ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

:cry:

Miel. Les parlementaires du PE viennent de voter majoritairement et rejette l'idée d'étiqueter le pollen OGM (et indirectement) le miel.

Lire : http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Le dossier OGM vu par les parlementaires européens n'est pas simple à suivre.
Là les 2/3 du PE s'opposent à un maïs OGM.
Mais ils ne sont pas décisionnaires, ils ne peuvent que donner un avis aux États dont c'est le pré carré……

http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Exact. D'où le rôle annexe du Parlement européen, qui n'a de parlement que de nom. Intéressant de voir comment fonctionnent les institutions à ce niveau, un parlement pour faire croire que l'Europe est démocratique et une commission qui décide le plus discrètement possible tout ce qu'elle veut. Commission dont il faut rappeler qu'il s'agit des 28 ministres de chaque Etat.... Nous allons bientôt voir du maïs OGM en France et dans toute Europe. Ah oui, la commercialisation des OGM figure au programme des "négociations" dans la mise place du Grand Marché Transatlantique....À TABLE LES AMIS !!! le menu est servi !

Marc a écrit :……… et une commission qui décide le plus discrètement possible tout ce qu'elle veut…

Non, Marc, pas tout ce qu'elle veut. Le champ sur lequel travaille la Commission est défini, limité par les États membres. Son champ d'activité est donc concédé par les États… et reste sous le contrôle d'États européens … démocratiques.

Ce fonctionnement des institutions européennes pourrait être plus démocratique, et le Parlement avoir un rôle plus puissant mais la démocratie n'est jamais totalement réalisée, nulle part sur la Terre. La démocratie c'est un horizon.
Et cette démocratie européenne est une démocratie en construction. Imparfaite mais je préfère cet horizon qu'à celui que nos parents, nos grands-parents et ainsi de suite ont connu, vécut dans le sang des guerres nationalistes des siècles passées. Il vaut mieux accepter cet échafaudage tout en demandant plus de démocratie.

Marc a écrit :…… Commission dont il faut rappeler qu'il s'agit des 28 ministres de chaque Etat…

Pas vraiment. "Les 28 commissaires sont généralement choisis au sein du parti majoritaire par les gouvernements des États membres……" (in wikipédia)

Sur les négociations internationales, il serait bon d'exiger qu'elles ne restent pas dans l'ombre, que leurs contenus soient publiques. Ce qui n'est effectivement pas réalisé et ne peut que nous inquiéter. C'est là où je te rejoins.

La lutte peut payer, y compris devant des multinationales comme monsanto. En Argentine, les ogm dominent encore, pour combien de temps et avec quels désastres écologiques ?
http://www.legrandsoir.info/les-lecons- ... ntine.html
Il faudra faire pareil en Europe, à condition de se sortir le luc des ronces....

Quelle est cette photo qui illustre cet article, Marc? Je parle de celle de la gamine à la peau tachée?

Marie_May, j'ai cherché mais pas trouvé. Je ne pense pas qu'il faille être grand clerc pour comprendre que cette fillette est atteinte de je ne sais quelle maladie due aux pesticides, herbicides pulvérisés, beaucoup par avion. Les cas de cancers et autres affections se démultiplient en Argentine, mais pas seulement l'Argentine.
Il faut lire ce qui est publié depuis des années sur le désastre occasionné par la chimie des agrosemenciers, semeurs de maladies et de mort.
Quelques exemples : http://www.arte.tv/sites/fr/robin/2013/ ... en-prison/
http://les-etats-d-anne.over-blog.com/a ... 95934.html
http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article975

Les ogm sont la cause de ces catastrophes humaines et écologiques. Les ogm sont aussi dangereux que le nucléaire.
C'est ça que la Commission de Bruxelles cherche à nous imposer ???

Pour répondre à MM et Marc (mais je ne me rappelle plus :? dans quel "topic"……)
voici un extrait du site officiel de José Bové.
Dont voici l'adresse : http://jose-bove.eu

Les eurodéputés s’opposent à l’autorisation de mise en culture du maïs OGM

Les eurodéputés ont voté aujourd’hui une résolution proposée par le groupe Verts/ALE au Parlement européen sur la mise en culture du maïs OGM. Cette résolution, non contraignante, demande le rejet de la proposition de la Commission européenne d’autoriser la culture d’un nouveau maïs OGM. Elle souligne le fait que la Commission a dépassé les pouvoirs de mise en œuvre conférés par la directive 2001/18, appelle au retrait de cette demande d’autorisation et à n’autoriser aucun OGM tant que les procédures d’autorisation n’ont pas été améliorées.

