Chez Mio et Marie-May

[Marie_May]

Voui voui.... quelques petits soucis de santé... d'ailleurs je crois que j'ai écris ailleurs, quand même.

Je suis en train de renouveler une bordure d'iris (germanica ? des grands, quoi...) de couleur bleu ciel clair. C'est pas vilain. Et j'en ai récupéré beaucoup. J'ai aussi des pieds de grandes pervenches et même de la vigne quinquifolia qui s'emballe en colonisant ladite bordure. Si vous en voulez, y'a qu'à le dire.

[Claude]

Merci. La vigne vierge ne m’intéresse pas.
Bien au chaud, je te fais un petit coucou.

[Marie_May]

Et les iris bleu ciel clair, ça t'intéresse les iris...?

[Claude]

Oh ! En d’autres occasions, j’aurais dit oui mais je n’ai pas tant de courage que ça, j’ai trop de soucis en arrière plan depuis l’été, et trop à faire par devant, pour penser à ça. je n’arrive plus à fournir un travail « intense » qu’un jour sur deux.

J?ai quand même traité correçtement les boutures rapportées du Troc’Plantes de Mouans-Sartoux et les semis dont je remercie Gus. Si tu veux un pied de furcrea ou un de Vipérine de Madère (très joli) tu n’as qu'à demander.

[Chichinette 11]

Sauf que la Vipérine de Madère (Echium fastuosum -candicans-) n'est absolument pas adaptée à la région de Marie_May. D'ailleurs, Madère, ça veut tout dire. Dommage parce que ces plantes sont des merveilles.

[Claude]

Par contre, Chichi, ça pousserait bien chez toi. En veux-tu ?

[Chichinette 11]

Non merci Claude. C'est très gentil de ta part mais je ne jardine plus, ne plante plus rien et ai bien du mal à empêcher de mourir le peu qui reste.

[plumee]

Hé bé… je compatis mais je comprends grave.
Dans ton coin, si loin de l'Essonne, et tant soumis aux aléas climatiques nouveaux.
Ici, c'est moins pire je pense, mais on y vient, on y vient. :mrgreen:
Sans compter, of course, l'avancée en âge. ;)

[Marie_May]

En voyant que Claude et Ege rivalisent sur la longueur et l'épaisseur de leur courge (!), je voudrais vous en présenter une qui s'appelle citre. Vous connaissez ? Ma voisine Odette en a récupéré des graines chez sa sœur qui les tenait chez une tenancière d'auberge dans les Cévennes qui elle-même les avait reçues de sa grand-mère etc etc. Brefle, alors que j'avais semé tard et que je n'y croyais plus, voilatypas que j'aperçois un beau jour trois gros fruits qui font leurs trois kilos chaque, planqué sous la verdure de cette cucurbe qui cavale plus qu'aucune que je connaisse et dont je vois des tiges feuillues au quatre coins du jardin.
J'en ai cuit une, en confiture, car c'est la seule façon de manger cette citre appelée aussi melon d'Espagne, gigerine et trois ou quatre autres appellations variées. Le résultat est une sorte de miel très parfumé, dans lequel nagent les morceaux de fruits. C'est très joli à voir, bien qu'en tartine, ça dégouline. J'ai fait deux portions de quatre pots de 500 g. avec un seul fruit. La première portion est faite comme indiqué dans les vieux livres de recettes avec juste une gousse de vanille. Dans le second j'ai ajouté des oranges en tranches, et peut-être que j'en ferai un pot avec du gingembre ou de l'angélique pour essayer.

Ça se fait un peu comme la confiture d'orange amère, en faisant cuire en plusieurs fois mais sans ajouter d'eau, juste du sucre et éventuellement en la parfumant.
Me reste deux gros fruits. Je me demande à qui les offrir.

[Claude]

Hum ! Quelques graines pourraient nous . intéresser.

[Chichinette 11]

Tu te souviens ? On en avait parlé là => Gigérine et puis une des recettes => là avec des variantes dans les commentaires.
Ce serait dommage de ne pas conserver tes deux autres fruits, ça se garde très longtemps, au moins jusqu'en Janvier, Février et d'ici là vous aurez peut-être déjà tout mangé :mrgreen: En plus, ça te permet de varier les "parfums" en fonction de ce que tu y ajoutes.

[ege]

MM, tu sembles un tantinet critique quant à nos échanges courgesques avec Claude!
au bahut, on avait régulièrement un magasine que recevait notre cher "surgé", Bureau qu'il s'appelait et contrairement à la légende ce n'était pas un ancien adjudant alcoolique mais un ancien cheminot tout aussi adepte de la goutte.
Il le mettait à dispo des internes, eh oui j'étais "pencu"
on se prenait des fous rires en regardant les cheminots exhiber leur légumes plus géabnts les uns que les autres, des poireaux épais comme le bras, des choux de 8 kg (si si, ça existe en alsace pour la choucroute), ........
accessoirement, il avait monté un club modélisme ferroviaire ou avec des potes, je passais mes soirées préférentiellement à l'étude!

ach, le bon temps......

pour ta courge, ça va pas être simple à faire parvenir à unE amateur-trice, surtout par la poste!
et puis c'est pas dans les clous pour la nuit des vampires
https://duckduckgo.com/?q=gigerine+frui ... &ia=images

[Marie_May]

Merci Chichi, j'avions oublié - ou pas tilté.

