Coronavirus Covid-19

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par plumee » 30 oct. 2020, 19:19

Y'en a qui ne mâchent pas leurs mots…

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Plumix » 31 oct. 2020, 08:13

J'espère que ce monsieur a un gilet pare-balles et une voiture blindée!😖

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Gus » 31 oct. 2020, 10:00

Ouais bof, encore un scientifique qui parle d'un domaine qui n'est pas le sien, qui pense que la France est le seul pays qui lutte contre cette maladie, Si l'Hydroxy...machin était si efficace et que les lobbies bloquaient son utilisation,on peut supposer que d'autres pays moins inféodés l'utiliserait ce qui ne semble pas le cas.(même Trump ne la pas utilisée lorsqu'il à été malade).

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par plumee » 31 oct. 2020, 12:08

Si l'Hydroxy...machin était si efficace et que les lobbies bloquaient son utilisation,on peut supposer que d'autres pays moins inféodés l'utiliserait ce qui ne semble pas le cas.
D'après le décrié Pr Raoult, si l'Afrique est beaucoup moins touchée par le virus,
c'est parce que la majorité des Africains en prennent à titre préventif contre le paludisme.

Claude
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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 31 oct. 2020, 15:08

Pour les pays africains, il y a pas mal d’autres hypothèses que je trouve mieux inspirées.

Comme la grande jeunesse de la population,
et l’importance des populations rurales.
des niveaux plus élevés de chaleur,
et peut-être une meilleure ventilation des lieux clos…
Ce qui n’exclut pas d’autres raisons encore à découvrir.

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 31 oct. 2020, 15:15

Jean-Michel Dominique !
Encore un « expert » bien allumé dans le genre ET. Avec beaucoup de dénis. Et pas d’argument intéressant.
Il a raison d’invoquer l’avis du MEDEF, ça aide à comprendre mieux ses diatribes, même si c’est assez difficile.
Comme je ne sais plus qui le disait : «  Tout ce qui est excessif est insignifiant ! « 

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Plumix » 31 oct. 2020, 16:55

Ce qui n’exclut pas d’autres raisons encore à découvrir.
Peut-être une meilleure hygiène de vie? Va savoir, le fait de boire de l'eau polluée (quand il y en a!) sert peut-être de vaccin?
On devrait proposer à Donald d'en faire l'essai :cry:

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Gus » 31 oct. 2020, 18:27

Encore un scientifique autoproclamé... Un toutologue comme le présente Médiapart. https://www.arretsurimages.net/articles ... s-francais

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Chichinette 11 » 31 oct. 2020, 18:40

peut-être une meilleure ventilation des lieux clos…
Ce qui n’exclut pas d’autres raisons encore à découvrir.
Et le fait qu'ils vivent beaucoup dehors (comme nous l'été).

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 31 oct. 2020, 20:34

Oui, la part rurale. Mais qu’en est-il des méga-villes africaines ?

?

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 01 nov. 2020, 06:04

Lors de la première vague, certains pays européens avaient été épargnés et l’on avait vanté l’efficacité de leurs décideurs alors que l’on avait surtout affaire (hypothèse) au hasard. Par exemple, une très longue réunion religieuse en Alsace où un match de foot ailleurs, suivis de la dispersion de personnes contaminées....

Aujourd’hui, le petit monde des Européens —presque tous— semble à la même enseigne. On confine beaucoup. Après le Pays de Galles et l’Irlande du Nord déjà confinés, c’est le tour de l’Angleterre d’entrer en confinement.

Voici un extrait de ce qu’écrit la correspondante de Libé : Sonia Delesalle Stolper
.
…… Le 21 septembre dernier, le groupe de scientifiques qui conseille le gouvernement avait recommandé un reconfinement immédiat d’au moins quinze jours. Le gouvernement avait écarté cette suggestion. Il y a quinze jours, le leader de l’opposition travailliste Keir Starmer avait réclamé un court confinement pour casser la courbe déjà ascendante des infections. Boris Johnson avait accusé Keir Starmer de vouloir tuer l’économie.

La décision de finalement imposer un confinement a été dictée par l’accélération alarmante des infections ces derniers jours et par une série de modélisations réalisées pour le gouvernement par les services de santé qui dressent des pronostics extrêmement négatifs. Selon ces documents, la courbe des infections, même avec le confinement, pourrait atteindre une moyenne de 2 000 décès quotidiens. Au printemps dernier, la moyenne des décès était d’environ 1 000 par jour. Sans confinement, les études jugent que le bilan pourrait s’élever à 4 000 par jour. Ces études montrent que «le pic médian des infections est projeté pour être de 50% à 150% plus élevé» que pendant la première vague, a expliqué au cours de la conférence de presse le conseiller médical en chef Chris Whitty.

