ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

Déliseronnage et autre nettoyage, arrosage et récolte.

Je trouve que les liserons arrachés en ce moment ont moins tendance à s'étaler. C'est normal, vous me direz. Mais il faut bien que je me soutienne le moral en pensant qu'ils réagissent comme les ronces qui sont moins costaudes l'année suivante si on les coupe en août.

Donc nous coupons aussi les ronces, orties, épines noires et autres joyeusetés qui nous escagacent en bordure de jardin.

Cette année nous croulons sous les poires des deux vieux poiriers (qui auraient pu me voir naître si j'étais née ici). On dirait qu'ils rivalisent, alors que d'habitude c'est l'un ou l'autre qui donne bien. Or figurez-vous qu'il est question de faire faire un petit chemin d'accès avec une petite pelleteuse pour pouvoir monter au jardin avec un petit engin. Or les trois arbres du bout sont dans le chemin. Il faudrait en sacrifier un, et nous en avons parlé souvent Mio et moi, à proximité de ces arbres. Est-ce qu'ils ont écouté ?
En tout cas, le sort a décidé pour nous. Le mur s'est écroulé au pied du pommier que notre vieux voisin, Eugène, avait greffé dans les années 70. Une reinette dorée délicieuse... Le pommier est par terre, couvert de pommes qui finissent de murir quand même...
C'est donc là que passera le chemin - les deux poiriers sont sauvés.
Mais il y a aussi un poivrier de Sichuan, pas très grand mais couvert de fruits. Il va falloir que je le déplace.
On verra ça cet hiver.

J'ignorais que l'on gagnait à couper les ronces maintenant. A mon sécateur !

Moi aussi, comme toi, Marie-May, j'ai ENCORE déliseronné mes framboisiers. :(

Je prévois aussi plein de tailles diverses et variées.
Par exemple mon arbousier qui en a pris à ses aises.
Je retaille aussi les rosiers quand ils sont moches et déplumés.
Et puis, zut! J'ai oublié de couper les feuilles des iris…

Parfois j'entasse les tailles sur un coin que je veux nettoyer pour y planter quelque chose en septembre/octobre.

Ronces: oui, il paraît que les attaquer en août, c'est mieux.
Il paraît aussi que les brûler c'est les fumer, les couper, c'est les tailler et que, l'idéal, serait de les broyer sur place,
disait mon vieux voisin paysan.

Je suis mal réveillée mais je ne comprends pas ta dernière phrase Plummee.

Moi je comprends: brûler les ronces, c'est leur donner une fumure, c'est à dire, de l'engrais.
Couper les ronces, c'est leur donner un regain de force, comme on fait aux rosiers.
Les broyer sur place... je ne vois pas bien car c'est d'abord les couper, donc renforcer les racines. Mais les couper en août les affaiblit paraît-il, et alors on peut passer un engin qui les réduit en miette. Ça existe, le fermier voisin a ça dans son équipement.

Mais il n'y a qu'un seul moyen de vraiment s'en débarrasser, c'est d'arracher les racines, ce qui peut se faire à petite échelle quand on a pas affaire à un champ de ronces.

Ici il y avait beaucoup de ronces, elles ont été coupées à la faux petit à petit, ensuite régulièrement tondues ou arrachées ou débroussaillées selon les endroits.
Elles repoussent toujours un peu là où elles ne sont pas suffisamment atteignables au plus près du sol : dans des cailloux (elles savent parfaitement bien s'y planquer et attendre leur heure, on n'y pense plus, on tourne le dos et quand on revient voir elles font presque 2 m) ou dans des endroits difficiles pour tirer dessus.
Mais je remarque que maintenant c'est bien localisé et donc plus facile à gérer.
Par contre vaut mieux ne pas les oublier ... parce que elles, elles sont bien là :mrgreen:
J'ai déjà entendu aussi qu'il y avait des périodes favorables, dont août, pour les couper mais vaut mieux quand même les surveiller, chez nous il y a des endroits où on a pas envie parce que ... ça pique, ça accroche, ça s'étiiiiire ...

Muscadine, je te lis avec plaisir. Je livre une bataille terrible contre les ronces. C'est donc avec satisfaction que j'apprends que tu maîtrise la situation chez toi. Je finirai bien par y arriver moi aussi. Encore que couper des ronces en ce moment avec ma tendinite ce n'est pas une partie de plaisir.

On a aussi beaucoup coupé et arraché, chez nous. Quand on est revenu de notre séjour au Danemark, les ronces étaient arrivées au bord de la route et le jardin était impraticable. Peu à peu, Mio a repoussé la masse et maintenant, comme Muscardine, on veille à ce qu'elles ne lancent pas leurs longues griffes pour s'enraciner plus loin. On coupe ce qu'on voit mais elles sont toujours là. Et quand nous aurons disparu, elles vont pouvoir s'étaler à leur aise.
Dans notre tout premier jardin, qu'on a passé au fermier voisin et où il fait paitre ses vaches, ce sont les épines noires qui se répandent et que Mio est allé couper à la débroussailleuse l'autre jour, parce que le fermier n'a pas le temps. Mais il en sera quitte pour nous donner un morceau de sanglier ou de chevreuil...

Je continue à tailler, faire du propre et je commence à semer des engrais verts de fin d'été: du trèfle au milieu des vivaces (essai).
Et d'ici peu, moutarde aux endroits qui se dégagent et qui attendent des semis ou plantations d'automne (pois, ail, oignons etc…)
Une planche de fraisiers de trois ans envahie de liseron et autres indésirables, va y passer.

Me demande si ça ne vaudrait pas le coup d'essayer de faire comme Yoann, quand il a pris son immense potager (3000m2),
envahi de ronces et d'orties: débroussaillage et semis direct de trèfle incarnat.
Puis andains de 50cm d'épaisseur de toutes sortes de choses (végétaux et déchets organiques des magasins bio du coin).
Il paille ensuite les plantations sur au moins 30cm.
Un de ces quatre, je file chez lui faire un reportage, pour voir ce qu'il en pense au bout de trois années.

je serai curieuse en effet de savoir s'il arrive à maîtriser les ronces. Il a débroussailler comment ? juste en coupant à ras ou en extirpant les racines ?

Je suppose avec la débroussailleuse, pas plus.
Tu sauras, au plu tard, plus tard, dans le sujet "Jardins des copains".

Mon magnolia refleurit maintenant, pas juste quelques fleurs mais plein; il est magnifique! Vous trouvez ça normal, vous?

:o

30 cm de paillis sur des andains ne suffiront pas à tuer les ronces, mais à les maîtriser pour les décapiter ensuite chaque fois qu'on en voit jaillir.

Faut décapiter sans arrêt pour affaiblir un végétal insistant. Dit-on.
Patience et longueur de temps.

A quel moment ça fleurit, le magnolia, normalement ?

fin avril ou début mai suivant les années. C'est la première année que je vois une telle remontée. J'espère que ce n'est pas mauvais signe.