Chez Plumee, jardin toutes manières

[plumee]

Et le jeudi (jour de congé à l'époque), l'après-midi, munis du goûter, on disparaissait de la circulation, les parents ne savaient ni avec qui on était
(groupe de copains), ni ce qu'on faisait (parfois, remonter les ruisseaux avec les chaussures et rentrer avec un accroc au derrière),
à condition d'être au bercail avant la nuit, pour le repas du soir. Sans rapport à fournir. L'essentiel étant:" Les gosses, fichez-nous la paix"!
Liberté… Liberté…

[Claude]

Moi j’ai connu des parents qui seraient volontiers rentrés en voiture dans la salle de classe même pour être encore plus « sûrs »… que leurs rejetons évitent les chausses-trappes de la vie.

[Claude]

Tes souvenirs de libertés post scolaires de quand t’étais appelée Plumette … sont succulents, dame Plume.

[ege]

et, pour ma part, dès la primaire, je traversais francfort en tram pour aller de la maison à l'école et retour, et souvent tout seul, jamais rencontré un pervers ou autre gai luron!

[Claude]

Sur l’Oder ? Ou sur le Main ?

[Brigitte]

Olà je suis plus jeune que vous mais j'avais un père tellement sévère que le jeudi on ne sortait pas l'après midi...et lui a connu la traite des vaches avant de partir à pied jusqu'à l'école du village...d'ailleurs pendant la marche ils rencontraient des feux follets il en avait une trouille parce qu'il s'est rendu compte lui et ses copains qu'en allant à leurs rencontres cela les suivaient...quant â mes souvenirs, jeune adolescente vivant en ville...ben c'était bien plat....
Plumee, je trouve que de vagabonder comme tu l'as fait étant jeune dans la campagne avec tes amis. ..ben tu as eu des parents ou des grands parents bien sympathiques...c'était l'époque qui faisait cela....

[ege]

claude, sur le main (avoir le coeur sur le main!), l'autre c'était derrière le rideau de fer, dans la zone (soviétique), en ost deutschland, la R.D.A., enfin bref, là ousque t'en sortais pas!!
brigitte, plume, mm, vous vous rendez compte, il n'y avait même pas de mochephone avec des logiciels espions qui te suivent à la trace, même pas marqué à le culotte, ......................

[plumee]

MIs dans les cueillettes sauvages, au sujet des graines d'ortie.

viewtopic.php?f=3&t=2436&p=147522#p147522

[Marie_May]

Oh moi, c'est au Pré Saint Gervais que je trainais mes galoches. Je vais aller raconter dans mon jardingo à moi.

[ege]

Pré Saint Gervais? c'est ce qu'ils appellent le P.S.G. maintenant?

[plumee]

Allons bon…taleure, j'ai abandonné mon atelier tricotage parce que la neige s'était mise à tomber à gros flocons
et que je devais sortir mon toutou. Le temps de sortir le toutou, il ne neigeait plus et maintenant qu'on vient de rentrer, c'est grand soleil.
Du grand n'improute quoi.
Mais sur les feuilles d'automne ("emportées par le vent….") c'est superbe.
Et, à terre, les feuilles de noisetier tartinées de neige poudreuse ressemblaient à des sablés meringués.

Comme disait Plumix: " Neige en novembre, Noël en décembre".
Le rapport? Ben… chais pô. Ça m'est venu épicétout. :P

[ege]

et il ajoutait peut être "gel en janvier"

[plumee]

et il ajoutait peut être "gel en janvier"

et il ajoutait peut être "gel en janvier"

Heu…?

[Claude]

Allons bon…taleure, j'ai abandonné mon atelier tricotage parce que la neige s'était mise à tomber à gros flocons
et que je devais sortir mon toutou. Le temps de sortir le toutou, il ne neigeait plus et maintenant qu'on vient de rentrer, c'est grand soleil.
Du grand n'improute quoi.
Mais sur les feuilles d'automne ("emportées par le vent….") c'est superbe.
Et, à terre, les feuilles de noisetier tartinées de neige poudreuse ressemblaient à des sablés meringués.

Comme disait Plumix: " Neige en novembre, Noël en décembre".
Le rapport? Ben… chais pô. Ça m'est venu épicétout. :P

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Une solution.
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[Marc]

Pauvre toutou !!!

[plumee]

Pauvre toutou !!!

