ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

http://www.smiley-emoticones.com/smiley ... 20(14).gif http://www.smiley-emoticones.com/smiley ... 20(84).gif http://www.smiley-lol.com/smiley/fiesta/champ.gif

:lol:

tiens...j'avais mis un post.
Ai-je oublié de valider?

Sûrement, c'est pour les fois où tu le fais 2 fois http://www.smiley-lol.com/smiley/heureu ... le-lol.gif

Mouaarrff ! http://www.smiley-emoticones.com/smiley ... 0(176).gif

Xyla, Claire, c'est vrai que j'ai un estomac en béton téflonné pour les champignons, j'en ai bcp consommé des réputés lourds (rosé jaunissant, divers bolets qui violacent au moindre choc...),indigestes (coprins, russules...), suspects (bolet bai, gyromites) voire toxiques (bolet satan, jeune, en petites quantités, et par erreur dois je le confesser? ;) )(amanite tue mouche, pour soutenir le tonus lors de longues marches ).
Mais c'était à mon époque "je bouffe tout ce que le milieu peut m'offrir", maintenant, je suis plus bégueule, et surtout je n'ai plus guère le temps d'aller musarder, ce que je regrette d'ailleurs... ;)

Des "bons" champignons pas frais sont facilement bien pires que des "pas très bons" fraichement cueillis.

Mais pour l'identification, je ne me fie pas qu'à l'oeil, mais à l'expérience de la manipulation de ces champignons, que je ramasse depuis ma prime enfance, en tenant compte des matières, odeurs, situation au moins autant que leur simple aspect visuel.
La tendance de tout ramasseur de champignons est aussi la routine, et d'aller à "ses coins" comme au va au rayon du magasin faire ses courses, ce qui peut autant limiter les confusions néfastes...que les aggraver.
Aussi, pour les espèces à risques de confusions dangereuses, je checke chaque champignon un par un d'abord en les récoltant puis surtout en les préparant...

Et puis, avec certaines familles, genre coprins, c'est le mélange avec l'alcool qui rend leur consommation problématique, même pour le délicieux et si fin coprin chevelu, qui est très fragile, et où un champignon un peu "passé" pourrait poser problème...
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Bonjour antoine

Je consomme de nombreuses variétés de champignons.
Je pense qu'étant donné l'énorme diversité, on peut se contenter de ceux qui sont universellement considérés comme de bons, voire de très bons comestibles et ne pas prendre le risque d'en consommer qui soient difficiles à digérer, voire légèrement toxiques!
Ne jamais les manger crus, même les champignons de paris, ou pas assez cuits.
En effet, les champignons contiennent tous de la tréhalose (une forme de sucre).
Certains individus ne possèdent pas de tréhalase, l'enzyme qui permet l'assimilation par l'organisme de ce sucre et développent des réactions semblables à une intolérance au lactose.
Et même ceux qui la possèdent peuvent avoir quelques difficultés à casser en glucose et fructose cette tréhalose et développer des troubles intestinaux, même s'ils sont bénins.
Seule une cuisson suffisante peut rendre, consommables pour tout le monde, les champignons comestibles!
Enfin, seul le Coprinopsis Atramentaria, le "Coprin Noir d'Encre" ne doit pas être consommé par des personnes consommant régulièrement des boissons alcoolisées (effet antabuse), le Coprinus Comatus, le "Coprin Chevelu" ne présente pas cet inconvénient.

à+

Nicandra, tu me fais peur. J'en mange crû des champignons de Paris :o Jusqu'ici pas de problème digestif mais sait-on jamais.

Comme je n'y connais pas grand-chose en champignons je me contente des rosés des prés et des coulemelles (lépiotes élevées ou déguenillées). Les cèpes, je n'en trouve pas par ici. Ah, j'oubliais les mousserons. C'est à peu près tout. http://www.informatiquegifs.com/gifs/im ... nons/6.gif

Je consomme parfois crus des champignons de Paris, dans des salades. Pas de symptôme particulier, du moins pas plus qu'avec des champignons cuits.
En revanche, je fais très attention quand je cueille. Je me limite à des espèces que je connais bien et qui poussent chez moi (04): cèpes, girolles, lactaires, grisets, trompettes (pas d'agarics chez moi, je n'en ai jamais vu)
Et bien sûr, je les fais cuire, ce ne sont pas de champignons qu'on mange crus.
Je regarde où ça pousse: comme nous subissons la malédiction de la chasse, s'il y a une cartouche à proximité, je laisse (mais en colère)
Il n'y a pas de coulemelles chez moi, donc pas de confusion possible.
En revanche, il faut bien examiner les mousserons, car il y a des risques de confusion possible avec des champignons non comestibles (toujours regarder les lamelles dessous, leur couleur)
Il faut faire attention aux grisets (Tricholoma terreum) qui peuvent être confondus avec Tricholoma tigrinum qui est toxique: le chapeau doit être uniformément gris et poudré, exempt de stries jaunes. Le dessous est blanc.
Il y a deux sortes de Lactaires comestibles: le déliciosus et le sanguifluus: le premier produit un jus oranger quand on le coupe, le second un jus rouge sang. Le premier est bon , le second est bien meilleur. Il existe une espèce courante qui rend un jus blanc, vous l'oubliez tout de suite: il ne vous tuera pas, ne vous rendra pas malade, mais il est immangeable.

