ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

Sur le réservoir divisé en deux. Encore un exemple de la réalité qui surprend.
On veut bien faire, on part sur une idée qu’elle est belle, et patatrac !

:mrgreen:

Mes tomates tardent à mûrir. Je suis obligé d’en acheter. :roll:

Ce n'est pas un réservoir coupé en deux, ce sont deux réservoirs et deux sources différentes.

Pour les tomates, moi j'attends. J'ai déjà mangé deux petites Stupice. Les autres vont suivre. Je veux pas acheter de tomates, na!

Etonnamment pour moi car, d'ordinaire, les tomates, c'est pas avant fin juillet, j'ai cueilli une Casaque rouge et trois Carorich dans
la petite serre de Plumix, plus deux Cœur de Bœuf jaunes, une Green Zebra et une Pinguan, dans le petit potager.
Signe que la vallée du Rhône est en première ligne pour la désertification ? Rhoooooo…
Quelle vilaine idée, Plumée!

Plume,

Dire que certains s’angoissent sur une perte fantasmatique d’identitė nationale
pendant que nos régions perdent en loucedé leur identité climatique.
Faut le répéter.

Leur identité... c'est peut-être un peu vite dit. Ça se réchauffe, c'est sûr. Mais on danse toujours la bourrée, dans mon coin...

Mes haricots me désespèrent. Ils sont couverts de fleurs violettes (ce sont des haricots violets nains) mais je ne sais pas pourquoi, je ne vois toujours pas de haricots. Je crois que là encore, c'est la chaleur qui est à incriminer. Il me semble que les fleurs tombent sans être fécondées. Vous avez constaté quelque chose de similaire ?

Et ce matin, j'ai vu plein de petits haricots... Bon, je me suis inquiétée pour rien.
Le jardin n'est pas mal en point. Les courgettes donnent deux ou trois petits fruits chaque jour, un peu moins pour les pâtissons cueillis tout petits ; les tomates (plants semées par mes soins et non achetés - ça fait une différence de deux semaines à peu près, selon ce que je vois sur celles de mes voisins) ont atteint le sommet de leur tuteur et sont absolument superbes, j'en ai cueilli 4 ce matin ; les scaroles semées ont bien grandies et j'en ai repiquées une vingtaine qui sont en pleine forme, les poivrons et les piments (semés) sont magnifiques et couverts de fleurs et de fruits verts, les quatre pieds d'aubergine (achetés) aussi, mais je ne vois pas de fleurs. Les poireaux vont bien mais je n'en ai pas assez, il faut que j'achète du plant au maraîcher du marché ; les oignons sont presque près, ils s'affalent, les échalotes sont prêtes à rentrer, mais ne sont pas aussi belles que l'an passé ; et nous avons commencé à sortir les pommes de terre hâtives Amandine qui tournaient de l'œil. Ça tombe bien, celles de l'année dernière sont terminées. Je passe tous les deux jours faire une récolte de doryphores sur les suivantes, Charlotte et Sarpo Mira. C'est le moment où les adultes de la seconde génération arrivent au stade adulte, il ne faut pas relâcher la vigilance. Leurs petits sont ceux qui s'enterrent quand le froid arrive et qui relance l'invasion l'année suivante.

Cette année, je n'ai pas vu un seul artichauts sur les pieds. Il me semble que ce sont toujours les descendants de ceux que tu m'avais envoyés il y a des années, Patricia. Les pieds sont bien vivants mais sont restés petits cette année. Je pense qu'il faudrait que je les change de place, ils sont au même endroit depuis tout ce temps.

Question fruit, faut attendre les prunes et les pêches, les petits fruits rouges sont terminés. Ce matin, j'ai encore constaté que toutes les fraises avaient été boulotées, alors que Mio les a désherbées avant-hier et qu'elles étaient toutes belles. Il n'y avait presque pas de fruits mais quelques fleurs... screugneugneu ! C'est qui, le coupable !?!