L’air défait, Boris Johnson, qui avait retardé de près de trois heures sa conférence de presse, a répété à plusieurs reprises qu’il était «vraiment, vraiment, vraiment désolé» de devoir imposer ces nouvelles mesures de confinement. Il a également annoncé la prolongation du programme de soutien aux entreprises pour limiter les licenciements. Le Premier ministre s’est défendu de ne pas avoir écouté plus tôt les recommandations pressantes de ses conseillers scientifiques par le fait que la situation était «constamment mouvante» et a cité le fait que le reste de l’Europe est globalement sur la même trajectoire.
Et l’on peut retrouver l’article ici : https://www.liberation.fr/planete/2020/ ... is_1804127

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 01 nov. 2020, 06:16

Cet extrait est de fait une réponse à l’expert Jean- Dominique MICHEL par l’épreuve de réalité.

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 02 nov. 2020, 06:48

Une nouvelle moins attristante : des soins en progrès. Tribune publiée dans Le Monde.
OPINIONS
CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19

« Il est possible de diminuer les risques d’aggravation de l’état d’un patient atteint de Covid-19 »
TRIBUNE

Collectif
Une intervention thérapeutique ciblée et précoce, permettant de prévenir le développement des formes sévères ou critiques de Covid-19, est aujourd’hui possible, affirment, dans une tribune au « Monde », trois médecins et chercheurs hospitaliers.


Publié hier à 14h54 Temps de Lecture 4 min.

Tribune. En Europe, le nombre des patients hospitalisés avec une Covid-19 ne cesse d’augmenter. Les gouvernements renforcent les « mesures barrières » et appellent à la responsabilité individuelle des citoyens, alors que les confinements et couvre-feux localisés ou nationaux restent toujours une option.

Nous assistons donc, sept mois plus tard, au même phénomène qui a conduit au confinement généralisé dont la population subit le coût social, psychologique et financier. Le système de santé publique saura-t-il faire face à l’afflux des patients ? Sommes-nous contraints aux confinements à répétition ?

Majorité asymptomatique ou non grave

Si la recherche d’un vaccin et d’un traitement antiviral est intense, rien ne dit aujourd’hui qu’il sera efficace et disponible dans un avenir proche. En mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie l’infection par le SARS-CoV-2 de « pandémie » et classe la Covid-19 en trois niveaux de gravité : maladie sévère, maladie critique et forme non grave. Qu’en est-il, sept mois plus tard ? En rester à ces catégories serait dédaigner les récentes recherches.

Aujourd’hui, nous savons que la majorité de la population infectée est asymptomatique ou présente la forme non grave de la Covid-19. Environ 15 % des personnes atteintes développent une maladie sévère nécessitant une hospitalisation et 5 % des patients présentent une maladie critique qui nécessite une admission en unité de soins intensifs (USI).

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Deuxième vague du Covid-19 : les mises en garde ignorées du conseil scientifique

Nous savons aujourd’hui que l’aggravation de l’état clinique des patients est liée à la réponse inflammatoire exagérée, à l’hypercoagulabilité sanguine et à l’activation des cellules endothéliales (cellules qui tapissent la surface interne de vaisseaux) et nous disposons des médicaments pour inhiber chacune de ces voies.

Une donnée réconfortante à prendre en compte est le taux de mortalité chez les patients atteints d’une Covid-19 critique, supérieur à 50 % au début de la pandémie, il a progressivement diminué pour atteindre environ 35 %, montrant bien une amélioration substantielle des protocoles thérapeutiques.

Profil à risque

Nombreuses sont les études qui ont établi le profil des patients à risque d’une Covid-19 sévère ou critique. Environ 65 % des patients avec une Covid-19 critique, hospitalisés en USI et 40 % des patients atteints de Covid-19 sévère hospitalisés en salle conventionnelle présentent une pathologie cardiovasculaire (maladie coronarienne, artériopathie des membres inférieurs, artériopathie carotidienne, accident ischémique cérébral, etc.).

Les citoyens de plus de 65 ans avec des comorbidités (notamment vasculaires), les personnes atteintes d’une maladie chronique ou fragilisant leur système immunitaire, les femmes enceintes avec des comorbidités sont également à risque élevé d’une Covid-19 sévère. Ces données permettent de cibler les groupes de citoyens les plus vulnérables en cas de contamination par le SARS-CoV-2.

Une relation étroite existe entre les facteurs environnementaux (pollution atmosphérique), sociaux (pauvreté, accessibilité aux services de soins médicaux) et la gravité du Covid-19. Cette corrélation doit aider à identifier les zones qui, sans prise en charge précoce et adéquate des malades de la Covid-19, se retrouveront débordées par l’afflux de patients.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : « L’estimation des taux de séropositivité dans la population est essentielle pour améliorer la sécurité sanitaire »

Est-il possible de diminuer les risques d’aggravation de l’état d’un patient atteint de Covid-19 ? Oui, indiquent les études. Il faut notamment contrôler l’hypertension artérielle et le diabète au niveau de la population. Les patients présentant des pathologies cardiovasculaires doivent respecter strictement leurs traitements avec les agents antithrombotiques, les médicaments antilipidémiques, antihypertensifs, antidiabétiques, sous le contrôle strict et régulier de leur médecin.

