Re: Coronavirus Covid-19
Posté : 24 juin 2020, 16:59
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PLANÈTE
CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19
Coronavirus : la longue prescription du professeur Didier Raoult aux députés
Devant la commission d’enquête sur la gestion de la pandémie à l’Assemblée nationale, le professeur marseillais a dénoncé l’organisation « désuète » et les conflits d’intérêts qui, selon lui, ont affaibli la riposte face au SARS-CoV-2.
Par Hervé Morin et Solenn de Royer Publié hier à 03h30, mis à jour à 09h54
Temps de Lecture 7Il est entré dans l’arène comme une rockstar. Sans sa blouse blanche, un masque couvrant la moitié de son visage, encadré par longs cheveux blonds. Suivi par une nuée de caméras et de photographes, le professeur Didier Raoult, devenu l’une des personnalités « politiques » préférées des Français, était attendu, mercredi 24 juin, dans une certaine effervescence par les députés de la commission d’enquête parlementaire chargée d’étudier la généalogie de la crise sanitaire et les éventuelles failles de la réponse française à l’épidémie.… Photo ………
« Je n’ai pas mis mon tee-shirt Raoult », plaisante, en l’attendant, la députée La France insoumise Caroline Fiat, tandis que l’élu Parti socialiste des Pyrénées-Atlantiques David Habib sort son portable pour une photo mais rate sa cible, penaud : « Il a bougé, du coup j’ai eu Ciotti… » Même les policiers et les huissiers, tous penchés vers l’escalier qui descend dans les sous-sols de l’Assemblée, n’ont pas résisté à suivre des yeux l’entrée fracassante de l’infectiologue marseillais, défenseur controversé de l’hydroxychloroquine pour soigner le Covid-19. « Votre action a suscité une multitude de réactions passionnelles qu’on n’a pas l’habitude de voir dans une crise sanitaire, a résumé le rapporteur LR, Eric Ciotti. Vous êtes ou haï ou adulé. »
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Devant les députés de la commission d’enquête, dont plusieurs sont des soutiens déclarés du professeur et de son traitement, Didier Raoult, qui a multiplié les longues digressions, a alterné entre les attaques et les critiques d’un côté, et les constats plus conciliants ou humbles, de l’autre, reconnaissant la « difficulté d’avoir une ligne continue quand les vents soufflent dans tous les sens ». N’avait-il pas lui-même estimé, en janvier, « complètement fou que l’OMS s’en mêle » après la mort de « trois Chinois », et affirmé, fin février, que, grâce à la chloroquine, le Covid-19 était « probablement l’infection respiratoire la plus facile à traiter » ? Plus récemment, ses déclarations sur la fin ou la résurgence de l’épidémie ont aussi pu paraître contradictoires. « L’avenir n’est à personne, l’avenir est à Dieu », a-t-il botté en touche au sujet d’une éventuelle deuxième vague, citant Victor Hugo.
Antisystème
Porté aux nues par les tenants de l’antisystème, qui surfent sur la fracture entre le peuple et les élites, Paris et la province, l’infectiologue – dont le visage orne des cierges vendus à Marseille – a expliqué pourquoi il n’avait pas siégé au sein du conseil scientifique, installé par Macron en mars, pour l’aider dans sa prise de décision. « J’étais un ovni, un extraterrestre », au milieu d’« une bande de types qui ont l’habitude de travailler entre eux », mais dont aucun « n’est expert des coronavirus », a-t-il argué. « Je ne suis pas un homme de réunion, je suis un homme de données », a-t-il insisté, précisant qu’il n’était « pas d’accord » avec ce que le professeur Jean-François Delfraissy et son cénacle avaient préconisé pendant la crise. Le divorce était inévitable.
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Pour autant, Didier Raoult a expliqué qu’il n’avait jamais rompu le contact avec l’exécutif, qu’il informait en temps réel de ses découvertes sur cette maladie si « bizarre ». « J’ai continué à penser que je pouvais être utile, ce qu’ont pensé aussi le président [venu le voir à Marseille le 9 avril] et le ministre », s’est-il rengorgé. .S’il a donc pris soin de préserver Emmanuel Macron et Olivier Véran, il a en revanche durement mis en cause l’entourage du ministre de la santé. « Quand on est un politique, il faut avoir un rempart (…), une garde prétorienne (…) qui a des nerfs (…) et traite des données (…), afin que le ministre ne soit pas submergé d’informations inquiétantes qui ne se révèlent pas vraies », a-t-il plaidé, en précisant que si ce n’était pas le cas, le ministre pouvait « exploser de manière insupportable ». « Vous décrivez un ministre sous influence ! », a noté Eric Ciotti. *
Pour le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, les conflits d’intérêts peuvent expliquer une part des difficultés de la France face au Covid-19 : « Il faudra faire une véritable enquête sur l’américain Gilead et son remdesivir, dont la stratégie était fondée sur l’influence. » Il s’est étonné de la proximité entre le directeur du laboratoire Gilead et certains cliniciens au temps d’Ebola, qui « se tutoyaient ». Cette familiarité engendre selon lui « un écosystème favorable » à l’industrie.
