plantes dépolluantes
Posté : 24 janv. 2017, 01:22
Vu dimanche soir assez tard une émission sur les plantes dépolluantes. Elles poussent sur les terres qui contiennent des métaux. Par exemple en Nouvelle Calédonie où le terrain est bourré de nickel. C'était très curieux de voir la sève d'un arbre calédonien complètement verte de nickel. Elles sont une soixantaine à s'y être apparemment adaptées. La plupart des plantes et des animaux ne supportent pas du tout ces terrains calédoniens. Le sol y est très dur, brûlant et totalement impropre à la culture.
Aujourd'hui on replante des espèces dépolluantes pour régénérer le sol (phytomédiation). Mais on peut aussi récolter les plantes pour obtenir du métal, ça s'appelle Phytomine. Et c'est notamment le cas en Albanie, près du lac Ochrid où les ressources sont rares et les paysans pauvres. Ils ont appris qu'en récoltant une plante (Alyssum murale), qui pousse sur des terrains incultivables, ils peuvent se faire un petit salaire.
La phytomine est intéressant parce que les mines ne sont exploitables que lorsqu'elles dépassent un certain pourcentage de métaux. Certaines plantes contiennent des métaux rares, comme le platine ou le paladium, des terres rares aussi, et dans ce cas elles peuvent être très rentables, avec un très faible pourcentage de métal contenu.
On nous a fait voyager dans d'autres pays, en Angleterre par exemple, vers Sheffield, où un botaniste avait lui aussi remarquer qu'une petite plante envahissait les terres contaminées par les scories des anciennes mines. Il avait eu l'idée de la phytomine et avait cherché des appuis financiers sans en trouver ailleurs qu'aux USA, où une entreprise a acheté ses brevets et arrêter totalement les recherches - sans permettre à quiconque d'en faire....! Heureusement les brevets arrivent à expiration maintenant et les recherches vont peut-être reprendre.
L'idée intéresse ailleurs, on a vu une usine de traitement des plantes concentrant du nickel, quelque part en France, où on réduit les plantes en cendres dans des fours pour concentrer le métal, tout en se servant de la chaleur produite pour chauffer le bâtiment. Le nickel sert ensuite dans l'aéronautique, la construction automobile ou pour colorer le verre (de lunettes, par exemple).
Et des serres allemandes où les plantes dépolluantes sont étudiées génétiquement pour connaître leur secret, savoir pourquoi si elles se nourrissent de métal pour éviter certains prédateurs, par exemple. Et bien sûr les reproduire pour pouvoir les replanter afin de régénérer les sols de vieux terrils, par exemple.
On trouve toutes sortes de métaux concernés, le plomb, le zinc, le cadmium, le manganèse, etc. Et toutes sortes de plantes (Berkheya coddi, geissois prunosa, grevillae exul, arabidopsis halleri.....)
Aujourd'hui on replante des espèces dépolluantes pour régénérer le sol (phytomédiation). Mais on peut aussi récolter les plantes pour obtenir du métal, ça s'appelle Phytomine. Et c'est notamment le cas en Albanie, près du lac Ochrid où les ressources sont rares et les paysans pauvres. Ils ont appris qu'en récoltant une plante (Alyssum murale), qui pousse sur des terrains incultivables, ils peuvent se faire un petit salaire.
La phytomine est intéressant parce que les mines ne sont exploitables que lorsqu'elles dépassent un certain pourcentage de métaux. Certaines plantes contiennent des métaux rares, comme le platine ou le paladium, des terres rares aussi, et dans ce cas elles peuvent être très rentables, avec un très faible pourcentage de métal contenu.
On nous a fait voyager dans d'autres pays, en Angleterre par exemple, vers Sheffield, où un botaniste avait lui aussi remarquer qu'une petite plante envahissait les terres contaminées par les scories des anciennes mines. Il avait eu l'idée de la phytomine et avait cherché des appuis financiers sans en trouver ailleurs qu'aux USA, où une entreprise a acheté ses brevets et arrêter totalement les recherches - sans permettre à quiconque d'en faire....! Heureusement les brevets arrivent à expiration maintenant et les recherches vont peut-être reprendre.
L'idée intéresse ailleurs, on a vu une usine de traitement des plantes concentrant du nickel, quelque part en France, où on réduit les plantes en cendres dans des fours pour concentrer le métal, tout en se servant de la chaleur produite pour chauffer le bâtiment. Le nickel sert ensuite dans l'aéronautique, la construction automobile ou pour colorer le verre (de lunettes, par exemple).
Et des serres allemandes où les plantes dépolluantes sont étudiées génétiquement pour connaître leur secret, savoir pourquoi si elles se nourrissent de métal pour éviter certains prédateurs, par exemple. Et bien sûr les reproduire pour pouvoir les replanter afin de régénérer les sols de vieux terrils, par exemple.
On trouve toutes sortes de métaux concernés, le plomb, le zinc, le cadmium, le manganèse, etc. Et toutes sortes de plantes (Berkheya coddi, geissois prunosa, grevillae exul, arabidopsis halleri.....)