ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

C'est sûr ça, ton liseron est tout guilleret sous ta terre. Les racines ayant déjà quelques mètres. J'en ai suivi à la trace. Elles peuvent avoir déjà un beau diamètre.

J'ai couvert une partie de mon jardin avec des bâches bien étanches pour étouffer liseron, potentille et bouton d'or. Mais je me souviens que Nicandra disait que ça ne ferait que renforcer les racines du liseron. Elle semblait penser que même au bout d'une année, le liseron pouvait repartir sur ses racines intactes... J'espère que ça aura tout de même découragé la potentille et le bouton d'or... :(

Je teste cette année sa méthode qui consiste à couper aux ciseaux chaque repousse mais 'tain que c'est fastidieux. En plus, si ça se trouve je me fais suer pour rien et vais passer le reste de ma vie à les raser pour des prunes.

Chichinette 11 a écrit :
…… passer le reste de ma vie à les raser pour des prunes.

Slogan : " Demain on rase gratis ".

Le conseil du jour : Ne te décourage pas mais procure-toi quand même de plus grands ciseaux…   :mrgreen:

Ahhhh Chichinette tu me fais trop rire là...tu as de ces expressions... :lol: :lol:

Chichinette 11 a écrit : vais passer le reste de ma vie à les raser pour des prunes.

Et c'est pareil que dans vos jardins, de la potentille j'en ai plein aussi parmi les fraisiers :?

ben chez moi c'est partout sauf dans les fraisiers :mrgreen:

Pleurer donc avec votre potentille , vos boutons d'or et votre liseron, moi je me bats contre la berce du Caucase.Et ça c'est pas de la petite fleurette. Je coupe et ça repousse aussitôt, la racine s'enfonce à perte de vue, le risque de brûlure n'est pas négligeable et elle me fait éternuer quand ses fleurs sèchent. J'ai l'impression que je n'en verrais jamais la fin.

ça c'est une vraie sale bête :evil: courage ;)

J'ai testé la bâche noire cet hiver sur le bouton d'or, efficace. A la place j'ai semé de la phacélie. Dommage que ma bâche fut trop petite car à la limite, le piedcoq (prononcer piéco, c'est du patois) appelé bouton d'or s'en donne à cœur joie.

Le liseron, je pratique la méthode de Nicandra car j'en ai pas trop dans les carrés, mais pour l'instant ça ne me semble pas trop efficace. Il est vicieux.

Patricia a écrit :Pleurer donc avec votre potentille , vos boutons d'or et votre liseron, moi je me bats contre la berce du Caucase.Et ça c'est pas de la petite fleurette. Je coupe et ça repousse aussitôt, la racine s'enfonce à perte de vue, le risque de brûlure n'est pas négligeable et elle me fait éternuer quand ses fleurs sèchent. J'ai l'impression que je n'en verrais jamais la fin.

Bienvenue au club, Patricia :( . J'ai tout un coin du jardin envahi par la grande berce. Quelle salopeté !!! http://www.smiley-emoticones.com/smiley ... 0(191).gif Effectivement les racines pivots doivent ressortir en Australie. J'ai l'impression que plus j'en coupe, plus il y en a. Mais je suis venue à bout des rejets d'acacias que tout le monde m'avait prédit que je m'en sortirais pas http://www.smiley-emoticones.com/smiley ... eureux.gif Alors, hein... on va voir c'qu'on va voir. Nanméo !

Chic! Il pleut. Les semis doivent faire ouf.
Et moi aussi.
Non seulement pour la pluie qui tombe enfin mais aussi parce que je viens de passer trois jours jardinesques bien chargés entre la deuxième visite de mes gens de l'université populaire et le WE de Ferme en Ferme à Jardin'enVie.
Mes visiteurs ont trouvé très intéressant de pouvoir visiter un potager à divers moments.
Ils étaient venus en novembre (voir plus haut) la préparation des parcelles du potager de démonstration pour l'hiver. Ils ont vu le démarrage des cultures. Fin mai, ils reviendront après les plantations des frileuses. Puis fin août pour des dégustations.

A Jardin'enVie, j'étais comme d'habitude à la pépinière, au stand de vente de plants.
La pépinière était superbe. Comme dit un des fondateurs "le travail de formation sur le tas finit par se voir".
Age des gens de l'équipe: cinquantaine, quarantaine, trentaine, vingtaine.
Et même le fils d'une de l'équipe, 12 ans, ravi d'accueillir les gens et de leur présenter la pépinière. Il a même fait des ventes.