Ege, un "pencu" c'est un interne ? Jamais entendu ce terme...

[Chichinette 11]

Nous on disait pensco mais c'était en Essonne.

[ege]

ben ouais, un pencu et un demi pencu pour le demi pensionnaire, c'était en lorraine, (lorraine allemande, je précise, donc à l'est du petit ruisseau nommé la Nied allemande, sa voisine étant la Nied française, ce petit cours d'eau est la frontière culturelle et linguistique) avec une prof de français qui disait, avec l'accent "on oooose pas iiiignorer qu'il faut un aaaaccent" et un prof d'allemand qui avait un petit carnet rouge pour le vocabulaire appelé "le caaarnet de maoooo tséé kratz"

[plumee]

je voudrais vous en présenter une qui s'appelle citre. Vous connaissez ?

Sûr! Ma moman en faisait une confiture extra avec dedans une orange et des poires d'hiver.

"Pencu? "
Moi, dont on sait à quel point j'ai l'esprit mal tourné, j'avais compris "peigne-cul".
Mais peut-être étais-je dans le vrai? :D

[ege]

oh, en se temps là, on peignait surtout la girafe!

[xyla56]

chez moi, on disait aussi pencu et demi-pencu, c'était à Villeneuve-lez avignon dans les années soixante

[Chichinette 11]

Et ça se prononçait comment grosso modo ?

Nous, c'était panse ko.

[PatriciAndree]

Mais vous avez tous été pensionnaires ?

[Chichinette 11]

Moi non mais il y avait un pensionnat chez les bonnes soeurs où j'allais à l'école.
Tu me croiras ou pas mais je rêvais d'être pensco comme les filles qui y passaient la semaine. Je trouvais que ça avait un côté aventure et puis, ça m'aurait dispensée de m'angoisser à chaque fin de journée en me demandant dans quel état serait le paternel ce jour-là https://www.smiley-lol.com/smiley/hallo ... feared.gif
https://www.smiley-lol.com/smiley/exage ... igtnez.gif Dans la même veine d'idées enfantines folles, moi qui avais une vue excellentissime, je jalousais les filles qui portaient des lunettes. Va comprendre.

[Plumix]

Dans la même veine d'idées enfantines folles, moi qui avais une vue excellentissime, je jalousais les filles qui portaient des lunettes. Va comprendre.

Mon fils, à un moment de son enfance, se plaignait de n'avoir pas de balcon dans notre maison perdue au milieu de ses 2 ha et quelques de terrain...car il était allé chez un copain en immeuble qui en avait un...🙄

[PatriciAndree]

Moi aussi j'ai rêvé d'être pensionnaire pour ne plus voir ma mère.👹

[Claude]

Il y a des secrets dans l’âme humaine qui pointent parfois le bout de l’oreille ou du museau. Pas d’âme sans secret. L’état de parent et celui d’enfant et leurs relations sont des sujets éternels que l’on ressasse. Je crois :mrgreen: que le mot ressasser a été inventé exprès pour cela : pour évoquer des virulences trop intimes et répétitives. Ce matin, j’en parlais —anecdote— à un strict inconnu croisé dans un rayon de l’hypermarché.

8-)

Pension de l’É. N.

Moi, pensionnaire, j’ai bien connu cela. Je ne sais plus (?) c’est dingue, si cela a duré 3 ou 4 ans. Dans les moments de fatigue morale et autres qui ont émaillé ma vie d’adulte, il m’est arrivé de regretter cette vie monacale où l’on ne connaissait pas les contraintes ordinaires comme celle de faire les courses, le ménage, de préparer les repas et autres choses prosaïques. Rien quz l’étude et les premiers remuements sentimentaux. Le grand trio de la petite chambre à un lit, de la salle de classe, de la cantine et, en quatrième le grand parc de l’École Normale, on allait de l’un à l’autre. Plus les partizs d’échecs et le Ping*Pong au sous-sol. Avec retour dans la famille pour le W-E. Je suppose qu’on y rapportait son linge sale……

[ege]

prononciation de pencu: "pan", comme pan-pan et "cu" comme cu-cu"!!

je dirais pas que c'était "monacal", le cadre était certes rigide, même au sein de l'école laïque, mais qu'est ce qu'on a pu monter comme coups fumeux (ou foireux!)!
et pas de petite chambre, des dortoirs à 40!