Moi je ne ramasse que les champignons de Paris, ceux qui sont dans des cagettes chez mon marchand !http://smileys.sur-la-toile.com/reposit ... /00102.gif

Zinette a écrit :Moi je ne ramasse que les champignons de Paris, ceux qui sont dans des cagettes chez mon marchand !http://smileys.sur-la-toile.com/reposit ... /00102.gif

Et moi, je veux venir chez toi pour cueillir tous les champignons que tu laisses (mais pas ceux en béton!) :lol:

Hestia a écrit : s'il y a une cartouche à proximité, je laisse

:?: Pourquoi tu laisses?

Je laisse, parce que le contenu de la cartouche (plomb ou autres) peut avoir influencé (contaminé) le champignon. Je ne veux pas manger de champipis assaisonnés au plomb.

Hestia a écrit :

Zinette a écrit :Moi je ne ramasse que les champignons de Paris, ceux qui sont dans des cagettes chez mon marchand !http://smileys.sur-la-toile.com/reposit ... /00102.gif

Et moi, je veux venir chez toi pour cueillir tous les champignons que tu laisses (mais pas ceux en béton!) :lol:

Et il y en a par ici ! Coulemelles, Bolets, Trompettes de la mort and so on ...... ;)

et personne n'a tenté la culture des champipis sur bottes de pailles ou sur bûches de bois chez soi?
J'aimerai bien essayer un jour, parce que les champipis des bois, moi je préfère pas, trop peur de me tromper.
en plus quand j'en trouve ils sont toujours plein de vers, alors beurk.

Oui mais des vers nourris avec de bons champipis bio ! ?

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J'ai capturé ce smiley ( http://emoticoneemoticone.com/emoticone ... ario02.gif )  qui se promenait dans ces pages en répétant "Mais ils sont où ces p…… de jeux vidéos ?"

il se baladent quelque part avec ton smiléy :lol:

Je ne comprenais rien à ton post Claude, mais c'est vrai ça ! on est sur le fil jeux vidéos http://www.smiley-lol.com/smiley/ordina ... panlol.gif

Bonjour nicandra, tout à fait d'accord avec toi, pas la peine de se compliquer la vie avec des champignons "limite", mais je l'ai néanmoins fait à deux périodes, trois en fait, si on ajoute un long séjour au Mexique, ou j'ai consommé "en confiance" des champignons inconnus du cru,( cuits :mrgreen: ), parfois aux aspects assez bizares (genre clavaires rose vif à pointes jaunes) comme les locaux...

Ma première démarche faisait parti de tests type survivaliste, CAD ne bouffer que ce que l'on peut trouver sur le terrain, pour voir...à mon avis, sous nos climats, l’espérance de survie est assez courte, et doit buter sur le mur hivernal, sauf techniques de chasses/pèches efficaces, mais je manquais d'infos, techniques etc, et c'était plus une démarche "fun" pour voir que réellement scientifique...

La deuxième fois, c'était avec un Mycologue chevronné qui testait et mangeait des multiples espèces de champignons, c'était intéressant, mais à part deux ou trois espèces bien caractéristiques que j'ai retenu (comme les coprins noir d'encre, quand ils sont tout jeunes et frais, et sans alcool), je ne m'y suis pas aventuré tout seul ensuite;

Après, les seuls champignons que je consomme crus, ceusses de cagette quand ils sont bien mimi tout frais, ils ne me posent pas de problèmes digestifs, donc comme j'adore...ah oui, j'oubliais, la truffe râpée crue sur un risotto, ça ne me pose pas non plus de problème :mrgreen:

Pour l’amanite tue mouche, que je consomme crue aussi, c'est une pincée à la fois, sans forcément ingérer, pour son éffet de doping qui permet de marcher sans ressentir de fatigue ni d’essoufflement, un peu comme la feuille de coca.Et aussi de se sentir moins sensible au froid.
Je suppose qu'elle a des effets régulateur sur le muscle cardiaque, et prob. aussi vasodilatateur.
ça , c'est un truc de vieux berger que je connais depuis mes premiers boulots dans ce secteur...Après, je ne l'ai jamais consommée pour ses effets psychotropes, qui ne commencent qu'à des doses bien supérieures, prob. limites aux doses de toxicité (mais ce n'est pas une amanite considérée comme mortelle) ...

