépiniériste se serait une maladie du sol due au fait qu'on replante les tomatiers au même endroit, surtout en serre.
Là je vois qu'ils sont dehors mais ils ressemblent furieusement à ce arrivait aux nôtres.
Le conseil était de laisser le sol se régénérer au moins 3 ans.
Oui mais ... la serre a été installée surtout pour les tomatiers car ici ils subissent les problèmes d'écart de température jour/nuit ici, en plus la nuit il y a beaucoup d'humidité.

On a coupé la poire en deux, on a réduit de moitié la quantité de tomatiers en serre et on en met dehors avec un toit pour les préserver de la pluie.
Cette année on a 2 pieds qui ont séché en serre et 1 ou 2 sous abri ...
A suivre !

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 08 sept. 2022, 15:26
par Marc
Il faut faire une serre qui puisse être déplacée. C'est ce que je fais, la mienne se démonte et se remonte où je veux. le sol fatigue évidemment s'il est sollicité de la même façon. C'est vrai qu'un cycle de trois ans est nécessaire, mais pas seulement pour les tomates...

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 08 sept. 2022, 15:31
par Claude
On pourrait considérer que replanter des tomates ou d’autres légumes aux mêmes endroits est une façon pas très naturelle de cultiver. C’est le jardinier qui rationalise son effort. Même si l’on reste loin de la monoculture. :lol:

Pourtant, dans les cours d’agriculture que je suivais dans les années soixante (du vingtième siècle, je précise) l"on nous apprenait le principe de l’assolement. Oui, l?assolement triennal. :idea: Il fallait partager son lopin en 3 (ou 4) zones, et sur chaque zone faire tourner les productions.

Dans le cas particulier de mes tomates desséchées, la terre des plates-bandes n’avait jamais connu de production vu que je les ai créées en début d’années.
Hum ! J’ai tendance à accuser l’exposition et la quantité de murs en contrebas qui agissent comme des chaufferettes. Mes essais d’ombrages ont manqué d’ambitions. La vigne aurait « dû » se développer plus qu?elle ne l?a fait. Ces murs et murets en espalier ont été de bonnes conditions très localisées pour faire monter le mercure.

Il y a peut-être d’autres raisons. Je ne sais. Un peu désemparé le vieux jardinier, il est. Va-t-il abandonner … :?:

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 08 sept. 2022, 16:35
par Chichinette 11
Question à 1 franc : ce sont vos propres semis ou des plants achetés en jardinerie ?

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 08 sept. 2022, 16:43
par Claude
Chichi. Plants majoritairement achetés pour ma part.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 08 sept. 2022, 16:54
par Marc
Réponse à 1 franc : que des semis ! jardinerie non, sauf accident, mais c'est exceptionnel.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 09 sept. 2022, 11:23
par Muscardine
C'est quoi une jardinerie :D
Ce sont mes propres semis.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 09 sept. 2022, 14:23
par Claude
Je fais assez peu de semis. Pourquoi ?

J’ai beaucoup de défauts. Par exemple la pusillanimité, la poltronnerie, l’addiction au gras. Travers répandus. Mais j’ai un truc dingue, exceptionnel : ma difficulté à penser le temps, les durées et pour tout dire je n’ai pas de calendrier dans la tête. À l’ école, c’était bien, on devait rajouter 1 jour au jour précédent, c?était suffisant, je savais faire. Quoique.

Donc, si je n’achetais pas de plants semés par d’autres, je serais très très en retard pour produire ceci ou cela. Faute avouée est à demi pardonnée mais pas par moi. Pour cette lacune, je me giflerais….

Je ne sème jamais de choux à la mode, à la mode. Mon calendrier pour les brocolis, c’est (assez souvent) de découvrir que l’on vend du chou en ce moment, parce que j’en ai vu dans la jardinerie, alors je me dis que c’est le bon moment d’ en planter.

Bon, :mrgreen: j’exagère. :oops: Je sème aussi.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 09 sept. 2022, 14:42
par Claude
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Je me promène souvent au bord du Var. Ce matin, j’étais dans les Gorges de la Mescla.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 09 sept. 2022, 21:34
par Claude
Suite et bientôt fin de ma période broyage. Je préfère broyer tant qu’il y a du feuillage et juste après qq pluies ! Ça monte vite en température.

Aujourd’hui au menu : peuplier, figuier, corroyère et un peu de coronille.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 10 sept. 2022, 09:49
par Marc
Quel diamètre maximum broies-tu Claude ?
Dans l'instant je n'ai que du sureau à tailler mais je n'ai pas le temps de couper, ce sont des rameaux de 3 à 4 m. Ce n’est pas un bois extra mais il forme un bon tapis pour protéger le sol et se transforme assez vite...Je suis obligé de tailler, normalement ce sont des arbres à croissance très rapide et j'en conserve une bonne partie pour les fleurs et les fruits....ceux que je vais couper ne fleuriront que dans deux ans. Il y aura de jeunes branches de noisetiers, lilas et aubépine, puis quelques tailles de pruniers sauvages. Il me faut du brf mais pas au détriment de l'ombrage qu'ils apportent au potager.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 10 sept. 2022, 12:09
par Claude
Je cherche des lieux de nature sans aucun entretien. Dans notre région c’est le cas des ripisylves, et j’applique les règles de taille et d’élagage imposées pour nos jardins par la préfecture —mais dans la nature, je le fais de façon moins drastique—.

