Re: Coronavirus Covid-19
Posté : 30 oct. 2020, 19:19
Y'en a qui ne mâchent pas leurs mots…
Forum de jardinage au naturel : potager, verger, fleurs, semences, récolte, conservation, compost, BRF, non-travail du sol, serre, culture sur butte et carré…Forum en lecture libre, accès sur inscription validée par les administrateurs.
https://www.jardins-ici-on-seme.fr/
D'après le décrié Pr Raoult, si l'Afrique est beaucoup moins touchée par le virus,Si l'Hydroxy...machin était si efficace et que les lobbies bloquaient son utilisation,on peut supposer que d'autres pays moins inféodés l'utiliserait ce qui ne semble pas le cas.
Peut-être une meilleure hygiène de vie? Va savoir, le fait de boire de l'eau polluée (quand il y en a!) sert peut-être de vaccin?Ce qui n’exclut pas d’autres raisons encore à découvrir.
Et le fait qu'ils vivent beaucoup dehors (comme nous l'été).peut-être une meilleure ventilation des lieux clos…
Ce qui n’exclut pas d’autres raisons encore à découvrir.
Et l’on peut retrouver l’article ici : https://www.liberation.fr/planete/2020/ ... is_1804127…… Le 21 septembre dernier, le groupe de scientifiques qui conseille le gouvernement avait recommandé un reconfinement immédiat d’au moins quinze jours. Le gouvernement avait écarté cette suggestion. Il y a quinze jours, le leader de l’opposition travailliste Keir Starmer avait réclamé un court confinement pour casser la courbe déjà ascendante des infections. Boris Johnson avait accusé Keir Starmer de vouloir tuer l’économie.
La décision de finalement imposer un confinement a été dictée par l’accélération alarmante des infections ces derniers jours et par une série de modélisations réalisées pour le gouvernement par les services de santé qui dressent des pronostics extrêmement négatifs. Selon ces documents, la courbe des infections, même avec le confinement, pourrait atteindre une moyenne de 2 000 décès quotidiens. Au printemps dernier, la moyenne des décès était d’environ 1 000 par jour. Sans confinement, les études jugent que le bilan pourrait s’élever à 4 000 par jour. Ces études montrent que «le pic médian des infections est projeté pour être de 50% à 150% plus élevé» que pendant la première vague, a expliqué au cours de la conférence de presse le conseiller médical en chef Chris Whitty.
L’air défait, Boris Johnson, qui avait retardé de près de trois heures sa conférence de presse, a répété à plusieurs reprises qu’il était «vraiment, vraiment, vraiment désolé» de devoir imposer ces nouvelles mesures de confinement. Il a également annoncé la prolongation du programme de soutien aux entreprises pour limiter les licenciements. Le Premier ministre s’est défendu de ne pas avoir écouté plus tôt les recommandations pressantes de ses conseillers scientifiques par le fait que la situation était «constamment mouvante» et a cité le fait que le reste de l’Europe est globalement sur la même trajectoire.
OPINIONS
CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19
« Il est possible de diminuer les risques d’aggravation de l’état d’un patient atteint de Covid-19 »
TRIBUNE
Collectif
Une intervention thérapeutique ciblée et précoce, permettant de prévenir le développement des formes sévères ou critiques de Covid-19, est aujourd’hui possible, affirment, dans une tribune au « Monde », trois médecins et chercheurs hospitaliers.
Publié hier à 14h54 Temps de Lecture 4 min.
Tribune. En Europe, le nombre des patients hospitalisés avec une Covid-19 ne cesse d’augmenter. Les gouvernements renforcent les « mesures barrières » et appellent à la responsabilité individuelle des citoyens, alors que les confinements et couvre-feux localisés ou nationaux restent toujours une option.
Nous assistons donc, sept mois plus tard, au même phénomène qui a conduit au confinement généralisé dont la population subit le coût social, psychologique et financier. Le système de santé publique saura-t-il faire face à l’afflux des patients ? Sommes-nous contraints aux confinements à répétition ?
Majorité asymptomatique ou non grave
Si la recherche d’un vaccin et d’un traitement antiviral est intense, rien ne dit aujourd’hui qu’il sera efficace et disponible dans un avenir proche. En mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie l’infection par le SARS-CoV-2 de « pandémie » et classe la Covid-19 en trois niveaux de gravité : maladie sévère, maladie critique et forme non grave. Qu’en est-il, sept mois plus tard ? En rester à ces catégories serait dédaigner les récentes recherches.
Aujourd’hui, nous savons que la majorité de la population infectée est asymptomatique ou présente la forme non grave de la Covid-19. Environ 15 % des personnes atteintes développent une maladie sévère nécessitant une hospitalisation et 5 % des patients présentent une maladie critique qui nécessite une admission en unité de soins intensifs (USI).
