Nos sols et nous
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Re: Nos sols et nous
Plume, un crochet ouvrant a disparu.
Il te suffit de le rajouter juste avant "quote".
Il te suffit de le rajouter juste avant "quote".
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Re: Nos sols et nous
A côté de chez nous, il y a deux prés situés de chaque côté de notre petite route.
Exposition et sols sont les mêmes.
L'un est fauché chaque année (bottes), parfois, très rarement il peut y avoir un petit regain et alors l'herbe fauchée est
laissée sur place.
L'autre pré est occupé depuis plus de 20ans par six ou sept moutons.
Depuis trois ans (moment où j'ai commencé à observer l'effet d'un changement climatique sur le sol de mon potager),
on y voit apparaître des chardons (panicauts) et des ronces, signe pour moi d'une dégradation flagrante:
manifestement, les moutons nettoient mais rasent le sol et ne le ré-aggradent pas.
Exposition et sols sont les mêmes.
L'un est fauché chaque année (bottes), parfois, très rarement il peut y avoir un petit regain et alors l'herbe fauchée est
laissée sur place.
L'autre pré est occupé depuis plus de 20ans par six ou sept moutons.
Depuis trois ans (moment où j'ai commencé à observer l'effet d'un changement climatique sur le sol de mon potager),
on y voit apparaître des chardons (panicauts) et des ronces, signe pour moi d'une dégradation flagrante:
manifestement, les moutons nettoient mais rasent le sol et ne le ré-aggradent pas.
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Re: Nos sols et nous
Les chardons sont sans doute un signe d'aridité et peut-être bien de dégradation. Mais pas la ronce, Plumee. Elle aime bien le nitrate et pousse en général là où il y en a, autour des fermes, des jardins, des prés entretenus... et les envahit par marcottages.
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Re: Nos sols et nous
Oui, c'est vrai. D'ailleurs, ça m'étonnait d'en trouver aussi.
Les panicauts poussent sur la partie haute du pré où il y a certainement très peu d'épaisseur de terre…et plus de vent?
Les panicauts poussent sur la partie haute du pré où il y a certainement très peu d'épaisseur de terre…et plus de vent?
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Re: Nos sols et nous
je laisse à votre réflexion l'échange de courriels que j'ai eu avec Didier Helmstetter:
Salut Didier,
Oublié de te dire que ta phrase ci-dessous m’a surprise et presque fait rigoler!
Enfin, les substances humiques sont des molécules très durables : il faut en produire lorsque températures et humidité sont adéquats. Ils ne disparaaissent pas. à condition, je dirais que températures et humidité persistent.
Mais hélas, on dit n'importe quoi sur "l'humus" - et surtout des bêtises ! L'humus, une fois formé, reste pour des siècles !
Un humus qui ne disparaît pas? Ah! que j’aimerais connaître ce que je connaissais du temps où je vivais en Dauphiné…
où je connaissais ces jardins au sol noir, grummeleux et humifère.
Faut être d’une région bénie comme celle que j’ai connue pour affirmer ce que tu dis.
Je crois avoir une idée juste de ce qu’est l’humus. Pour moi, la partie vivante du sol.
Or, ici, mon sol très poreux, quand il est soumis au vent, au soleil, aux pluies qui sont rares mais diluviennes, la partie vivante disparaît
dans les profondeurs des limbes (je suppose) et il nous reste -en dehors des yeux pour pleurer!-
un machin inerte et jaune, genre sable mais pire, que les gens d’ici appellent du gore. Soit du minéral.
Et quand tu y plantes un outil, ça fait crrr crr.
C’est un pépiniériste du coin qui m’avait dit que chez nous, il fallait sans cesse et sans cesse et sans cesse, récréer de l’humus en surface.
Enfin, chuis pas espécialiste moi!
Bien cordialement
Jacotte
Non, les substances humiques" (ou "humus" des agronomes) sont un composant du sol. Qui peut très bien se deshydrater, commes les argiles peuvent se deshydrater. Puis s'hydrater.
Il ne faut pas confondre le processus d'humidification, qui est la transformation de certaines substances fibreuses des végétaux (cellulose, lignine), en d'autres macro-molécules, sous l'action essentiellement des champignons et en présence d'oxygène.
Ce processus "vivant" nécessite bien entendu des températures adéquats et de l'eau (même si les champignons sont beaucoup plus flexibles que les bactéries, pour l'un et l'autre.
Mais une fois formé, c'est une substance stable (qui se minéralise - se décompose - à raison de 1 à 2 % par an, sous nos climats), qui "reste" dans le sol. Même si celui-ci est sec ou gelé !