Il s’est ainsi interrogé sur l’insistance de l’infectiologue Yazdan Yazdanpanah (Hôpital Bichat), membre du conseil scientifique, à tester le Remdesivir, antiviral développé par Gilead: « Quand j’ai commencé à discuter avec le ministère, on m’a tout de suite dit celui qui va gérer les essais, c’est Yazdan Yazdanpanah. Et dès le début, il ne m’a parlé que du remdesivir », affirme Didier Raoult. « Le choix des médicaments dans les essais Discovery et Solidarity a été fait dans le cadre d’un groupe de travail de l’OMS. Le Remdesivir était un médicament parmi d’autres à évaluer, répond l’intéressé. Je trouve par ailleurs les résultats de l’essai Remdesivir par les Instituts de la santé américains (NIH) pas convaincants. »
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Le scientifique marseillais a rappelé avoir récemment publié une analyse montrant une corrélation entre une expression publique défavorable à l’hydroxychloroquine et le fait d’avoir été financé par la société américaine – article dans lequel il se garde bien de nommer les médecins concernés. « Je ne dis pas qu’il y a une causalité, mais une coïncidence. »
« conflits d’intérêts très sérieux »
Il a aussi mis en cause l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) et la Haute Autorité de santé (HAS) en raison de « conflits d’intérêts très sérieux » en leur sein. Mais a courtoisement renvoyé les députés vers le site Euros for Docs, qui milite pour la transparence du lobbying dans la santé, pour mener leur enquête. « Vous avez porté des accusations extrêmement graves, a relevé Eric Ciotti. Nous serons amenés à explorer cette voie, afin d’en tirer toutes les conséquences. »
Et les tests PCR, dont les autorités considéraient, selon lui, que, « comme on ne pouvait pas les faire, ils étaient inutiles, ce qui n’était pas vrai » ? Il les a largement prodigués **aux patients à Marseille : « Il était indispensable de les faire car on ne connaissait pas la maladie. » L’épidémiologiste a expliqué que l’un des obstacles à la montée en puissance de ces outils diagnostiques – avec l’aide du monde vétérinaire, les laboratoires publics ou les laboratoires de ville pourtant volontaires – a été l’existence de centres nationaux de référence, ombrageux de leurs prérogatives, « comme des blaireaux dans leur terrier qui mordent quand on s’en approche ».
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Il fait remonter à 2001 sa prise de conscience de l’impréparation du pays face à ce type de crise, lorsqu’il a fallu faire face en urgence à une menace bioterroriste présumée concernant l’anthrax – qui allait se révéler être le fait d’un ancien chercheur d’un laboratoire militaire américain.
Pour Didier Raoult, les maladies émergentes constituent « un domaine régalien ». Il voit son IHU comme un « fort de Vauban ». Dans un rapport rendu en 2003 commandé par le ministre de la santé de l’époque, Jean-François Mattéi, il préconisait d’en répartir sept sur le territoire pour assurer recherche, veille et protection en se calquant sur les zones de défense militaires. D’ailleurs, « une crise de cette nature doit être gérée par le secrétariat général à la défense nationale ». ***
Organisation « désuète »
L’autre obstacle était, selon lui, une coupure entre le monde de la recherche fondamentale et celui des hôpitaux – estimant que l’Institut Pasteur et l’Inserm ne sont plus au contact des patients. « Le seul truc ouvert le week-end, c’est le CHU », a-t-il indiqué pour signifier que la réactivité était de ce côté. Au total, l’organisation actuelle est « désuète », conclut-il.
En dépit de ses critiques sur la gestion de la crise, Didier Raoult souligne n’avoir rencontré « aucune barrière » des tutelles pour mettre en œuvre sa propre stratégie. Son audition, qui a parfois pris l’allure d’un cours ex cathedra, s’est achevée sur une déclaration d’amour à la science, même si la compétition avec les pays asiatiques la rend plus compétitive que jamais, prévient-il.
Reste l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, dont il assure qu’elles sont efficaces contre le Covid-19, alors qu’aucune étude d’ampleur et méthodologiquement solide ne l’a confirmé. « Ce n’est pas ma faute si on ne sait pas organiser d’essais cliniques dans ce pays », lâche le professeur. Mais alors, pour prouver l’efficacité du traitement, « pourquoi n’avez-vous pas fait d’essais cliniques dignes de ce nom ? » C’est face à cette ultime question, posée par le généticien et député Modem, Philippe Berta, que la bonhomie du personnage se craquelle. « Je suis resté un grand scientifique après avoir publié cela », clame-t-il. Celui qui a tonné « Je ne suis pas un prophète » le prédit : « Ce traitement sera dans les livres médicaux ! »
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Mise à jour de jeudi 25 juin à 10 h 45 : cet article a été actualisé avec une réaction de l’infectiologue Yazdan Yazdanpanah.