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Deuxième vague du Covid-19 : les mises en garde ignorées du conseil scientifique
Nous savons aujourd’hui que l’aggravation de l’état clinique des patients est liée à la réponse inflammatoire exagérée, à l’hypercoagulabilité sanguine et à l’activation des cellules endothéliales (cellules qui tapissent la surface interne de vaisseaux) et nous disposons des médicaments pour inhiber chacune de ces voies.
Une donnée réconfortante à prendre en compte est le taux de mortalité chez les patients atteints d’une Covid-19 critique, supérieur à 50 % au début de la pandémie, il a progressivement diminué pour atteindre environ 35 %, montrant bien une amélioration substantielle des protocoles thérapeutiques.
Profil à risque
Nombreuses sont les études qui ont établi le profil des patients à risque d’une Covid-19 sévère ou critique. Environ 65 % des patients avec une Covid-19 critique, hospitalisés en USI et 40 % des patients atteints de Covid-19 sévère hospitalisés en salle conventionnelle présentent une pathologie cardiovasculaire (maladie coronarienne, artériopathie des membres inférieurs, artériopathie carotidienne, accident ischémique cérébral, etc.).
Les citoyens de plus de 65 ans avec des comorbidités (notamment vasculaires), les personnes atteintes d’une maladie chronique ou fragilisant leur système immunitaire, les femmes enceintes avec des comorbidités sont également à risque élevé d’une Covid-19 sévère. Ces données permettent de cibler les groupes de citoyens les plus vulnérables en cas de contamination par le SARS-CoV-2.
Une relation étroite existe entre les facteurs environnementaux (pollution atmosphérique), sociaux (pauvreté, accessibilité aux services de soins médicaux) et la gravité du Covid-19. Cette corrélation doit aider à identifier les zones qui, sans prise en charge précoce et adéquate des malades de la Covid-19, se retrouveront débordées par l’afflux de patients.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : « L’estimation des taux de séropositivité dans la population est essentielle pour améliorer la sécurité sanitaire »
Est-il possible de diminuer les risques d’aggravation de l’état d’un patient atteint de Covid-19 ? Oui, indiquent les études. Il faut notamment contrôler l’hypertension artérielle et le diabète au niveau de la population. Les patients présentant des pathologies cardiovasculaires doivent respecter strictement leurs traitements avec les agents antithrombotiques, les médicaments antilipidémiques, antihypertensifs, antidiabétiques, sous le contrôle strict et régulier de leur médecin.
« Prévention-Détection-Anticipation »
En outre, de simples tests hématologiques (comme l’hémogramme et les tests de coagulation) et biochimiques (comme la ferritine), associés à certains paramètres cliniques, peuvent fournir d’importantes informations pour anticiper les risques d’aggravation. Une intervention thérapeutique ciblée et précoce, suivant les recommandations des experts, est aujourd’hui à notre portée.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : « L’hôpital n’a pas les moyens d’affronter la deuxième vague épidémique »
Face à l’ampleur et la durée de la pandémie, il est urgent d’élaborer des stratégies visant à prévenir le développement d’une Covid-19 sévère ou critique.
Améliorer les conditions sanitaires dans les zones sensibles, détecter les populations à risque d’aggravation et offrir des soins médicaux ciblés le plus rapidement possible sont les solutions à déployer pour anticiper la détérioration. « Prévention-Détection-Anticipation » est la nouvelle stratégie recommandée par la communauté scientifique, complémentaire aux « mesures barrières », qui repose sur le développement d’un plan d’action autour de trois axes :
Organisation du réseau Covid-19 au niveau du système de soins de santé primaire [l’OMS définit les soins primaires comme « des soins de santé essentiels universellement accessibles à tous les individus (…) par des moyens qui leur sont acceptables, avec leur pleine participation et à un coût abordable. »] ciblant en priorité les citoyens avec des pathologies ou des facteurs de risque d’aggravation de la maladie. L’amélioration du suivi médical de ces citoyens, et notamment des populations urbaines les plus défavorisées, devient une action clé dans cette nouvelle phase de l’épidémie.
Elaboration d’une méthodologie simple et applicable au niveau du système de soins de santé primaire pour une identification précoce de patients à risque élevé d’aggravation de la Covid-19 et priorisation de ces patients aux soins médicaux plus spécifiques et ciblés.
Augmentation des effectifs au niveau du système de soins de santé primaire et au niveau hospitalier et formation des médecins généralistes pour une prise en charge précoce et ciblée des patients atteints de Covid-19.