« Prévention-Détection-Anticipation »

En outre, de simples tests hématologiques (comme l’hémogramme et les tests de coagulation) et biochimiques (comme la ferritine), associés à certains paramètres cliniques, peuvent fournir d’importantes informations pour anticiper les risques d’aggravation. Une intervention thérapeutique ciblée et précoce, suivant les recommandations des experts, est aujourd’hui à notre portée.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : « L’hôpital n’a pas les moyens d’affronter la deuxième vague épidémique »

Face à l’ampleur et la durée de la pandémie, il est urgent d’élaborer des stratégies visant à prévenir le développement d’une Covid-19 sévère ou critique.

Améliorer les conditions sanitaires dans les zones sensibles, détecter les populations à risque d’aggravation et offrir des soins médicaux ciblés le plus rapidement possible sont les solutions à déployer pour anticiper la détérioration. « Prévention-Détection-Anticipation » est la nouvelle stratégie recommandée par la communauté scientifique, complémentaire aux « mesures barrières », qui repose sur le développement d’un plan d’action autour de trois axes :

Organisation du réseau Covid-19 au niveau du système de soins de santé primaire [l’OMS définit les soins primaires comme « des soins de santé essentiels universellement accessibles à tous les individus (…) par des moyens qui leur sont acceptables, avec leur pleine participation et à un coût abordable. »] ciblant en priorité les citoyens avec des pathologies ou des facteurs de risque d’aggravation de la maladie. L’amélioration du suivi médical de ces citoyens, et notamment des populations urbaines les plus défavorisées, devient une action clé dans cette nouvelle phase de l’épidémie.

Elaboration d’une méthodologie simple et applicable au niveau du système de soins de santé primaire pour une identification précoce de patients à risque élevé d’aggravation de la Covid-19 et priorisation de ces patients aux soins médicaux plus spécifiques et ciblés.

Augmentation des effectifs au niveau du système de soins de santé primaire et au niveau hospitalier et formation des médecins généralistes pour une prise en charge précoce et ciblée des patients atteints de Covid-19.

La médecine dispose des outils pour le faire. Encore faut-il que les autorités lui demandent de s’en saisir et que la formation comme l’information sur les dernières recherches circulent au plus vite à tous les niveaux, des généralistes aux spécialistes, pour appliquer cette stratégie au service de la collectivité. C’est ainsi que la médecine pourra éviter de revivre, en automne, ce qu’elle a subi au printemps.

Signataires : Grigoris Gerotziafas, hématologue MCU-PH/HDR, Sorbonne-Université, Inserm UMR_S 938, CRSA, Centre de thrombose, GHU Tenon-Saint-Antoine ; Michèle Sabbah, directrice de recherches, Sorbonne-Université, Inserm UMR_S 938, CNRS, CRSA ; Patrick Van Dreden, hématologue, directeur manager département de recherche clinique, Stago, chercheur associé, Inserm, UMRS 938, CRSA.
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Re: Coronavirus Covid-19

Message par plumee » 02 nov. 2020, 07:47

Grain de sel plumesque
Nous savons aujourd’hui que l’aggravation de l’état clinique des patients est liée à la réponse inflammatoire exagérée, à l’hypercoagulabilité sanguine et à l’activation des cellules endothéliales (cellules qui tapissent la surface interne de vaisseaux) et nous disposons des médicaments pour inhiber chacune de ces voies.
Encore une fois, on ne cause pas de booster le système immunitaire en utilisant des processus
qui le renforcent et donc agissent sur les domaines cités au-dessus.
La médecine conventionnelle, dont je suis très loin de nier la connaissance et l'utilité, voit encore une fois les choses
par le petit bout de la lorgnette, sans connaître ni utiliser les connaissances et le pouvoir de la médecine
naturelle globale qui elle, sollicite, soutient et dynamise le savoir et le pouvoir du corps.
Encore une fois, je fais le parallèle avec l'agriculture.

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 02 nov. 2020, 08:52

En effet, ces spécialistes font de la médecine conventionnelle —ce qui pour moi, simple péquin, est un gage de confiance— mais eux vivent entourės de patients réels dans des lits de souffrance. Ils travaillent bien puisqu’ils arrivent à créer des voies de guérison. Respect pour eux. Merci pour leur communication.

;)

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Marie_May » 02 nov. 2020, 15:27

Fermez le ban !

Tu as bien du courage, Plumee, de t'aventurer en terre scientifique, toi qui n'a que tes années d'expérience et aucun diplôme à opposer au langage des "sachants", comme disent d'aucun.

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par singe » 02 nov. 2020, 17:25

Nous sommes "Cas Contact" , après passage de fils et sa famille ... Ma belle fille a été testée positive en rentrant à Paris, elle avanit très mal au dos niveau lombaires , et son médecin lui a dit que c'était un des symptômes ... Bingo! elle a le Covid ! Donc pas d'école pour les enfants, tests pour tous , semaine de confinement total pour eux et 15 jours pour ma belle fille ... en espérant que ca ne soit pas trop grave - aux dernières nouvelles ça va ...

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par plumee » 02 nov. 2020, 17:43

Tu as bien du courage, Plumee, de t'aventurer en terre scientifique, toi qui n'a que tes années d'expérience et aucun diplôme à opposer au langage des "sachants", comme disent d'aucun.
:D
La petite fille de mon grand-père qui soignait - efficacement- les gens avec des méthodes de fada,
non issu de la faculté et qui plus est analphabète ne peut pas laisser dire certaines choses.
Tout en me disant qu'on ne convainc pas les convaincus mais je me dis toujours que d'autres personnes
lisent et sont peut-être bien contentes d'entendre un autre son de cloche.

