Mon ilôt de résistance...

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Marie_May
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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marie_May » 11 mai 2020, 15:30

Oui, qu'est-ce ? et qui est "ragouillé des nains" ?

Je m'abstiens de regarder ta vidéo de la Stratégie du choc. J'ai lu le livre et j'en avais parlé longuement à l'époque. Elle en a écrit plusieurs autres depuis. Je la lis et la suis à la trace : "Tout peut changer", "No is not enough", "The burning case of the Green New Deal" dont je ne connais pas les noms en français - mais ils sont traduits. Bref.
Je sors de relire "1984" le dernier Orwell. Je l'avais lu à 20 ans. Je ne me souvenais pas qu'il était si déprimant, la fin est très dure. Il faut que je me ressource dans une lecture plus gaie et plus optimiste. Naomi serait très bien si je ne la connaissais pas par cœur.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 11 mai 2020, 16:56

Marie_May a écrit :
11 mai 2020, 15:30
Oui, qu'est-ce ? et qui est "ragouillé des nains" ?

Je m'abstiens de regarder ta vidéo de la Stratégie du choc. J'ai lu le livre et j'en avais parlé longuement à l'époque. Elle en a écrit plusieurs autres depuis. Je la lis et la suis à la trace : "Tout peut changer", "No is not enough", "The burning case of the Green New Deal" dont je ne connais pas les noms en français - mais ils sont traduits. Bref.
Je sors de relire "1984" le dernier Orwell. Je l'avais lu à 20 ans. Je ne me souvenais pas qu'il était si déprimant, la fin est très dure. Il faut que je me ressource dans une lecture plus gaie et plus optimiste. Naomi serait très bien si je ne la connaissais pas par cœur.
oui, je me souviens qu'on avait parlé de ce livre, je la suis aussi, notamment d'interviews dans différents médias, le dernier c'était sur La-Bas si j'y suis ou Arrêt sur images, me souviens plus. Bref, le film ponctue l'analyse de Naomi Klein d'exemples concrets à partir de films-enquêtes, globalement sur la politique néolibérale dont la base est "l'école de Chicago" née des idées de Milton Friedman (1912-2006) dans différents pays, époques et selon des stratégies basées sur l'utilisation de situations créées ou "naturelles" comme la guerre, la répression, les crises climatiques, etc. pour assujettir les populations à un système financier : le "néolibéralisme". De ce fait ça rend le livre encore plus concret mais plus dur aussi.
Pas facile à faire passer comme message, mais tellement urgent !
Si quelqu'un veut au moins un résumé de la situation, il faut écouter un commentaire de N.Klein de 2017 : en somme : Dire non ne suffit plus....c'est d'ailleurs le titre de son livre, que je n'ai pas lu.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Plumix » 11 mai 2020, 18:38

Oui, qu'est-ce ? et qui est "ragouillé des nains" ?
D'après ce que je pense connaître de la Pensée Plumesque, on est ragouillé de quelque chose lorsqu'on à eu une surabondance de cette chose.
Ragouillé des nains: fatigué d'avoir trop mangé de haricots nains.
Exemple perso: j'ai été ragouillé des nains après le mandat de Sarko 1°! :lol:

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par plumee » 11 mai 2020, 19:06

D'après ce que je pense connaître de la Pensée Plumesque, on est ragouillé de quelque chose lorsqu'on à eu une surabondance de cette chose.
Honte à toi, Plumix qui m'attribue une expression que j'ai piquée à ta moman!

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 12 mai 2020, 15:21

Avec les 5°de ce matin, actuellement 9°, je me console de mon retard dans les plantations et semis !....rien à faire avant plusieurs jours, il faut que la terre s'assèche et avec le vent N/N-E, c'est l'affaire de 2 ou 3 jours mais gare, la météo annonce chez moi d'autres pluies....ça commence à faire un peu trop d'un seul coup, après les 43mm en 24 heures ! à suivre...