Hervé Morin et Solenn de Royer
Coronavirus ment et peur des médias: le biologiste du MIT double son attaque contre «Deep State et FakeScience», critiquant Big Pharma, CDC, OMS, Chine et demandant au président américain de licencier le Dr Fauci | Nouvelles techniques
Nous avons d’abord écrit sur le biologiste du MIT, le Dr Shiva Ayyadurai, presque un mois après avoir déclaré que «la peur de faire du coronavirus disparaîtra en tant que plus grande fraude pour manipuler les économies». Le Dr Shiva, qui détient quatre doctorats du MIT, a effectué des recherches approfondies au niveau moléculaire et il a également été conférencier à la National Science Foundation pour la science de l’information sur le système immunitaire.
Depuis notre premier article, le Dr Shiva est devenu l’une des seules voix à dire la vérité sur le coronavirus mortel. Il y a beaucoup de désinformation sur le coronavirus, en particulier sur les réseaux sociaux. Certains des mensonges concernant le virus provenaient également d’autorités de santé respectées comme l’OMS. Par exemple, nous avons écrit sur l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 22 mars après que l’organisation a tweeté au sujet de la fausse affirmation de la Chine selon laquelle «il n’y avait aucune preuve claire que le coronavirus n’a pas été transmis d’homme à homme».
Dans la deuxième vidéo du Dr Shiva, il est entré dans les moindres détails pour expliquer la vraie vérité sur les coronavirus. Il a dit qu’il était temps de commencer à dire la vérité sur le coronavirus mortel et de commencer à éduquer les gens sur l’importance de la santé immunitaire. Il pense que «l’État profond» ne rend pas service au monde en exagérant l’impact du virus.
Nous avons maintenant de nouvelles mises à jour du Dr Shiva. Dans son dernier article, le Dr Shiva a doublé son attaque contre «Deep State and FakeScience», critiquant Big Pharma, CDC, OMS, Chine et demandant au président américain de congédier le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, le Dr Anthony Fauci . Dans une nouvelle pétition adressée au président américain Trump, le Dr Shiva a déclaré:
«La trajectoire actuelle de la politique de santé publique du Dr Anthony Fauci entraînera la destruction à court et à long terme de la santé immunitaire de nos citoyens ainsi que de la santé économique de notre pays – peut-être un objectif conscient et voulu. La politique du Dr Fauci, au mieux, est basée sur une approche non personnalisée, unique et désuète des années 50, de la médecine et de la santé publique; et, au pire, dérive d’une compréhension de la «fausse science» du système immunitaire – une que le Dr Fauci a perpétuée et exploitée pendant cinq décennies pour construire sa carrière. »
Le Dr Shiva a poursuivi en disant: «Dr. Fauci a des conflits d’intérêts importants et profonds avec Big Pharma qui ont un objectif unique: forcer les mandats médicaux, par ex. vaccins sur tous les Américains. Big Pharma échoue et est en péril économique. Les vaccins forcés et obligatoires sont la seule voie pour l’avenir de Big Pharma. Pendant le mandat du Dr Fauci, les Américains ont été conduits sur la voie de solutions d’entreprise mettant en œuvre des politiques qui ont conduit l’Amérique aux taux de longévité et de mortalité infantile les plus bas du monde occidental. »
Le Dr Shiva a conclu: «Dans la situation actuelle, délibérément tirée par la peur et la fausse science, le Dr Fauci, ses alliés – Big Pharma, Gates Foundation, Clinton Global Initiative, Chan-Zuckerberg, OMS, CDC – et le Parti communiste chinois ( CPC), bénéficiera énormément, à la fois politiquement et économiquement, au détriment des travailleurs américains. »
Dans son dernier tweet, il a déclaré: «Le Deep State #FakeScience Establishment dirigé par Fauci se soucie ZÉRO de la santé immunitaire du peuple américain. Pour eux, chaque problème est une maladie infectieuse – un # virus Corona – et chaque solution est un # vaccin.
Et paon! :lol:regardez! J'en fais la roue.
La vidéo est courte. Je suis allée voir sur le net, il y a plein d'infos sur ces deux médecins,Mais ce qui importe et me fait réagir, c’est que dans cet article
aucune alternative n’est présentée. C’est vide.
:shock: Tu appelles "accrochages" des différences d'opinion? :shock:Vu nos accrochages,