ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

L’humoriste que voilà.
.
https://www.google.fr/search?q=blanche+ ... 24&bih=666

Géniale! :P

Vu aussi "effacer l'historique"
Bien aimé, humour et bons acteurs

Beaucoup aimé aussi. Excellent, drôle, percutant. On suit trois zozos dont la vie est pourrie à l'ère du portable et qui décide de partir en guerre contre Internet...

j'ai mis ce lien sur mon jardingo, mais sa place est ici
festival documentaire jean Rouch
En ce moment jusqu’au 6 décembre
https://online.comitedufilmethnographique.com/

Sa mort m'a vraiment fait un choc! On a encore perdu un grand bonhomme! Cela déménage beaucoup depuis quelques temps😢

La scène va nous sembler vide.

Tavernier est mort, même pas vieux (79 ans - comme moi !). Cet "épicurieux" comme il s'appelait, n'avait de cesse de montrer au public ce qu'il ignorait lui-même et découvrait au fil de ses tournages. Je trouve ça assez impressionnant. Et quel cinéphile ! J'ai l'impression d'être en deuil.

Encore un méchant coup de torchon.

Mais qu’est-ce qui se passe ?

J'ai l'impression d'être en deuil.

Je te comprends, moi itou!😢

la perte d'un grand du cinéma
D'un grand tout court

Nous sommes allés au cinoche pour la première fois depuis longtemps. Vu Drunk. Surtout contente d'entendre parler danois, de revoir un lycée de Copenhague, d'entendre chanter une vieille chanson par des jeunes lycéens, et de les voir partir célébrer leur bac en camion fleuri, leur casquette blanche et rouge sur la tête, près du port.
Quant au message du film, je ne saurais affirmer où Vinterberg veut en venir. J'ai l'impression qu'il voulait parler du problème de l'alcool dans la jeunesse, mais c'est surtout les adultes qu'on voit à l'œuvre.
C'est sûr qu'en Scandinavie, comme dans d'autres régions nordiques, on boit sec pour se désinhiber, y compris les très jeunes. Ça m'a toujours beaucoup étonnée quand mes enfants faisaient leurs études. Leurs copains buvaient vraiment beaucoup et après leur passage, notre fils Morgan a parfois été obligé de faire un sacré ménage (rideaux, tapis, etc) quand nous lui laissions l'appart pour un week-end.

C'est un bon film, Vinterberg connaît son affaire et Mads Mikkelsen est super, comme toujours.

Hier soir Nomadland, de Chloé Zhao avec Frances McDormand. C'est plus un documentaire qu'un film, qui décrit la vie des nomades modernes aux USA, après l'effondrement de certaines petites villes entièrement basées sur une entreprise (Heinz) ou un secteur économique (l'automobile à Detroit). Très intéressant, même si la réalisatrice a choisi de faire ici une ode à la solitude en montrant plutôt les côtés positifs de la vie de ces déclassés, leur résillience une fois qu'ils ont surmonté le choc.

On envierait presque leur liberté...

MacDormand est formidable en femme qui refuse la passivité et qui s'accroche à son trailer bricolé qu'elle considère comme son chez-soi. En dehors de deux acteurs pros, Zhao fait parler tout une série de gens plus ou moins marginaux, laissés-pour-compte et autres retraités sans revenus, en se rendant sur place pour trouver les personnages du livre sur lequel se base le film.
Fern a perdu son mari, son job et sa maison. Mais elle finit par s'accommoder de sa solitude en enchaînant les petits boulots dans divers états américains et essayant de s'attarder sur la beauté de certains des endroits qu'elle visite.
Chloé Zhao a pris le parti de ne pas montrer la violence ni la petitesse des rapports humains mais au contraire de souligner la fraternité et la solidarité rencontrée au hasard des routes. Cependant on ressent pleinement la tristesse des situations, des lieux de travail dévastés, des habitations vides, le poids de l'âge (la plupart sont des gens entre 50 et 70 ans) et la solitude qui pèse sur tous.

Je suis allée voir Eugénie Grandet au cinoche d'Entraygues. Beaucoup de monde présent, pas mal d'ado. Faut bien qu'ils se cultivent, ces jeunes, et c'est plus facile de voir le film que de lire le bouquin.
Degain nous offre une très bonne mise en scène, dans des décors tristes à souhait. Et comme toujours, Olivier Gourmet droit dans ses guêtres, fait un avaricieux Grandet tout à fait crédible. En revanche, Eugénie est devenue une féministe avant l'heure et on lui fait dire des choses bien radicales pour cette digne jeune fille provinciale. Enfin, on ne s'ennuie pas. Ce que je pardonne moins, c'est de voir à deux reprises dans les vignes de Grandet des fils plastiques de couleur bleue, déplacés là, eux aussi, hors de leur temps. Et comme souvent, une partie des dialogues sont mal prononcés et on ne les comprend pas. Ce n'est pas une question de technique, mais bien de prononciation, me semble-t-il, puisque la personne qui jouait Nanon, la servante, est compréhensible tout du long, contrairement aux deux jouvenceaux. Olivier Gourmet s'en sort plutôt bien de ce point de vue.
J'ai retrouvé des copains dans l'assistance, dont une copine prof de français qui nous a dit qu'elle avait dû rectifier l'erreur de certains de ses élèves, en fait une bonne partie des garçons, qui croyaient dur comme fer que dans cette histoire, la dote était payée par la famille du garçon. Et donc ils ne pigeaient pas grand-chose à l'intrigue.... Ça venait sans doute du fait qu'une partie étaient d'origine maghrébine.......!