Pour Sandrine BELIER, membre de la commission environnement du Parlement européen :

« En soutenant la résolution des écologistes, les députés européens s’opposent aux manœuvres de la Commission européenne qui parait prête à faire du forcing pour voir l’autorisation d’au moins un OGM pendant cette législature. Pourtant, l’exécutif européen vient de subir récemment un camouflet de la Cour de justice de l’Union européenne. Cette dernière a conclu que la pomme de terre Amflora avait été illégalement autorisée en 2010. Il est impératif que la Commission retire sa proposition d’autoriser un nouveau maïs OGM et entende l’appel du Parlement européen. Elle doit cesser de tenter par tous les moyens d’imposer des choix qui semblent dictés par d’autres intérêts que ceux des consommateurs européens. Les députés européens expriment le malaise d’une immense majorité de citoyens face aux OGM. »

Suite à sa condamnation par la CJCE pour avoir indûment bloqué le processus d’autorisation du maïs OGM 1507 de Pioneer, la Commission a soumis une proposition d’autoriser ce maïs au Conseil des Ministres de l’UE, qui devrait statuer avant le 12/02. Dans sa hâte, la Commission suggère de passer par une obscure procédure écrite, qui éviterait les discussions au Conseil et tiendrait le public soigneusement à l’écart.

Pour José BOVE, Vice-président de la commission de l’agriculture du Parlement européen :

« Pour nous, il est inacceptable que la Commission tente de passer cette autorisation en force à trois mois des élections. Nous appelons les représentants des gouvernements, qui se réunissent demain en COREPER afin de décider de la suite à donner à cette demande, à rejeter cette autorisation et préserver les territoires européens de la culture de ce maïs OGM. Cela éviterait à la Commission d’être à nouveau poursuivie devant la CJCE pour autorisation « illégale » d’un OGM. En outre, ce maïs OGM a été insuffisamment évalué et pose des problèmes écologiques, en particulier des impacts sur des insectes non ciblés et des pollinisateurs. Les Européens ne comprendraient pas que le 1er maïs OGM autorisé à la culture depuis 15 ans soit justement un produit pour lequel l’EFSA elle-même a indiqué qu’il comportait des risques. Pour la majorité des citoyens européens, il est absolument nécessaire de conserver une Europe sans OGM ».

Publié le 17 janvier 2014 dans Actualités OGM

Claude, notre discussion avait lieu sur "nos souris ont du pouvoir".
Où Marc montrait que la commission européenne a des façons de procéder bien peu démocratiques. Apparemment, il n'est pas le seul à le penser, puisque Bové le relaie. Heureusement qu'il existe encore au sein du parlement européen des gens qui se souviennent (parfois) du rôle qu'ils doivent y jouer.

Eh bien voilà.... Comme Bové le dit lui-même et je suis bien d'accord sur ce point, ... En soutenant la résolution des écologistes, les députés européens s’opposent aux manœuvres de la Commission européenne qui parait prête à faire du forcing pour voir l’autorisation d’au moins un OGM pendant cette législature..... Pour nous, il est inacceptable que la Commission tente de passer cette autorisation en force à trois mois des élections... Ce qu'elle fait sans état d"'âme....Si ce n'est pas l'antithèse de la démocratie...Ce n'est pas une question de mois, bien sûr...
....Puisque la Commission de Bruxelles passe par dessus le vote du Parlement européen ( http://www.liberation.fr/terre/2014/02/ ... que_979392) et surtout par-dessus les peuples dont aucun gouvernement de chaque Etat n'envisage de demander son avis par un referendum ni aucune sainte institution européenne également.
Au nom de quelle règle des personnes non élues mais désignées ont voie au chapitre pour décider à la place des élus (dont je conteste le mode représentatif). Au mieux, cette commission est représentative au second, troisième degré, voire pas du tout. D'une certaine façon la Commission de Bruxelles ressemble au Sénat Français, je suis pour la suppression des deux.

Je signe la pétition que cyberacteurs vu qu'elle s'adresse à la tête des États qui sont les "membres" de cette association. Et qu'elle exprime d'abord un refus de cet OGM.

Par contre, je n'apprécie pas l'argumentation à base de calculs qui sont forcément plus complexes puisqu'il n'est pas question de majorité mais de majorité qualifiée et parce qu'il y manque quelque chose. Le défaut de démocratie n'est pas lié au "score" tel qu'il était présenté. Cette arithmétique n'est pas pertinente : elle tait les règles telles que ses membres les ont discutées par les États membres, négociées puis décidées par des traités internationaux. Des règles qui sont imparfaites mais qui reflètent des compromis et des visions contradictoires. Ces règles sont par nature le résultat de négociations. Elles définissent des compétences bien périmètres et des relations entre institutions. Ici, dans ce domaine, le Parlement a un poids limité. Une mécanique que je ne comprends pas toujours tout comme on ne comprend pas les astuces qui font qu'un moteur de voiture fonctionne. On râle de temps en temps parce qu'on ne comprend pas ce qui se passe sous le capot mais on est content que la voiture fonctionne.

La Commission est une instance politique importante'. Il n'est pas sans intérêt de voir quelle ligne est celle de son grand chef actuel, M. Barroso. C'est un homme de droite.

