ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

C'est l'étalon incontournable de Plumee. :lol:

Et pendant ce temps là elle te mets à la Viche Saintiorre :?

Voilà ce que donne une faim d'azote sur BRF première année, quand le BRF
a vécu un hiver en surface et qu'on l'a enterré grossièrement à la reprise de la végétation.
Avec des salades issues du même semis et plantées le même jour dans des espaces voisins.

Bel exemple, Plume.
Normalement il faudrait composter/entasser le broyat pendant plusieurs mois; un hiver en surface n'est pas suffisant pour le composter.
Maintenant, je mets le broyat sous les buissons fruitiers (cassis, groseilles, framboises) en couverture et je n'y touche plus. On se contente de tirer sur les liserons sans outils. Je n'en ai pas beaucoup, pas assez pour entasser. Donc il sert comme ça.

Normalement il faudrait composter/entasser le broyat pendant plusieurs mois; un hiver en surface n'est pas suffisant pour le composter.

Bien sûr que non! Mais si, la première année, tu sèmes des légumineuses qui vont apporter
de l'azote, ensuite, tu n'as plus de problème.

Pour moi, le BRF demande défrichage et broyage donc dépense d'énergie.
Mon objectif (est-il réalisable?) est, comme pour Didier Helmstettler, d'arriver à
du compostage énergie zéro côté électrique ou pétrole et aussi humaine.

Partant de l’idée/hypothèse que mon terrain est trop sableux et donc médiocre du point de vue fertilité, je cherche à l.amender en matières organiques (tout en terrassant|maçonnant pour limiter le drainage naturel).
Mon sol manque aussi d’argile et donc ce n’est pas facile d’améliorer le fameux Complexe Argilo-Humique. Je reste ouvert à la possibilité d’apporter de l’argile également sur mon terrain.
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Pour moi, broyer et composter reste donc primordial. La végétation résidente pourrait apporter cet humus souhaitable mais il faudrait un siècle ou deux.
Mathusalem.

Mon objectif (est-il réalisable?) est, comme pour Didier Helmstettler, d'arriver à
du compostage énergie zéro côté électrique ou pétrole et aussi humaine.

Ne pas avoir besoin d'énergie humaine ? là, je crois que tu rêves...

Jean Pain compostait des broussailles, des ronces, qu'il entassait sur les terrains à cultiver plus tard.
Mio l'a fait ici, pas tellement pour cultiver les terrains (qui sont très en pente, sous la route) mais pour se débarrasser des broussailles.

Mais Jean Pain y mettait une sacrée énergie. Mio aussi, même s'il n'arrosait pas et laissait composter naturellement.
La terre était fort belle, meuble et noire là dessous.

Le jardinage sans dépenser d'énergie, je n'y crois pas trop.
D'ailleurs si Didier Helmstettler est bien le type dont tu nous as parlé récemment, il répand ou fait répandre du foin sur le terrain à utiliser.
Le foin aussi, il faut bien que quelqu'un le coupe et le répande - ça demande aussi pas mal d'énergie.

Moi aussi je n’y crois pas trop. S’il est vrai que l’idée de ne pas labourer, de ne pas retourner la terre avec un soc, se répand et que l"on emploie plus souvent la formule « non-travail de la terre » cela n’ouvre pas le royaume d"un non-travail du jardinier. Je me demande si cette idée de jardinier paresseux ne frôle pas le contresens.

Mon bag de de broyât récent.
Ça chauffe là-dedans.

Mon objectif (est-il réalisable?) est, comme pour Didier Helmstettler, d'arriver à
du compostage énergie zéro côté électrique ou pétrole et aussi humaine.

Ne pas avoir besoin d'énergie humaine ? là, je crois que tu rêves...

Je me suis mal exprimée: bien sûr, il est impossible d'y "arriver", mais de tendre vers le plus, oui.
C'est ce que je fais.

S’il est vrai que l’idée de ne pas labourer, de ne pas retourner la terre avec un soc, se répand et que l"on emploie plus souvent la formule « non-travail de la terre » cela n’ouvre pas le royaume d"un non-travail du jardinier. Je me demande si cette idée de jardinier paresseux ne frôle pas le contresens.

Contre-sens ???
Il est bien clair que le non travail du sol ne veut pas dire "ne rien faire".
Comme dit Didier Helms… un potager, quel qu'il soit sera toujours un lieu qui est créé de toutes pièces,
qui est une sorte de pièce rapportée pas naturelle et dont il faut s'occuper en permanence.

En ce qui concerne le sol, le but est de le rendre le plus apte à accueillir nos légumes de manière satisfaisante
et nourricière, avec, si possible, le moins de travail et d'énergie possible.
Je rappelle que si Didier Helmstetter en est venu à envisager le non travail du sol,
c'est à cause d'un grave pépin de santé qui l'a laissé en partie handicapé et interdit d'outils de travail du sol
quel qu'il soit, mis à part les petits outils à main évidemment.
Enfin, dans son bouquin, il dit clairement qu'il est dans une démarche permanente d'observation et d'adaptation,
avec ses réussites, ses échecs, ses croyances et ses désillusions (surtout en fonction du changement climatique).
Et aussi que c'est à chaque jardinier de faire en fonction de son terrain, son environnement et son énergie propre.
Pour ma part, je suis plus qu' intéressée par la démarche parce que je fatigue de plus en plus et
que j'observe,navrée et inquiète, l'appauvrissement d'un sol déjà pauvre de nature.

Je ne crois pas du tout que le 100% zéro énergie humaine et pétrolière existe mais je pense qu'on peut s'améliorer dans cette voie.
Exemple: dans nos potagers, nous utilisons quand même une pompe pour amener l'eau de source dans nos cuves.
Et le broyeur pour la litière de nos toilettes sèches dont le compost finira au jardin.
A ce propos, si vous êtes intéressés par un broyeur manuel costaud, regardez la vidéo que j'ai mise sur le mas de Beaulieu
en Ardèche.

J'utilise quand même la fourche bêche de temps en temps pour décompacter si nécessaire, mais, comme je l'ai déjà dit,
sans la manière traditionnelle, juste en la plantant et agitant tous les 5cm et après croc à fumier.
Ce n'est pas (encore?) énergie humaine zéro et ça ne le sera jamais mais que ça évolue chaque année dans le sens du "paresseux"
me convient bien.

En tous cas, je m'aperçois que, dans les coins compostés, engraisverdoyés, couverts (dont le débit sur place
des végétaux en fin de course, et arrosés, le sol se réaggrade, reste plus souple, me donne beaucoup moins de peine.
Couverts notamment par du foin, seul ou avant la paille.
Je ne mets plus de la paille pure, mais du vert ou du foin, pour que les gros vers de terre des profondeurs
puissent manger la nuit.
S'ils sont toujours là… car je ne les vois plus. :cry:
Comment, dormant le jour à plus d'un mètre de profondeur, peuvent-ils remonter un sol qui s'assèche en profondeur?
Très très grosse question pour moi.
Le 10 octobre, Jardin'envie vient faire une intervention sur la préparation du sol pour l'hiver et j'espère
y trouver une réponse.
En attendant, je ne vois que tremper ce sol une bonne fois en profondeur puis le tenir couvert en permanence,
de préférence avec du vert (légumes, engrais vert, coupes de plants finis, broyat de rameaux frais…)
ou du vert séché comme le foin.

A ce propos, si vous êtes intéressés par un broyeur manuel costaud, regardez la vidéo que j'ai mise sur le mas de Beaulieu

C'est pas un broyeur, c'est un hache paille! :lol:

Je crois Plumee, que tu en sais autant sinon plus sur le jardinage que Didier qui raconte son aventure personnelle et vend son livre. C'est d'ailleurs tout à son honneur de l'avoir écrit. Il n'empêche que l'idée du jardinier paresseux mène à des malentendus avec les nouveaux jardiniers.

Je crois Plumee, que tu en sais autant sinon plus sur le jardinage

Alors, là! Je pense que non. Que j'ai autant d'expérience, et en particulier dans mon type de terrain OK,
mais lui, ingénieur agronome, a des connaissances que je n'ai pas.

Il n'empêche que l'idée du jardinier paresseux mène à des malentendus avec les nouveaux jardiniers.

C'est sans doute pas faux. Je sais pas. Faudrait que j'interviewe.
Moi, depuis quelque temps, je dis aussi que je suis paresseuse, ou flemmarde.
Bien sûr tout est relatif: c'est par rapport au boulot que j'abattais jadis et il n'y a encore pas si longtemps,
à la motivation et au courage que j'avais. Et aux capacités que je n'ai plus.
Jardinier paresseux, c'est rapport à l'image classique du jardinier pour qui le travail de la glèbe est un gros boulot physique.
Image qui, je pense, perdure dans la mémoire collective.

Question sur le broyeur à turbine.

Un vendeur de L.Malin déclarait à sa cliente potentielle en recherche de broyeur que la turbine du broyeur en vente ne s’use jamais et qu’on n’avait jamais besoin d’en affûter les tranchants. C’est le genre de déclamation qui me tiquer. Toc !

:D

Que ceux qui ont un broyeur à turbine depuis un temps certain et l’utilisent souvent
prennent la parole ou se taisent pour les terres niquėes ?

Broyeur à turbine.
Celui dont nous parlions comprend un dispositif d’auto-affûtage selon un descriptif technique du fabricant.

Broyeur sans tare ( Sentar ) :lol:
de Plumix en photo à la date du 16 octobre 2020.

https://www.jardins-ici-on-seme.fr/view ... 03#p110803
.
;)

Ce que dit Marc dans mon jardingo au sujet de son compost et la couverture de son sol.

Toutes les épluchures et détritus vont au compost.
Les toilettes sèches vont au compost avec les détritus végétaux, fanes, et petites tailles qui ne passent pas au broyeur.
Le broyat sert de couverture et comme j'en ai peu, je l'utilise essentiellement pour les parcelles très ensoleillées (chez moi, les fraisiers, artichauts)
Le foin et un peu de tontes fraîches vont au compost.
Lorsque je retourne le compost, j'ajoute toujours un peu de petites tailles, de la consoude et de l'ortie ainsi qu'un peu de cendre de bois.
j'utilise le compost en fumure de surface sans jamais l'incorporer au terme de 18 à 24 mois. Pour certaines cultures exigeantes, j'y adjoins de la corne broyée.
Le foin me sert aussi de couverture saisonnière, il se décompose très vite, c'est intéressant pour contribuer à l'humification.

Pas de détails. Je résume. Le gros broyeur vaut 5 fois plus cher que le petit
mais il est loin d'être 5 fois plus efficace. Et fragile avec ça. :evil:

Si ça peut servir à quelqu’un d’autre, voici comment je m’occupe de l’affutage des 2 couteaux du petit broyeur.

Deux gros boulons fixent chaque couteau. Il faudra les dévisser avec une clé BTR.
Le système d’immobilisation du disque rotatif est léger léger,
alors je préfère bloquer ce plateau avec une pince étau.
. Dévisser les 2 vis BTR est risqué, faut pas « se rater »,
si l’on ne retire pas la poussière accumulée.
C’est important de l'éliminer avec un objet très pointu avant d’utiliser la clé.
.

.
Ces boulons sont très serrés.
.
Comme il faudra dévisser à nouveau ces boulons, il est important de brosser le filetage
et de déposer une goutte de dégripant. .
.

Puis vient l’affûtage. Je m’améliore.
Mais sur ce sujet, j’ai bien besoin d’avoir l’assistance d’un maître.
.
. Comment tourne la grosse meule à eau ? Sur l’image, le mouvement est de bas en haut.

J’ai eu l’occasion de me faire prêter un broyeur de branches thermique
avec un moteur de 6,5 CV. Il est censé savoir broyer des branches deux fois plus épaisses
Kque mes 2 broyeurs de particulier. C’est un modèle semi-pro.
. On ne trouve ni la turbine du broyeur de MM,
ni un disque rotatif muni de couteaux, c’est une autre technique ;
le moteur fait tourner un rotor équipé de 2 couteaux épais de 10 cm de large.

J’ai retiré la colonne de sortie du broyât pour apercevoir le rotor
qui est un gros cylindre tournant sur son axe.
.

. .

Retournement de compost chez les Plum's.

viewtopic.php?f=7&p=111652#p111652

Aération du compost vieux et du nouveau chez MM

Les feuilles mortes dans le composteur ici.

On en a déjà parlé ici grâce à Chichi, mais ça en reparle dans mon Jardingo:
Le Brass-Compost, outil en spirale qui évite le retournement.
Ce faisant, ne dérange-t-on pas la faune nécessaire à la transformation???
Pour ma part, je ne pourrais pas l'utiliser: mes bras, y veulent plus.
J'utilise désormais un Plumix-Brass qui me convient très bien et ne me demande aucun effort. :D

https://www.plaisible.com/materiel/brass-compost/