ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

comme disait l'autre dont on parlait plus haut, c'est celle que je préfère!

:P

Le western des frères Cohen, c'était hier soir.Tu l'as regardé où, l'émission sur la surveillance, Ege, c'est ce soir qu'on la verra sur Arte. Tu as un œil dans le futur ?

Puisqu'on est sous radio-télé, je recommande Michèle Bernard. Elle aussi chante très bien l'immigration en tout genre. D'ailleurs si on remonte un peu, on est tous des enfants de déplacés - ne serait-ce que de Bretagne ou d'Auvergne.
Mon papa à moi est venu de sa Biélorussie natale, lui aussi après la Première Guerre mondiale.

hier, mardi, je n'ai pas pu regarder le Cohen, il n'y avait que le "trailer" accessible, 30'', pas génial côté narration!! il est en location 1,99 dans la boutique

pour le "tous surveillés" on pouvait y accéder avant la diffusion, sur arte https://www.arte.tv/fr/videos/083310-00 ... -suspects/ (dispo du 14/054 au 19/06). C'est souvent le cas pour les reportages.

quant aux origines, je suis désespérément d'ici!!
du côté maternel, occitan depuis au moins les années 1700 et des poussières selon l'état civil, du côté de mon père, allemand avec un ancêtre ardéchois viré pour cause de réforme et parti voir Calvin.
et ils avaient des points communs, un prénom romain, Julius et l'autre Numa, et tous les deux bidasses en 14, mais pas du même côté ni sur le même champ de bataille!!

;)

a y est l'ai vue l'histoire de la petite teigneuse
plein de coupures mais superbe et des plans époustouflants!

le canard annonce des trucs pas mal pour le 28 avec l'histoire des ouvriers, vais voir si on peut y accéder avant, c'est nettement moins surchargé!
suis con, je devrais pas le dire

sais pas trop ou le mettre, mais écoutez!

Je vois et le début et la fin, en tout cas. Bel envoi. Merci Ege. Je ne connaissais pas.

Eh beh… on en reste bouche ouverte et le souffle court.
Merci Ege.

No passaran!

j'ai regardé le début de la série de 4 films d'une heure sur les ouvriers et leur histoire depuis la mi-XVIII°
ça vaut le coup, mais ça fout un coup au moral
https://www.arte.tv/fr/videos/082189-00 ... riers-1-4/
pouvez y aller ç'est déjà accessible

ça vaut le coup, mais ça fout un coup au moral

Alors, pour l'instant, je vais m'abstenir.
Côté pas le moral, l'explosion de la maltraitance des enfants confinés et du nombre de demandeurs
de repas aux Resto du Cœur, de penser à tous les petits commerces qui ne se relèveront pas,
ça me fait le plein.

J'attendrai mardi de pouvoir m'asseoir sur le sofa et regarder un écran potable sur lequel il n'y a pas sans arrêt une petite roue qui tourne avant de montrer la suite.

la roue de la fortune tu veux dire!

on a vu un concert de Philippe Katherine ce tantôt, concert à l'olympia 2017
https://www.arte.tv/fr/videos/075638-00 ... l-olympia/
attention, réservé à l'humour décalé, mais il y a aussi plein de tendresse

en réponse aux propos sur le bandeau:

canton, canto nait, canton nait pas!
nous, hier, on s'est fait deux épisodes sur les 4 de la série sur l'afghanistan d'arte:
1: du dernier roi aux russes
2: des russes aux talibans

Et le prochain: Des Talibans aux Talibans? :roll:

sais pas, l'ai pas encore vu!
devrait y avoir l'assassinat de massoud et al kaïda

Ben nous, on s'est regardé une vieille cassette vidéo (pléonasme!) sur la vie quotidienne du défunt Cirque Plume; reportage de Christophe de Ponfilly,salué par la critique lors de sa sortie en 1994! Un peu daté mais très rafraichissant. En plus, le Cirque Plume était basé dans le petit village jurassien de mes ex-beaux-parents! O nostalgie!🙄

Rat-pelle.

On parlait de la série Dérapages diffusée sur Arte avec Éric Cantona.

Claude : «  …… Éric Cantona en Robin des Bois. »

Message par Marie_May » 01 mai 2020 13:30

Sauf que Robin des Bois donnait aux autres ce qu'il avait rapiné chez les nobliaux.
Dans la série, le chômeur Cantona manœuvre habilement face à un management déshumanisé , perd sa femme, sa fille et son meilleur copain et se retrouve avec 20 millions à blanchir...
Je reste un peu sur ma faim. J'espère au moins qu'il donnera un peu aux restaus du cœur...!