La nouvelle treille de kiwi pousse bien - ou plutôt disons que trois des cinq pieds femelles poussent super bien et que les deux autres agonisent. Quant au mâle, je le soigne et le chouchoute. Il est bien vert, mais ne pousse guère. J'ai fait pousser une dizaine de pieds de choux de Bruxelles dessous, pour utiliser la place. Ils sont magnifiques mais ne produisent pas encore, ce sera pour cet automne,

Mon deuxième essai de carotte est mieux que le premier, doit y avoir au moins une dizaine de carottes de la grosseur d'un petit doigt.... Quand à mon troisième essai, ben... je l'attends.

Les artichauts doivent être déplacés …… quand on a l’impression qu’ils font du surplace. Il s’agit d’un appauvrissement,´un épuisement du sol, les racines ayant vidé leur garde-manger.

Seconde remarque. Est-ce que tu as déjà séparé les rejets par division de souches. Un coup tranchant de bêche permet de séparer le jeune avec qq racines de son parent et il ne reste plus qu’à lui trouver un trou bien gavé de compost.

Avec la chaleur de l’été, comme d’habitude, la partie supérieure de tous mes artichauts a disparu.

Quand je lis toute ton (votre) activité jardinière, je mesure à quel point ici, ça a bien changé…
La jardinière… a bien changé!
Plus qu'un petit potager de 100m2 et encore, tout n'y est pas occupé et le peu qui y est a bien de la vertu
à pousser, vu le peu de niaque que j'y mets! ;)

Allons allons, Plume, ne soit pas modeste. On connaît ton activité. Ça va reviendre quand tu seras remise des événements récents...

Petit potager de 100 m2. Moi, je dis c'est énorme.

dame plumee est à la tête d'une latifundi!

latifundia ?

como vouldras!

Allons allons, Plume, ne soit pas modeste. On connaît ton activité. Ça va reviendre
quand tu seras remise des événements récents...

Je ne pense pas que ça va reviendre, parce que ça m'est tombé dessus bien avant.
Il y a eu le genou abîmé, l'opération des yeux, plusieurs mois d'épuisement dû à ce que je suis persuadée
que c'était le covid avant tout le monde, en décembre 2019 et une année pluvieuse là-dessus
qui a démonié la nature dans mes potagers.
Tout d'un coup, clac, la base de mon énergie a été sapée et grosse surprise de me découvrir que je n'avais plus le goût de jardiner.
Je me pousse là où vous savez dans le petit potager - enfin… dans la plus grande partie-
pour dire de ne pas laisser aller les choses ni la jardinière, mais la ferveur n'y est plus.
La canicule et la sécheresse m'aident beaucoup. :lol:

Oh la la... C'est l'époque de l'année la plus chargée. Les enfants arrivent et vous font des listes d'achats avant leur arrivée - les copains invitent et faut se pointer avec une salade de fruits ou autres plat à partager - il y a le festival dans le coin et on s'est engagé à creuser des pastèques ou à confectionner des pancartes "parking" - "bar" - "toilettes" - "camping" - "chapeau pour les musiciens" etc... En plus, tout le monde rapplique au marché et pour se garer, c'est galère...
Bon, il paraît que c'est les vacances, alors c'est pas grave... La marchande de poulet fermier avait un poulet pour 8. Tout baigne...

tu me rappelles mon père qui, du temps d'avant la retraite, disait, le dimanche soir: "vivement demain que je me repose"!

Oui mais peut-être était-ce du temps de la semaine des quatre jeudis et des trois dimanches ?

c'était avant la ren-ta-bi-li-té-à-tout-prix, les ris-ques-psy-cho-so-si-aux et les burnes août!

Marie-May et les afflux familiaux…
Ici, calme plat, rien de tout ça. Tout au compte-gouttes et ça me va très bien.

Il ne seront là que 10 jours cette année. Ensuite, ce sera peut-être le même calme plat.

J'ai repiqué des poireaux et encore quelques scaroles et frisées pris dans la rangée de semis. Et avec le temps rafraîchi, ça semble bien parti.
J'ai semé des choux chinois qui normalement germent vite. Et là, comme la sœur Anne, je ne vois rien venir. Et les choux brocolis sauvages, qui portent un nom italien dont je ne me souviens plus, est-ce que je peux les semer encore ? Tu en sèmes, Plume, je crois, qu'est-ce que tu en penses ?

