ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

je les trouve un peu anémiées, qu'en penses tu MM?

plumee, si tu sais lire l'occitan, tu saura ou le mettre, c'est un article du centre d'enseignement supérieur occitan et des calendrettes sur la permaculture
https://jornal.aprene.org/ShiulaFloreta/?p=449

plus sur aprene.org

Je suis allée voir ton site occitant et, connaissant le sujet de la butte, c'est vrai que je comprenais pas trop mal
mais on ne peut pas dire que je sais lire cette langue.
Yo hablo el español, pero solamente un poco.

Ce soir, j'ai préparé des plants pour les Marissa (catalane, elle) et pour la Dame d'en Haut.
Puis, j'ai repiqué une douzaine de plants de laitues entre les futurs pieds de tomate.
Bref, aujourd'hui, la Plume, mais kès donc qu'elle a fait de sa journée, à part manger, dormir, forumer et promener le chien ???

Ah si! J'ai préparé du sirop de fleur de sureau.
Aussi, ça sent fichtrement bon dans la maison.
Je voulais faire aussi du pétillant, toujours avec les fleurs de sureau, mais j'avions plus de sucre.

A propos de tes tomates et de la question d'Ege à mon endroit...

Euh... je dirais que je suis assez étonnée.
Non pas que tes tomates soient belles, bien portantes, touffues et tout et tout.
Mais que tu continues à dire que tu les as élevées à la dure.
D'abord, tu les trouvais languissantes et tu as changé leur terre pour un substrat plus adéquat, auquel tu as ajouté de l'Or Brun au fumier et aux algues; et puis tu les as mis à l'abri dans ta petite serre froide, recouverte d'un plastique épais ; d'où tu les as sorties et rentrées le soir, bien arrosées, sans doute avec du purin d'ortie et bichonnées depuis un mois et demi. Je serais tout de même plus étonnée si elles étaient anémiées après tout ça.

Les miennes - qui sont nées au chaud, contrairement aux tiennes mais n'ont pas subi ce traitement une fois sorties du châssis, qui sont restées d'abord dedans sur la table puis dehors sur la pelouse de la cour, y compris pendant les grosses pluies qu'on a eu en avril après les très belles journées chaudes (elles n'ont pas tellement apprécié le changement de temps, d'ailleurs) - sont à peu près de la même épaisseur de tige, vbien qu'elles n'aient pas eu droit à tous ces douceurs.
Maintenant, elles sont plantées et subissent en plus les deux trois jours de fraicheur pluvieuse. Demain je vous ferai une photo de celles que j'ai encore, (après en avoir donné à droite et à gauche). Là il fait trop sombre.

marie may, faut la comprendre, elle a passé une vie de pédagogie, une vie à mettre les élèves à l'épreuve, à leur faire subir des tests et des exercices!
il en reste toujours qque chose!!

Mais que tu continues à dire que tu les as élevées à la dure.

Bon, je me suis mal exprimée.
Ne pas élever ses tomates à la dure, pour moi, c'est les semer au chaud (ou sous serre), les mettre
en godets itou et ne les sortir que tardivement, quand les plants sont assez grands
et que les gelées ne sont plus à craindre.
Et les laisser dehors la nuit quand la température le permet.
Or, ici, dans notre fond de vallon, je l'ai assez dit, même début mai,il peut geler la nuit et faire 20° dès midi.

Perso, je cherche à les acclimater le plus vite possible à notre climat assez spécial puisque
toujours contrasté, y compris avec le vent du Nord, le fameux Mistral qui peut être glaçant ou le vent du sud
qui peut tout casser.
Donc, mes plants sont très rapidement dehors et je ne les rentre dans la petite serre froide qu'en cas de gelée
nocturne ou de gros Mistral gagnant, heu, glaçant, ou de vent du sud destructeur.