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 12 mai 2020, 22:48

JD Michel deuxième partie - je suis très attentif sur la façon dont JD Michel aborde la suite de la perception qu'il a du covid-19 dans sa gestion.
Bien qu'il aborde la question de la pandémie, il montre le phénomène plutôt sur l'aspect social, humain, culturel, la façon dont le citoyen lambda perçoit, vit et réagit à la maladie et au confinement.
Il dresse un parallèle entre la valeur d'expertise de scientifiques praticiens et la compare avec l'expertise de "comité scientifique*" (*c'est moi qui le nomme ainsi pour faire court) plutôt non praticien, l'efficacité de terrain et l'efficacité relative.
Il évoque la valeur thérapeutique du lien, parlant entre autre des Ehpad, comme moyen complémentaire permettant la guérison ou au moins une capacité de résistance à la maladie, Par ce fait il donne un jugement sur l'efficacité relative du confinement. Il évoque les différents types d'intelligences et pense que, additionnées également entre elles, forment un tout que l'on appelle communément l'intelligence collective, donnant ainsi les meilleures réponses aux questions que pose notre société, en la circonstance, la façon dont le covid a été et est géré, ici et là.
Bon, comme toujours c'est à chacun de décider de voir cette vidéo.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par plumee » 12 mai 2020, 23:01

Tu auras sans doute remarqué l'émotion qui étreint cet homme quand il aborde le sujet des Ehpad…
Je ne sais plus dans quelle vidéo c'est, celle-ci ou la précédente.

J'ai beaucoup apprécié la vision de cet homme qui juge la situation à l'aune de l'anthropologie, sur le plan humain, relationnel et collectif, avec beaucoup de bon sens.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 13 mai 2020, 09:31

Tout à fait.
En bon anthropologue, il aborde les sujets avec une grande dose de philosophie. Je suis très à l'écoute lorsqu'il parle de l'intelligence collective, c'est un de mes leitmotiv.
Un être humain fait d'une seule pièce, il vibre dans ce qu'il exprime. C'est un universaliste.
C'est en universaliste qu'il montre, sans les définir ouvertement, des principes intangibles derrière lesquels tout être humain peut se reconnaître. Les différences sur lesquelles sont bâtis ces principes ne devraient pas nous séparer. C'est sans doute le chemin le plus difficile.
Cette pandémie est "l'occasion" (mot affreux !) d'affirmer ces principes, j'ai déjà dû le dire, en leur donnant la "couleur locale". Maintenant, le déconfinement va nous confronter à des réalités auxquelles il faudra apporter les réponses adéquates à travers lesquelles le plus grand nombre devra (devrait) trouver sa place.
Je me rends compte à travers ce que tu décris que certains moments m'ont échappé...je vais prendre le temps de l'écouter une deuxième fois.
Je te laisse, mon bonhomme de toutou veut jouer !
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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 13 mai 2020, 13:14

Conditions du déconfinement, les écoles ou le contact est impossible, comment faire comprendre à des enfants, dont de nombreux ont 3 ans qu'il ne faut pas s'approcher, se toucher, rester à 1m de distance y compris dans les cantines, rester à 10m de distance si vous courez ? comment exiger toute cette attention d'un enseignant sans péter les plombs au bout d'un certain temps ?
Et pour le moment je ne parle que de ça. Parce que les soignants remontent au créneau pour défendre l'HP, etc.
https://reporterre.net/Reouverture-des- ... uotidienne

Marc
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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 13 mai 2020, 14:39

J'ai deux nids de chardonnerets à 1m de ma tête, l'un dans un pêcher et l'autre dans un petit ormeau, tous deux près de l'entrée de ma maison, je n'ose pas trop les regarder mais franchement ça vaut ! je les vois couver !
Et puis une amie vient de m'envoyer une vidéo mignonne, je savais que ces oiseaux pouvaient être très familiers mais là... il a fallu une sacrée patience !!!

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par plumee » 13 mai 2020, 15:30

:P Trop trop mignon!

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par PatriciAndree » 13 mai 2020, 15:49

Bel oiseau qui apprécié et la douche et le bain.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marie_May » 13 mai 2020, 18:41

C'est magique...! Sans doute un oiseau qui a été ramassé tout petit et qui s'est habitué à l'homme.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 15 mai 2020, 11:33

à propos de médailles en chocolat :
Les médailles sont pour les héros et nous sommes des travailleurs, c'est ce que scandent le 14 mai les soignants en grève de l'hôpital Robert-Debré. Je suis touché par leurs mots d'ordre et puis d'avoir entonné le chant des partisans m'a scotché, voir pour ceux qui sont abonnés à La-bas si j'y suis et pour les autres un c/c qui résume :

Pas de charité, pas de médailles, on n’est pas des héros, on est des travailleurs ! Après les bravos, les soignants sont à nouveau dans la rue. Aujourd’hui, devant l’hôpital Robert-Debré, à Paris.