Je sors les pommes de terre, elles sont mûres tôt cette année, les feuilles jaunissent ou sont déjà fanées. Y compris les Sarpo Mira que je laisse d'habitude jusqu'en fin septembre...
Je sors aussi les oignons qui sont tout-à-fait secs - et ma foi, la récolte n'est pas vilaine. Les bulbes sont moins gros que l'an passé mais ils sont tous là et peu ont monté en graines.

Ça va me faire de la place. Je n'ai plus de graines de moutarde ni de phacélie ni de sarrasin. Aïe...

A propos, mon essai d'ail a été satisfaisant. L'an prochain, j'en planterai davantage.

Les haricots donnent bien, mais les chevreuils en profitent... et ils choisissent bien, pas question de croquer la plante sauvage qui pousse à côté. Non, un coup de dent bien nette sur le dessus des haricots, hop ! parties les gousses, les fleurs et les feuilles du sommet, reste des tiges orphelines.
Crénom, je me ferais bien chasseresse... si je n'étais pas pacifiste.
Enfin, il en pousse d'autres sortes dans les rigoux voisins. Je finirai bien par en manger quelques-uns, d'un genre ou d'un autre.

Fifille a quand même réussi à en trouver sous les feuilles du bas pour en faire une platée pour 8. Tout n'est donc pas perdu.

Ai pensé à te faire lire ce qui suit.

…… Ce touriste vraisemblablement danois porte sur le torse des mots à double sens. Rød grød med fløde désigne un dessert nordique à base de baies et de crème. Mais ces quelques mots sont si difficiles à prononcer correctement pour des non-Danois qu’ils sont devenus un objet d’amusement dans le pays. Pendant la seconde guerre mondiale, les résistants danois avaient même l’habitude de faire prononcer l’expression pour confondre l’ennemi.

"Rød grød med fløde", tu m'étonnes Claude, ça doit être facile pour un allemand, ils y a les mêmes sons [Œ] (long comme dans "schön" ou, en Fr, "eux",)ou [œ] (court (comme dans "Hölle", devant une double consonne) ou, en Fr "Oeuf"). ça doit être qque chose comme "reude greude medd fleude", ist it Mio? :?:


par contre te mets au défi de prononcer "Streichholzschächtelchen", il y a plein de "cheu mouillés" comme dans "Ich" et de "sche durs" comme dans "Nische" ainsdi que des "h haspirés" comme dans haschich :lol:

J'aimerais bien connaître l'avis de Marie-May.

Ben mon avis, c'est qu'Ege a en partie raison - pour les ø. C'est bien le son œ, mais c'est celui des œufs au pluriel, et non celui de l'œuf au singulier.

Cela dit, il a oublié - ou ne sait peut-être pas - que le d est lui aussi particulier en danois. Et il y a un d dans chacun de quatre mots rød, grød, med, flød - respectivement "rouge" "compote" "avec" "crème".

Alors comment exprimer le d danois. Ce n'est pas facile à décrire. Vous connaissez le th anglais - on met la langue derrières les incisives d'en haut et on prononce une sorte de s sifflé. Pour le d danois, le son est un mélange de z, de th anglais et de d. C'est un son assourdi qui vient en plaçant la langue sous le palais au milieu de la bouche. BREF... c'est pas facile à décrire et encore moins à prononcer, surtout pour un français.

Le rød grød med flød est une sorte de soupe de fruits rouges à laquelle on a ajouté un géléifiant et ça se mange avec de la crème fouettée danoise - la meilleure du monde, à laquelle il n'est pas utile d'ajouter du sucre comme on le fait chez nous parce que la crème danoise est d'une douceur délicate. Ma belle-mère m'a accueillie avec un délicieux " rød grød " dès ma première visite dans la famille - c'était le mois d'août, et c'est un dessert d'été.

Evidemment j'ai eu droit à la séance de prononciation - et ma foi, je ne m'en suis pas si mal tirée, figurez-vous...