ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

On a changé de mois alors j'ouvre le nouveau sujet.

A vous main'nant http://i.les-forums.com/ic/ic15.gif

J'ai fini (sous la pluie) de planter mes échalotes. J'aurais voulu continuer avec les oignons de mulhouse et les rouges, mais la terre devenait trop trempée. Et moi aussi.

Ce soir, désinfection de godets anciens pour préparer des semis.
Devant moi, il y avait une enfilade de 3 bains légèrement javellisés (j'aurais aimé employer un autre désinfectant).
Ils sèchent.

Je n'ai jamais de toute ma vie désinfecté des pots ou godets http://i.les-forums.com/ic/ic23.gif mais il faut dire aussi que je n'ai jamais eu de maladies développées dans les dits pots z'et godets.

Moi non plus. Trop compliqué. Si j'ai eu des maladies de plantes pour ça ? Sûrement pas plus que d'autres.
Plus à cause d'un nouveau terreau, je suppose.
Et puis je me demande si cette propension à tout nettoyer radicalement (y compris notre corps) ne vient pas aussi de la phobie des microbes issue de Pasteur…
Tout comme celle à se précipiter sur les médicaments miracles qui zigouillent au lieu de s'occuper du terrain.

Pour Pasteur, c' est dit dans sa biographie. D'où probablement son invention des vaccins.
Bon, il faut dire aussi - si je me souviens bien- qu'il avait perdu trois enfants de maladie infectieuse…
Côté motivation, on peut comprendre.

Les récents messages qui nous parlaient de fonte des semis
m'ont incité à travailler "proprement"
et en suivant les avis de "spécialistes" qui s'expriment dans les médias orientés jardinier.
Voilà.

;)

La fonte des semis semble plus due aux substrats et à la gestion de l'humidité ambiante qu'aux terrines, pots et godets.

Pour un expert l''origine de la fonte des semis vient du monde des champignons. Tels que " Fusarium, Rhizoctonia, Pythium, Phytophtora... différents champignons sont à l'origine de la maladie, en fonction des régions, du sol et du type de plantes." (copié/collé).

Pour un quidam comme nous, l'origine de ces désagréments reste obscure et les dispositions de type préventif.
La "propreté" du matériel utilisé fait partie des précautions recommandées. C'est pour cela que j'ai tenu à "désinfecter" pour une fois la multitude godets ayant déjà servi. Hier, j'en ai traité deux centaines. Et j'ai des démangeaisons sur le dessus de la main là où la peau est plus fine. Grrr !

L'excès d'humidité est sans doute un facteur favorable au développement des champignons (nuisibles ou pas) mais où commence l'excès ? Je ne sais jamais répondre à ce genre de question où le pifomètre reste notre seul instrument. Sans doute que l'aération joue aussi un rôle, et laisser ses semis dans un espace non ventilé est aussi un facteur à ne pas négliger.
Trois étapes : 1) trempage ; 2) eau javellisée ; 3) rinçage au tuyau d'arrosage
Et séchage au soleil.

Oh là là... qu'est-ce que tu te compliques l'existence... Mais bon, c'est ton temps et ton matériel.

J'ai parlé de fonte de semis en disant que je ne savais pas trop ce que ça signifie. Certains de mes petits poivrons juste germés ont séché sur pied. Mais je crois plutôt qu'il s'agissait de trop de chaleur. Ou de pas assez d'humidité. Et pas de fonte de semis.

Cela dit j'ai resemé et c'est bien reparti. J'enlève les couvercles pendant la journée. Et d'ailleurs je vais sans doute les enlever tout à fait maintenant que les petites plantounes ont bien germé.

J'ai trois ou quatre champignons dans les châssis, ils poussent sur le bois, au bord. Donc ça n'a rien à voir avec le substrat. Ça m'est déjà arrivé et mes plantounes n'en sont pas mortes.

Aujourd'hui, planté mes oignons rouges et jaunes. Ainsi qu'une rangée de carotte fines d'Amsterdam. Et la terre est prête pour des petits pois et de la salade.

Moi non plus je ne nettoie pas les pots de semis, je les rince juste dans un seau pour enlever le terreau sec qui resterait au fond et le les empile, ils sèchent tout seuls.
Je n'écoute plus les préconisations qui demandent un travail et une énergie que j'estime superflus, en jardinage, cuisine, ménage et bien d'autres, il y en a marre de nous faire croire qu'il faut toujours trimer.
Et finalement je m'en porte très bien ...