Les soignants ont tout donné, nuit et jour, contre le virus, certains y ont laissé leur peau et Macron avait promis. Cette fois enfin, c’était acquis, la santé n’est pas une marchandise. Eh bien non ! La crise semblant s’éloigner, les promesses se sont éloignées aussi. Sauf une distribution humiliante de médailles, sauf un système ridicule demandant aux salariés de donner des jours de congés et de RTT afin que les soignants puissent partir en vacances ! Sauf des primes. Non négligeables, bien sûr, mais qui ressemblent à des pourboires « pour le personnel »…

Mais les soignants aussi accordent des médailles :
- la médaille du cynisme,
- la médaille de l’incompétence,
- la médaille de la mise en danger,
- la médaille de la bêtise !

ET LE GAGNANT EST… (à vous de trouver !)


Pour que les soignants puissent partir en vacances il faudrait du monde, embaucher du monde ! leurs heures supplémentaires sont-elles payées ? non ! peuvent-ils prendre leurs congés ? non !

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 18 mai 2020, 13:12

J'ai découvert un troisième nid de chardonneret dans petit hibiscus de 1,70 m au milieu du feuillage un tronc de 3/4 cm, installé sur une fourche dans le potager, je tenterai, discrètement de faire une photo, mais pour l'instant, c'est la couvaison ....
Mon toutou, sans le savoir, joue les garants contre les chats du voisinage !

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marie_May » 19 mai 2020, 11:23

Chez nous, les chardonnerets ne s'installent pas, ce sont les mésanges-fauvettes-pinsons qui font la loi. Alors que de l'autre côté d'Entraygues chez des copains, pas de mésanges mais des chardonnerets à foison et plein d'autres zozios aussi bien sûr.
Il y a un jeais des chênes qui prend appui sur le balcon pour s'élancer vers le cerisier tous les matins. C'est un oiseau magnifique, mais criard.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 19 mai 2020, 11:50

J'entends depuis quelques jours le loriot jaune (il vient de loin celui-là, d'Afrique équatoriale), mais je ne le vois pas ! et puis la tourterelle des bois vient à son tour roucouler discrètement dans le taillis, elle y fait son nid, je n'ai pas encore repéré la huppe....bref tout ce petit monde prend sa place, enfin ce qu'il en reste !
Peu de pinsons, même s'il y en a, j'entends les fauvettes à tête noire, les fauvettes babillardes, pas les fauvettes des jardins....
À propos la LPO vient de m'envoyer le doc sur le prochain comptage : https://www.lpo.fr/actualites/rendez-vo ... 1-mai-2020. Je sais qu'entre le 15 mai et 15 septembre il va falloir repérer les rapaces.
Les agriculteurs utilisent des engins qui utilisent des sons d'oiseaux rapaces difféents pour effrayer les ramiers et corbeaux qui viennent prendre les graines de maïs et de tournesol ....ça fonctionne moyennement, parce que certains sont obligés de resemer ....il faut bien que tout le monde vive, n'est-ce pas ? C'est de près qu'il faut regarder tout ceci, beaucoup d'espèces ont disparu, lié à la disparition des plantes sauvages.....C'est une révolution qu'il faudra opérer !

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marie_May » 21 mai 2020, 09:04

Chez nous aussi, le loriot reste invisible, les tourterelles roucoules, les rapaces plannent et les corbeaux croassent. Mais pas de huppes, jamais vu de huppes.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 21 mai 2020, 09:37

Tous les ans j'en vois, je les aperçois sur le toit, mais pas assez longtemps pour les photographier, son chant est typique, on ne peut pas se tromper....
https://www.chant-oiseaux.fr/huppe-fasciee/

En plein dans les plantations, nettoyage et ....arrosage, curieusement le temps est frais et assez sec malgré la pluie de la semaine dernière...Je commence à déguster les premiers artichauts....

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Claude » 21 mai 2020, 11:43

Ma rencontre, la seule, avec une huppe fasciée. Une image du bel oiseau posé sur la serre-poulailler et mon grand étonnement, c’était ici.

.
https://www.jardins-ici-on-seme.fr/view ... iée#p98466
À la date du 3 août 19.
.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marie_May » 21 mai 2020, 15:45

Artichauts chez nous aussi, partagés avec notre fifille.

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par singe » 23 mai 2020, 18:00

La vidéo du chardonneret prenant son bain, c'est phénoménal ! J'en rêve !

