Re: L'agriculture non durable nous donne de ses nouvelles
Posté : 06 nov. 2013, 13:20
le marché de lézignan est plutôt bien fourni en produits frais, et il doit bien y avoir aussi des produits bios...
sinon, pour les céréales et autres produits de bonne conservation, une visite mensuelle à une bonne boutique suffit largement pour avoir sa réserve bien achalandée...
...et avec le temps, tu peux te constituer un réseau local de petits producteurs variés, ils sont parfois peu visibles, mais il y en a, c'est sur, dans mon secteur, j'en découvre encore chaque année, même après plus de 25 ans !
et puis si tu veux du bon lapin, t'aka racketter Jac :D
Pour revenir au végétarisme, je suis parfaitement d'accord avec l’affirmation qu'il est parfaitement possible d'avoir un régime végétarien équilibré, et même végétalien, DE NOS JOURS, sous notre climat.
Mais si on enlève les apports extérieurs et que l'on se réduit aux seules productions locales et saisonnières, on se trouve face à divers risques de carences, en diverses vitamines et acides aminés, pas forcément gravissimes pour la plupart des gens (là aussi, la variabilité physiologique de chacun entre en compte), mais néanmoins difficile à bien gérer...
Sous les climats équatoriaux, tropicaux (et sub tropicaux, genre méditerranéens hors gel, grâce aux apports botaniques exogènes), on peut facilement avoir une diète purement végétalienne, car on trouve des sources végétales pour absolument tout ce qui est nécessaire à une alimentation optimum (en ayant toutefois recours parfois à certains produits issus de la mer, algues, sel marin complet...) tout au long de l'année...
Sous un climat fortement saisonné, c'est difficile pour certains apports qui doivent être sinon constants, très réguliers, le plus banal étant celui de vitamine C, néanmoins facile à couvrir, même en climat froid, avec une peu d'astuce...
Nos lointains ancêtres , chasseurs ou pêcheurs en climat froid à arctique consommaient ainsi une part de leurs proies crues pour récupérer le max de cette vitamine (et d'autres d'ailleurs) et/ou l'intérieur de leurs panses ou autres viscères, cru bien sur.
Les indiens d’Amazonie et autres habitants de forêts hautes primaires faisaient de même une bonne partie de l'année, car paradoxalement en ces milieux hyper verts toute l'année, la ressource en vitamine C était difficile à atteindre, car elle était essentiellement constituée par les fructifications, qui , étant situées en canopée, étaient hors de leur atteinte; par contre, leurs proies y ayant accès...(au sol, il n'y a pas ou peu de végétation, les rares présentes sont toxiques, ou utilisables seulement après préparation, qui détruit la vit.C )
De nos jours, il y a d'autres solutions plus compatibles avec nos us modernes... ;)
En fait, le régime omnivore est une possibilité probablement acquise avec le temps, reposant sur une base physiologiquement végétarienne globale, pour répondre aux situations "extrêmes" (climats froids, désertiques, montagnard, forêts primaires hautes, îles, marais etc...) Cette évolution s'est faite au cours des temps, autant par mutations génétiques (des mutations ont permis à des lignées humaines de digérer les produits laitiers, à dégrader l'alcool, à sur synthétiser la vit D, à digérer le gluten, à sur fixer les graisses, à sur assimiler les sucres, etc etc...), que par acquisition de flores intestinales adaptées aux ressources disponibles( "piquées" à leurs proies le plus souvent, et transmises au sein du groupe, essentiellement matri-linéairement).
Ces co-évolutions (gènes humains propres/flore auxiliaire, et parasitisme aussi fatalement) ont fonctionné par un effet "tire/pousse", et donné des lignées humaines très spécialisées.
Avant le meltingpot pot mondial récent, entre l'alimentation d'un cultivateur de plateaux tempérés chauds bien arrosés et celle d'un inuit, c'était le grand écart.