Cette année, tu as raison, je les ai chouchoutées. J'y ai été contrainte, puisque je les avais fait démarrer dans un substrat qui ne leur convenait pas du tout et c'est vrai qu'elles avaient pris une sale binette,
gringalettes, mollasses et refusant de pousser, à tel point que je me suis demandé
si je n'allais pas devoir les ressemer, c'est dire…
Je te prie de croire que ça m'a bien fait caguer de devoir reprendre à presque zéro, sans trop d'espoir.
Mais bon, jeter des plants même moches, pour moi, c'est quasiment impossible.
En plus, j'ai toujours le goût du défi qui me fait tester l'opération de la dernière chance, au nom du "Sait-on jamais?". :P
Une fois de plus, la nature est tellement forte que ça a marché et que j'en suis encore une fois
tout esbaubie.

marie may, faut la comprendre, elle a passé une vie de pédagogie, une vie à mettre les élèves à l'épreuve, à leur faire subir des tests et des exercices!

Ege, ça, c'est l'idée que tu te fais!
Ce que tu dis ne m'a jamais concernée, à part les exercices, que j'appelais de l'entrainement et j'ajoutais
"Comme pour le sport et tout le reste dans la vie".
Je les invitais même à apprendre à s'entraîner seuls.
J'étais une sorte d'ovni qui refusait épidermiquement de faire entrer très (trop) tôt de très jeunes enfants
dans des cases.
Mais je te pardonne car tu n'es pas le seul.
Allez en paix, mon frère. :lol:

Et puisque maintenant, tout le monde sait que j'ai été instit (dans les petites classes pour les apprentissages premiers) je vous mets un bout de mes mémoires d'école qui illustre bien ce que je viens de dire.


Gai Garçon est un enfant de 5 ans, de famille modeste. C’est une bonne nature, toujours content, de bonne composition, bien élevé, affectueux, plein de vie. Il adore le foot, comme son papa, sans doute. Par contre, les choses intellectuelles…ce n’est pas vraiment son truc, bien qu’il essaie de faire de son mieux. Notamment pour écrire le chiffre 5 qu’il s’obstine à faire à l’envers. J’ai eu beau lui expliquer, lui montrer, lui faire repasser des 5 déjà tracés au crayon, lui tenir la main, lui proposer deux manières de le commencer, lui faire trouver lui-même un moyen de se souvenir… Nous n’y arrivons pas. Je lui tiens alors le discours habituel : qu’on ne réussit pas toujours du premier coup, loin de là, même au foot . Que certains apprennent vite, d’autres lentement…qu’il y arrivera un jour …à condition qu’il s’entraîne, comme au foot. « Et ça, personne ne peut le faire à ta place ».

Quelque temps après, en début d’après-midi, il arrive tout excité et me dit :
« Maîtresse, ça y est ! Je fais les 5 à l’endroit ! Tu veux que je te montre ? ». Il file au tableau et me trace une tripotée de 5 parfaitement exécutés. Je le félicite grandement. Il se rengorge, tout en jetant les yeux alentour pour bien montrer aux copains à quel point il est fier.
A la fin de la journée, sa maman vient le chercher et je lui dis :
« Alors, ça y est ! Votre fils arrive à dessiner ses 5 à l’endroit ? Il n’était pas peu fier de me montrer ça!
- Vous savez quoi ? me dit cette maman, je n’en suis encore pas revenue. Quand il est rentré à midi, il m’a dit :
- « Maman, tu me fais manger tout de suite, parce que je veux m’entraîner pour l’école. Vous pensez si j’étais surprise ! Il a pris une feuille de papier et il s’est mis à dessiner des 5, en rouspétant chaque fois qu’il en faisait un à l’envers. Il s’y est tenu jusqu’à ce qu’il les fasse tous à l’endroit. Il y a passé un temps ! Je vous dis pas comme il était pressé de venir à l’école cet après-midi »

Des moments comme ça m'ont consolée de bien des difficultés du métier et de la place que j'y occupais.
en tant qu'ovni dans un milieu plutôt traditionnel.
De relire ça, j'en suis encore tout émue.