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Claude » 23 mai 2020, 23:19

Fait rare, je suis retourné la voir ……

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 24 mai 2020, 09:02

Il suffit simplement de....tonnes de patience !!!
Chez moi, les couples sont en pleine couvaison, je passe plusieurs fois par jour devant ces nids, personne ne bouge mais je me sais observé, de près. J'oubliais de préciser, cela fait plusieurs années que c'est ainsi. Je pense que les couples ou les petits qui sont nés là reviennent chaque année et s'installent à peu près au même endroit. Je saurai que les petits sont nés en voyant la cadence des va-et-vient. Ensuite, silence....les petits ont pris leur premier envol....Puis, je pense que cela se reproduira, une deuxième couvée avec un autre nid, souvent dans mon rosier arbuste à côté....Donc je me dis que si je prenais énormément de temps, j'arriverais à les amadouer.
Il y a quelques années j'ai eu une pinsonnette qui rentrait tous les jours dans la maison, par la porte et tranquillement, devant moi, ressortait...par la fenêtre !

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Re: Mon ilôt de résistance...

Message par Marc » 26 mai 2020, 12:59

Je publie ici le manifeste des soignants, alors que Ségur va s'ouvrir et pour ne pas s'en laisser conter, voilà ce qu'il faut pour la santé de tous, reconstruire la Sécu telle qu'elle a été créée à la Libération sur le principe "de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins. Le Covid a mis en évidence tout ce qui ne va pas, ne va plus dans notre système de santé. Bon je le publie ici in extenso avec la liste de celles et ceux qui ont élaboré ce manifeste : Lisez ce manifeste qui a été publié par La-Bas si j'y suis

En lutte depuis des années contre le démantèlement et la gestion financière de l’hôpital public, aujourd’hui les soignants sont soutenus par la majorité du pays. Les bravos, les primes et les médailles n’ont pas suffi à enfumer l’opinion. La lutte contre la pandémie a montré à la fois l’échec idéologique des politiques de santé, et aussi la réussite des soignants qui se sont organisés en dehors du carcan gestionnaire. « L’impensable est devenu réalité », disent-ils. L’augmentation des salaires et la restructuration des conditions de travail sont des priorités urgentes, mais c’est toute la politique de santé qui doit être reconstruite par la base. La santé doit échapper à la loi du marché. Pas seulement la santé, bien sûr, mais faire plier l’exécutif sur ce front sera un encouragement pour les combats qui viennent.

Six mesures d’urgence

La gratuité intégrale des dispositifs de protection, de dépistage et de soins liés au Covid-19.

L’augmentation du prochain budget de la santé (Ondam) autant que nécessaire pour répondre aux besoins en ville et à l’hôpital, et pour reconstruire la psychiatrie sinistrée.

La revalorisation des bas salaires des personnels travaillant à l’hôpital, en ville et en Ehpad, pour atteindre en trois ans le niveau moyen des revenus correspondants dans les pays de l’OCDE.

L’arrêt de la politique de fermeture de lits et l’annulation de leurs réductions programmées. Au contraire, il faut ouvrir le nombre de lits hospitaliers nécessaires pour répondre aux besoins, notamment pour l’aval des urgences et la réadaptation.

L’embauche et la formation de personnels soignants pour assurer la sécurité et la qualité des soins.

Le vote d’une loi de démocratie sanitaire formalisant l’association aux prises de décision sur la santé des professionnels et des usagers et plaçant la gestion au service du soin et de la prévention. Cette loi limitera la place de la T2A (tarification à l’activité) et révisera la « gouvernance d’entreprise » mise en place par la loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires).

Pour le jour d’après

Outre les propositions du manifeste, le collectif pour les jours heureux en décline une dizaine d’autres. Extraits.

Financer de façon inaliénable la Sécurité sociale, par des cotisations, des taxes et impôts progressifs portant sur l’ensemble des revenus […] ; définir un large « panier solidaire » de prévention, de soins et de services, pris en charge à 100 % […].

Développer un service public de santé unifié de l’enfance et de la famille […] ; construire un nouveau secteur psychiatrique ville-hôpital […].

Augmenter le nombre de lits d’aval des urgences et de soins de suite. Définir des quotas de personnels […] pour assurer la sécurité des patients et la qualité des soins […].

Développer la cogestion entre administration et soignants. Limiter la T2A (tarification à l’activité) aux activités standardisées, programmées […].

Revaloriser les carrières des professions de santé et de la recherche […] ; mise en extinction […] du secteur 2 […] parallèlement à la revalorisation négociée du secteur 1. Mise en extinction progressive de l’activité privée à l’hôpital public […].

Porter à 10 % des dépenses de santé le budget de la prévention […].