Il serait bon que les élections européennes soient plus politiques…… c'est-à-dire plus claires en ce qui concerne les enjeux, la direction du bateau Europe.

Ces affaires ne sont pas simples. Il importe de suivre les nombreux pas à pas. L'UE recherche souvent le consensus et là, l'article montre qu'il doit y avoir de l'embarras dans l'air. Douze des États qui ont voté contre l'autorisation de cet OGM ont lancé un appel ……

http://abonnes.lemonde.fr/planete/artic ... _3244.html

La prochaine élection du Parlement européen pourrait être l'occasion d'en débattre, informer tous les citoyens afin de décider si nous voulons ou pas des OGM.
Et puis puisque cela entre dans le cadre des négociations du Grand marché transatlantique, nous pourrions mettre tout à plat sur les projets, l'état des négociations et là aussi en décider.
à condition de ne rien cacher, bien entendu. Nous sommes tous concernés, non ?

Il y a sûrement plusieurs façons de mener des négociations …

Des négociations à ce niveau sont sûrement lourdes de conséquences pour tous les habitants du continent. Je ne comprendrais pas que l'ensemble des mesures négociées ne soient pas portées à notre connaissance.

PS. Je m'aperçois que le lien que j'ai donné est un lien "abonné". Est-ce qu'il fonctionne pourtant pour ceux qui ne le sont pas ?

L'article en question n'est pas accessible.

Plusieurs façons de mener les négociations ? Une seule valable est de communiquer l'ensemble et de permettre le débat, démocratiquement. Cela n'est pas fait, au contraire. Qui cela gêne-t-il sinon les initiateurs et ceux qui les soutiennent ?

L'association ATTAC vient de faire parvenir le 12 février une lettre ouverte à Nicole Bricq, ministre du commere extérieur. Lettre qui a le mérite de placer le débat comme il faut. http://france.attac.org/se-mobiliser/le ... ?id_mo=119.
Souhaitons une prompte et complète réponse.

Les risques sont certains et toucheraient non seulement toute l'activité économique et culturelle européenne, mais également toute la législation en matières de normes sociales, sanitaires, financières, culturelles, etc. Porter à la connaissance des peuples de chaque pays d'Europe n'est pas un luxe, mais une impérieuse nécessité. Nous devons en décider tous démocratiquement.

Tu as raison mais j'émets cependant une remarque. À caractère général.

Le fondateur du journal Le Monde avait établi une règle (qui a pu être oubliée ensuite par ces journalistes … mais qui me plaît bien) à savoir que la subjectivité du rédacteur devait s'effacer le plus possible. Qu'un article devait commencer par une présentation des faits (la plus objective, la plus neutre possible) et que l'interprétation, l'évaluation ne devait apparaître qu'à la fin du texte. Aujourd'hui, ils sont rares les textes de journalisme qui respectent ce protocole ce qui m'a tendu particulièrement "agnostique" quand je prends connaissance de nouvelles.

Quand on présente une négociation entre des parties aux intérêts divergents, il y a forcément a minima un côté face et un côté pile mais cela n'apparaît pas dans les présentations que je suis amené à lire. La séparation entre les faits et les analyses sont trop mêlées. Dans cette affaire du fameux Traité Transatlantique qui ne sera pas signé avant longtemps, il n'y a pas que des inconvénients …… mais on fait l'impasse sur cet aspect, en pensant qu'il ne faut présenter "que les éléments à charge". Cela revient très souvent dans nos petites discussions. Bon, là je n'évoquais ce traité que … pour parler "en général" du journalisme.

Sur le fond, sur le gaité commercial en question, je suis aussi inquiet. L'équipe de M. Barroso poursuit des objectifs approuvés par la majorité des États européens, certes, ça c'est globalement légitime, mais ces objectifs ne me conviennent pas (ça c'est globalement inquiétant pour un jardinier qui tient en suspicion l'agriculture industrielle et un citoyen européen qui voudrait plus de fédéralisme et donc, en fait, plus de démocratie ; navré mais l'idée que je me fais de la démocratie n'est pas en noir ou blanc mais comme un doigt posé sur un curseur).

Et cerise sur le gâteau, si les résultats d'étape et les enjeux de la négociation ne sont publics, cela me bouscule grave ! Je ne demande pas, je n'espère pas un référendum (les expériences qu'on a en France de cette procédure sont lamentables ; prétendre que c'est le nec plus ultra de la démocratie c'est du fumage de moquette) mais que les gouvernements démocratiquement légitimes qui sont, eux, à ce stade de la construction européenne, les réels membres de l'UE prennent une position définitive (avant signature du contrat) après un débat publique européen en France. Donc, devant le Parlement français. OU devant le Congrès.

Et pof ! Le Sénat vient de rejeter la proposition de loi interdisant la culture du maïs transgénique en France. Cejour. :cry:

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