[L'humus des pédologues est tout à fait autre chose, d'où toutes les bêtises qui circulent : c'est un horizon particulier, une "couche de sol" : la couche superficielle dans laquelle s'accumulent les matières organiques et les organismes vivants qui les décomposent ; elle n'est pas faite de "substances humiques", ou très peu, mais de matières organiques plus ou moins décomposées ; l'humus des agronomes n'est pas un "brin de aille en voie de décomposition" ; c'est, par exemple, le "colorant" brun des eaux de tourbières, qui fait parfois mousser des eaux de montagne ; et d'autres molécules du même genre]
Didier Helmstetter
Le "Potager du Paresseux"
Bon courage!
Plumee Jacotte
Salut Didier,
Oublié de te dire que ta phrase ci-dessous m’a surprise et presque fait rigoler!
Enfin, les substances humiques sont des molécules très durables : il faut en produire lorsque températures et humidité sont adéquats. Ils ne disparaaissent pas. à condition, je dirais que températures et humidité persistent.
Mais hélas, on dit n'importe quoi sur "l'humus" - et surtout des bêtises ! L'humus, une fois formé, reste pour des siècles !
Un humus qui ne disparaît pas? Ah! que j’aimerais connaître ce que je connaissais du temps où je vivais en Dauphiné…
où je connaissais ces jardins au sol noir, grummeleux et humifère.
Faut être d’une région bénie comme celle que j’ai connue pour affirmer ce que tu dis.
Je crois avoir une idée juste de ce qu’est l’humus. Pour moi, la partie vivante du sol.
Or, ici, mon sol très poreux, quand il est soumis au vent, au soleil, aux pluies qui sont rares mais diluviennes, la partie vivante disparaît
dans les profondeurs des limbes (je suppose) et il nous reste -en dehors des yeux pour pleurer!-
un machin inerte et jaune, genre sable mais pire, que les gens d’ici appellent du gore. Soit du minéral.
Et quand tu y plantes un outil, ça fait crrr crr.
C’est un pépiniériste du coin qui m’avait dit que chez nous, il fallait sans cesse et sans cesse et sans cesse, récréer de l’humus en surface.
Enfin, chuis pas espécialiste moi!
Bien cordialement
Jacotte
Non, les substances humiques" (ou "humus" des agronomes) sont un composant du sol. Qui peut très bien se deshydrater, commes les argiles peuvent se deshydrater. Puis s'hydrater.
Il ne faut pas confondre le processus d'humidification, qui est la transformation de certaines substances fibreuses des végétaux (cellulose, lignine), en d'autres macro-molécules, sous l'action essentiellement des champignons et en présence d'oxygène.
Ce processus "vivant" nécessite bien entendu des températures adéquats et de l'eau (même si les champignons sont beaucoup plus flexibles que les bactéries, pour l'un et l'autre.
Mais une fois formé, c'est une substance stable (qui se minéralise - se décompose - à raison de 1 à 2 % par an, sous nos climats), qui "reste" dans le sol. Même si celui-ci est sec ou gelé !
[L'humus des pédologues est tout à fait autre chose, d'où toutes les bêtises qui circulent : c'est un horizon particulier, une "couche de sol" : la couche superficielle dans laquelle s'accumulent les matières organiques et les organismes vivants qui les décomposent ; elle n'est pas faite de "substances humiques", ou très peu, mais de matières organiques plus ou moins décomposées ; l'humus des agronomes n'est pas un "brin de aille en voie de décomposition" ; c'est, par exemple, le "colorant" brun des eaux de tourbières, qui fait parfois mousser des eaux de montagne ; et d'autres molécules du même genre]
Didier Helmstetter
Le "Potager du Paresseux"
Bon courage!
Plumee Jacotte
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Re: Nos sols et nous
Gratt gratt gratt :mrgreen:
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Re: Nos sols et nous
Merci pour cet échange mais pour ma part, les interrogations que j'ai sur la nature de l'humus, ses composants et ses relations … persistent. J'écouterais volontiers ce qu'un chimiste et un agronome pourraient nous dire.
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Re: Nos sols et nous
Allons bon! il y a l'humus des pédologues et l'humus des agronomes... Ça me rappelle les discussions des médecins dans Molière...!
Sacrés savants...!
Cela dit, il a peut-être raison, ton Didier. Il fait quoi dans la vie ?
Sacrés savants...!
Cela dit, il a peut-être raison, ton Didier. Il fait quoi dans la vie ?
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Re: Nos sols et nous
Il fait quoi ?
Il paresse, non ?
Il paresse, non ?