Singe
Nous sommes "Cas Contact" , après passage de fils et sa famille ... Ma belle fille a été testée positive en rentrant à Paris, elle avanit très mal au dos niveau lombaires , et son médecin lui a dit que c'était un des symptômes ... Bingo! elle a le Covid ! Donc pas d'école pour les enfants, tests pour tous , semaine de confinement total pour eux et 15 jours pour ma belle fille ... en espérant que ca ne soit pas trop grave - aux dernières nouvelles ça va ...
Hé bé… Même cas chez les enfants (adultes et parents) d'un cousin, à Grenoble.
Ils sont restés chez eux. Ça s'est bien passé, seul le papa n'a pas encore récupéré l'odorat… ou le goût, je sais plus.
Tu nous tiens au courant?

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 02 nov. 2020, 18:55

Singe. Quelle saleté ce virus. Désolé pour vous. Vous avez déjà été testés ou c’est en cours ?
Tenez nous au courant.

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 02 nov. 2020, 19:00

À Paris. La jeune sœur de ma belle fille avait participé à une fiesta, elle s’était révélée positive. Ayant dîné ensemble, mon fils et sa famille ont dû être testés. Négatif heureusement.

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Plumix » 02 nov. 2020, 19:38

Nous sommes "Cas Contact" , après passage de fils et sa famille
N'oublie pas le masque avant d'écrire sur le forum ;)
Bon, ce n'est pas drôle, mais essayons de sourire quand même, sinon on est foutus!😷

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 02 nov. 2020, 19:42

Pas grave si tu ne mets pas le masque, on a tous des lunettes !

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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Claude » 04 nov. 2020, 13:50

https://www.lemonde.fr/coronavirus-2019-ncov/
CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19

Covid-19 : « Dans les mesures sanitaires, il y a des nuances entre pays européens, mais un gouffre entre l’Asie et l’Occident »

TRIBUNE

Christophe Gaudin
Politiste

Les jeunes démocraties de Taïwan et de Corée du Sud font face à l’épidémie bien mieux que la dictature chinoise et sans attenter aux libertés. C’est d’elles que l’Occident doit s’inspirer, souligne le politiste Christophe Gaudin, maître de conférences à Séoul, dans une tribune au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 05h30 Temps de Lecture 5 min

Tribune. Dans la seule journée du vendredi 30 octobre, où le deuxième confinement est entré en vigueur, le coronavirus a fait davantage de victimes sur le territoire français (545) qu’en Corée du Sud depuis le début de l’épidémie dans son ensemble (465 au 30 octobre). Par quelque bout qu’on prenne le problème (fiabilité des données, niveau de richesse, pyramide des âges…), la comparaison n’a rien de déloyal. Le seul reproche qu’on pourrait lui faire est d’enfermer deux pays que rien ne relie dans un tête-à-tête. Rien n’est plus éloigné de ma pensée, puisqu’il s’agit au contraire de mettre en lumière un déséquilibre plus général, écrasant, entre l’Asie et l’Occident. On pourrait sans peine choisir des parallèles plus extrêmes, par exemple entre le Vietnam, qui a eu la sagesse de fermer immédiatement ses frontières [elles n’ont que partiellement rouvert depuis mi-septembre], et le chaos qui se répand dans la première puissance mondiale.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Lutte contre le Covid-19 : les leçons sud-coréenne et japonaise

S’il est donc pertinent dans une certaine mesure de s’interroger sur les mesures sanitaires prises ici et là en Europe, il ne faudrait pas que ces nuances deviennent l’arbre qui cache la forêt. Il y a des écarts entre pays voisins, mais un gouffre entre l’Asie et l’Occident. Une question gigantesque s’impose à nous : d’où vient cette panique qui submerge l’Occident ? Que s’y est-il passé pour le rendre si démuni, surtout par rapport à l’Asie ?

Contraste cruel

Les échappatoires ne sont pas de mise. Il en est une notamment à laquelle je pense, qui consisterait à porter notre impéritie comme une médaille et à en faire pour ainsi dire la rançon de notre liberté. Ainsi le philosophe André Comte-Sponville déclarait-il, le 23 octobre sur France Culture : « Je préfère attraper la Covid-19 dans une démocratie plutôt que de ne pas l’attraper dans une dictature. » Sans doute. Mais l’on peut se demander si l’alternative se pose vraiment en ces termes. Pour ce qui est de l’Europe tout du moins, les états d’urgence se succèdent pour y replonger quasiment aussitôt. C’est d’un même mouvement que la santé et les libertés publiques se dégradent.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : le retour de l’état d’urgence, qui se banalise

La perspective change si l’on se tourne vers l’Asie, puisque les jeunes démocraties de Taïwan et de Corée ont su faire face à l’épidémie bien plus efficacement que la dictature chinoise, y compris à en croire les chiffres notoirement sous-estimés de cette dernière. Mieux encore, elles y sont parvenues sans se confiner ni remettre en cause les acquis des dernières décennies. Dans ces deux pays, les partis issus de la dictature ont été défaits dans les grandes largeurs aux dernières élections.