Rappel: la jardinerie se spécialise en tant qu'artisan semencier (bio bien sûr mais sans hybrides ni OGM) qui travaille en semences paysannes
et élève ses rejetons en les endurcissant progressivement. De façon à ce qu'ils supportent le plus vaillamment possible les aléas de la vie (conditions de cultures, aléas climatiques…).

Les semis sont faits dans la petite serre, sur plancher chauffant (eau chaude électrique dont on espère que d'ici quelque temps, elle sera solaire).
Vous voyez les voiles qui protègent les semis pendant la nuit et dans le coin à gauche, un grand bac d'eau dans lequel vivent des poissons et des grenouilles.
L'eau régule la température et l'hygrométrie de l'air (2° de gagné en saison froide). Les animaux mangent les moucherons.

Dès leur mise en godets, les plants vont dans la grande serre froide ouverte le plus souvent possible. Ensuite, ils sont placés à l'extérieur, les tomates étant sous abri non fermé, pour leur éviter la pluie sur les feuilles.

Les visiteurs de ces journées sont principalement des gens qui n'ont pris connaissance de nous que dans le programme de la manifestation.
Ils découvrent tout au cours de visites commentées. Non seulement, les méthodes de culture mais aussi la philosophie de l'entreprise,
et donc notre différence avec les jardineries classiques, ce qui ne manque pas de surprendre!

Si vous voulez en savoir plus, faites vous envoyer le catalogue (uniquement disponible par internet.

Jardinenvie <contact@jardinenvie.org>

La suite ensuite.

La suite…

Au fil de nos trois années de participation l'organisation s'est affinée.
Exemple sur la photo du grand abri à tomates:
Les variétés sont listées sur les poteaux, par nature: classiques, cœur de bœuf, gastronomes originales, cerises, précoces…
et les photos des tomates, accompagnées d'un petit commentaire, sont accrochées à des fils.
Ainsi, lorsque les visiteurs arrivent, nous leur expliquons la répartition des plants,
puis nous les laissons faire leur choix de visu avant de les servir, conseils compris.

Pour ceux qui vendent, le travail a été grandement facilité:
Le nom de la variété est noté sur une étiquette à long pied de façon à ce qu'elle dépasse des plants et se voie au premier coup d'œil.
Avant on cherchait l'étiquetage de la mise en godets, accroché à la caissette, galère et perte de temps.

Bien sûr, lorsqu'il y a affluence, les gens attendent parfois longtemps mais beaucoup ont suivi la visite et
disent qu'ils reviendront pendant les jours d'ouverture.
Les clients réguliers, eux, s'abstiennent de venir ce WE!

Hier, j'ai vu arriver quelques uns de mes visiteurs de l'université populaire de la veille. Dont une famille avec trois enfants qui veulent tous un petit jardin.
Notamment la fille aînée (à vue de nez dans les 9/10ans) qui, déjà intéressée, est maintenant passionnée depuis qu'elle a vu mes jardins.
C'est pour moi un bonheur sans borne d'avoir déclenché ça chez des enfants.

Plumee, j'adore cette jardinerie, quand j'y vais, si tu savais à quel point je me retiens pour ne pas trop acheter :oops:

Plumee, j'adore cette jardinerie, quand j'y vais, si tu savais à quel point je me retiens pour ne pas trop acheter :oops:

Tu n'es pas la seule! Exemple: cette année, je me suis demandée si je semais des tomates car il y en a tant là-bas et puis, il faut bien faire marcher le commerce…surtout ceux comme celui-là.
Finalement, en regardant mes graines, ben, j'en ai semé. Trop bien sûr. Y compris des Carorich de 2009 pour test: tout sorti.
Mais quand j'ai vu là-bas la beauté des plants et les variétés dont des nouvelles, bien sûr………j'ai su que j'allais craquer.
Heureusement, nous avons été tellement occupés, puis ensuite moi, tellement pouf pouf, que je me suis abstenue.
Vais-je tenir ?????

Dis Plumee, peux tu aller voir dans mon jardingo ? ....je te pose des questions ;)

Page 16...