De nos jours, l'alimentation est mondialisée, et tend à s'uniformiser, les maladies et pathologies liées de même, mais on peut parier qu'à terme, le pool gènes/flore va aussi rattraper le retard, et que globalement toutes les possibilité développées aux recoins les plus divers de notre minuscule planète ronde seront potentiellement mises en commun...
Il y aura tjrs bien sur des différences aux niveaux individuels, car même dans une population par exemple adaptée au gluten ou à la caséine, il y a tjrs eu des individus intolérants.
simplement, "avant", ils mouraient, plus ou moins vite, et laissaient pas ou peu de descendance...
D'autre part, d'après de nombreuses études, il faut quand même pondérer la notion de végétarisme, y compris chez les purs herbivores!
Des études récentes ont mis au jour l'apport non négligeable d'acides aminés chez les herbivores, par l'ingestion "involontaire" d'insectes (vivants, morts, larves, œufs, exuvies...).
Chez les grands singes, même les groupes considérés comme essentiellement végétariens, la consommation d'insectes est très importante, et explique parfaitement la capacité potentielle de notre groupe (grands singes et hominidés) à assimiler les protéines animales, capacité qui a pu se développer plus ou moins selon les nécessités...
Je crois que le débat végétarien/carnivore est un faut débat, car biaisé à la base par des concepts erronés.
Le concept du "bon" végétarien absolu idéal est une construction de l'esprit, donc fausse, car il omet précisément le fait avéré de la consommation de protéines animales (peut importe la dose, je parle du fait), au moins sous forme d'insectes ou autre, y compris chez quasi tous les animaux "purement" végétivores, terrestres ou aquatiques.
De même, tous les mythes entourant la consommation de viande ou produits laitiers sont avant tout le produit d'enseignements d'une "Histoire" interprétée de façon tendancieuse et non objective, voire caricaturale, et surtout fluctuante selon les idéologies et époques, et de divers martelages publicitaires, reposant sur des symboliques parfois très anciennes (apparat, luxe, symboles de pouvoir, traumatismes de pénuries etc) et de fausses bonnes idées soigneusement entretenues (comme par exemple les bénéfices d'une consommation riche en produits laitiers pour le calcium).
Perso, je soutiens l'idée que du fait de nos variabilités individuelles, ce qui est important est de trouver SON "bon" régime alimentaire, et ce n'est pas une mince affaire, car il faut tenir compte de multiples facteurs: goûts, plaisir, effets sur la santé, sociabilité, disponibilité, pratique, ressource etc...
L'autre aspect, pour moi essentiel, est celui du respect de l'animal, qui est un être vivant de même valeur que nous, humains (au même titre que tout ce qui est vivant, et même du reste de la planète, eaux, terres, forêts...).
L'animal vit, meurt, ressent et souffre comme nous.
Je ne vois rien de déshonorant ni fondamentalement malsain de consommer un animal, respecté dans sa vie, et tué honorablement.
Mais je ne dis pas non plus que ceci est absolument nécessaire, loin de là!
C'est ce point là, le respect de la vie , qui pour moi est essentiel.
Hors, quand on se perd dans les méandres de débats assez intellectuels sur le végétarisme en omettant (volontairement ou non) certaines données scientifiques objectives, purement techniques, on dessert la cause de la défense du vivant en général; c'est du moins mon avis...
Car, et c'est encore une analyse personnelle, le respect du vivant au sens large, de notre environnement, de notre planète, de nos cultures humaines diverses et toutes dignes d'intérêt, inclue aussi le maintien des fonctionnements ruraux, agricoles, qui incluaient logiquement presque partout diverses formes d'élevages ( aquatiques inclus).
On peut aussi tenir compte de certaines cultures cueilleur/chasseur (je le mets dans cet ordre, car en fait la cueillettes est prépondérante) ou de pêcheurs, pour leur valeur de patrimoine culturel humain, même si leur disparition inéluctable est en cours (ou achevée)...