Car en effet, si leurs gouvernements ont agi avec une transparence sans rapport avec l’Occident dans cette affaire, c’est aussi sous la pression populaire. La Corée du Sud a ainsi emprisonné quatre anciens présidents pour corruption depuis la fin des années 1990, rien de moins. Il existe également un système de pétition populaire, très suivi, sur le site de la Maison Bleue [la résidence et le bureau du président], grâce auquel les citoyens font entendre leur voix. L’élan des glorieuses manifestations démocratiques de l’hiver 2016-2017 n’est jamais totalement retombé.

Rappelons enfin que le gouvernement actuel a augmenté en deux ans le salaire minimum de presque un tiers (soit 16,4 % en 2018 et 10,9 % en 2019) malgré les chaebols [empires économiques familiaux] qui freinaient des quatre fers et la lente crue du chômage. Cette fermeté parle d’elle-même et, là encore, le contraste est des plus cruels pour l’Europe.
La meilleure ou la pire des choses

Bien sûr, la différence est que l’Asie part de loin, notamment en termes de libertés individuelles. Mais ce qu’il y a de plus remarquable avec Taïwan, la Corée du Sud et aujourd’hui Hongkong (lâchement abandonnée de tous), c’est justement la façon dont cette discipline collective propre aux sociétés confucéennes a trouvé à se renforcer dans l’opposition à des dictatures abominables. Le « nous » n’y a pas faibli dans la lutte, au contraire. C’est si vrai que jusqu’à aujourd’hui, ce pronom est de loin le plus fréquemment employé en coréen pour parler de soi (« je » est plus rare et s’utilise surtout quand on veut marquer la différence avec le groupe).

La chose est frappante au sujet du masque. L’habitude en Asie consiste d’abord à le porter quand on craint d’être malade, pour protéger les autres ; tandis qu’en Occident, où l’on ne pense le plus souvent qu’à soi, les patients asymptomatiques courent les rues sans se faire dépister et contaminent à tour de bras.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le dénigrement du masque en Europe suscite la consternation en Asie

Ainsi cette exigence asiatique peut-elle en un mot se révéler, comme la langue d’Esope, la meilleure ou la pire des choses. Elle peut unir un peuple dans sa lutte pour sa liberté comme, inversement, cimenter les pires despotismes. Tout l’enjeu est de savoir quelle tendance l’emportera sur l’autre. Mais dans la situation actuelle, la comparaison avec l’Occident se passe de commentaires. Le combat a déjà changé d’arène.

Haine de soi

J’irai même plus loin pour conclure : la globalisation est aujourd’hui un bolide sans pilote, lancé à toute allure dans le vide. Les échanges y ont été multipliés sans réflexion, avec pour résultat que les virus, les crises, les rumeurs, les toxiques en tout genre y prolifèrent sans frein. Ce n’est pas le fait de l’épidémie qui est nouveau, par exemple, mais bien sa vitesse, son ampleur qui la rendent hors de contrôle. Chacun sait que les décennies qui viennent mettront notre résistance à tous, en tant que peuple, à plus rude épreuve que jamais.
C’est dans ce contexte que la France a tant à apprendre de l’Asie. Cela fait si longtemps que notre pays cultive la haine de soi… On y démantèle l’école, les services publics, l’hôpital, l’industrie, la paysannerie, l’artisanat – notre avenir comme notre héritage. On paie aujourd’hui au prix fort toutes ces erreurs. Tournons donc nos regards vers les nations qui ressortent grandies de l’épreuve ; et dans le cas de Hongkong, soutenons leur lutte. Faute de nous ressaisir et de bâtir les nouvelles alliances qui s’imposent, il ne resterait plus qu’à nous résigner aux solutions vraisemblablement fort désagréables que l’impérialisme chinois viendrait tôt ou tard apporter à notre dilettantisme.

Christophe Gaudin est maître de conférences en sciences politiques à l’Université Kookmin, à Séoul.

Christophe Gaudin(Politiste)

Marc
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Re: Coronavirus Covid-19

Message par Marc » 04 nov. 2020, 18:35

mon fils à Paris avec sa femme sont positifs, via leur fille de 20 ans, ils sont donc confinés complètement. Apparemment pas trop grave, mais ils ne retrouvent pas le goût, j'espère que ça se limiter à ça.

plumee
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Re: Coronavirus Covid-19

Message par plumee » 05 nov. 2020, 15:27

Pour une fois, je vais faire mon Claude en copiant/collant un long machin que, surprise! surprise!
j'ai pu lire commifaut et jusqu'au bout et trouvé hyper instructif.

Texte publié le vendredi 29 octobre 2020 sur le site "regards":

> Près de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement.



> C’est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication.

> Et, force est hélas de constater qu’ils jouent très bien le rôle qui leur a été assigné. S’appuyant mécaniquement sur les chiffres, cette communication consiste à ne s’intéresser qu’aux indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré.

> Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n’y a qu’un seul message possible.

> Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a encore opéré. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts : « Du jamais vu depuis le confinement » . Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l’hôpital le 27 octobre, contre 257 la veille (le 26) et 244 (en baisse donc) le 28. Mais l’on ajoute les morts en EHPAD qu’une fois tous les quatre jours en les cumulant. Prétendre compter les morts quotidien ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres. Et c’est étonnamment ce qui s’est passé la veille de l’allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Est-ce un détail ? Non, ce n’est hélas qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.

Une deuxième vague prétendue « plus terrible encore que la première »

> C’est le président du « Conseil scientifique » (M. Delfraissy) qui le disait il y a quelques jours : arriverait une deuxième vague « plus forte encore que la première » et nous serions déjà dans « une situation critique ». Ce genre de prédiction catastrophique constitue une manipulation d’un Conseil qui n’est pas scientifique mais politique. Rien ne permet non plus d’affirmer que, sauf confinement, « d’ici quelques mois, c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer » , comme l’a pourtant prétendu hier soir le président de la République. Enfin, il est également faux de dire que nous ferions comme tous nos voisins européens. A ce jour, seuls l’Irlande et le Pays de Galles ont reconfiné la totalité de leur population.

> Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93% sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85% ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc « à risque » et c’est uniquement elle qu’il faut protéger.

> Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septembre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7.621.098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38.100 individus ont été hospitalisés (0,5%) et 6.593 ont été admis en réanimation (0,09%) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%.



> Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire.

> Hier, le 28 octobre, 3045 personnes étaient en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l’on se souvient que, fin août, le ministre de la Santé annonçait 12.000 lits disponibles si besoin (quatre fois plus donc). Où donc sont ces lits ?

> On dit alors : « Oui, mais l’hôpital est submergé par le Covid ».

> Manipulation encore, pour trois raisons. D’abord, les tests ayant été généralisés depuis juillet, toute personne entrant à l’hôpital porteuse d’une trace du Covid est comptée comme un « hospitalisé Covid » même si elle vient en réalité pour son cancer ou son hypertension. Et c’est la même chose si elle entre en réanimation ou si elle décède.

> Ensuite, si les chiffres de l’hospitalisation et de la réanimation augmentent bel et bien, cela n’a rien d’exceptionnel : c’est au contraire ce qui se produit chaque année à la même époque (automne-hiver) mais que l’on fait semblant d’avoir oublié. Un Alzheimer généralisé s’est-il emparé de nos politiques et des journalistes ? Faut-il rappeler qu’en janvier 2020, à la veille de la crise du Covid, 1000 médecins dont 600 chefs de service des hôpitaux avaient menacé de démissionner pour dénoncer « un hôpital public qui se meurt » ?

> La vérité est que les gouvernements ne veulent pas investir dans l’hôpital public où l’on maltraite les professionnels et où l’on a perdu près de 70.000 lits en 15 ans lors même que la médecine de ville est saturée et que les services d’urgence voient leur fréquentation augmenter d’année en année. Oui, l’hôpital est en tension mais ce n’est pas fondamentalement à cause du Covid ! C’est essentiellement à cause de la maltraitance politique dont ce service public est l’objet de manière générale depuis plus de 20 ans, et tout particulièrement depuis que les politiques y ont introduit comme partout une politique du chiffre et de la rentabilité inspirée du management des grandes entreprises.

La vie sociale amputée, la démocratie en péril

> La vérité est que le confinement (qui sera peut-être prolongé au-delà du 1er décembre) crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout. Son bilan mondial n’est associé à aucune réduction mesurable de la mortalité tandis que son principal résultat observable est d’abord de mettre au chômage des centaines de milliers et peut-être demain des millions de personnes, surtout évidemment parmi les plus fragiles (emplois précaires, CDD, intérim, personnes payées à la prestation, saisonniers, etc.), et de menacer de disparition la plupart des petites entreprises, souvent familiales, autres que les commerces de bouche, dont l’activité quotidienne est la seule source de revenu. Gageons que les très grands groupes s’en satisferont car ils les rachèteront sans doute demain.

> Ces mesures de confinement ont ensuite pour effet d’amputer la vie sociale de la plupart des liens sociaux autres que familiaux. Un certain style de vie et de pensée embourgeoisé s’en satisfaisait certes au printemps dernier, chaque enfant ayant sa chambre pour vivre son intimité, son ordinateur pour rester en contact avec l’école et son smartphone avec forfait illimité pour échanger en permanence avec ses amis, les parents faisant du télétravail, sortant chaque jour faire leur footing dans des rues et des espaces verts « où on entendait de nouveau les oiseaux », et se faisant livrer des repas à domicile s’ils avaient la flemme de faire à manger ou la peur d’aller se mêler à la populace dans un supermarché.

> Mais de quelle proportion de la population cette vie est-elle le quotidien en confinement ? Qui ne voit que le confinement fait exploser les inégalités sociales, les échecs scolaires, les violences intra-familiales, les troubles psychologiques et les renoncements au soin ? Qui ne sait qu’il entraîne déjà dans d’autres pays des soulèvements et des émeutes de la faim ? Et qui comprend que les oiseaux ont bon dos et que ces petits moments de répit procurés par la panique des humains ne sont rien au regard de leur lente extinction ?