Hier, à Entraygues, le cinéaste Laurent Nurier est venu présenter son film "Le Char et l'Olivier" un documentaire pro-palestinien bourré d'interview de rédacteurs du Monde Diplomatique, d'anciens responsables politiques et associatifs, au discours très intéressant. Ça a été suivi d'une discussion nourrie. Peu d'opposants dans la salle, pour ne pas dire aucun. En fait,j'ai été la seule à rappeler qu'en Israël il existe une opposition, des "refuzniks" et un tas de gens qui trouvent tout à fait anormale la situation des Palestiniens. C'est bien là mon esprit de contradiction. Car c'est un sujet délicat à évoquer avec des Juifs, qui sont le plus souvent très sensibles à ce sujet - j'ai en tête notamment deux de mes copines.
Bref, tout ça pour dire que si vous avez l'occasion d'aller le voir, allez-y, Nurier est un type très sympathique avec qui il est facile de dialoguer. Et vous apprendrez beaucoup de choses - y compris quand on est déjà sensibilisé au problème comme c'est notre cas. C'est un film très documenté et indispensable pour se faire une opinion, car la majorité des médias sont sous influence - très organisée et très efficace - d'Israël.

Regardé hier soir le DVD du film que Plumix s'est offert, à savoir "Tout s'est bien passé",
tiré du livre du même nom, d'Emmanuelle Bernheim.
Le récit de la demande à mourir (et le départ en Suisse) de son sacré bonhomme de père à la suite d'un AVC.
C'est la première fois que nous sommes très loin d'être déçus par une adaptation.
Le livre est respecté en tous points et les comédiens sont excellents.
André Dussolier fait là une performance d'acteur époustouflante.
J'ajoute que, membre de l'ADMD (Assoc pour le Droit à Mourir dans la Dignité) depuis plus de 20ans,
je trouve la "publicité" parfaite.

Oui j'avais vu ce film à sa sorti. Mais je n'avais pas lu le livre.

Purėe ! Ça fait un bail que je suis pas entré dans une salle de cinéma. Faut dire que devant la télé j’ai pris l’habitude du manque d?attention.

Ben c'est parce que tu ne vas pas au cinéma. On ne s'y endort pas aussi facilement. Je revois les films à la télé mais je les vois au cinoche. C'est le dogme ...

Revu ce soir "Les citroniers" d'Eran Riklis. Un film qui fait comprendre l'absurdité du conflit israelo-palestinien à travers l'histoire de cette palestinienne dont le verger situé trop près de la résidence d'un ministre, est condamné à disparaître. Riklis est également le réalisateur de "La fiancé syrienne" dans la même veine. Il est heureux d'avoir des cinéastes de cette qualité. On peut le voir ici sur Arte https://www.arte.tv/fr/videos/036619-00 ... tronniers/ Je vous le conseille absolument, il vaut beaucoup mieux que tous les discours. Et sans la moindre goutte de sang.

Revu "La Strada"... Je ne crois pas l'avoir revu depuis mes 13 ans...

Revu "La Strada"... Je ne crois pas l'avoir revu depuis mes 13 ans...

Comment ça se fait qu'on se l'est échappée?
Ah oui! Plumix voulait regarder "éoliennes et nucléaire".
La partie sur le traitement des déchets nucléaires :shock: :shock: :shock: avait de quoi vous requinquer grave
de la guerre en Ukraine.
:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

La Strada ne met pas joie...
Mais le personnage de Giulietta Masina est tellement attachant.
Et puis voir cette Italie pauvre de notre enfance, en noir et blanc qui plus est, avec ces femmes en noir qui mangent debout et ces gamines qui font les courses avec un sac à provisions plus grands qu'elles, la neige sur les ruines...
Mais aussi ce mariage débridé, le vin qui coule à flot, une sorte de joie de vivre dans la misère, les cirques miteux, les terrains vagues, tout ça n'est pas seulement italien et ça m'a rappelé mon enfance sur les fortif's du Pré St Gervais, quand il y avait encore des petits cirques ambulants et des hordes de gamins qui jouaient dans les rues, le marché aux puces de la porte des Lilas, le cinéma des Tourelles......

C'est vrai la vie de couple n'est pas facile tous les jours, avec mon mari nous ne sommes pas d'accord sur le degré de cuisson des haricots verts. Tant que les problèmes de couple concernent la radio et les haricots, on peut se dire que ça va.

avec mon mari nous ne sommes pas d'accord sur le degré de cuisson des haricots verts.
Tant que les problèmes de couple concernent la radio et les haricots, on peut se dire que ça va.

:P