Le respect et le maintien de ses savoirs et expériences, revus et augmentés de nos connaissances et moyens actuels est indispensable pour à la fois maintenir un environnement anthropique harmonieux et sain, fournir des productions alimentaires et autres de qualité aux populations sans cesse croissantes (autre sujet ça!) et follement urbanisées, et aussi, voire surtout préserver ce qui est "sauvable" encore d'espaces terrestres et marins plus ou moins "sauvages", et toute la diversité biologique qui y réside.
Hors , la position végétariste militante a une valeur indéniable dans la prise de conscience du rapport au vivant, et en ce sens je la soutiens à fond.
Mais je suis assez mal à l'aise face à des militants et discours extrémistes, d'autant plus que j'ai vu des individus le tenant qui n'arrivaient eux mêmes visiblement pas à gérer convenablement pour eux la mise en pratique de leurs théories (visiblement de par leurs états de santé, ou de bien être).
Et condamner tous les élevages par principe ne fragilise, actuellement du moins, que justement les petits éleveurs et les tenants d'une agriculture équilibrée, les seuls sensibles à la critique et aux baisses de revenus, au profits des industriels de la techno bouffe, qui eux, n'en ont rien à battre...
Le maintien d'une agriculture écologique et durable et d'espaces naturels ouverts et biologiquement diversifiés implique le maintien de certaines pratiques d'élevage, qui au passage préserveraient la diversité des races domestiques, qui sont aussi un patrimoine de l'humanité, comme les pratiques associées.
La production « vertueuse » de ces protéines animales serait, je suppose, largement suffisante pour l'alimentation humaine, précisément dans la mesure où un semi-végétarisme raisonné deviendrait la norme, sans exclure d'ailleurs d'éventuelles « nouvelles » ressource protéiques (micro-organismes, algues, insectes etc...), et surtout, dans le respect des choix individuels, mais dé-couplés de la pression propagandiste publicitaire industrielle et de son hégémonie croissante sur le contrôle du marché alimentaire (de la semence à la distribution, et même le traitement des déchets)...
hélas, on n'en prend guère le chemin...
@
sinon, pour les céréales et autres produits de bonne conservation, une visite mensuelle à une bonne boutique suffit largement pour avoir sa réserve bien achalandée...
...et avec le temps, tu peux te constituer un réseau local de petits producteurs variés, ils sont parfois peu visibles, mais il y en a, c'est sur, dans mon secteur, j'en découvre encore chaque année, même après plus de 25 ans !
et puis si tu veux du bon lapin, t'aka racketter Jac :D
Pour revenir au végétarisme, je suis parfaitement d'accord avec l’affirmation qu'il est parfaitement possible d'avoir un régime végétarien équilibré, et même végétalien, DE NOS JOURS, sous notre climat.
Mais si on enlève les apports extérieurs et que l'on se réduit aux seules productions locales et saisonnières, on se trouve face à divers risques de carences, en diverses vitamines et acides aminés, pas forcément gravissimes pour la plupart des gens (là aussi, la variabilité physiologique de chacun entre en compte), mais néanmoins difficile à bien gérer...
Sous les climats équatoriaux, tropicaux (et sub tropicaux, genre méditerranéens hors gel, grâce aux apports botaniques exogènes), on peut facilement avoir une diète purement végétalienne, car on trouve des sources végétales pour absolument tout ce qui est nécessaire à une alimentation optimum (en ayant toutefois recours parfois à certains produits issus de la mer, algues, sel marin complet...) tout au long de l'année...
Sous un climat fortement saisonné, c'est difficile pour certains apports qui doivent être sinon constants, très réguliers, le plus banal étant celui de vitamine C, néanmoins facile à couvrir, même en climat froid, avec une peu d'astuce...
Nos lointains ancêtres , chasseurs ou pêcheurs en climat froid à arctique consommaient ainsi une part de leurs proies crues pour récupérer le max de cette vitamine (et d'autres d'ailleurs) et/ou l'intérieur de leurs panses ou autres viscères, cru bien sur.