Développer une politique publique industrielle du médicament […] ; s’assurer de stocks de sécurité pour au moins six mois […].

Refonder les études en santé en […] incluant les formations paramédicales et en intégrant les sciences humaines […].

Accroître le financement du service public de la recherche en sciences de la vie et en santé […].


Collectif Les jours heureux : MANIFESTE DES SOIGNANTS

La pandémie du Covid-19 a agi comme une loupe grossissante sur notre système de santé. Elle a montré à toutes et à tous à la fois ses faiblesses et ses richesses. Ses faiblesses, particulièrement le manque de moyens de l’hôpital public soumis depuis des années au couple infernal de la rigueur budgétaire à courte vue et du management d’entreprise commerciale, mais aussi le défaut de coordination entre la médecine de ville et l’hôpital. De nombreux territoires sont devenus des déserts médicaux, la psychiatrie est paupérisée, la prévention délaissée. La richesse du système de santé est avant tout celle de ses ressources humaines. Dès lors que la gestion a été mise au service des équipes soignantes médicales et paramédicales et que tous les professionnels de santé se sont mobilisés, en ville comme à l’hôpital, ce qui était jugé auparavant impossible est devenu soudainement faisable. L’impensable est devenu réalité. L’inertie bureaucratique administrative a laissé la place à la rapidité d’adaptation, la routine procédurale a été remplacée par la créativité individuelle et collective, la concurrence et le chacun pour soi ont été supplantés par la coopération altruiste, la recherche de l’activité rentable a disparu, faisant place au juste soin pour chaque patient avec un maximum d’efficience pour la collectivité. Et ce malgré le manque de dispositifs de protection et les pénuries de médicaments, et malgré le sentiment amer d’abandon des personnels hospitaliers qui se sont mobilisés depuis plusieurs mois pour réclamer un plan d’urgence pour l’hôpital public. Les applaudissements aux fenêtres, tous les jours à 20 heures, témoignaient du partage de ces valeurs par l’ensemble de la communauté nationale, unie autour des soignants et des premiers de corvée. Puisse cette crise nous faire quitter les « eaux glacées du calcul égoïste » des jours d’avant, pour nous faire retrouver ensemble « les jours heureux ».

La prise en charge exemplaire de l’épidémie de Covid-19 a montré que les personnels de santé de notre pays, malgré les difficultés, avaient gardé la foi dans leur métier et avaient les compétences requises pour répondre à une crise d’une extrême ampleur. Cette crise a démontré le rôle crucial d’un service public de santé et l’attachement de la nation à ce service public. Sa refondation est aujourd’hui urgente avec pour principes :

Un accès universel et automatique à des soins de qualité, impliquant la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. Quand la différence de l’espérance de vie est de treize ans entre les plus fortunés et les plus démunis et quand la densité médicale varie pratiquement du simple au double d’un département à l’autre, le Covid-19 nous rappelle notre commune humanité et notre communauté de destin, justifiant notre solidarité.

Une prise en charge globale des patients, non seulement biomédicale mais aussi psychologique et sociale, grâce à un travail d’équipe et à une coordination des professionnels. Les progrès technologiques et l’intelligence artificielle permettront de développer une médecine de précision mais l’être humain, même séquencé et connecté, ne se réduira jamais à un tas de chiffres. La médecine de demain sera biotechnologique et individualisée, mais pour être une médecine de la personne elle devra être intégrée et relationnelle.

L’exigence du juste soin pour le patient au moindre coût pour la collectivité. Tout ce qui est nécessaire mais rien que ce qui est nécessaire, car tout acte superflu peut être dangereux et entraîne un surcoût pour la Sécurité sociale, qui limite le remboursement d’autres soins indispensables.

La primauté des intérêts de santé publique et de sécurité sanitaire sur les intérêts économiques et financiers, et en particulier les intérêts des industriels de la santé.

Le libre choix du médecin par le patient, dans le cadre d’une gradation des soins allant des soins primaires de proximité aux centres de référence, en passant par les soins spécialisés.

L’indépendance des professionnels vis-à-vis de l’industrie comme de l’État, le respect de la confidentialité du colloque singulier, le droit à l’information et à la pratique de la décision médicale partagée entre le soignant et le soigné, la protection des données individuelles de santé.

Le développement de la prévention, notamment par la promotion de l’activité physique et la lutte contre la « malbouffe », ainsi que par une politique environnementale contre les pollutions, les expositions professionnelles et le changement climatique.