Pour l’autorité officielle, soucieuse de lutte contre les incendies, chez nous, il faut tailler les branches basses d’un arbre jusqu’à deux mètres. Mais dans la nature, je ne pousse pas le bouchon aussi loin. J’aère. Je donne forme à un petit arbre.

Près de l’eau, le peuplier pullule formant des taillis serrés, drus. Je m’attaque aussi aux rejetons les moins costauds pour favoriser le développement de futurs arbres. En général, chez moi, je broie des branchouilles entre 5 et 15 mm. Et j’évite pour le peuplier, un bois tendre, de broyer au-delà de 2 cm. même si mon broyeur est capable de broyer au-dessus de 3 cm. La limite commerciale des broyeurs bas de gamme est d’environ 35 mm, si j’ai bonne mémoire.

La question de la disponibilité des lames est centrale comme je l’ai déjà expliqué ailleurs.

La différence de dureté des bois est aussi un sujet de réflexion. J’évite en ce moment de broyer de l’olivier et du charme-houblon, ce sont des bois très durs même si les branchouilles sont taillées depuis peu. Je ménage le tranchant de mes couteaux.
Le peuplier, le sureau, le figuier, l’avocatier sont des bois tendres…

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 10 sept. 2022, 13:19
par Chichinette 11
Je ne sais pas si c'est une si bonne idée que ça de vouloir réguler la nature (la vraie, en dehors de ton jardin). Elle sait mieux que nous où et comment il est bon pour elle de pousser.

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 10 sept. 2022, 14:35
par Claude
Tes doutes sont raisonnables Chichi.

Il y a tellement de pousses de peupliers. Ça pousse comme de l’herbe en formation serrée. Je n’ai pas l’impression de gâcher la nature. Mon prélèvement reste parcimonieux. Quelques branchettes ici puis là. Sauf quand j’habille (en le déshabillant de branches très basses) un sujet plus développé à qui je pense donner un coup de pouce et dont je compte surveiller l’évolution.
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Ce matin, dans les fourrés, découverte d’une mue de couleuvre en 2 morceaux intacts. Elle frôle les 1,20m.
Photos : https://www.jardins-ici-on-seme.fr/view ... 59#p127857

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 10 sept. 2022, 16:36
par Chichinette 11
(en le déshabillant de branches très basses) un sujet plus développé à qui je pense donner un coup de pouce et dont je compte surveiller l’évolution.
Justement, TU penses mais s'il pousse comme ça c'est que c'est dans sa nature. Tu n'as jamais croisé des ces magnifiques peupliers fastigiés (nommé d'Italie je crois) qui ont des branches dès la jonction avec le sol ?

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 10 sept. 2022, 21:46
par Marc
Je ne sais pas où peut pousser un seul arbre, plante, herbe sans que l'humain n'y ait plus ou moins contribué, volontairement ou non. N'importe quelle forêt, cours d'eau, ruisseau ou autre est imprégné de la vie humaine par ses interventions plus ou moins visibles, plus ou moins volontaires mais réelles. Je parle bien sûr de la France, mais il pourrait s'agir de n'importe quel autre territoire, similaire....Même la forêt d'Amazonie est le fruit d'interventions humaines.
Cependant c'est vrai qu'un peuplier dit d'Italie à ses branches qui partent du sol, ou presque. Mais c'est un hybride entre le peuplier noir et le peuplier d'Amérique....

Re: Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

Posté : 10 sept. 2022, 22:07
par Claude
Chichi. Non, je n’ai pas remarqué de peupliers fastigiés. La désastreuse crue du 2 octobre 2020 avait été comme un coup de rabot sur les végétaux des bords du Var qui est un fleuve « torrentueux ». Deux ans plus tard, il reste encore des amas de troncs énormes échoués dans le lit. Des professionnels ont dû les rassembler en tas. Je me demande pourquoi. Peut-être pour humifier une zone et y créer les conditions d’une vegetalisation du lit très minéral du fleuve.

Le rapport entre la jeune génération des tout jeunes rejetons que je fréquente et les qq arbres adultes épargnés par la crue (situés un peu en hauteur) est de l’ordre de 1 pour 1000. Là où j’interviens, les jeunes peupliers dépassent rarement ma taille et poussent par milliers. De facto, mes expériences portent sur un nombre forcément limité d’individus.

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Tout cet été, le niveau du Var a été très bas. Les populations de jeunes arbres (saules et peupliers essentiellement) se sont rapprochées de l’eau. J’imagine les effets d’une prochaine crue sur ces jeunots et j?évalue l’angle d’attaque du courant sur ces pitchoun aubrissoun (*). Je me dis que l’eau exerce plus de force quand le jeunot présente une surface plus importante. Hypothèse dont je vérifierai la validité si je vis assez longtemps. :lol:



Pour tout dire. Comme je retire du végétal, j’en bouture sur place. Dans le limon humide, je plante des tronçons de saules et de peupliers. Au bout d’une semaine, et après qq pluies, j’ai déjà vu apparaître qq feuilles nouvelles.

:mrgreen:

Avant-hier, j’avais découvert un figuier au milieu des taillis. Il avait besoin d’un toilettage, et surtout d’une coupe de cheveux (moizaussi). Plusieurs branches retombaient tellement bas qu’une crue les auraient cassées, emportées.
Avec qq tailles …… j’avais planté une dizaine de boutures feuillues venant de ce figuier solitaire dans des creux plus humides ……
Il risque d’avoir des voisins.

Dans le même ordre d’idée, je suppose que je ferai encore de même avec des tailles de mes noisetiers. Je les planterai dans l’humidité des ripisylves.

Voilà. Des variations d’après L’homme qui plantait des chênes.