Va savoir…
Jadis, travaillant en Tunisie, on m'avait donné un petit chien- genre fennec- à poil très ras et même, sous le ventre, quasiment pas de poils du tout.
Quand je suis rentrée en France, dans la région grenobloise et que je l'ai vu trembler vilain dès qu'il faisait très froid, j'ai craqué et je lui ai payé un manteau.
Ou alors ma moman lui en avait tricoté un? Chais plus.
Mais franchement, mon toutou a eu l'air de bien l' apprécier et il ne se faisait pas prier pour que je le lui enfile.
Là, j'ai fini par acheter un imperméable à mon grand. Pourtant, ce n'est-n'était pas mon genre d'habiller mon chien.
Je ne dis pas que c'est l'idéal pour ce chien qui était berger d'un immense troupeau de brebis et ce, par tous les temps.
On pourrait dire qu'il est habitué et il est vrai qu'une petite pluie ne semble pas le gêner. Mais il est vieux (12ans).
Parce que je le voyais malheureux sous ses longs poils trempés et parce qu'avec mes vertèbres fracassées,
il m'était dur d'essuyer cette grande carcasse pour entrer dans mon immeuble et mon appart.
Mais il a fait une drôle de tête quand je le lui ai mis pour la première fois!
Du genre:" Mais qu'est-ce tu me fais là? Tu as vu l'allure que j'ai?".
Puis, très rapidement, sous une grosse pluie, il a eu l'air de bien apprécier.
Je ne le lui mets pas pour de la bricolerie humide.

[Brigitte]

Ah oui j'imagine bien la tête d'Orko !
Quand on les connaît bien nos toutous on apprend à reconnaître leurs expressions...ils ne leur manquent plus que la parole !
Le nôtre à sa façon de nous dire bonjour le matin, il se lève et se tient sur ses pattes arrières tout en nous entourant le haut avec ses pattes de devant un peu comme nous , quand nous nous prenons dans les bras... et nous lèche le bas du menton en même temps et ce regard qu'il a...rempli d'amour...

[plumee]

Coup de gueule
Je sais, le sujet n'est pas chez moi, mais sinon, quoi dirais-je?
Donc, en promenant mon chien dans mon hameau, sur une petite route campagnarde, je longe un potager dans lequel je vois souvent
un vieux papy (95ans) avec qui je cause. Un peu, car il est bien sourd! Je croise aussi son gendre.Apparemment, ils ont partagé l'espace en deux.
Depuis le début, je reluquais une raie de chicorée amère qui me faisait baver.
il y a quelques jours, le gendre était là. Je lui demande s'ils vont la manger.
Oui, et même que c'est de la Pain de Sucre (non éclaircie pour qu'elle grossisse).
Je lui dis que j'adore ces chicorées sauvageonnes.
A votre avis, qu'aurait fait la Plume? Aussitôt, elle en aurait offert. Lui, non.
Quelques jours après, on se recroise et je précise qu'il n'était pas dans mon intention de lui demander
tout ce qu'il cultivait dans son jardin. Eh ben il est resté sourd.
Bon, que je me dis: ils en sont vraiment gourmands et c'est leur droit de ne pas partager.
Qu'il se la garde, sa chicorée. Deux jours après, gros gel: sa chico en a pris un sacré coup.
Le gel lui a bien roussi les oreilles.
Bien fait. NA. :lol:

[ege]

en allemand, ça s'appelle "schadensfroh"!!!

[Claude]

en allemand, ça s'appelle "schadensfroh"!!!

C’Est un mot qui manque en français, ai-je entendu dire.

Il est question de jubiler, de se réjouir du malheur d’un autre, d’en jouir malicieusement. C’est ça ?

Il y a là toute la satisfaction de celui ou celle qui, apprenant l’embarras d?un tiers, dit «  Bien fait ! ».
.

Au fond, ces malheureux ont eu ce qu’ils méritaient. Qui sème de la chicorée, récolte de l’amertume.

[plumee]

Qui sème de la chicorée, récolte de l’amertume.

:lol:

[ege]

oui claude, c'est ça!!

il y en a d'autres: "heimweh" par exemple

[Claude]

J'ai cherché.

Heimweh = nostalgie prononcée, mal du pays dans un sens fort, romantique.

[Marie_May]

Hjemve en danois. Ils ont longtemps été gouvernés par des princes allemands, les Danes. Ça se sent.

Remarquez, il y a aussi beaucoup de mots français dans leur langue. Mais ça c'était plutôt du snobisme.

[Claude]

Hjemve en danois. Ils ont longtemps été gouvernés par des princes allemands, les Danes. Ça se sent.

Remarquez, il y a aussi beaucoup de mots français dans leur langue. Mais ça c'était plutôt du snobisme.

C’est fou ! Le brassage intra-européen des têtes couronnées pendant les deux millénaires. Il y avait d’un côté les gens du bas attachés à leur village, commune ou leur région. Et de l’autre des aristocraties dominées par de grandes familles dont les enfants s’échangeaient par delà des frontières différentes de celles que nous connaissons et bien plus perméables qu’avec les frontières Schengen. Les mariages princiers, souvent des échanges d’otages, autorisaient des politiques agressives ou défensives des différents « états ».