Mais cake il a donc mon plant de chicorée sauvage?

https://www.jardins-ici-on-seme.fr/view ... 24#p105824
En y réfléchissant, ça serait peut-être mieux que je fasse l'inverse:
l'info ici et le lien dans les maladies…
Alors je remets la photo ici.
Et voici une image du nouveau comportement des vignes sur notre coteau cette année.
J'en cause plus haut.
En plus, j'ai fait une bourde: en épamprant, j'ai aussi coupé les bouts des tiges restantes, tout en
sentant que c'était bizarre car elles étaient encore bébés.
Mais comme les plantes étaient bizarres et tout en avance, je n'ai pas pensé plus loin.
Or me dit notre amie productrice: en ce moment, on épampre, on attache à cause du vent mais on coupe les sommets plus tard. :roll:
La Plume n'en est pas à sa première gourderie mais ça la contrarie toujours autant. :(

Ton anecdote d'institutrice m'a touchée, comme j'aurais aimé être enseignée de cette façon (soupir) !
J'ai bien peur qu'il y ait encore beaucoup de chemin à faire pour enfin admettre l'importance du rôle des enseignants, parents et autres "intervenants" dans nos débuts de vie. (resoupir) :mrgreen:

Beau témoignage. J'y suis d'autant plus sensible que j'étais prof. Prof de galipette comme on disait pour déconner.
J'ai toujours défendu avec les élèves et avec les collègues le droit à l'erreur, car c'est ça qui nous fait avancer. J'ai même pendant une période milité et agi contre les notes, qui dans avaient souvent un effet de culpabilisation, voire de renoncement. L'erreur comme un rebondissement possible pour une réussite à venir.
Tu sais pour certains manier un ballon c'était plus difficile que de faire un 5.
J'aimais bien pour encourager les élèves, utiliser le comportement du bébé, qui ne sait pas marcher, mais qui à force de tentatives, de chutes, de recommencements, arrive toujours à se redresser puis avancer vers la découverte du monde, un bon début.

NB : ei plan apreciat la presentacion sus la permacultura. È com aquò que hèi.

NB : ei plan apreciat la presentacion sus la permacultura. È com aquò que hèi.

Comme je l'entendais parfois dans mon enfance:
"Encore un qui parle nègre". :lol:
Je ne sais plus, mais si j'avais entendu ça dans ma famille, c' était très drôle
à cause des anciens qui baragouinaient un français espagnolisé!

Ce matin, après 2mm de pluie, visite de Ege et Jige.
Ege, qui ne sait pas se déplacer les mains vides avait apporté:

- un vieil almanach de Michel Lis,
- un catalogue pour pros bio de semences (mais pas Paysannes),
- Trois bébés plants de tomates Fantini. Cherchez pas, c'est le nom du copain.
- Deux groupes superbes de piments Rocotillo.
- Un plant de piment antillais, un plant de piment x dont il m'a dit deux ou trois fois le nom
et l'initiale est écrite sur un bouchon de bouteille plastique posé au pied: D.
Comme… désolée? :oops: :? :lol:
- Un pot de confiture d'azérola maison.

Il est reparti avec les framboisiers qui l'attendaient et des bébés laitues sortis tout neufs
de leur pépinière…
…en oubliant les divers récipients en verre que je lui rends ou lui donne!
Il est absous: je crois que seule Jigé était au parfum et moi, j'avais qu'à y penser, pfffff…

Jige a badé devant les roses.
Ege m'a appris que pour faire le vinaigre de rose, il fallait utiliser des pétaux odorants frais.
Ici, autant on aime l'odeur des roses, autant les produits à base de… :?
Quand j'ai dit que c'était pour Mr Mijo qui avait adoré, il a eu une réaction très Egeienne:
"Je vais lui en donner, j'en ai fait 7 bouteilles". Fichtre!