Les indiens d’Amazonie et autres habitants de forêts hautes primaires faisaient de même une bonne partie de l'année, car paradoxalement en ces milieux hyper verts toute l'année, la ressource en vitamine C était difficile à atteindre, car elle était essentiellement constituée par les fructifications, qui , étant situées en canopée, étaient hors de leur atteinte; par contre, leurs proies y ayant accès...(au sol, il n'y a pas ou peu de végétation, les rares présentes sont toxiques, ou utilisables seulement après préparation, qui détruit la vit.C )
De nos jours, il y a d'autres solutions plus compatibles avec nos us modernes... ;)
En fait, le régime omnivore est une possibilité probablement acquise avec le temps, reposant sur une base physiologiquement végétarienne globale, pour répondre aux situations "extrêmes" (climats froids, désertiques, montagnard, forêts primaires hautes, îles, marais etc...) Cette évolution s'est faite au cours des temps, autant par mutations génétiques (des mutations ont permis à des lignées humaines de digérer les produits laitiers, à dégrader l'alcool, à sur synthétiser la vit D, à digérer le gluten, à sur fixer les graisses, à sur assimiler les sucres, etc etc...), que par acquisition de flores intestinales adaptées aux ressources disponibles( "piquées" à leurs proies le plus souvent, et transmises au sein du groupe, essentiellement matri-linéairement).
Ces co-évolutions (gènes humains propres/flore auxiliaire, et parasitisme aussi fatalement) ont fonctionné par un effet "tire/pousse", et donné des lignées humaines très spécialisées.
Avant le meltingpot pot mondial récent, entre l'alimentation d'un cultivateur de plateaux tempérés chauds bien arrosés et celle d'un inuit, c'était le grand écart.
De nos jours, l'alimentation est mondialisée, et tend à s'uniformiser, les maladies et pathologies liées de même, mais on peut parier qu'à terme, le pool gènes/flore va aussi rattraper le retard, et que globalement toutes les possibilité développées aux recoins les plus divers de notre minuscule planète ronde seront potentiellement mises en commun...
Il y aura tjrs bien sur des différences aux niveaux individuels, car même dans une population par exemple adaptée au gluten ou à la caséine, il y a tjrs eu des individus intolérants.
simplement, "avant", ils mouraient, plus ou moins vite, et laissaient pas ou peu de descendance...
D'autre part, d'après de nombreuses études, il faut quand même pondérer la notion de végétarisme, y compris chez les purs herbivores!
Des études récentes ont mis au jour l'apport non négligeable d'acides aminés chez les herbivores, par l'ingestion "involontaire" d'insectes (vivants, morts, larves, œufs, exuvies...).
Chez les grands singes, même les groupes considérés comme essentiellement végétariens, la consommation d'insectes est très importante, et explique parfaitement la capacité potentielle de notre groupe (grands singes et hominidés) à assimiler les protéines animales, capacité qui a pu se développer plus ou moins selon les nécessités...
Je crois que le débat végétarien/carnivore est un faut débat, car biaisé à la base par des concepts erronés.
Le concept du "bon" végétarien absolu idéal est une construction de l'esprit, donc fausse, car il omet précisément le fait avéré de la consommation de protéines animales (peut importe la dose, je parle du fait), au moins sous forme d'insectes ou autre, y compris chez quasi tous les animaux "purement" végétivores, terrestres ou aquatiques.
De même, tous les mythes entourant la consommation de viande ou produits laitiers sont avant tout le produit d'enseignements d'une "Histoire" interprétée de façon tendancieuse et non objective, voire caricaturale, et surtout fluctuante selon les idéologies et époques, et de divers martelages publicitaires, reposant sur des symboliques parfois très anciennes (apparat, luxe, symboles de pouvoir, traumatismes de pénuries etc) et de fausses bonnes idées soigneusement entretenues (comme par exemple les bénéfices d'une consommation riche en produits laitiers pour le calcium).