La médecine dispose des outils pour le faire. Encore faut-il que les autorités lui demandent de s’en saisir et que la formation comme l’information sur les dernières recherches circulent au plus vite à tous les niveaux, des généralistes aux spécialistes, pour appliquer cette stratégie au service de la collectivité. C’est ainsi que la médecine pourra éviter de revivre, en automne, ce qu’elle a subi au printemps.
Signataires : Grigoris Gerotziafas, hématologue MCU-PH/HDR, Sorbonne-Université, Inserm UMR_S 938, CRSA, Centre de thrombose, GHU Tenon-Saint-Antoine ; Michèle Sabbah, directrice de recherches, Sorbonne-Université, Inserm UMR_S 938, CNRS, CRSA ; Patrick Van Dreden, hématologue, directeur manager département de recherche clinique, Stago, chercheur associé, Inserm, UMRS 938, CRSA.
Collectif
Encore une fois, on ne cause pas de booster le système immunitaire en utilisant des processusNous savons aujourd’hui que l’aggravation de l’état clinique des patients est liée à la réponse inflammatoire exagérée, à l’hypercoagulabilité sanguine et à l’activation des cellules endothéliales (cellules qui tapissent la surface interne de vaisseaux) et nous disposons des médicaments pour inhiber chacune de ces voies.
:DTu as bien du courage, Plumee, de t'aventurer en terre scientifique, toi qui n'a que tes années d'expérience et aucun diplôme à opposer au langage des "sachants", comme disent d'aucun.
Hé bé… Même cas chez les enfants (adultes et parents) d'un cousin, à Grenoble.Nous sommes "Cas Contact" , après passage de fils et sa famille ... Ma belle fille a été testée positive en rentrant à Paris, elle avanit très mal au dos niveau lombaires , et son médecin lui a dit que c'était un des symptômes ... Bingo! elle a le Covid ! Donc pas d'école pour les enfants, tests pour tous , semaine de confinement total pour eux et 15 jours pour ma belle fille ... en espérant que ca ne soit pas trop grave - aux dernières nouvelles ça va ...
N'oublie pas le masque avant d'écrire sur le forum ;)Nous sommes "Cas Contact" , après passage de fils et sa famille
CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19
Covid-19 : « Dans les mesures sanitaires, il y a des nuances entre pays européens, mais un gouffre entre l’Asie et l’Occident »
TRIBUNE
Christophe Gaudin
Politiste
Les jeunes démocraties de Taïwan et de Corée du Sud font face à l’épidémie bien mieux que la dictature chinoise et sans attenter aux libertés. C’est d’elles que l’Occident doit s’inspirer, souligne le politiste Christophe Gaudin, maître de conférences à Séoul, dans une tribune au « Monde ».
Publié aujourd’hui à 05h30 Temps de Lecture 5 min
Tribune. Dans la seule journée du vendredi 30 octobre, où le deuxième confinement est entré en vigueur, le coronavirus a fait davantage de victimes sur le territoire français (545) qu’en Corée du Sud depuis le début de l’épidémie dans son ensemble (465 au 30 octobre). Par quelque bout qu’on prenne le problème (fiabilité des données, niveau de richesse, pyramide des âges…), la comparaison n’a rien de déloyal. Le seul reproche qu’on pourrait lui faire est d’enfermer deux pays que rien ne relie dans un tête-à-tête. Rien n’est plus éloigné de ma pensée, puisqu’il s’agit au contraire de mettre en lumière un déséquilibre plus général, écrasant, entre l’Asie et l’Occident. On pourrait sans peine choisir des parallèles plus extrêmes, par exemple entre le Vietnam, qui a eu la sagesse de fermer immédiatement ses frontières [elles n’ont que partiellement rouvert depuis mi-septembre], et le chaos qui se répand dans la première puissance mondiale.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Lutte contre le Covid-19 : les leçons sud-coréenne et japonaise
S’il est donc pertinent dans une certaine mesure de s’interroger sur les mesures sanitaires prises ici et là en Europe, il ne faudrait pas que ces nuances deviennent l’arbre qui cache la forêt. Il y a des écarts entre pays voisins, mais un gouffre entre l’Asie et l’Occident. Une question gigantesque s’impose à nous : d’où vient cette panique qui submerge l’Occident ? Que s’y est-il passé pour le rendre si démuni, surtout par rapport à l’Asie ?