Les champignons dont je me méfie sont tous ceux qui peuvent être confondus avec les amanites printanière, phalloïde, vireuse et leurs diverses sous espèces ou proches cousines, et l'entolome livide.
Je ne touche pas aux cortinaires (pourtant il y en a de très bons, mais je manque d'expérience pratique), ni à la pholiote jaune ("changeante" son nom?) super bonne mais qui peut se confondre avec un autre dont je n'ai plus le nom en tête et qui est gentiment mortel...
Je continue à manger des coulemelles, parfois abondantes chez moi, malgré qu'il existe des lépiotes mortelles, ce que je n'ai appris que assez récemment...

Sinon, les champignons, ces êtres vivants mi végétal, mi animal sont d'excellents accumulateurs de métaux lourds, radio-nucléides et prob. autres substances toxiques.
Pour le plomb de chasse, Hestia, le plomb métal ne fond pas comme du sucre, il a au contraire tendance à s'encrouter , en sol calcaire du moins, et de toute façon, quand on trouve une douille (et oui, il y a encore bcp de sagouins chez les chasseurs, même si le ramassage des douilles est de plus en plus respecté) , le plomb, lui est loin :D .
par contre, le plomb issu de la pollution industrielle qui arrive avec les pluies, lui...
Donc, en toute logique, vaudrait mieux ne pas abuser des champignons ... mais quand on aime...
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On ne compte pas mais comme j'aime pas, je compte !http://smileys.sur-la-toile.com/reposit ... /00102.gif

je voulais dire aussi que j'ai tenté une fois la culture de pleurote sur paille, fiasco total, mais prob. du à mon manque de rigueur.

Champ. de paname sur fumier de cheval, à l'ancienne, en cave fraiche, pas mal, mais c'est bcp de boulot! Par contre, une fois la couche épuisée, elle a finie dans une tranchée à asperges...et il y a eu de très intéressantes récoltes au jardin ensuite (on y apportait chaque année du fumier de cheval, crottins et autres M.O. )

"Piboule" (pholiote du peuplier) sur tronc coupé de peuplier, succès, mais autant avoir des arbres vivants contaminés si possible...il faut du champi frais pour ensemencer les troncs fraichement coupés, ou un arbre blessé, et une bonne humidité pour la production.

J'avais réussi à implanter du "pied bleu" (connais pas le vrai nom) dans le jardin de mon grnad père, en transplantant de gros paquets de litière feuillue productive prélevée dans les bois, ça marche si on maintient humide avec de l'eau non chlorée et qu'on recharge en feuille chaque année (je prenais de la feuille de châtaignier)

Un copain avait fait du Shi-také, sur sciure compactée je crois, pour le fun (cher), et avait eu une bonne récolte, il avait tenté de repiquer du mycélium sur d'autres blocs de sciure compatible, et ça avait apparemment fonctionné, mais un déménagement avait arrêté l'expérience...

Parait qu'on peut réussir l'implantation durable de morille, en terrain favorable, et contenant des "sucres" (culture de topinambour, artichauts, pommiers, mais aussi carton pourrissant sur le sol, etc...) en y jetant les éplucures de morilles fraiches.
J'en ai eu (très peu hein!) justement dans le coin à topinambour de mon grand père (le même coin depuis la guerre), où on jetais les épluchures de champi, et une fois ici, dans un coin que j'avais paillé épais au carton, et recouvert de compost urbain bien épais, pour faire une zone où je range mes plantes en pot, où je n'en ai jamais jeté .
Sous les boites de récup en polystyrène qui me servent de" soucoupes", j'ai eu la surprise d'en trouver en en déplaçant une fois, pas mal, mais trop avancées pour la plupart.
Pourtant, j'ai arrosé régulièrement avec de l'eau qui est traitée...hors le chlore n'aime pas trop les champipi...comme quoi...
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Sacrément belle expérience Antoine !

:!:

depuis tout minot, j'ai adoré ramasser des champignons, avec mon grand père, on y passait des heures et des heures à se balader dans les bois de...la région parisienne.
D'où je crois ce gout des champignons ...et un sens de l'orientation style GPS (dans les bois, sans repères, on a intérêt à l'avoir :D )
j'avais un moment envisagé d'en faire de la production (pleurotes), aussi j'ai fait qq tests et été visiter qq producteurs...
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J'ai toujours fureté dans les bois et j'aime toujours autant ! Les champignons c'est très amusant de les trouver mais je ne les cueille pas car je n'aime pas ça ! A part les bêtes Paris ! :D