La participation des usagers aux côtés des professionnels et des gestionnaires à la « gouvernance » du système de santé, parallèlement à l’information et à la formation sur l’histoire de sa construction, son organisation et ses modes de financement.

L’augmentation importante des moyens de la recherche en sciences de la vie et en santé publique.

Avec ces principes, cinq services publics de santé doivent être développés, en rappelant que service public veut dire « au service du public et lui appartenant collectivement », et non étatisation.

1/ L’assurance maladie, pour réaliser la double solidarité des bien portants avec les patients et des plus riches avec les plus pauvres
Il faut développer le service public de l’assurance maladie reposant sur la Sécurité sociale, financée par des cotisations, des taxes et des impôts progressifs portant sur l’ensemble des revenus, indépendamment des risques de santé personnels. Ainsi est réalisée la double solidarité des biens portants avec les patients et des plus riches avec les plus pauvres. Les recettes de la Sécurité sociale doivent être sanctuarisées. Il faut revenir sur l’abrogation de la loi Veil de 1994, qui obligeait l’État à compenser intégralement toute exonération de cotisation sociale. Ce service prendra en charge à 100 % un large panier de prévention, de soins et de services, dit « solidaire », validé médicalement et socialement accepté. Le financement de l’assurance maladie sera déterminé chaque année à partir du calcul prévisionnel de l’augmentation des charges et des besoins. La direction de la Sécurité sociale inclura les professionnels et les usagers dans l’esprit des pères fondateurs de la Sécurité sociale : un « bien commun » ne pouvant être ni privatisé ni étatisé, avec une gouvernance partagée entre toutes les parties prenantes.

2/ Le service public des soins et de la prévention, pour permettre l’égalité d’accès aux soins sur tout le territoire au tarif remboursé par la Sécu
Son organisation sera graduée, allant des soins primaires assurés en premier par le médecin généraliste, l’infirmière et le pharmacien, jusqu’aux centres hospitaliers de référence. Les « communautés professionnelles de territoire de santé » rassemblent l’ensemble des professionnels et des établissements de santé d’un territoire et favorisent l’exercice regroupé en équipe pluriprofessionnelle. Le développement du dossier médical partagé et la formation continue recertifiante de tous les professionnels permettront une amélioration de la qualité des soins et une réduction des prescriptions et des actes injustifiés. Un financement alternatif au paiement à l’acte ou à l’activité (T2A), par nature inflationniste, sera expérimenté avant d’être généralisé. Les professionnels de santé auront des revenus ajustés sur la moyenne des pays de l’OCDE. Ils assureront la permanence et la continuité des soins, des missions de dépistage et de prévention, des interventions pour le maintien au domicile des personnes âgées, en coopération avec le secteur médico-social et social, des missions d’enseignement et de recherche. Un service public unifié de santé de l’enfance et de la famille, incorporant la PMI, les réseaux périnataux, la médecine scolaire, la médecine des adolescents, la pédopsychiatrie, jouera un rôle à la fois préventif et curatif.
Au sein du service public des soins, le service public hospitalier et les soins de suite et de réadaptation reposent sur les équipes médicales et paramédicales. La gestion doit être placée au service du soin. Des quotas de personnels nécessaires pour garantir la sécurité des patients et assurer la qualité des soins seront définis pour chaque unité. L’adaptation des capacités d’hospitalisation doit permettre d’accueillir les malades hospitalisés en urgence, de même que les patients atteints d’affections chroniques pris en charge directement dans les services où ils sont suivis.
La psychiatrie doit recevoir une attention particulière pour reconstruire un secteur ville-hôpital rénové, grâce à un plan de rattrapage rendu indispensable par des années de sous-dotation. La psychiatrie a besoin d’un système dédié pour assurer l’accueil, le diagnostic et le suivi des malades mentaux au plus près de leur lieu de vie et de leur entourage familial, en intégrant pleinement la dimension sociale de la prise en charge et en développant des liens avec le service public de la médecine de proximité, car les patients souffrant de maladies mentales ont aussi plus de maladies somatiques.
La prise en charge des populations de très grande précarité nécessite la mise en place de dispositifs de médecine populationnelle, proactive, pour la prévention comme pour le soin, ce qui implique notamment l’intégration de l’aide médicale d’État dans le régime général de l’assurance maladie.
La « gouvernance » doit être revue à tous les niveaux, associant au pouvoir de décision les soignants et impliquant les usagers. Elle suppose une planification sanitaire reposant sur l’évaluation des besoins nationaux et régionaux, et organisant la complémentarité (et non la concurrence) entre les établissements et entre les professionnels, ainsi que la coordination avec le secteur médico-social et social.
Cette planification est nécessaire pour assurer, avec les collectivités territoriales, la répartition sur le territoire des centres et des activités (urgences, maternité, IVG, psychiatrie…).