Ce matin, j'ai fini de planter mes pdeterre.
J'en avais déjà mis cinq ou six raies dans la parcelle Soltner (sous couvert végétal d'automne).
J'en ai mis quatre raies dans l'ancienne parcelle des courges 2014, sans travailler le sol, juste en arrachant les dernières touffes d'herbe et en les laissant sur place.
Le carton était placé depuis 15 jours (ce n'est pas une méthode).
Ce matin, avec un couteau, j'ai fendu le carton en croix à quatre côtés d'environ 20cm.
Je pensais juste faire un trou pour un tubercule mais j'ai trouvé le sol trop tassé, donc avec ma petite bêche à rosier (3 dents), par le trou,
j'ai grosso modo assoupli l'espace.
J'ai planté, recouvert d'un peu de compost décomposé, puis j'ai paillé en laissant clair les trous mais en couvrant bien le carton.

Dans le petit potager, technique habituelle. Ou presque! J'avais ameubli à la bêche non retourneuse + grattouille avec croc à fumier,
en prévision d'un plantage de pterre.
J'avais enlevé les très vieux fraisiers et la potentille qui l'accompagnait (sal……perie de peste :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: ).
Puis semé du trèfle incarnat.
Du trèfle incarnat? me dis-je, trois semaines plus tard…mais où donc qu'il est, le cuistre?
Par contre… "Coucou! C'est moi !!!!". Un champ de potentille. :evil: :evil: :evil:

Ma première idée a été d'attendre la pluie de ce WE, puis de couvrir de carton, en prévision de trois tipis à haricot à rame.
Mais j'avais encore des pterre à planter que je ne savais pas où mettre.
Donc, j'ai regratté, arracher ce que j'ai pu en potentille. On dit que la patate nettoie le terrain, non? :mrgreen:

Ensuite, on verra mais je pense que si je veux éradiquer la cochonnerie, après les pterre je ferais bien de couvrir jusqu'au printemps…
Si quelqu'un a éradiqué de la potentille qu'il me le dise!
Est-ce que ça marche comme pour le chiendent? Facile à arracher dès lors qu'on l'a grattouillé souvent (à partir du mois d'août) et composté?
Sais pas. Et vous?

Et puis j'ai nettoyé deux allées que j'ai recouvertes de sciure. Joli et doux à marcher.
D'aucuns me disent que ça acidifie le sol. AH…
Ici, le sol est déjà acide. Je n'en mets pas en couverture de plants, que dans les allées permanentes.
Paraîtrait aussi que ça désherbe……?

Le liseron a attaqué.
Bon sang de bon sang de bonsoir! Mais on nous en veut tout le temps !
Bref, si j'ai bien observé et bien compris, c'est potentille OU liseron…Non?

Et puis voici deux vues du potager de démonstration. Prises il y a quelque temps déjà.
Sur celle de près, on voit au premier plan un bout de la parcelle BRF avec les fèves qui percent.
Puis le carré d'engrais vert d'hiver qui va bientôt être zigouillé.
A gauche, le mini parc Paradisio encore à parfaire.
Ensuite, après l'engrais vert, la future culture sur bottes de paille. Pour l'instant, elle est bien trempée,
j' y ai mis du fumier de poule, un reste de compost et dès que mon purin d'ortie est prêt (oui, je m' y suis remise!)
hop! Et puis de la terre quand les taupes se décideront à re-taupiner.
Pour l'instant, ça dort. Les campagnols au-ssi (hmmmm).

Après la paille, les cultures associées de maman Gertrüd, à demi paillée car, à cette date, à demi semée,
puis la butte inca, recouverte d'une superbe culture de moutard.
On voit que ça a été composté à l'automne.
Hier j'ai faucillé cette moutarde et comme j'ai eu la flemme de l'incorporer, je l'ai recouverte de paille
en attendant les plants de sud américaines frileuses: tomate, poivron, aubergine, haricot, maïs.
J'ai laissé là un superbe plant de bouillon-blanc aventurier.

Ah, je ne cause pas souvent, mais quand je cause, ça se voit! :lol:

Après deux années d'abstinence, j'ai refait du purin d'ortie, façon mégalo:
dans une grande poubelle noire soit, carrément dans les 60 à 70 litres.
Ce matin, c'était la délicieuse opération du filtrage. Ceci dit, j'avais bien pris soin d'exécuter les conseils que je sais si bien donner, j'avais aéré tous les jours en remuant avec ma bébêche à trois mini dents, dite "à rosier" que vous voyez en travers d'un des récipients.
Et donc, l'odeur était plus que supportable, genre vieux foin mais pas purin de fosse.