> Quant à la démocratie, elle est mise sous cloche par l’état d’urgence permanent et le confinement. Qu’est-ce qu’une démocratie sans liberté d’aller et venir, de se réunir et de manifester ? Qu’est-ce qu’une démocratie où il n’y a quasiment plus personne dans les hémicycles des assemblées parlementaires ? Qu’est-ce qu’une démocratie où la justice est paralysée faute de pouvoir audiencer ? Qu’est-ce qu’une démocratie où, finalement, il n’y a plus qu’un pouvoir exécutif ? Qu’est-ce qu’une démocratie où tout ceci s’impose par la peur et la culpabilisation, voire la censure et la mise en accusation de quiconque refuse d’y céder ?

> Chacun, en conscience, tirera les conséquences qu’il veut de tous ces dramatiques constats. Nous n’appelons pas à la révolution et nous ne faisons pas de politique partisane. Mais nous voulons dire que nous en avons plus qu’assez qu’on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d’un principe de précaution totalement dénaturé et d’interprétations statistiques relevant de la manipulation.



> Nous réclamons qu’on en finisse avec cette panique sanitaire, qu’on donne aux soignants les moyens de remplir leurs missions de santé publique, qu’on cesse de violenter des pans entiers de la société et qu’on sorte de cet état d’urgence permanent pour bâtir démocratiquement une politique sanitaire consensuelle.



> Signataires :

> Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS

> Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN

> Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097

> Paul Touboul, Professeur de cardiologie à l’université Lyon 1

> Pierre-Yves Collombat, ancien sénateur du Var, ancien vice-président de la commission des lois

> Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention

> Marc Rozenblat, président du syndicat National des médecins du sport-santé

> Christian Celdran, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et sociales (DRASS) honoraire

> Chantal Brichet-Nivoit, médecin et correspondante de l’Académie d’Ethique à l’Université de Paris

> Dominique Eraud, médecin, présidente de la coordination nationale médicale santé environnement

> Louis Fouché, médecin anesthésiste, réanimateur hospitalier

> Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur hospitalier

> Gilles Perrin, médecin anesthésiste réanimateur

> Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM

> Rose-Marie Castello, médecin du Travail

> Sroussi Hubert, médecin généraliste (Montbéliard)

> Cécile Bourdais, maîtresse de Conférences en Psychologie à l’Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis

> Marie Estripeaut-Bourjac, professeur Émérite à l’Université de Bordeaux

> Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers

> Marie-Laure Cadart, médecin et anthropologue

> Jean-Jacques Vallotton, médecin généraliste (39)

> Florence Lair, radiologue libérale, Blois

> Gilles Guglielmi, professeur de droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Directeur du Centre de Droit public comparé

> Éric Desmons, professeur de droit public, université Sorbonne Paris Nord

> Alain Wurtz, professeur émérite de Chirurgie Thoracique, Université de Lille

> Bernard Dugué, ingénieur des Mines, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie

> Elizabeth Oster, avocat à la Cour, ancien membre du Conseil National des Barreaux

> Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS

> Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS

> Alexandra Menant, docteur en biologie, chercheuse au CNRS

> Alain Deville, physicien, professeur émérite à l’Université Aix-Marseille

> Thierry Oblet, Maître de Conférences en Sociologie, Université de Bordeaux

> Éric Plaisance, professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes

> Thierry Flaget, Conseiller principal d’éducation

> Marc Cognard, professeur de biologie et physique-chimie en lycée

> Cesare Mattina, enseignant/chercheur à Aix-Marseille Université

> Nathalie Chapon, Enseignante et Chercheure à Aix-Marseille Université

> Elise Carpentier, professeur de droit public à l’Université d’Aix-Marseille

> Marc Roux, professeur Honoraire de Zootechnie

> Pascale Gillot, Maître de conférences en philosophie, Université de Tours

> Charalambos Apostolidis, Professeur de droit international à l’Université de Bourgogne

> Didier Blanc, Professeur de droit public à l’Université de Toulouse

> Christophe Leroy, Biologiste, Docteur en Biologie Moléculaire et Cellulaire

> Dominique Domergue Anguis, gynécologue

> Evelyne Fargin, professeur de chimie à l’Université de Bordeaux

> David Lepoutre, professeur de sociologie, Université de Paris Nanterre

> Isabelle Vinatier, professeur émérite de sciences de l’éducation à l’Université de Nantes

> Marie Touzet Cortina, Maître de Conférences à l’Université de Bordeaux

> Murielle Dellemotte, Médecin du Travail

> Monique Lamizet, médecin

> Bernard Lamizet, ancien professeur d’université à Sciences Po Lyon

> Monique Romagny-Vial, professeur des universités

> Jean-Jacques Robin, Juriste ancien directeur d’établissements médico-sociaux

> Sébastien Aubert, professeur agrégé de Génie Mécanique, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers

> Laurence Maury, psychologue (psychologie sociale et cognitive)

> Isabelle Aubert, Maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux

> Thierry Gourvénec, pédopsychiatre

> Michèle Leclerc-Olive, chercheure retraitée CNRS-EHESS

> Hélène Banoun, pharmacien biologiste, Docteur ès-sciences pharmaceutiques

> André Cayol, enseignant chercheur retraité de l’Université de Compiègne Sorbonne