3/ Le service de santé publique et de sécurité sanitaire, pour redonner confiance à la population dans le système
Le service de santé publique et de sécurité sanitaire doit reposer sur :
Un ministère de la Santé unifié autour de la direction générale de la santé.
Les agences régionales de santé (ARS) réformées, travaillant avec les régions. Leur mission doit être la santé publique, et non la gestion budgétaire.
Les agences sanitaires chargées notamment de l’expertise, de la prévention, de la préparation et de la réponse aux crises sanitaires. L’état des stocks stratégiques doit faire l’objet d’un rapport et d’un vote annuel du Parlement.
Le développement d’un dossier médical partagé devrait aider à la constitution d’une base de données de médecine de ville (diagnostics, résultats d’examens complémentaires…) complétant les bases de données hospitalières et de la Sécurité sociale pour permettre des études de santé publique et d’évaluation des politiques de santé. Les bases de données doivent être sécurisées et rester gérées par des établissements publics et non par des entreprises privées.
Une politique de prévention des maladies chroniques luttant contre leurs déterminants sociaux et environnementaux, y compris professionnels, et développant une politique d’éducation à la santé adaptée aux populations. Le budget de la prévention doit être porté à 10 % des dépenses de santé. La médecine du travail doit trouver sa place dans le service de santé publique et de sécurité sanitaire.
Cette dernière suppose une politique publique industrielle de la santé et du médicament, comme l’a montré la crise du Covid-19. Un établissement public doit permettre la production à prix coûtant des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur passés dans le domaine public et des dispositifs médicaux nécessaires à la sécurité des patients et des soignants. Ceci suppose la relocalisation en France et en Europe de la production des principes actifs des médicaments indispensables et des matériels médicaux aujourd’hui fabriqués à plus de 80 % en Chine et en Inde. Les médicaments vitaux innovants devront avoir un prix public permettant un accès universel, au besoin en recourant à la licence d’office. Tout monopole concernant l’ensemble des moyens thérapeutiques contre les pandémies devrait être interdit. Il faut imposer aux industriels de la santé la transparence des coûts et agir de concert avec les autres pays européens. La notion de transparence vaut aussi pour l’ensemble des données de sécurité. Il faut réaliser systématiquement des études publiques indépendantes (financées par l’industrie) pour vérifier l’efficacité et la sécurité des médicaments, en vraie vie, notamment par l’utilisation de bases de données sécurisées gérées par un établissement public.
La lutte contre l’occultation des conflits d’intérêts doit être étendue à tous les professionnels concernés (incluant les gestionnaires) et aux élus. Il est en effet indispensable de redonner confiance à la population dans le système de santé si l’on veut lutter efficacement contre les fake news et les faux lanceurs d’alerte, responsables d’une défiance injustifiée d’une partie de la population à l’égard de traitements efficaces, comme les vaccins.

4/ Le service public de l’enseignement et de la formation continue : pour accompagner les soignants au long de leur apprentissage puis de leur carrière
Différentes filières universitaires et d’écoles d’ingénieurs permettront l’entrée dans les études de médecine avec une filière dédiée à la recherche parallèlement au cursus médical. Les formations paramédicales devront poursuivre leur universitarisation dans des facultés de santé avec des unités d’enseignement partagées avec les études de médecine, et développer des cursus de pratique avancée dans différentes disciplines de spécialités. En attendant, il faut reconnaître et valoriser les acquis professionnels et ceux de l’expérience. La formation doit comprendre en alternance des périodes d’enseignement théorique et des stages cliniques à plein temps. Le programme de base doit être orienté vers la formation généraliste des professionnels. L’enseignement des sciences humaines et sociales doit être inclus dans le cursus général des premières années et trouver ultérieurement une place particulière selon les spécialités. Les médecins et les paramédicaux appelés à suivre des patients atteints de maladies chroniques doivent être formés ensemble à l’éducation thérapeutique des patients. Il faut revoir la formation et la sélection des enseignants en santé.
La formation post-universitaire doit être totalement indépendante des industries de la santé. Une politique ambitieuse de formation médicale permanente, incluant un processus de recertification pour la totalité des médecins, doit être mise en œuvre en associant universités, hôpitaux publics, sociétés savantes et organismes professionnels au niveau local comme national. Cet effort considérable doit être intégralement financé par un fonds public bénéficiant de la règle du « 1 pour 1 » (pour 1 euro consacré à la promotion de leurs produits, les industriels doivent verser 1 euro au fonds public pour la formation post-universitaire) ou d’un pourcentage des dividendes versé aux actionnaires.