Contraste cruel
Les échappatoires ne sont pas de mise. Il en est une notamment à laquelle je pense, qui consisterait à porter notre impéritie comme une médaille et à en faire pour ainsi dire la rançon de notre liberté. Ainsi le philosophe André Comte-Sponville déclarait-il, le 23 octobre sur France Culture : « Je préfère attraper la Covid-19 dans une démocratie plutôt que de ne pas l’attraper dans une dictature. » Sans doute. Mais l’on peut se demander si l’alternative se pose vraiment en ces termes. Pour ce qui est de l’Europe tout du moins, les états d’urgence se succèdent pour y replonger quasiment aussitôt. C’est d’un même mouvement que la santé et les libertés publiques se dégradent.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : le retour de l’état d’urgence, qui se banalise
La perspective change si l’on se tourne vers l’Asie, puisque les jeunes démocraties de Taïwan et de Corée ont su faire face à l’épidémie bien plus efficacement que la dictature chinoise, y compris à en croire les chiffres notoirement sous-estimés de cette dernière. Mieux encore, elles y sont parvenues sans se confiner ni remettre en cause les acquis des dernières décennies. Dans ces deux pays, les partis issus de la dictature ont été défaits dans les grandes largeurs aux dernières élections.
Car en effet, si leurs gouvernements ont agi avec une transparence sans rapport avec l’Occident dans cette affaire, c’est aussi sous la pression populaire. La Corée du Sud a ainsi emprisonné quatre anciens présidents pour corruption depuis la fin des années 1990, rien de moins. Il existe également un système de pétition populaire, très suivi, sur le site de la Maison Bleue [la résidence et le bureau du président], grâce auquel les citoyens font entendre leur voix. L’élan des glorieuses manifestations démocratiques de l’hiver 2016-2017 n’est jamais totalement retombé.
Rappelons enfin que le gouvernement actuel a augmenté en deux ans le salaire minimum de presque un tiers (soit 16,4 % en 2018 et 10,9 % en 2019) malgré les chaebols [empires économiques familiaux] qui freinaient des quatre fers et la lente crue du chômage. Cette fermeté parle d’elle-même et, là encore, le contraste est des plus cruels pour l’Europe.
La meilleure ou la pire des choses
Bien sûr, la différence est que l’Asie part de loin, notamment en termes de libertés individuelles. Mais ce qu’il y a de plus remarquable avec Taïwan, la Corée du Sud et aujourd’hui Hongkong (lâchement abandonnée de tous), c’est justement la façon dont cette discipline collective propre aux sociétés confucéennes a trouvé à se renforcer dans l’opposition à des dictatures abominables. Le « nous » n’y a pas faibli dans la lutte, au contraire. C’est si vrai que jusqu’à aujourd’hui, ce pronom est de loin le plus fréquemment employé en coréen pour parler de soi (« je » est plus rare et s’utilise surtout quand on veut marquer la différence avec le groupe).
La chose est frappante au sujet du masque. L’habitude en Asie consiste d’abord à le porter quand on craint d’être malade, pour protéger les autres ; tandis qu’en Occident, où l’on ne pense le plus souvent qu’à soi, les patients asymptomatiques courent les rues sans se faire dépister et contaminent à tour de bras.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le dénigrement du masque en Europe suscite la consternation en Asie
Ainsi cette exigence asiatique peut-elle en un mot se révéler, comme la langue d’Esope, la meilleure ou la pire des choses. Elle peut unir un peuple dans sa lutte pour sa liberté comme, inversement, cimenter les pires despotismes. Tout l’enjeu est de savoir quelle tendance l’emportera sur l’autre. Mais dans la situation actuelle, la comparaison avec l’Occident se passe de commentaires. Le combat a déjà changé d’arène.
Haine de soi
J’irai même plus loin pour conclure : la globalisation est aujourd’hui un bolide sans pilote, lancé à toute allure dans le vide. Les échanges y ont été multipliés sans réflexion, avec pour résultat que les virus, les crises, les rumeurs, les toxiques en tout genre y prolifèrent sans frein. Ce n’est pas le fait de l’épidémie qui est nouveau, par exemple, mais bien sa vitesse, son ampleur qui la rendent hors de contrôle. Chacun sait que les décennies qui viennent mettront notre résistance à tous, en tant que peuple, à plus rude épreuve que jamais.
C’est dans ce contexte que la France a tant à apprendre de l’Asie. Cela fait si longtemps que notre pays cultive la haine de soi… On y démantèle l’école, les services publics, l’hôpital, l’industrie, la paysannerie, l’artisanat – notre avenir comme notre héritage. On paie aujourd’hui au prix fort toutes ces erreurs. Tournons donc nos regards vers les nations qui ressortent grandies de l’épreuve ; et dans le cas de Hongkong, soutenons leur lutte. Faute de nous ressaisir et de bâtir les nouvelles alliances qui s’imposent, il ne resterait plus qu’à nous résigner aux solutions vraisemblablement fort désagréables que l’impérialisme chinois viendrait tôt ou tard apporter à notre dilettantisme.
Christophe Gaudin est maître de conférences en sciences politiques à l’Université Kookmin, à Séoul.
Christophe Gaudin(Politiste)