ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

Le bonheur du cerisier ressemble à beaucoup de cerises sur un gros gâteau.

Bof. En Essonne j'avais une terre très riche et les cerisiers y étaient heureux.

Des vieux cerisiers ou plantés par toi et quand?

Ça changerait quoi ?

Qu'une info de plus.
Vu qu'en matière de jardinage, tous les paramètres comptent, j'essaie toujours de les accumuler.
Curieuse comme un rat, je suis, te dis-je…
Mais, évidemment, t'es pas tenue de répondre!

Je peux toujours répondre, c'est pas un problème, c'est juste que je ne vois pas à quoi ça peut être utile.

Devant la maison 1 cerisier "Napoléon" je crois, enfin un qui fait des cerises jaunes et rouges, déjà ancien lorsque nous sommes arrivés en 1976
Au fond du jardin 1 cerisier aigre, soit repousse d'un qui avait mouru, soit un semis d'oiseau, en tout cas je ne l'ai pas planté mais un jour je me suis aperçue qu'il faisait des cerises :mrgreen:

Ici, c'était affaire de fourmis mais puisque Brigitte parle pucerons, j'y ajoute mon problème. J'ai une belle petite (5-6 mètres) glycine qui a bien fleuri mais dont les feuilles sont attaquées - non, éradiquées - par des pucerons. Il n'en reste pratiquement plus que le pétiole et la plus grosse nervure. Vous avez ça chez vous ? Je pense à la glycine de Singe, mais elle n'est pas là ...

glycine qui a bien fleuri mais dont les feuilles sont attaquées - non, éradiquées - par des pucerons.

Des pucerons qui mangent des feuilles? Ça me pose question.
C'est pas la sève qu'ils pompent?
Tu n'as pas repéré de minuscules chenilles?

Là, il est dit que les moineaux peuvent bouffer les fleurs…pourquoi pas les jeunes feuilles?
https://www.rustica.fr/maladies-et-para ... ,7064.html

Ou alors, un voisin malfaisant? :D

Je préfère penser à des chenilles qui te surveillent puis entrent en scène quand tu tournes le dos. Les pucerons sont équipés de seringues et ils aspirent.

Vous zavez raison, ce sont sans doute des chenilles. Eh bé... Tant pis pour elle. Si elle survit tant mieux, si non, je me dirai qu'elle était plutôt envahissante et qu'elle n'en faisait qu'à sa tête etc.

Les fourmis et les pucerons ont disparues du cerisier, j'ai aspergé d'eau savonneuse les feuilles et avec un pinceau épais j'ai frotté les dessous des feuilles et j'ai mis autour de leurs tronc une bande gluante...fini...y'a pu !
Je voyais les pucerons remonter du sol et se faire prendre par la colle, moi qui me demandais comment les pucerons arrivaient...en fait pas seulement qu'avec l'aide des fourmis :(
Sur le terrain y'a plein plein plein de fourmis
et je ne sais pas comment faire avec elles, il suffit qu'on laisse un tas de motte de terre, elles se montent un nid...deux citronniers ont été ainsi envahies dans leurs racines parce que nous avions paillé leur pied...

Gaffe ! Les pucerons sont très très inventifs en matière d’ingenierie biologique. Dans certaines situations, ils se font pousser des ailes pour reposer leurs petites pattes, et donc ils peuvent voler et se moquer de tes pièges pour pucerons marcheurs !

Blague à part, ils ont des méthodes reproductives insensées, ils savent produire des clones d’eux-mêmes.

Oui Claude, j'ai vu une émission là-dessus sur la 5 ou Arté, c'était assez bluffant !

Mon jeune cerisier était aussi envahi de pucerons. J'ai rien fait. Et il n'y en a plus.

Les fourmis vont souvent "téter" les pucerons qui finissent pas disparaître. Et les fourmis suivent puisqu'il n'y a plus rien pour les attirer.

Ça s'appelle accepter la nature et faire confiance à ses capacités d'auto-guérison.
Il faut simplement lui laisser le temps d'agir.
Et, parallèlement, pour quand ça finit par tourner mal quand même, cultiver cette plante extraordinaire
qui s'appelle… l'acceptation. :D
Sans oublier d'ouvrir tout grand sa comprenette pour tâcher de comprendre pourquoi la nature, un beau jour a décidé
de nous faire caguer. :lol:
C'est très souvent parce que nous avons cru que nous pouvions aller contre elle en n'en faisant qu'à notre tête.

Illustration
Mon exemple du moment, c'est mon beau rosier Ghislaine de Féligondes, que j'ai installé au bout de ma terrasse
pour que je puisse le voir de l'intérieur.
Butte sèche de terre filtrante, exposée plein sud/sud-est, cad plein cagnard.
Tant que les saisons étaient à peu près "normales" et que je me suis décidée à le nourrir un peu,
il a résisté, était devenu magnifique, énorme, majestueux.
Puis, ces dernières années, il a dépéri rapidement et j'ai dû le rabattre pour tenter de le sauver.
J'ai supputé que le changement climatique commencé fortement dans notre région il y a quelques années,
était le fautif.
Visite sur internet où j'apprends que mon chéri aime la terre riche, fraîche et la mi-ombre. :|
Bravooooooo la Plume!
Encore une belle leçon de la nature qui fait ce qu'elle a à faire et se fiche complètement de nos folies.
Là, Ghislaine survit toute petite au milieu de l'herbe haute.
C'est une amie qui m'a suggéré un remède. Voir mon jardingo.

viewtopic.php?f=7&t=109&p=116983#p116983

C'était le quart d'heure de philosophie du Professeur Plume.

Connais-tu Monsieur Plume de Henri Michaud ?

Oui, Plume, tu prêches l'acceptation de la nature et ses capacités d'auto-guérison, .... et en même temps, tu penses à le déplacer pour le sauver, ton rosier.

Rions de la vie si riche en contradictions.