En appui aux propos de Ege sur la nécessité de bien enterrer les piquets dans notre vallée du Rhône:
Hier, j'ai eu la flemme de remonter chercher l'appareil pour vous photographier notre tonnelle de haricots
à rame qui s'est effondrée sur la parcelle d'à côté, avec toute sa production en cours.
Les racines ont tenu, ouf.
Il nous a fallu commencer par fouiller pour couper les cifelles.
Puis dégager un peu l'entortillonnage des tiges sur le bas des piquets, afin de pouvoir replanter
le plus possible les piquets et les doubler de plus courts et plus gros. Puis établir de nouvelles traverses.
Heureusement, sur la parcelle d'à côté, il y avait des fraisiers, deux plants de physalis rampants
et juste deux pieds de tomate. Donc, peu de dégâts.
Réflexion: j'avais cru bien faire en gardant la structure d'une année sur l'autre.
Ben, faut pas: ça fait pourrir la base des piquets et POUMFFF sous le vent, le vent fripon.
Ça m'a permis aussi de m'apercevoir qu'une fois de plus, j'avais négligé de surveiller les rames de
St-Fiacre mangetout et donc, belle récolte qu'il était temps de faire.
A partir de dorénavant, je ne ferai plus en hauteur que les haricots à écosser, na.
Sinon, pas fait grand-chose vu la familia.
Les concombres commencent à se déchaîner dans la production: Citron x2, Diva, Arménien, Rollison's telegraf x2…
On va finir par s'en ragouiller. Folie douce. Va y avoir des dons et de la conserve (à l'aigre-doux miam) à faire.
Courgettes idem. Et vivent les soupes stérilisées pour l'hiver. Et moi, pffffff.
Mes courgettes asiatiques ont enfin pris le mors aux dents: elles grimpent.
L'une sur une antenne de télé de récup, l'autre contre une petite échelle d'étagère
mais elle semble préférer aller se perdre dans le chénopode magenta aventurier
- coucou, Muscardine! Je pense à toi encore une fois - que j'avais laissé dans l'angle de la parcelle.
Du coup, placé côté sud/sud ouest de la courgette asiatique, il l'a bien protégée du soleil caniculaire.
Pour l'autre, j'ai installé un vieux parapluie qui s'est fait retourner au premier vent, le vent fripon.
Sinon, j'avais commencé à arroser la parcelle de vivaces la plus proche et envahie de chiendent
pour pouvoir la reprendre en main, après avoir ratiboisé toute la sécherie.
Et il a plu et il pleut encore et youpiiiiiiii !
Quand ma fille a vu ça hier, elle en est restée ébahie:
"Mais …maman, je te l'avais nettoyée, non?"
Oui, ma fille, il y a deux ou trois ans. Et Marion aussi.
Et moi, aussi, au début de ce forum (je crois ou sur l'ancien?) où j'avais tout sorti, y compris deux pleines brouettes
bombées de racines de chiendent.
Et ben, voyez sur la photo ce qu'ont sorti quelques coups de bêche.
Comme si rien navet jamais été fait.
Rappel: le chiendent aime les terres pauvres et tassées et pourtant, à l'automne, j'avais semé là, en même pas gratouillant du ray-grass et un autre engrais vert, chaiplukoi.
Négligence, canicule et sécheresse, chez nous, te mène tout droit au désert.
Hein, Chichinette!
- vivaceschiendent.jpg
- Au premier plan à gauche les racines sorties du petit espace travaillé sous la bêche.
- (169.02 Kio) Téléchargé 191 fois