Coronavirus Covid-19

[Claude]

Ceci dit merci Plumette, j'apprécie de rencontrer des opinions différentes, ça fait réfléchir.
ET.
J’aimerais qu’on en entende d’autres ………

Ciao

[Marc]

Plumee, cet ami montre bien que le covid, n'est pas vide....d'intentions politiques...
Ce qui ne veut pas dire du tout qu'il ne faut pas prendre le virus au sérieux !
On pourrait ajouter à la liste bien des choses....
Notamment que les volontés économiques du système écarte ce qui le gène et en profite pour abuser les gens...

[Claude]

Cet(te) ami(e) ne montre rien sinon des contradictions pas toujours très logiques. S’il ou si elle ne démontre rien, il / elle offre quand même l’occasion de réfléchir.

Une liste d’items —puisque c’est laforme prise par ce texte— ne constitue pas une quelconque démonstration.

[Claude]

Certains items reposent sur des affirmations bizarres comme celle-là :

« Il peut tuer votre grand mère de 70 ans si elle vient vous voir mais pas si elle garde vos enfants.« 

Je ne sais pas où l’on a été cherché de telles informations ni si l’on a eu accès à des statistiques sur la mortalité des mémés, des stats tenant compte de la nature même de leurs contacts familiaux. :lol:

.

D’autres affirmations sont purement arbitraires :

« Il s'attaque aux baigneurs sur les plages mais pas aux sans abris.« 

Comme si les auteur(e)s étaient allé(e)s vérifier le nombre de baigneurs contaminés, et vérifier qu’aucun sans abri n'avait été contaminé. À moins que les auteur(e)s aient voulu indirectement voulu mettre le doigt sur le fait qu’on ne se préoccupe jamais des plus déshérités ! :?


Quant aux horaires d’interdiction des plages, il me paraît évident que la nuit ces lieux attirent les festifs, des inconnus qui aiment se frotter les uns aux autres, et pas qu’un peu, avec ou sans musique, et en étant très peu « couverts » comme on disait à l'époque de l’effroì du sida. Là, les auteur(e)s du texte précédent semblent tomber de la Lune.

Bon j’arrête, ……

À 10:07.

[Marie_May]

Ce texte ne "démontre" rien en effet, ce n'est pas son but. Il ne fait que mettre en évidence certaines incohérences des prises de position de nos institutions, qu'elles soient gouvernementales ou départementales... et d'en rire.

[Marc]

Angoisser, Culpabiliser....il en restera toujours quelque chose....C'est l'autre versant de la contamination....intéressant pour figer la pensée...Ami Covid, tu es surprenant !

[Claude]

Masque, pas de masque ?
Ce que pense des gens autour de nous.
Ici dans un village de l’Hérault : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article ... 00055.html

Me dire si vous ne pouvez y accéder.

[Marc]

Je ne peux pas accéder parce que je ne suis pas abonné, en dehors du fait que je refuse systématiquement le contrôle que l'on peut accepter ou refuser notamment concernant les cookies (mais c'est faux en réalité, les choix sont volontairement limités).
Le peu que j'ai pu lire cependant montre une réticence à obéir bêtement à certaines règles. Et, à priori, ils ont raison de le faire remarquer.
Je ne suis pas antimasque parce la règle est collective, qu'à ce titre la discipline doit être observée. Mais je suis en désaccord complet avec la manière de faire appliquer cette règle. Je la perçois comme coercitive, parce qu'elle s'accompagne de moyens de pressions sur les gens, avec des moyens de pression sociale violents entre autre.
D'autant que le gouvernement est lui-même soit dans la valse hésitation et/ou dans l’accompagnement de pressions sur les salariés par le patronat, qui, au travers du covid, règle des problèmes soit de congés, d'horaires et de temps de travail, licencie à son gré...
Je perçois la gestion du covid comme moyen de remise en cause de ce qui fonde la société sociale, écologique, c'est une façon un peu courte de résumer. il y aurait plein de choses à dire et je compte l'aborder dans mon jardingo.

[plumee]

Il m'est arrivé un truc incompréhensible, que ne comprend pas du tout Plumix.