Mais bon... je suis allée jusqu'au bout de ce thriller social bien ficelé

Tu as raison, on reste sur sa faim mais je n’avais pu suivre jusqu’au bout la violence surjouée de la prise d’otages. Ça me révulsait. À cause de cela j’ai même failli ne pas regarder la suite d’hier soir.
En parlant de faim, j’ai été surpris par les dernières secondes de la série qui donnaient à penser qu"il y aura une saison 2.

Difficile d’oublier le Canto des Guignols de l’Info.

Ege, j'ai vu la série sur les ouvriers. Tu as raison, on en sort attristé, la conclusion étant qu'en fait la classe ouvrière n'existe plus.
Je me demande quand même... Pour moi, les caissières sont des ouvrières, les éboueurs aussi. Qu'est-ce donc qui fait la "classe" ? Les revendications ? Ou le parti auquel ils étaient si attachés, les pauvres... ? Ou la cécité des gens qui n'en font pas partie mais qui en parlent... ?

un des intervenants (l'intérimaire dans l'agro-alimentaire) disait qu'il n'y avait plus de classe ouvrière car même à l'intérieur d'une entreprise, il n'y avait pas de sentiments d'appartenance communs mais, à peine, un sentiment de groupe à l'intérieur d'un même atelier (ceux des crevettes, ceux de la découpe, etc...).

Diviser pour mieux régner!

Oui, tu fais bien de parler de ce type qui était clairvoyant et parlait en tout cas de ce qu'il connaissait. Pas en historien.

Je suis sûre qu'il existe un peu partout dans les ateliers et les entreprises des gens qui se sentent une appartenance commune. Peut-être est-ce seulement le vocabulaire marxiste de classe qui a disparu, emporté par la débâcle du parti communiste. Et que les protagonistes, eux, sont toujours bien là mais cantonnés dans leurs ateliers respectifs. Les syndicats devraient être un lien, mais seuls les plus militants s'inscrivent dans des syndicats.

Et pourtant la crise des gilets jaunes a bien montré combien les gens, qu'ils bossent ou qu'ils soient chômeurs, avaient besoin de partager, de se grouper pour se faire entendre et reconnaître et de partager.

Et tous les travailleurs soit disant "non qualifiés" qui pourtant occupent des postes cruciaux pour nos vies, chauffeurs de camion sans qui nous ne nous fournirions pas de tout ces trucs nécessaires à nos vies; travailleurs des supermarchés qui nous nourrissent; agents de surface qui font le ménage et les autres agents de tout et n'importe quoi, amazonards qui nous envoient nos petits colis marrons et qui sont chronométrés quand ils vont faire pipi, mais qu'est-ce qu'ils attendent pour s'organiser ?
Fractionnés dans leur travail même pas reconnu, qualifié de 'non qualifié' alors que franchement, faut en faire des mouvements et des acrobaties pour servir à table, leur vie l'est aussi, leur emploi du temps, souvent changeant selon les humeurs du patron ou des algorithmes; acrobaties encore pour aller chercher le bambin à la crèche et faire les courses et le repas... S'organiser, faut aussi prendre le temps de le faire. Et avoir un peu d'énergie - et ne pas penser qu'aux fin de mois.

Il semble bien que les ouvriers des siècles précédents qui vivaient dans une misère noire, étaient bien moins aliénés par ce semblant de confort que nous offre notre siècle à nous, avec son cortège de traites pour l'appart' et la voiture, cloués aussi par les alloc' et les primes. Ils n'avaient pas non plus d'énergie de trop, mais ils vivaient plus proches les uns des autres et ns possédant rien, n'avaient pas grand chose à perdre.

Oui, enfin, de tout temps, il faut avoir le courage de prendre les choses en main pour que les choses changent. Et pas attendre que ça vienne tout seul, et surtout pas d'en haut.

Cirque Plume
Je les ai vus 3 fois en "spectacle vivant", dont leur dernier spectacle
Jamais déçu
Ils nous embarquaient dans leur univers fait de rêves, d'humour et de magnifiques trouvailles artistiques et acrobatiques, avec beaucoup de fraicheur.

Un milliardaire américain disait que la lutte des classes existait mais que ce sont les « les gens comme lui » qui l’avaient gagné. Il n'empêche que les relations de classe existent toujours et qu’il est impossible que ces relations ne sécrètent pas des révoltes. La révolte seule ne suffit pas pour changer d’ère. La question pour les opprimés est de savoir transcender la révolte en quelque chose de construit et transnational. Mais l’histoire est là, les expériences désastreuses du XX° siècle ont sapé l’espoir de changement. Et quand on voit que l’esprit individualiste qui a tendance à dominer refoule ce qui est collectif.