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Re: Nos sols et nous
Il était ingénieur agronome. Il a 63ans, est retraité.
C'est un infarctus qui l'a poussé à trouver une manière de continuer à jardiner en se fatigant le moins possible.
Comme moi, avec la fibromyalgie qui m'a fait découvrir il y a vingt ans les méthodes de jardinage sans travail du sol.
C'est un infarctus qui l'a poussé à trouver une manière de continuer à jardiner en se fatigant le moins possible.
Comme moi, avec la fibromyalgie qui m'a fait découvrir il y a vingt ans les méthodes de jardinage sans travail du sol.
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Re: Nos sols et nous
l'auteur de ce livre ? : https://www.amazon.fr/potager-paresseux ... +paresseux
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Re: Nos sols et nous
Ben voilà, Claude, tu l'as, la parole de l'agronome.
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Re: Nos sols et nous
Antoine, jeune maraîcher, nous a offert un moment de bonheur en relatant son expérimentation de culture sous couvert.
viewtopic.php?f=2&t=1230&p=90591#p90591
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Modifié en dernier par plumee le 25 oct. 2018, 08:36, modifié 1 fois.
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Re: Nos sols et nous
Y'a un hic avec ton lien, Plumee.
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Re: Nos sols et nous
Merci Hemhem.
J'ai corrigé.
J'ai corrigé.
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Re: Nos sols et nous
Qui a un sol sableux et peut conseiller Brigitte (voir son jardingo) pour enrichir en ce moment le sol de son nouveau jardin?
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Re: Nos sols et nous
Pas moi. Volubilis avait un sol sableux dans son ancienne maison. Brigitte trouvera peut-être des solutions en relisant son jardingo.
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- Localisation : Aveyron, à l'est de Rodez..
Re: Nos sols et nous
Merci PatriciAndree, j'irai faire un tour, merci Plumee..
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Re: Nos sols et nous
Jardin'enVie est intervenue chez nous pour une matinée de formation sur le sol.
La première chose qui a été dite, c'est, avant de parler du sol proprement dit, prendre en compte tout l'environnement.
Au fil du temps, j'en étais venue à son importance.
îci, Eric, l'animateur a tout vu: l'altitude, le fond du vallon, le présence de grands arbres, la terre de gore…
Exemple parlant: le potager de Nanard et le mien.
Lui, dans la vallée, en jardin de ville environné de maison, sur un sol sableux avec la nappe phréatique à deux mètres.
Résultat: quand il pleut des trombes (oui oui, ça arrive!), l'eau trempe le sol et s'allie à la nappe.
De plus, le brouillard y est fréquent.
Comment alors, comparer les résultats? Je vous le demande.
On a encore tendance à penser que si on veut, on peut cultiver tout partout et avoir les mêmes résultats partout.
Et si ça marche mal, c'est qu'on a loupé.
Souvent tout faux.
La première chose qui a été dite, c'est, avant de parler du sol proprement dit, prendre en compte tout l'environnement.
Au fil du temps, j'en étais venue à son importance.
îci, Eric, l'animateur a tout vu: l'altitude, le fond du vallon, le présence de grands arbres, la terre de gore…
Exemple parlant: le potager de Nanard et le mien.
Lui, dans la vallée, en jardin de ville environné de maison, sur un sol sableux avec la nappe phréatique à deux mètres.
Résultat: quand il pleut des trombes (oui oui, ça arrive!), l'eau trempe le sol et s'allie à la nappe.
De plus, le brouillard y est fréquent.
Comment alors, comparer les résultats? Je vous le demande.
On a encore tendance à penser que si on veut, on peut cultiver tout partout et avoir les mêmes résultats partout.
Et si ça marche mal, c'est qu'on a loupé.
Souvent tout faux.
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Re: Nos sols et nous
La terre de gore ?
Qu’est-ce que c’est ?
Qu’est-ce que c’est ?
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Re: Nos sols et nous
Ça doit être une expression locale… car je ne vois rien sur Larousse.La terre de gore ?
C'est le résultat de la décomposition de la roche mère.
Une sorte de terre un peu mieux que du sable mais pas loin, côté pauvreté.
Modestine, qu'en dis-tu?
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Re: Nos sols et nous
Le nez sur le changement climatique dans notre sol, grâce à un carré de crosne du Japon.
Une expérimentation envisagée.
Une expérimentation envisagée.
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Re: Nos sols et nous
Le chiendent est plus présent que d'habitude.
Non seulement, comme d'habitude, il squatte les allées et émet des prolongements derrière les planches
qui bordent les parcelles, mais maintenant, j'en trouve même un peu partout dans les parcelles.