Vous avez bien raison chères forumeuses. Akoibon se fatiguer quand on peut ne pas le faire !

Mais cette année, j'ai reçu les graines de plusieurs variétés de tomates
et je tiens à honorer les personnes qui me les ont données
pour réaliser mes semis en réunissant toutes les conditions de réussite.
À noter enfin que c'est mon premier semis massif et organisé de tomates !

;)

Plutôt que de croiser simplement les doigts,
j'ai choisi de me décroiser les bras !
Bien à vous.

:lol: :lol: :lol:

Je partage la philosophie de Muscardine.

À noter enfin que c'est mon premier semis massif et organisé de tomates !

Moi aussi, je partage la philosophie de réduire le travail au maximum mais par contre, pour moi, cela ne veut pas dire de tout faire à la olé olé.
Ex: pour les semis, je suis très très organisée: étiquetage avec nom, variété, date du semis et date du repiquage s'il a lieu.
Informations qu'on regrette souvent de ne pas avoir notées. Surtout quand on fait visiter le potager ou qu'on donne.
Donc, simplement être juste entre ce qu'on peut faire, on a envie de faire mais avec une projection sur l'avenir pour qu'il soit lui aussi le plus simple possible.

Par contre pour moi ce n'est pas seulement

il y en a marre de nous faire croire qu'il faut toujours trimer.

mais, en matière de jardinage, c'est faire partie de la nature en lui laissant la bride sur le cou.
Par contre, par incapacité provisoire, je l'ai fait pour mes vivaces et elles se sont bien chiendentisées.
Cette philosophie peut donc être payée au prix fort :lol:
Mais bon, avec l'âge, ça devient problématique de joindre la philo et la réalité.
Tout laisser dans les mains de la nature (chiendent, ronces, clématite et frênes… qui vont s'empresser de tout étouffer en peu d'années)
ou payer quelqu' un pour me remplacer.
J'en suis là. ;) depuis déjà quelques années et ça ne s'arrange pas. :lol:
Par contre, au passage, j'ai appris à devancer la fatigue, arrêter avant d'être rétamée et surtout le lâcher-prise, ah que c'est bon bon bon. :P
Même si ça me fait souvent peine de voir mes pauvres plantations que j'ai quasiment mises au monde, peiner à vivre par faute de soins. :?

"Donc, simplement être juste entre ce qu'on peut faire, on a envie de faire mais avec une projection sur l'avenir pour qu'il soit lui aussi le plus simple possible."

Oui bien sûr je précise que ce que je fais, j'aime que ce soit fait le mieux possible.
Et pour le jardin potager, j'ai intérêt à être organisée sinon je ne m'en sors pas.

J'ai mes carottes à semer et mes semis de betteraves en poquet n'en peuvent plus dans leur godet ; mais va falloir qu'elles attendent la fin de la semaine car je pars demain chez fifille et je ne vais pas donner l'occasion aux limaces de faire bonbance avec.

A propos de limaces, la semaine dernière j'ai "semé" du ferramol dans le potager, méthode préconisée par Thierry Denis des Jardins du Morvan : il faut avoir la main légère comme le geste du semeur, à faire 1 fois en février, mars, avril.

Mes semis de tomates sont humidifiées 2 fois par jour,
au vapoporisateur pour l'instant.
Ils ont pris un bail de courte durée
dans une serre artisanale où la température ce midi était à 24 degrés. Un 13 mars !
Mon dispositif de travail … n'est pas une lourde charge.

Et pour pallier un oubli d'arrosage, :lol: voire un week-end éloigné,
j'ai disposé tous les godets dans des bacs plats de grande taille comme les fonds de cage de hamster (ce sont des récup'').
Il y aura ainsi un fond d'eau dans ces bacs de façon à humidifier les godets par en bas !
La capilarité quoi.
:idea:
D'ailleurs si la partie la plus humide est au fond du godet, est-ce que la plantounette ne va pas se dire " j'ai vraiment, mais vraiment intérêt à pousser mes racines vers le bas ! Et fissa. :shock: :mrgreen: :?:
Elle est pas bonne celle-là ?