A c' t heure, le ciel est plombé gris sombre pour vraisemblablement une ou des bonnes rincées.
Le voisin tond autour de son hangar agricole.
Plumix traîne ses savates avec une grosse flemme (mais bon, ostéo et arrachage de dents en deux jours, ça fait beaucoup) et moi, je me dis que je devrais aller faire quelque chose dehors avant qui ne pleuvasse.
Du coup, ça va être vaisselle et tarte aux pommes. :D

Ça sert à quoi le vinaigre de rose ?

sérieux cette fois, ça parfiume délicatement la salade!
le "D" du piment, c'est pour "décoratif", un petit piment tout joli, mais pas particulièrement fait pour manger

le "D" du piment, c'est pour "décoratif", un petit piment tout joli, mais pas particulièrement fait pour manger

Ah voui! Ça me revient! 👍

et merci pour la visite guidée, dans la douce lumière d'une journée plusieuse, ça fait du bien de se retrouver de vivo & de visu

Oui, ça nous a fait l'effet de mener une vie normale, bien agréable. :P

Cette après-midi nous avons aussi reçu la visite de nos copains Prue et Tom, passés chercher des plants de tomates. Ça fait du bien de revoir du monde autour de la table...

Bon, ce matin je me suis déterminée :P
J'ai planté mes tomates: 19 pieds.
Crotte, j'ai oublié de leur filer un coup d'eau au pied. :o
" Mais Plumee, tu dis bien que tu les élèves à la dure? Faut être cohérente, ma fille".

Il m'en reste quelques pieds que j'ai jugés trop petits et pas assez repartis dans leur godet.
Grosse Rouge et Inconnue de la Vigne + 3 plants apportés par Ege

"Chais pas ce que c'est, c'est Fantini qui me les a donnés".

Donc, ce sont des Fantini épicétout.

Mon beau-fils hier a mangé LE premier artichaut, gros comme un zœuf. :lol:
On n'allait pas partager ça en trois. Donc priorité au gamin.

Ton beau-fils est un gamin ? c'est pas le compagnon de ta fille ?

l'a le poil dru au menton le "gamin"!!!

Ton beau-fils est un gamin ? c'est pas le compagnon de ta fille ?

Non. Le compagnon de ma fille, c'est mon "gendre".
Mon beau-fils c'est le fils de Mick mais pas le mien.

Ta réflexion réveille en moi un agacement quant aux dénominations.
Pourquoi dit-on "ma femme" et pas "mon homme", mais "mon mari"?

Pourquoi dit-on mon "beau-fils" pour le fils de mon compagnon et pas ma "belle-fille" pour sa fille
mais pour la compagne de mon fils, en place de "ma bru".

On suit?

Ce que je projette là-dessus? Comme une impression que "la femme", ben… comment on l'appelle
en rapport avec la famille, ça n'a pas grande d'importance.

A méditer.

NB: le gamin en question a bien du poil au menton mais il aurait 50 piges que ce serait comme le fils à la Maria des Bodin: toujours "le gamin".!

Moi, je dis beau-fils indifféremment pour le fils de Mio et le mari de ma fille. D'ailleurs ils sont très beaux tous les deux.
Quant à ma belle-fille, en fait, c'est aussi ma demi-petite-nièce, fille de ma demi-nièce, fille de ma demi-sœur. Ce qui serait trop compliqué à dire. Je ne sais pas si ce serait une bru, mais je n'ai jamais aimé ce mot-là non plus. Donc je m'en tiens aux beau- et belle-.

je retourne en amont du débat bôbelbruetc...
ça me revient pour ta salade style chicorée, ça doit être une chlorose dont elle souffre, mais c'est bizarre compte tenu de ton terrain

Je pense comme toi: chlorose mais je lis qu'elle sévit surtout dans les terrains calcaires.
Or, ici, niet calcaire.
Ou dans des sols gorgés d'humidité. Or, le sol ici est filtrant et le plant au sommet du potager.
Lu aussi un remède naturel: le persil à couper en morceaux au pied.
Demain, je verrai ce que je fais: persil + purin d'ortie en arrosage et pluvérisation + un peu de cendre?
Mais je crains, vu l'état des feuilles, que ce ne soit trop tard.