Mon hypothèse:
ce crampon aime les sols pauvres et tassés.
Comme mon sol s'est appauvri, que les vers de terre sont absents sur plus de 10cm,
donc, que le sol n'est plus travaillé par eux en long et en large et en haut,
j'en conclus qu'un nid d'amour est bien établi pour Mister Chiendent.
Non seulement, comme d'habitude, il squatte les allées et émet des prolongements derrière les planches
qui bordent les parcelles, mais maintenant, j'en trouve même un peu partout dans les parcelles.
Mon hypothèse:
ce crampon aime les sols pauvres et tassés.
Comme mon sol s'est appauvri, que les vers de terre sont absents sur plus de 10cm,
donc, que le sol n'est plus travaillé par eux en long et en large et en haut,
j'en conclus qu'un nid d'amour est bien établi pour Mister Chiendent.
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Re: Nos sols et nous
Ta terre gore, ça doit correspondre à ce qu'on appelle ici de la trognasse. Une sorte de gros sable dont les grains tiennent entre eux par une forme d'argile. Ça peut servir en construction. Mais au jardin, c'est pas recommandé.
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Re: Nos sols et nous
Ta trognasse, je ne pense pas que ce soit mon gore qui, lui, ne peut pas servir en construction car non agglomérable
sans doute parce qu'il n'y a pas d' argile dedans.
Compactage du sol
Côté sol, un jeune permaculteur passionné m'a donné une explication au compactage de notre sol
que nous observons depuis deux ou trois ans.
J'avais émis l'hypothèse que ce sol étant super filtrant, lors des pluies abondantes (de l'ère passée),
l'humus en avait disparu dans les profondeurs avec les vers de terre.
Bizarrerie: dans un sol couvert toute l'année?
Bref, ce jeune parle plutôt d'un excès de carbone.
Plumix et moi avons réfléchi. Effectivement, en dehors des indésirables arrachées, le sol a surtout été couvert
en automne et hiver par de la paille (sèche) et des feuilles (mortes).
Donc, questionnement.
Cette année, comme nous n'avons maintenant plus de paille mais du foin, j'ai commencé à remplacer la paille de couverture
par du foin.
Dès la fin des cultures, si le ciel n'est pas avec nous, nous arroserons abondamment et chargerons en foin,
ortie, consoude ou engrais verts.
Autre chose, sans doute liée: la prolifération du petit liseron des champs, signe de terre compactée.
Devrons-nous en revenir à travailler systématiquement le sol?
Je le fais déjà parfois quand je le trouve très compacté, en agitant ma fourche-bêche devant le croc à fumier.
Il faudrait faire des tests sur des petits bouts de terrain côte à côte…
Ce serait intéressant… Ce serait…
La morale de l'histoire pour moi: ne pas travailler le sol et le couvrir en permanence hiver comme été,
c'est bien, à condition que la couverture soit équilibrée azote/carbone et régulièrement tenue humide.
CQFD!
sans doute parce qu'il n'y a pas d' argile dedans.
Compactage du sol
Côté sol, un jeune permaculteur passionné m'a donné une explication au compactage de notre sol
que nous observons depuis deux ou trois ans.
J'avais émis l'hypothèse que ce sol étant super filtrant, lors des pluies abondantes (de l'ère passée),
l'humus en avait disparu dans les profondeurs avec les vers de terre.
Bizarrerie: dans un sol couvert toute l'année?
Bref, ce jeune parle plutôt d'un excès de carbone.
Plumix et moi avons réfléchi. Effectivement, en dehors des indésirables arrachées, le sol a surtout été couvert
en automne et hiver par de la paille (sèche) et des feuilles (mortes).
Donc, questionnement.
Cette année, comme nous n'avons maintenant plus de paille mais du foin, j'ai commencé à remplacer la paille de couverture
par du foin.
Dès la fin des cultures, si le ciel n'est pas avec nous, nous arroserons abondamment et chargerons en foin,
ortie, consoude ou engrais verts.
Autre chose, sans doute liée: la prolifération du petit liseron des champs, signe de terre compactée.
Devrons-nous en revenir à travailler systématiquement le sol?
Je le fais déjà parfois quand je le trouve très compacté, en agitant ma fourche-bêche devant le croc à fumier.
Il faudrait faire des tests sur des petits bouts de terrain côte à côte…
Ce serait intéressant… Ce serait…
La morale de l'histoire pour moi: ne pas travailler le sol et le couvrir en permanence hiver comme été,
c'est bien, à condition que la couverture soit équilibrée azote/carbone et régulièrement tenue humide.
CQFD!