Oui je vais mettre un fond d'eau mais faut bien doser, ces petites choses n'aiment ni les excès de sec ni les excès d'humide ... et tout dépend s'il va faire beaucoup de soleil ou pas (ils sont en serre).

Un truc que nous avait donné Sam : mettre au fond des bacs qui hébergent les godets , des billes d'argile ou du gravier , recouvrir le tout avec une vieille serpiere (ou quelques chiffons épais) .L'eau n'est plus en contact direct avec le fond des godets .
Sur mon jardingo , je posais des questions sur les turricules de vers comme engrais à tomates ....vous ne voulez pas y jeter un œil https://www.surlatoile.com/smileys/repo ... t-8521.gif...mes nouvelles résolutions m'autorisent à avoir la flemme de ne pas tout réecrire

Ah super, merci, bonne idée la serpillère.

"...mes nouvelles résolutions m'autorisent à avoir la flemme de ne pas tout réecrire"
Et voilà, comment ça va finir tout ça hein ? :D
Lis pas Claude, ça va te donner des idées :mrgreen:

Trottoir Muscardine. :mrgreen:

•

Mes semis en godets (je vous en parlais) se préparent à dormir
dans la tiédeur d'une nuit de serre. 'onne 'uit les 'etites.

Limaces:
pour leur éviter de ravager les godets, je pose lesdits godets sur une vieille table dont Je mets les pieds dans des récipients d'eau et toc!
Gaffe: vérifier auparavant que personne ne se cache sous le rebord des godets. Si! Si! Ça arrive: me suis fait bouffer comme ça près de 20 plants sur 100 avant que je ne comprenne le coup des planquettes, en l'occurrence celle des mini escargots.

Ferramol: bien que la boîte disent que ça respecte les zanimaux (crapauds, grives, carabes,limaces carnassières), je reste dubitative et n'en utilise qu'en cas de nécessité
absolue.
Ma fille qui habite dans le sud du Jura, sur une terre argileuse gorgée de limaces est très satisfaite de sa pratique: elle leur donne à manger!
Des épluchures dans des coins précis avec petite protection (tuiles) et elle ramasse.

Ce printemps, comme un ou deux derniers, je suis perplexe. J'entends partout dire, comme d'habitude, qu'il faut découvrir le sol pour le réchauffer…
Or, ici, sol très poreux. J'ai fait l'amère expérience qu'en découvrant, le vent s'empresse de tout dessécher vite fait.
S'il pleut par dessus, bye bye l'humus, crevasses, terre pauvre et travail fichu.
Déjà cet automne en suivant la judicieuse réflexion de Chichinette que si je compostais à l'automne, tout allait fiche le camp dans les profondeurs,
je n'ai couvert que de feuilles ou déchets végétaux.
Là, j'ai voulu planter mes griffes d'asperge que j'ai moi-même semées de mes tites mimines.
Sous la couverture, la terre était trempée :o - pas pu creuser mon sillon, alors qu'il ne pleut quasiment pas. Et la terre est froide.
Me fait pas de sushi, c'est déjà arrivé. Mais je me pose cette question du découvrage…
Qu'en pensez-vous?

Terre trempée ?
Faut peut être aérer.

:?:

Je vais découvrir au feeling: un certain temps avant d'œuvrer.

Pour la 1e fois, j'ai découvert mes planches pour que la terre réchauffe plus vite (puisqu'on le dit, j'expérimente) et aussi pour voir s'il y a plus de semis spontanés car j'ai bien l'impression que tout ce beau paillis ne les favorise pas.

Pour les limaces, je me doute que malgré tout ce qu'on dit, le fer*ramol n'est sûrement pas anodin mais j'en ai marre de cavaler après tous les baveux, c'est tous les soirs qu'il faut faire la "cueillette". Je n'ai rien fait dans la serre mais en ramassant de la salade, j'en vois plein ! et des minus de chez minus.
Donc je fais cet essai en semant le fer*ramol très léger.
Tu pourrais demander à ta fille comment elle choisit "ses coins précis" STP ? j'aimerai bien le faire aussi, j'avais un peu commencé par çi par là mais ... je n'ai pas dû le faire au meilleur endroit.

Au fait, encore merci Lavande pour l'idée de la serpillière sous les pots de semis en serre, j'en ai mis vite fait mal fait mais c'était nécessaire, les plants ont attendu mon retour sans mal, pourtant il faisait une de ces chaleurs là-dedans !