Là, j'ai posé deux planches en travers pour supporter une vieille passoire.
Je me sers d'une casserole pour transvaser.
Comme j'ai beaucoup remué et utilisé des plantes jeunes et fraîches (comme moi), il ne reste quasiment pas de fibres.
Ensuite, deuxième transvasation en retour dans la première poubelle mais cette fois, j'ai garni la passoire d'un bout de vieux rideau à trous, que j'ai replié (le bout, pas les trous).
Quand ça se crépit, je déplace un peu le rideau.
Puis troisième transvasement dans le deuxième récipient, en garnissant la passoire d'un vieux rideau très fin que je déplace dès que bouché.
On suit?
Ensuite, je porte une poubelle à ma cave voûtée qui a la chance d'être juste à côté dans la cour.
Poubelle vide of course. Là, j'en ai marre. Donc, je ferai le transvasement plus tard avec des seaux.
Je mets à tremper les rideaux pour rincer au maximum. Ensuite machine à laver et le jus au pied des plantes.


Et je stocke, poubelle bouchée. ensuite, quand j'en ai besoin, je vais prélever ce qu'il me faut avec ma casserole qui correspond grosso modo à la dose pour un arrosoir.
Je trouve ce système bien plus pratique que des bidons qu'il faut soulever et seront coton à laver.

Comme il y a rarement absence de péripéties dans ce genre d'opération, j'ai tout fait bien commif.
Pourtant, au moment de prendre la photo, je voulais qu'apparaisse ma bébêche à rosier, en la plantant à côté des poubelles.
Je plante, elle tombe.
Je plante, elle tombe.
Je lève haut le bras et pan! D'un geste auguste et affirmé…
en plein dans le tuyau d'arrosage. :o
Dans le mien, armé top niveau.
Croyez-moi, si vous voulez mais ça m'a fait rigoler.
Heureusement, je l'ai harponné à 50cm du bout. 50cm à enlever sur les 50m au total, ça ne devrait pas trop se sentir.
Plumiiiiiiiiix!

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Bon question conn..ies...là au moins je me sens moins seule du coup :mrgreen: Bienvenue au club Plumee ! :lol: :lol: :lol:

Bienvenue au club Plumee ! :lol: :lol: :lol:

Sauf que ne n'y arrive pas, j'en suis une vétérante. :lol:

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Moi aussi j'ai éclaté de rigolade en te lisant, Plumette.

Ce matin, jour feuille. J'ai repris une bande de terre étroite qui longe le bas du petit potager, environ 10m.
J'avais ensemencé à gauche de pois carrés qui commencent à faire leur vie et de pois hâtif d'Annonay.
Les semences devaient commencer à être vieilles car trois petits machins gringalets seulement sont sortis.
Que j'ai mené à trépas, sans le vouloir (?) en passant le croc.
J'avais paillé. Donc enlevé la paille, grattouillé, très grosso modo.

Au passage, je me dis une fois de plus que c'est génial, un jour où on a un peu de pêche,
de pré-préparer du terrain qu'on recouvre. Ensuite, on a l'impression que tout se fait facilement.

J'ai semé là un mélange de phacélie et de colza. entre un plant d'artichaut, un d'asperge, de l'anémone du Japon, une chicorée sauvage en montaison, de la tanaisie et deux framboisiers,
En attendant d'y planter les laitues que je viens de repiquer en godets pour renforçage.

Je parlais hier avec Eric de Jardin'enVie sur le lessivage d'humus des sols que j'observe et pas que moi.
Je disais que la méthode Soltner (méthode qui existait depuis longtemps, à savoir entassement de végétaux à l'automne), semblait la meilleure.
Sauf, me dit-il qu'il faut avoir de la matière et ce n'est pas le cas des petits jardins.
Pour lui, on peut remonter le taux d'humus en pratiquant systématiquement les engrais verts.
D'automne, d'hiver, de printemps mais aussi en culture dérobée, entre deux cultures.
Donc, cette année, j'ai (re)commencé à m'y coller grave.



Excusez-moi, mais il faut absolument que je sorte. Mon chien fait qu'à péter mauvais et c' est abomiffreux.

:lol: la dernière phrase ! :lol: :lol:

:mrgreen: