S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

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Claude
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S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Claude » 09 juin 2019, 23:01

Plutôt que de désespérer, la sécheresse et la chaleur qui viennent peuvent nous donner l’occasion d’acclimater des espèces venues de zones autres. Deux émissions de France5 ce soir, une sur l’olive, l’olivier et ses fléaux, suivie d’un docu sur la pistache et la culture du pistachier ont nourri ma soirée.

Et si l'on tentait le pistachier ?

http://www.fruitiers-rares.info/article ... tions.html
.
C’est grâce à deux pistachiers exilés à Paris que la sexualité des plantes a été prouvée pour la première fois. L’un d’eux se contentait de fleurir sans jamais donné de fruit. Quand on a mis en contact ses fleurs avec celles du second poussant dans un autre quartier, la fructification de ce végétal dioïque a eu lieu. :idea:
C’est ce que raconte l’article de Wikipedia :

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Claude » 09 juin 2019, 23:27

Pépinières de raretés :
http://www.fruitiers-rares.info/article ... rance.html

Un des pépiniéristes de cette liste utile, j’y ai retrouvé une rareté vue au JB de Nice,
le buddleia à fleurs orange. :shock: : https://hodnik.com/2-accueil?page=11

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Claude » 20 juil. 2019, 02:53

https://www.lemonde.fr/climat/
.
013B6E9B-F2FB-47AD-B998-178A220DC91B.png
(380.97 Kio) Téléchargé 198 fois
.
Arrêtés de limitation des usages de l’eau au 19 juillet 2019
(rouge : niveau « crise » ;
orange : « alerte renforcée » ;
jaune : « alerte » ;
gris : « vigilance »).

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Claude » 20 juil. 2019, 02:57

Sécheresse : la pluie manque dans plusieurs régions, les agriculteurs s’inquiètent

Soixante-dix départements sont concernés par des restrictions d’eau à divers niveaux, alors qu’est annoncé un nouvel épisode de canicule dans les jours à venir.

Le Monde avec AFP Publié hier à 11h52, mis à jour hier à 12h27
Temps de lecture : 3 min.

Conséquence du manque de pluie, de nombreuses régions françaises souffrent de sécheresse, et les agriculteurs s’inquiètent. Selon le site ministériel Propluvia, soixante-dix départements étaient concernés par des restrictions d’eau à divers niveaux (« vigilance », « alerte », « alerte renforcée » et « crise ») vendredi 19 juillet, alors qu’est annoncé, dans les jours à venir, un nouvel épisode de canicule dans l’Hexagone.

Parmi eux, plusieurs départements du centre de la France – tels que le Cher, l’Indre ou la Creuse – et de l’ouest (Vendée, Loire-Atlantique, etc.) sont en niveau « crise » sur une partie de leur territoire. Dans ce cas, l’eau ne peut être prélevée que pour les « usages prioritaires » (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité), mais les prélèvements sont interdits pour le reste, y compris pour l’agriculture.

Les départements de Franche-Comté, les Vosges, la Haute-Marne, ainsi que la Haute-Vienne, la Corrèze, le Puy-de-Dôme ou encore l’Ardèche sont, eux, en niveau « alerte » : les prélèvements à des fins agricoles sont réduits ; l’arrosage des jardins et des espaces verts est limité.

Selon l’indicateur de sécheresse de Météo-France, calculé depuis 1958, « on est en septième position des années les plus sèches », après des années de sécheresse historiques comme 1976 et 2003.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi La France n’est pas préparée au « choc climatique » qu’elle subira d’ici à 2050
Déficit de pluviométrie
« Depuis juillet 2018, la pluviométrie sur la France est marquée par un déficit qui perdure notamment sur les régions du Grand-Est, de la Bourgogne - Franche-Comté, ainsi qu’en Auvergne », fait valoir Météo-France.

Cette année, au mois de juin, « les précipitations, encore déficitaires sur le Nord-Est, l’Occitanie, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse, ont été en revanche fréquentes et abondantes sur l’ouest du pays ». « Du 1er au 10 juillet, les pluies ont été quasi absentes sur la moitié nord », indique également Météo-France, alors que des orages ont touché les régions des Pyrénées au sud du Massif central, ainsi que localement en région PACA et sur le nord de la Corse.

« Certaines villes dans le Nord n’ont eu aucune goutte de pluie depuis le début de l’été, le 21 juin », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) Patrick Galois, prévisionniste chez Météo-France. Il n’y a eu « aucune goutte d’eau à Paris, ce qui n’est jamais arrivé, entre le 21 juin et le 15 juillet ».

Si l’humidité des sols superficiels était proche de la normale jusqu’à juin, la canicule fin juin a contribué à assécher les sols. Depuis, « on reste dans des températures relativement élevées avec du vent, ce qui favorise l’évapo-transpiration », explique le prévisionniste. Météo-France prévoit un nouvel épisode de canicule dans les jours à venir, avec un flux d’air chaud remontant de la péninsule ibérique qui s’étendra à l’ensemble du territoire en début de semaine prochaine.
Lire aussi La canicule revient dans l’Hexagone la semaine prochaine
« Nous devons construire des retenues d’eau »
Concernant les nappes souterraines, au 1er juillet, à l’exception de la Corse, mieux lotie, les niveaux des nappes « se situ[aient] généralement autour ou en dessous des niveaux moyens des mois de juin, et sont globalement très inférieurs à ceux de l’année précédente à cette même époque », selon le dernier bulletin du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Ces niveaux traduisent une recharge des nappes peu abondante en 2018-2019, du fait des précipitations faibles et parfois tardives durant l’automne et l’hiver.

« Nous avons un vrai problème de ressources d’eau », a déclaré mardi le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, sur RTL. « On ne peut pas regarder l’eau tomber du ciel pendant six mois et en chercher les six autres mois de l’année. J’ai lancé un grand chantier avec le monde agricole. Nous devons construire des retenues d’eau », a-t-il plaidé. Mais les demandes d’agriculteurs de stocker l’eau pendant l’hiver se heurtent parfois à l’opposition d’associations environnementales, qui prônent une adaptation des pratiques agricoles au réchauffement climatique et des cultures moins gourmandes en eau.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Pour l’heure, le blé est bel et bon »
Il y a plusieurs types de sécheresse, rappelle l’organisme de prévision : « la sécheresse météorologique correspond à un déficit prolongé de précipitations » ; « la sécheresse des sols, dite “agricole”, se caractérise par un déficit en eau des sols superficiels (entre un et deux mètres de profondeur), suffisant pour altérer le bon développement de la végétation » et « la sécheresse hydrologique [qui] se manifeste enfin lorsque les lacs, rivières ou nappes souterraines montrent des niveaux anormalement bas ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Températures : des vagues de chaleur plus fréquentes et plus sévères

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Claude » 10 oct. 2019, 13:08

Dans certaines régions françaises, s’impose une redoutable obsession autour du manque d’eau.

Le reportage réalisé à Guéret, département de la Creuse, au pied du plateau des Millevaches,
le plateau dit « aux Milles Sources » qui est publié ce 10.10.19 par le journal Le Monde l’atteste.

:oops:


PLANÈTE

Camion-citerne, nouveaux captages, plantes méditerranéennes… A Guéret, l’obsession du manque d’eau

En septembre, après l’été le plus sec depuis 1947, le maire a bien cru que l’alimentation en eau allait être coupée. Malgré les pluies d’automne, la Creuse se prépare à ressentir longtemps les effets d’une sécheresse historique.



Quelques pluies d’octobre ont suffi à rendre un peu de couleurs aux prairies exsangues de la Creuse, une forme de soulagement à la population aussi. « Je dors mieux », concède Michel Vergnier, le maire (PS) de Guéret. En septembre, il a bien cru que l’alimentation en eau potable de sa ville allait être coupée, laissant les 14 000 habitants démunis. Alors, lorsque à la première averse ses administrés ont illico repris leurs habitudes de consommation, renvoyant aux oubliettes leurs efforts pour économiser la ressource, l’élu les a vite rappelés à l’ordre : « Cet été – le plus sec depuis 1947 – est passé mais la situation reste très précaire. »
Un camion-citerne de la SAUR, la société concessionnaire du service de l’eau, est réquisitionné en permanence. L’engin est prêt à aller pomper dans la base de loisirs de Courtille qui s’enorgueillit d’un magnifique plan d’eau d’une vingtaine d’hectares, situé sur le territoire de la préfecture de la Creuse. « Moyennant quatre rotations par jour, avec un deuxième camion, on arriverait à 240 mètres cubes par jour, estime-t-il. Mais dans ces circonstances, l’eau du robinet risquerait fort d’avoir un goût imbuvable. »
La municipalité stocke aussi 16 000 bouteilles d’eau minérale, de quoi répondre en première urgence à deux jours ……………

.
Suite du reportage :
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Claude » 11 sept. 2020, 00:11

Une tribune libre publiée par Libé.
Comment économiser la ressource en eau.

TRIBUNE
Sécheresses à répétition : l’influence de l'alimentation

Par William Zylberman, docteur en géosciences de l’environnement et Benoît Noël, ingénieur agronome — 8 septembre 2020 à 11:52

Une vache limousine s'abreuve à Vivoin, le 5 août, alors qu'une canicule est prévue dans les prochains jours.
Une vache limousine s'abreuve à Vivoin, le 5 août, alors qu'une canicule est prévue dans les prochains jours. Photo Jean-François Monier. AFP


Dans un contexte de changement climatique, augmenter l’apport en protéines végétales et limiter la viande rouge aurait un impact positif sur la durabilité de l’agriculture française.

Sécheresses à répétition : l’influence de l'alimentation


Tribune.
Ce mois d’août, Météo-France a enregistré un nouveau record: treize départements ont été au plus haut niveau d’alerte pour fortes chaleurs pendant cinq jours. La plupart du temps, ce niveau appelé vigilance rouge ne durait qu’un ou deux jours. En parallèle, le manque de précipitations cette saison a été de 30 à 50% sur les trois quarts du pays et explique en partie la sécheresse de 2020.

Autrefois exceptionnelle, la sécheresse est devenue récurrente et revient chaque année depuis 2015. Le déficit pluviométrique a empêché la recharge des nappes phréatiques, principales réserves d’eau douce de notre pays. Selon la plateforme de l’Etat Info-secheresse.fr, dix départements sont encore en situation de sécheresse extrême des nappes phréatiques (ou aquifères), situation censée n’arriver qu’une fois tous les cinquante ans. A titre d’exemple, les relevés de pression dans la nappe phréatique d’Alsace indiquent en juillet un niveau parmi les plus bas jamais enregistrés.

Contrairement à ce qu’indiquent certains représentaux syndicaux en ne se basant que sur l’état des rivières, la situation est inquiétante. Il faut en effet considérer également la situation de ces nappes souterraines qui se rechargent parfois lentement, et pas uniquement celle des cours d’eau dont le niveau dépend à la fois des précipitations et de l’état des réserves de surfaces. Le changement climatique risque d’engendrer un appauvrissement progressif de ces réservoirs par un épuisement graduel des retenues d’eau tels que les lacs ou du fait de l’amenuisement des glaciers.

Pour prendre en compte cet effet cumulé, il apparaît essentiel d’agir dès maintenant pour optimiser le niveau des réservoirs en économisant au maximum la ressource en eau.

Les annonces du gouvernement
Le premier secteur économique touché par ce manque d’eau aggravé par les canicules est bien sûr le secteur agricole. Les récoltes de céréales ont été plutôt mauvaises cette année avec entre autres un recul des rendements de blé, d’orge et de colza. La paille et le foin sont aussi devenus des ressources critiques, deux tiers des éleveurs risquant de manquer de fourrage cet hiver.

Face à cette situation, le gouvernement tente tout d’abord de préserver les exploitations en autorisant des indemnisations pour «calamité» climatique et des dégrèvements fiscaux. Par ailleurs, le plan de relance de l’économie récemment annoncé comporte des mesures nécessaires à moyen terme pour l’adaptation de l’agriculture au changement climatique : financement de l’achat de matériaux de protection contre la grêle, financement de la recherche pour trouver des semences plus adaptées aux bouleversements climatiques ou encore amélioration de la gestion de la ressource en eau. Pourvu qu’elles n’agravent pas le problème en créant des retenues d’eaux alimentées par le pompage des eaux souterraines, ces mesures peuvent être bienvenues, mais elles seront insuffisantes sur le long terme.

Recharger les nappes phréatiques
Par ailleurs, une désintensification de l’agriculture n’est pas en soi une solution puisque l’agriculture extensive cause globalement davantage d’émissions de gaz à effet de serre, de pertes de sol et d’utilisation d’eau. Il faut donc revoir notre manière de produire l’alimentation, en particulier en optimisant le travail du sol pour permettre à l’eau de s’infiltrer et de recharger les nappes phréatiques, mais aussi en encourageant de nouvelles façons de consommer plus en phase avec la situation à venir.

Une grande partie de la surface agricole utilisée est occupée par des cultures dites pluviales qui ne nécessitent pas d’irrigation. En 2016, seulement 5% des surfaces agricoles étaient irriguées. Environ 45% de ces surfaces irriguées sont dédiées à la culture de maïs, 12% aux cultures fourragères et pâturages et 9% aux cultures maraîchères. Rappelons que le maïs est avant tout destiné à l’alimentation animale. Sur l’ensemble du maïs cultivé et consommé en France, moins de 15% se retrouve dans nos assiettes.

Le secteur de l’élevage en crise
Le secteur de l’élevage, en crise chronique, consommant la majeure partie des récoltes céréalières françaises et déjà grand importateur de soja issu de la déforestation, pourrait voir sa situation se dégrader encore davantage en raison du manque d’eau. Si l’on ne considère que l’eau issue des pompages (aussi appelée eau bleue), les produits animaux français sont globalement bien plus consommateurs que les produits végétaux: 137 l pour obtenir 650 kcal (l’équivalent d’un repas) en viande de bœuf, 98 l pour la viande de porc, 65 l pour le soja et seulement 6,5 l pour les haricots. Ainsi, suivre les recommandations sanitaires conseillant d’augmenter l’apport en protéines végétales et de limiter la viande rouge aurait un impact positif sur la durabilité de notre agriculture.

Récemment, le grenier à blé russe a suspendu ses exportations pour dédier ses réserves à sa consommation intérieure dans le cadre de la crise sanitaire mondiale. Or le changement climatique menace de causer ce que les scientifiques nomment des «défaillances multiples des greniers à grain», du fait de vagues de chaleur mondiales et d’autres effets.

Dans un contexte de changement climatique, faire dépendre notre alimentation des importations pour nourrir notre bétail représente un risque. Alors que nos réserves en eau vont nécessairement s’amenuiser au fil des années, une politique responsable ne peut faire l’impasse de la réflexion sur ce que produit notre agriculture et ce que consomme la population.

En juillet, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (la FAO) a publié la liste de 27 pays menacés de la pire crise alimentaire depuis des générations (en raison du Covid-19, d’instabilités politiques et de mauvaises récoltes). Alors que le changement climatique et la raréfaction des ressources en eau risquent de toucher bien plus durement les pays du Sud, poursuivre les exportations est à la fois un devoir et une opportunité économique. Comme le dit la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert : «Quand nous prônons la souveraineté alimentaire solidaire, il faut être capable de produire pour nourrir son pays, mais aussi pour nourrir les territoires qui sont moins privilégiés et qui ont besoin de nos produits.»

Pour sauvegarder nos ressources d’eau douce, il apparaît donc essentiel d’accompagner les mesures prises par le gouvernement d’un programme à plus long terme visant une réorientation de notre production vers l’alimentation humaine directe et d’impulser une transition vers une alimentation plus végétale, par ailleurs encouragée pour son moindre impact climatique et pour son bénéfice pour la santé.

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par plumee » 11 sept. 2020, 11:11

Ne voyez-vous point se pointer la pénurie alimentaire…? :|

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Claude » 11 sept. 2020, 11:18

Il y a toujours eu des famines et des morts de faim.
Mais les pénuries actuelles et liées au dérèglement climatique existent déjà sur la planète et motivent des migrations. En général, un migrant ne va pas loin, il va dans une région proche ou dans un pays proche. C’est humainement çomprehensible, on ne va (presque) jamais vers un dépaysement énorme ! Certains populistes essaient de nous faire avaler le contraire.

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Marie_May » 11 sept. 2020, 16:37

Limiter la consommation de viande, surement, et limiter aussi la culture du maïs. Je voyais l'autre jour un petit reportage qui montrait que des agriculteurs pompaient tellement la nappe phréatique pour irriguer leur maïs à l'aide de grands lacs artificiels que les ruisseaux alentours étaient totalement à sec. Evidemment les associations environnementales alentours s'en plaignaient, d'autant que cette façon de stocker l'eau pour irriguer n'est pas du tout optimale. L'eau s'évapore en été et il en reste toujours au fond pour maintenir les bâches en place qui devient si chargée de détritus qu'elle est inutilisable.
A quoi sert donc tout ce maïs ?

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Claude » 11 sept. 2020, 18:18

Ce sont les animaux d'élevage —ceux destinés à nos assiettes et à nos chats .....—
qui mangent 85% du maïs cultivé dans l’hexagone si j’en crois le passage suivant.
.
Rappelons que le maïs est avant tout destiné à l’alimentation animale. Sur l’ensemble du maïs cultivé et consommé en France, moins de 15% se retrouve dans nos assiettes.
.
Chez nous, on se fait surtout de la polenta. J’en achète des sachets de 300 g. aromatisés avec du citron et du gingembre. Je tape donc dans les 15% de maïs cultivé. J’en suis un bon client. ;)
.
Prière adressée au maïsiculteurs : diversifier vos cultures putaingue ! :oops: Amen.

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par PatriciAndree » 11 sept. 2020, 21:23

J'ai un champ de maïs en face de chez moi. Enfin quand je dis j'ai il ne m'appartient pas; la récolte est destinée à l'élevage. Avant avant sur ce champ, il y avait des choux-fleurs

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Re: S’adapter à la sécheresse et à la chaleur ?

Message par Marie_May » 11 sept. 2020, 23:25

Dans l'émission "Le champ des possibles" d'hier soir, sur la 5, j'ai eu la réponse.
Mais ça peut changer. A preuve, cet éleveur de vaches laitières qui en nourrissaient ses vaches à grands frais, a laisser tomber après une faillite pour se mettre en herbe. C'est meilleur, c'est gratuit et maintenant, il voit le paysage qu'il ne voyait plus auparavant, derrière son maïs. Mais ce n'était pas ce qu'il avait appris au lycée agricole.

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