5/ Le service public de la recherche en santé : pour garantir le progrès
Le service public de la recherche en santé repose essentiellement sur les CHU, les universités, l’Inserm et le CNRS. La recherche est le moteur des progrès en médecine et en santé. Tous ces aspects sont indispensables, de la recherche fondamentale à la recherche en santé publique et en sciences humaines et sociales, en passant par la recherche translationnelle et clinique. Ces moyens actuels sont très insuffisants pour revaloriser les salaires des chercheurs, ingénieurs et techniciens, mettre fin aux statuts précaires anormalement prolongés, assurer le financement pérenne des projets de long terme. Le système de financement est complexe, souvent illisible et aléatoire. Un effort continu de revalorisation et de simplification doit être entrepris (avec l’objectif d’un accroissement du budget d’au moins 50 % en dix ans, à euro constant). La complexification de la recherche implique de développer au sein des CHU des instituts de recherche pluridisciplinaires ayant une masse critique de chercheurs et de moyens. La recherche au sein des CHU doit impliquer l’université.

Signataires :
Ont participé à la rédaction collective du programme :
André Baruchel, Alain Beaupin, Hakim Bécheur, Chistian Bensimon, Francis Berenbaum, François Bourdillon, Julie Bourmaleau, Michel Canis, Sophie Crozier, Stéphane Dauger, Mady Denantes, Bruno Devergie, Alain Fischer, Alain Gaudric, Julien Gaudric, Anne Gervais, Yves Gervais, Nathalie Godard, André Grimaldi, Jean-Pierre Hugot, Hugo Huon, Paul Jacquin, Christophe Jolivet, Xavier Lecoutour, Evelyne Lenoble, Philippe Lévy, Anne Marie Magnier, Dominique Malgrange, Dominique Méda, Didier Ménard, Olivier Milleron , Isabelle Montet, Fabienne Orsi, Antoine Pélissolo, Jean-Charles Piette, Carine Rolland, François Salachas, Rémi Salomon, Alfred Spira, Pierre Suesser, Juliana Veras, Jean-Paul Vernant.


En approuvent l’orientation en faveur du service public de santé avec ses 5 piliers et les propositions présentées :

Pierre Amarenco, Fabrizio Andreelli, Isabelle Andreu, Jean Marc Baleyte,Thierry Baudet, Dominique Bégué, Hélène Bihan,Alexandre Blebtreu, Jean François Bergmann, Catherine Boileau,Olivier Bonnot, Philippe de Botton, Clara Bouché, Eric Bruckert, Claire Carette, Simon Cattan, Eric Caumes, Lucy Chaillous, Philippe Chanson , Jean-Philippe Collet, Line Commery, Julie Cosserat, Barbara Coué, Patrice Darmont, Sophie Demeret, Isabelle Desguerre, Camille Deybach, Caroline Dubertret, Yves Dulac, Anne Dutour, Gilles Edan, Fabienne Eymard, Bertrand Fontaine, Philippe Fossati, Irène Frachon, Vincent Gajdos, Philippe Grimbert, Philippe Guerci, Christian Guy-Coichard, Julien Haroche, Agnès Hartemann, Axel Hoffmann, Jean-Pierre Hugot, Marie Line Jacquemont, Sandra Janson, Guillaume Jondeau, Jean Luc Jouve, Mathieu Lafaurie, Sandrine Lafille, Etienne Larger, Joelle Laugier, Céline Laville , Catherine Lubetski, Michèle Maestracci, Luc Mallet, Xavier Mariette, Christophe Marguet, Paulette Morin, Marie Rose Moro, Luc Mothon, Philippe Moulin, Alex Pariente,Thomas Papo, Fabien Paris, Alfred Penfornis, Antoinette Perlat, Florence Pinsard, Oriane Plumet, Marc Popelier, Bernard Pradines, Vincent Rigalleau, Jean-Pierre Riveline, Gilberte Robain, Benjamin Rohaut, Ronan Roussel, Philippe Rousselot, Nicole Smolski, Mélanie Tessier, José Timsit, Jacques Trévidic, Christophe Trivalle, Roland Tubiana, Laurent Vassal, Cécile Vigneau, Jacques Young…

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