Hier, au marché, en voyant tous ces gens masqués, j'ai pris envie de rire.
Comme si le truc était une folie naïve de l'être humain.
Comme si mon chien se masquait, ou les singes dans les zoos, ou mes campagnols.
:lol: :lol: :lol:

[Claude]

Plume, il m’arrive aussi, dans le grand commerce, et en bien d’autres moments, de me sentir comme entouré d’ « acteurs », de me croire dans un film. Cette sensation s’accompagne de sensations curieuses, d’une part de drôlerie et d’une autre part d'irréalité. Les autres personnes que le hasard me fait croiser deviennent alors des …… complices ; autant te dire que je me gendarme pour ne pas faire de clins d’œil, ça serait mal pris. Tu imagines l’esclandre provoquée par une dame qui se sentirait draguée par un malotru, un nain connu en somme. :P

Je comprends donc bien ce que tu racontes.

[Claude]

MM.
voici l’article en entier mais pas complet
puisqu’il manque une foultitude de liens,
une belle mise en page voire les photös.

SOCIÉTÉ
« Je ne suis pas antimasque, je suis anticonnerie » : dans un village de l’Hérault, avec ceux qui « se posent des questions »

Une famille nous a accueilli dans sa maison de Poussan pour discuter du port du masque et des doutes sur le « discours officiel ».

Par Lucie Soullier Publié le 11 septembre 2020 à 15h16, mis à jour hier à 16h45
Temps de Lecture 6 min.
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Laurence, Frédéric et leur fils Robin, dans leur appartement à Poussan (Hérault), le 6 septembre.
Laurence, Frédéric et leur fils Robin, dans leur appartement à Poussan (Hérault), le 6 septembre. SANDRA MEHL POUR M LE MAGAZINE DU MONDE

.

N’allez surtout pas dire qu’il est antimasque. D’ailleurs, le masque, il le porte partout où il est obligatoire. Mais Fred est entré dans le bataillon grandissant des défiants, de ceux qui « se posent des questions », doutent de ce qu’ils nomment le « discours officiel ». Celui du gouvernement, des médias, de « ceux qui nous ont pris pour des imbéciles » pendant des mois, notamment sur le port du masque.

Fred (qui souhaite ne pas communiquer son nom) a fini par accepter la rencontre, non sans crainte. Notamment celle d’être caricaturé ou taxé de « complotiste ». Alors on lui a proposé de réunir tantes, cousins, neveux et nièces pour discuter, en ce premier dimanche de septembre, de la crise sanitaire, du port du masque. Et il a accepté.

« La liberté y en a plus. Tu fais ce qu’on te dit et, si t’es pas d’accord, tu es un complotiste. » Fred

L’électricien, père de deux enfants, nous accueille dans sa maison de Poussan (Hérault), le village familial à deux pas de Sète. La visite passe forcément par les travaux faits durant le confinement. Un mur repeint en bleu ici, un autre en pierre par là. A 45 ans, il a géré le quotidien du foyer pendant plusieurs semaines, sa femme Laurence continuant à travailler au service psychiatrique de l’hôpital de Sète alors que ses chantiers à lui s’étaient arrêtés. Il a bien fallu s’occuper.

La main perdue dans une barbe grisonnante, Fred pose les bases du débat. « Je ne suis pas antimasque, je suis anticonnerie », prévient-il. « Antimasque. » Le qualificatif le dérange autant qu’il l’inquiète. Difficile d’incarner cette voix dissonante, celle d’un M. Tout-le-Monde qui estime simplement « s’interroger ». « La liberté y en a plus. Tu fais ce qu’on te dit et, si t’es pas d’accord, tu es un complotiste », résume-t-il.

Lire aussi A Paris, un rassemblement « antimasque » aux multiples revendications

Le revirement de l’Etat

Alors il insiste : oui, il le porte ce masque obligatoire, même là où il le juge inutile, comme dans les rues vides de la cité de Carcassonne où le couple a passé une partie du week-end. Par « résignation » et, « faut pas se mentir », parce qu’il ne va pas risquer une amende à 135 euros pour ça. Evidemment qu’il croit en l’existence du virus, que l’angoisse l’a saisi devant le décompte quotidien des morts en mars. « Comme tout le monde. »

Si le masque avait alors été imposé, il aurait même été le premier à se ranger dans la file pour en acheter. Et puis il y a eu ce revirement au sommet de l’Etat, une bascule : « Comment voulez-vous qu’on les croie encore aujourd’hui ? » Fred cherche désormais ses propres réponses sur Internet. Il navigue de lien en lien sur les réseaux sociaux, regarde des vidéos sur YouTube et finit par se faire sa propre « idée de la vérité ».

« Moi, je suis dans la santé, je suis masquée évidemment, je suis dans l’instinct de protection et la gestion du risque. Mais ça me rattrape là, les questionnements. » Laurence

Comme lorsqu’il écoute en ligne ce gars dont il ne se souvient plus du nom et qui dit des choses « pas toujours claires » mais « pas toujours con » : « Du genre, restez masqués, pendant ce temps-là on ne parle pas du reste. » Parce qu’il y a forcément « un truc » derrière toute cette affaire. Quoi ? « Si je savais ce serait plus simple ! »

Il ose tout de même évoquer « le pouvoir de l’argent », sa femme, Laurence, celui des lobbys pharmaceutiques. « Moi, je suis dans la santé, je suis masquée évidemment, je suis dans l’instinct de protection et la gestion du risque. Mais ça me rattrape là, les questionnements », confie l’infirmière devenue cadre en pointant cette étude du Lancet qui avait conduit, avant d’être retirée, à la suspension de l’usage de l’hydroxychloroquine, présentée comme un remède miracle contre le Covid-19 par Didier Raoult et ses fans.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « L’adhésion aux différentes théories du complot est un trait caractéristique des “antimasque’’ »

Fred et Laurence, eux, s’accordent sur la façon « injuste » dont le professeur Raoult s’est fait « descendre », alors qu’il ne faisait que « soigner des gens ». Le port du masque obligatoire n’est finalement qu’un élément d’un tout pour Fred. Un moyen de plus pour un gouvernement qui est allé « tellement loin dans le contrôle, que c’est dur de reculer. Surtout quand ça a marché ». L’artisan énumère les crises sociales qui se sont multipliées ces dernières années, et pas qu’en France : « Alors tout ça, ça peut aussi être utile pour fermer la gueule à tout le monde. »

Une peur « entretenue »

De gauche à droite, à table, Frédéric, Jérôme et sa compagne, Sophie, Jacqueline et Laurence.
De gauche à droite, à table, Frédéric, Jérôme et sa compagne, Sophie, Jacqueline et Laurence. Sandra Mehl pour M Le magazine du Monde

« Ah ça, c’est le truc de Fred ! », se détache Laurence avant de se souvenir de sa dernière manifestation, début décembre 2019, à Montpellier, contre la réforme des retraites, finie au milieu des lacrymos. Après la crise des « gilets jaunes », « qu’on a traités de tous les noms », et la violence des mutilations provoquées par les tirs de LBD, l’ambiance des manifestations n’est définitivement plus la même.

Dans sa recherche de « vérité » en ligne, Fred est récemment tombé sur une nouvelle vidéo affirmant que le masque jetable était nocif pour les enfants. « On va passer au tissu », apprend donc Laurence à son fils dépité : « Mais non, ça va me faire de l’acné ! » A 15 ans, Robin soupire en écoutant ses parents, qui « mélangent tout » et se « rebellent » décidément pour un rien : « Tu mets un masque, tu fais ta vie et tu te tais, qu’est-ce que ça fait ? », rétorque-t-il. « Macroniste ! », lâchent les parents en riant.

Fred embraye sur la « peur entretenue » qui provoque ce qu’il nomme un effet « muselière ». Tous deux cherchent leur dernier enthousiasme pour un homme politique. Il y a bien eu Olivier Besancenot et « celui qui bossait chez Ford », Philippe Poutou. Tous deux figures du Nouveau Parti anticapitaliste. « Des travailleurs qui parlent des travailleurs », surtout, et les comprennent donc, forcément.

« Mais là, c’est cuit d’avance », soupire Fred en évoquant Marine Le Pen, qui fait d’ailleurs sa rentrée le jour même, à Fréjus (Var), et sur toutes les chaînes d’info. Ce retour du duel Macron-Le Pen, ils le redoutent en 2022. Pas sûr que Fred se déplacera encore cette fois. « Si, si, c’est important de voter », insiste Laurence avant de confier : « C’est vrai qu’on a la chance de pouvoir voter, mais plus le pouvoir de choisir. »

Des Français devenus « moutons »

Changement de décor, même village. On retrouve Fred et Laurence dans le jardin de leurs cousins Sophie et Jérôme. Les plus jeunes font tourner la balançoire commandée juste avant le confinement pendant que les adultes se partagent des tielles, la tourte au poulpe locale, autour de quelques bières.

Dans un accent chantant, Sophie raconte qu’elle « fait les pavés » à l’hôpital de Sète, comme on dit ici pour passer la serpillière. Le masque, elle le porte là-bas sans la moindre réserve. La trentenaire a trop connu le rationnement du matériel au début de la crise sanitaire, la boule au ventre des premiers jours, sa mère qui lui disait de s’arrêter – « Tu as trois enfants quand même ! »

Au bout de la tablée, la mère de Fred, Pierrette, avoue qu’elle n’y comprend plus rien. Sur le masque, comme avec le reste dans cette crise sanitaire, « quelqu’un dit un truc à la télé, le lendemain t’en as un autre qui dit le contraire ». A 72 ans, elle a donc fini par arrêter de se poser des questions, et « juste faire ce qu’on [lui] dit ».

C’est bien ce qui inquiète Fred. Le « libre arbitre disparu », ces Français devenus « moutons » face à ce qu’il juge être un nouveau moyen de diviser : « Avec ces histoires de pro et antimasque, chacun devient le flic de son voisin. »

Lire aussi Covid-19 : le gouvernement va annoncer des décisions pour « donner de la visibilité » sur la crise sanitaire

Eux ne le feront pas. Pas question d’afficher un grand déballage familial, encore moins de faire de l’un d’entre eux un mouton noir. « Fred a besoin de comprendre ce qu’il s’est passé », précise Marie, sa sœur, avec douceur. Secrétaire médicale dans un laboratoire privé, elle aussi trouve qu’on en fait parfois trop, sans chercher plus loin. Elle n’a d’ailleurs conseillé qu’une chose à sa mère : éteindre sa télé.



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Lucie Soullier

[Claude]

MM.

.
:?:
.
Pourquoi aller dans ton Jardingo ?

[Marie_May]

C'était Marc qui ne voyait pas le texte entier, Claude. Mais moi non plus.
Donc merci pour le texte.

L'impression comique, je l'ai itou. Ça semble surréaliste. Et j'ai du mal à prendre tout ça au sérieux.
Et je suis d'accord avec toi, Marc, sur la pression exercée et les à-côtés de la crise corona bien bienvenue dans le monde patronal.
Cependant, j'obtempère... quand je n'oublie pas mon masque en haut de mon bras ou dans la voiture.

[Claude]

MM et Marc.

Pardon d’avoir confondu.
Avec l’âge, une vision unplus incertaine, je fais de + en + de confusions.
Certes je relis mais pas toujours.

[Claude]

Que le patronat défende ses intérêts n’est pas terriblement nouveau.
L’ épidémie frappe cependant tous les acteurs de la société, et chacun tire la couverture à soi. C’est un cas de figure constant.

:)

Quand au gouvernement qui devrait faire la part égale entre tous, être au-dessus des mêlées, il est pas mal bousculé par la nouveauté et par des inconnues persistantes. Quoiqu’il fasse, il ne peut que mécontenter. Je crois que n’importe quel autre équipe gouvernementale ne pourrait que mécontenter car l’opinion est usée, elle est à cran. L’agacement, le sarcasme ont pris le pouvoir.
Je n’aimerais pas être en position de gouvernant !

Avec les dizaines de milliards mis sur la table, pour l’instant c’est l’Ėtat qui vaut reçu tout le choc. Au passage, on pourrait parler d’une quasi nationalisation des salaires pendant le confinement ! Une initiative assez étonnante pour un gouvernement qui n’est évidemment ni de gauche ni de gauche.

[plumee]

Reçu aujourd'hui: un médecin de plus: cardiologue homéopathe, vivant en France mais travaillant en Espagne,
où, dit-il la médecine naturelle a droit de cité.
Des propos percutants quant à ce qui se passe.
Et il n'est pas le seul.

[Marc]

Je réponds ici parce que, finalement, entre le covid et la politique, tout s’entremêle presque intimement, confusément qu’il devient compliqué d'éclaircir le sujet.

Merci Plumee de diffuser cette vidéo, elle suscite la réflexion

Je suis perplexe, comment faire la part de choses, masque, pas de masque, covid dangereux ou pas. C'est vrai qu’à entendre ce médecin spécialiste, je suis tenté de penser qu'il a raison. Mais pas forcément sur le plan médical, il n’apporte rien de plus. Devant la marée médiatique dominante, c'est difficile de passer par dessus et de surnager pour penser autrement, proposer un autre discours qui soit plus construit sur le plan scientifique, c'est très compliqué et nous nous heurtons à une pensée quasi officielle avec de faux-semblants pour donner le change mais surtout pour valider une vérité officielle.

Alors quoi ? J'ai, finalement, la même critique à formuler à ce médecin comme tous ceux qui comme Raoult discourent sur un registre qui n'explique rien, mais fonde son discours scientifique par des propos politiques. De même à ce journaliste qui ne pose pas de questions suffisamment pertinentes pour éclairer notre lanterne de néophytes qui plus est sont l'objet de toutes les tractations politico-médiatiques. Le travail journalistique qui consiste à apporter de l'eau au moulin de celui qu'on écoute n'est pas la bonne démarche, il faut des faits et des analyses. Et les faits rapportés par le Dr Trotta méritent qu'on s'y attarde, ce sont des affirmations qui n’infirment ni ne confirment rien, hormis le fait que ce sont des propos politiques, c'est la seule analyse que j'entends.

C'est là que j'accroche parce que je suis plus au fait de la démarche, politiquement et économiquement, je pense qu'il a raison, médicalement je n'en sais pas plus qu'avant. Il faudrait aller beaucoup plus loin.
Donc résumé brièvement, je pense que porter le masque est un moyen de pression sur les populations qui les confinent non pas médicalement mais idéologiquement. Je crois que le pouvoir actuel qui tient les rênes n'en sait pas plus que bien des gens, mais comme il a le pouvoir, il décide et impose, par la force comme il sait bien le faire. Ceci, pour des raisons évidentes : garder le pouvoir économique et politique.
J'ai conscience qu'il s'agit de prises de positions complexes. Dans la crise actuelle, générée par la finance du capital, le covid est la bouée de sauvetage qui permet d'imposer toutes sortes de politiques antisociales sans que la protestation populaire ne se manifeste, ou si peu que le pétard restant mouillé, la protestation est devenue une rumeur.

Mais pas tant que ça, je dirais même au contraire. Je vais y revenir parce qu'il me faut un moment de recul.

[Claude]

J’ai arrêté la vidéo au bout de 4 minutes parce que tout medecin qu’il est, j’ai le sentiment d’ecouter quelqu’un qui mélange des éléments de vérité et des élucubrations. Du vrai et des obsessions.
J’ai arrêté au moment où il disait que les virus pouvaient entrer par les très petits trous des masques. Dans l’absolu, il est vrai que cela arrive ……. J'avais déjà lu cette info dans un article du Monde et je l’avais raconté dans le forum, en mars probablement, je me souviens avoir parlé du phénomène physique de la force intramoléculaire qui plaque la plupart des virus sur les fibres du masque. Très peu de virus passent à travers UN masque. Les masques chirurgicaux, ceux de Toutlemonde, ne filtrent pas l’air avec une efficacité à 100%. Mais leur efficacité est « ailleurs ».

Si l"on écoute attentivement les responsables, on entend que les masques grand public ont deux fonctions. Si tout le monde le porte, et le porte bien, ceux qui sont contaminés mais asymptomatiques cesseront de le répandre. Voilà pourquoi il faut accepter cette « muselière ».

Qu’un médecin parle de muselière me met en colère. Le principe de liberté que je sache est toujours limitée par la liberté des autres. La liberté de contaminer les autres ce n’est pas un droit. On ne peut critiquer nos dirigeants sur ce point.

Je reviens sur l’ efficacité des masques. On a fini par comprendre qu’elle variait avec les conditions
Lesquelles ?

• Il faut surtout que tous le portent. Ceux qui ne le portent pas, ceux qui ne mettent pas de barrière devant leur visage et peuvent contaminer les autre, jouent avec la santé d’autrui. Donc quand DEUX personnes se parlent, si seule, l’une d’elle est (bien) masquée, il n’y a pas qu’UN seul barrage, donc un risque pour celui qui est masqué alors que le non masqué est protégé par son vis-à-vis !!!
Si les deux sont (bien) masquées, il existe DEUX barrières entre les DEUX faces qui se regardent ! Je ne sais pas de combien cela fait baisser le risque mais ce dernier doit être infinitésimal.

• Il faut cesser de se frôler, voire de se toucher, autrement dit respecter une bonne distance.

• Et laver souvent ce sur quoi pourrait s’être déposé le virus, notamment les mains.

[Claude]

J’ai retrouvé ce point dans une de mes contributions à ce topic à la date du 14 avril.


Lien vers l’article scientifique :
https://www.lemonde.fr/sciences/article ... 50684.html

[Marie_May]

Claude, tu as dit plus haut que nous devions laisser ces sujets à des spécialistes.
C'est un médecin qui parle plus haut, un spécialiste aussi.
Mais lui tu ne veux pas l'entendre plus de 2 minutes.
Toi qui nous disais que n'étant pas des spécialistes nous ne devions pas prendre de position.
Pourtant que fais-tu toi même qui n'es pas non plus un spécialiste ? Tu prends position.

Ah la la, que d'incohérence, Coronavirus, on commet en ton nom...

[Claude]

Bien vu.

Mais on est en septembre, une vingtaine de semaines ont passé et j’ai quelques dizaines d’heures d’écoute de débats divers sur ce sujet. Je ne parle pas des JT et des chaînes d’info, ni des propos de politiciens. J’ai lu des dizaines d’article de presse m……… Je sais bien qu’ici la presse d’information que je fréquente est dite partiale. Entre parenthèses, je partagerai ce dernier point de vue quand on me l’aura démontré avec des exemples pertinents à la clé.

Tu as raison de me rappeler que nous ne sommes pas spécialistes. Depuis mars, j’ai fait l’effort de m’informer longuement. J’ai eu l"occasion d'écouter un nombre de médecins spécialisés énorme. Il en est passé beaucoup. Cela me permet de repérer les personnalités qui n’ont pas grand chose dans leur sac.

Quant au dernier médecin cité plus haut, que j’ai écouté jusqu’à la 4ème minute, et non pas 2, il ne me donnait pas l"impression d arriver à la cheville des épidémiologistes dont j’avais suivi les exposés.

[Claude]

Je viens de relire ce qui est écrit sur la vidéo de Trotta.
Il a écrit « Éteins ta télé, allume ton cerveau ».

C’est un très mauvais conseil. Le cerveau ne fonctionne bien que s"il a du grain à moudre
en quantitė.

Sur un sujet sanitaire comme celui-là, je ne vois pas comment
on peut se passer d’informations, de faits pour simplement réfléchir !

[Marie_May]

Non, mais on peut réfléchir aux informations qu'on a reçues. C'est comme ça que je comprends la phrase : Eteins ta télé et allume ton cerveau.
Nous nous informons tous, tu sais.
Mais très généralement en lisant et acceptant ce qui correspond à nos idées et à nos penchants.
Tu ne fais pas exception à la règle.

[Claude]

Sur un sujet comme celui-là où rien n’est acquis d’avance,
où beaucoup de sachants disent en savoir peu
et apprendre au fur et à mesure, il faut suivre, s’informer constamment.

Suivre les faits par tous les canaux possibles en sachant que l’information parfaite n’existe pas. Cela ne veut pas dire être crédule, et accepter comme vrai tout ce qu’on entend ou lit. Mais on ne peut être critique avec des interpretations qu’à la condition d’avoir commencé par digérer des faits.

Je sais bien que généralement les gens s’informent assez peu. N’y vois pas du mépris. Je le sais parce que cela a été longtemps mon cas. Mon travail me prenait beaucoup. Retraité, j’ai découvert à quel point je m’étais enfermé dans des croyances qui masquait mes ignorances.

On s’informe peu soit par manque de curiosité, soit par manque de temps quand le travail ou des passions accaparent votre temps et votre énergie. J’ai même été militant en n’ayant finalement comme source d’information principale qu’une presse partisane. Elle n'était pas une source d"information factuelle. C’etait donc une belle façon de ne pas réfléchir. Ou de réfléchir en rond.

Dans ton message, tu parles des lunettes ou des grilles de lecture qui nous préparent à accepter des faits ou de leurs interprétations que ce qui va dans le sens de nos croyances — phénomène qui porte aussi le nom de « biais de confirmation » — et effectivement, j’en ai également. Mais moi, j’ai eu l’occasion de porter d’autres lunettes qui étaient très déformantes. Et je les ai posées. Ça me donne (peut-être) moins de désavantages. :lol: :lol: :lol:
.

[Marie_May]

Je ne sais pas comment c'est chez les autres, mais je suppose contrairement à toi que les gens de ce forum sont curieux.
Le fait qu'ils aient des opinions divergentes ne veut pas dire qu'ils portent des lunettes déformantes.

Mais en ce qui me concerne et malgré ma curiosité, mes lectures sont malgré tout guidées par mes sympathies profondes et mes opinions. Je suis bien certaines que nous avons tous ce genre de filtres mais qu'on en est plus ou moins conscient.

Tu as changé de voie en cours de route, Claude. Cependant, il me semble qu'en tant qu'ex communiste, tu as peut-être bien jeté le bébé avec l'eau du bain.

Juste pour te donner une idée, chez nous, on lit régulièrement le Canard et le Monde diplomatique. Je m'informe aux infos de France culture à midi et d'Arte le soir - parfois aussi sur la 2 (c'est intéressant de voir les différentes façons de présenter le même événement et de repérer les détails qui manquent singulièrement sur la 2. Est-ce ce genre d'exemples qu'il te faudrait pour te convaincre que la presse que tu fréquentes est partiale ?
Remarque bien que toutes les presses actuelles le sont, au moins par omission, ou déformation.)

A ce propos, Mio fréquente aussi CGTN la chaîne chinoise, RT la chaîne russe et moins souvent Al Jazeera, toutes trois en anglais. Il lit aussi sur le net The Gardian, Information (journal danois) et le Washington Post. Il a été abonné à Média Part mais l'a pratiquement abandonné.
(Quand je dis qu'il lit, il choisit ce qu'il veut lire - sinon il y passerait sa vie et il a aussi d'autres activités et intérêts.)

Quand toi ou d'autres forumeurs nous met des liens, je les regarde et je les lis. Et nous avons aussi des lectures diverses et variées.
(Le bouquin de Seignalet dont Plumee fait régulièrement la promotion, je l'ai lu en long et en large, il y a bien des années, quand notre fils a été frappé de sclérose en plaques. Il est fort intéressant. Comme celui, plus léger, sur l'intestin que nous avait proposé Chichi en son temps.
Je lis Chomsky, Naomi Klein, je me suis farci les deux gros Thomas Piketty. Je viens de m'offrir le bouquin de Nicolino sur la mort de l'écologie dont (qui ?) nous a vanté récemment les mérites... )

Donc tu vois, on s'informe aussi. Et on suit. Et on discute entre nous de nos lectures. Ferme, la discussion parfois...

Ça n'empêche pas que les faits, ça s'interprète. Et on fait ses choix parmi les tonnes d'informations reçues. Et dans la politique du gouvernement aussi.
Essaie de ne pas nous infantiliser, s'il te plaît. Je suppose que c'est une déformation professionnelle, mais... tu n'es plus dans ta classe.