Perso, je soutiens l'idée que du fait de nos variabilités individuelles, ce qui est important est de trouver SON "bon" régime alimentaire, et ce n'est pas une mince affaire, car il faut tenir compte de multiples facteurs: goûts, plaisir, effets sur la santé, sociabilité, disponibilité, pratique, ressource etc...
L'autre aspect, pour moi essentiel, est celui du respect de l'animal, qui est un être vivant de même valeur que nous, humains (au même titre que tout ce qui est vivant, et même du reste de la planète, eaux, terres, forêts...).
L'animal vit, meurt, ressent et souffre comme nous.
Je ne vois rien de déshonorant ni fondamentalement malsain de consommer un animal, respecté dans sa vie, et tué honorablement.
Mais je ne dis pas non plus que ceci est absolument nécessaire, loin de là!
C'est ce point là, le respect de la vie , qui pour moi est essentiel.
Hors, quand on se perd dans les méandres de débats assez intellectuels sur le végétarisme en omettant (volontairement ou non) certaines données scientifiques objectives, purement techniques, on dessert la cause de la défense du vivant en général; c'est du moins mon avis...
Car, et c'est encore une analyse personnelle, le respect du vivant au sens large, de notre environnement, de notre planète, de nos cultures humaines diverses et toutes dignes d'intérêt, inclue aussi le maintien des fonctionnements ruraux, agricoles, qui incluaient logiquement presque partout diverses formes d'élevages ( aquatiques inclus).
On peut aussi tenir compte de certaines cultures cueilleur/chasseur (je le mets dans cet ordre, car en fait la cueillettes est prépondérante) ou de pêcheurs, pour leur valeur de patrimoine culturel humain, même si leur disparition inéluctable est en cours (ou achevée)...
Le respect et le maintien de ses savoirs et expériences, revus et augmentés de nos connaissances et moyens actuels est indispensable pour à la fois maintenir un environnement anthropique harmonieux et sain, fournir des productions alimentaires et autres de qualité aux populations sans cesse croissantes (autre sujet ça!) et follement urbanisées, et aussi, voire surtout préserver ce qui est "sauvable" encore d'espaces terrestres et marins plus ou moins "sauvages", et toute la diversité biologique qui y réside.
Hors , la position végétariste militante a une valeur indéniable dans la prise de conscience du rapport au vivant, et en ce sens je la soutiens à fond.
Mais je suis assez mal à l'aise face à des militants et discours extrémistes, d'autant plus que j'ai vu des individus le tenant qui n'arrivaient eux mêmes visiblement pas à gérer convenablement pour eux la mise en pratique de leurs théories (visiblement de par leurs états de santé, ou de bien être).
Et condamner tous les élevages par principe ne fragilise, actuellement du moins, que justement les petits éleveurs et les tenants d'une agriculture équilibrée, les seuls sensibles à la critique et aux baisses de revenus, au profits des industriels de la techno bouffe, qui eux, n'en ont rien à battre...
Le maintien d'une agriculture écologique et durable et d'espaces naturels ouverts et biologiquement diversifiés implique le maintien de certaines pratiques d'élevage, qui au passage préserveraient la diversité des races domestiques, qui sont aussi un patrimoine de l'humanité, comme les pratiques associées.
La production « vertueuse » de ces protéines animales serait, je suppose, largement suffisante pour l'alimentation humaine, précisément dans la mesure où un semi-végétarisme raisonné deviendrait la norme, sans exclure d'ailleurs d'éventuelles « nouvelles » ressource protéiques (micro-organismes, algues, insectes etc...), et surtout, dans le respect des choix individuels, mais dé-couplés de la pression propagandiste publicitaire industrielle et de son hégémonie croissante sur le contrôle du marché alimentaire (de la semence à la distribution, et même le traitement des déchets)...
hélas, on n'en prend guère le chemin...
@