> Shanti Rouvier, Docteure en Psychologie Clinique et Psychopathologie

> Jean-Michel de Chaisemartin, psychiatre des Hôpitaux Honoraire

> Gilles Mottet, enseignant artistique compositeur

> Marta Barreda, Médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique

> Camille Allaria, Sociologue, chercheuse associée au CNRS

> Pierre Duchesne, Psychanalyste

> Michel Angles, médecin généraliste (12)

> Daniel Robinson, médecin généraliste (Ecully)

> Jean-Pierre Eudier, Chirurgien-Dentiste

> Christian Perronne, médecin infectiologue

> Christine Claude-Maysonnade, avocate (Tarbes)

> Eugenia Lamas, chercheuse en éthique, INSERM

> Hervé Joly, directeur de recherche CNRS, Lyon

> Sylvie Laval, psychiatre

> Daniel Chollet, médecin pneumologue

> Brigitte Agostini, infirmière libérale, Propriano

> David Esfandi, psychiatre-addictologue, Bordeaux

> Thiou Sandrine, médecin généraliste à Besançon

> Ariane Bourgeois, Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine

> Emmanuelle Lemonnier, médecin généraliste, Villenave d’Ornon

> Jean-Jacques Coulon, médecin généraliste Bourges

> Marc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d’Opale

> Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS

> Brigitte Weiss, Médecin généraliste

> Laura Giusti, Médecin psychiatre

> Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS

> Eric Bouvier, pharmacien

> Bernard Cornut, polytechnicien

> Mohamed Zelmat, biologiste médical

> Dominique Jaulmes, médecin retraitée, ancien PHTP AP-HP

> Anne Marie Begue-Simon, ancien maître de conférences des Universités en sciences humaines, ancien médecin et expert honoraire près des Tribunaux

> Tanguy Martinelli, médecin généraliste à Issigeac (Dordogne)

> Caroline Mecary, Avocate aux barreaux de Paris et du Québec, Ancien Membre du Conseil de l’Ordre

> Bernard Banoun, Professeur de littérature allemande, Sorbonne Université, Faculté des Lettres

> Hugues Debotte, Conseiller en droit

> Sendegul Aras, avocat au barreau de Strasbourg, Membre du Conseil de l’Ordre

> Amandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier

> Lisbeth Girard Claudon, Médecin généraliste

> Benoît Rousseau, juge des libertés et de la détention (Cayenne)

> Cécile Fortanier, docteur en Économie de la Santé, Cadre Hospitalier

> Delphine Rive, médecin généraliste (Rezé)

> Claude Gautier, professeur de philosophie, École Normale Supérieure de Lyon

> Nathalie Caradot, médecin généraliste

> Michel Soussaline, chirurgien AIHP- ACCAHP

> Nicolas Sembel, professeur de sociologie à Aix-Marseille Université

> Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie à l’Université de Strasbourg

> Maryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire de l’université d’Artois

> Lucie Jouvet Legrand, Maîtresse de Conférences en Socio-Anthropologie

> Caroline Petit, chercheuse au CNRS, USR 3608

> Pascal Lardellier, Professeur de sciences de la communication à l’Université de Bourgogne

> Aurélia Vessière, Chercheur en maladies infectieuses

> Marie-José Minassian, philosophe

> Fausto Lanzeroti, Ostéopathe D.O.

> Jean-Marc Le Gars, Avocat au Barreau de Nice

> Michel Deshaies, Professeur de Géographie, Université de Lorraine

> Thierry Orsiere, Ph D HDR, Ingénieur de Recherche en Toxicologie Génétique à Aix Marseille Université

> Jean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l’Université de Rouen

> Jacques Bouaud, chercheur en informatique médicale

> Jean-Michel Crabbé, médecin généraliste (Besançon)

> Patrick Bellier, pneumologue

> Isabell Erhardt, médecin généraliste

> Franklin Joulie, Chirurgie Gynéco-Obst (Nantes)

> Pascal Sacré, Anesthésiste-réanimateur

> Aurélien Dyjak, docteur en sociologie, formateur

> Jean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentiste

> Jeanine Jemet, médecin généraliste

> Rosa Gutierrez Silva-Lenud, infirmière, diplômée en Santé publique

> Claude Amzallag, musicien

> Bénédicte Helfer, Expert Science de Régulation

> Nicole Foulquier, Avocat (Beziers)

> Claude Murtaza, médecin généraliste

> François Gastaud, Chirurgien orthopédiste

> Gérard Ostermann, Professeur de Thérapeutique, Médecine Interne, Psychothérapeute

> Michel Boudet, Médecin généraliste

> Anne-Elisabeth Migeon, Diététicienne/Nutritionniste

> Béatrice Adam, Kinésithérapeute

> Maylis Ferry, post-doctorante en science politique au Centre Émile Durkheim

> Pierre Sonigo, directeur de recherche et développement

> Rik Verhellen, médecin généraliste

> Alain Le Hyaric, Médecin de Santé publique, Paris

> Koryna Socha médecin, PH, docteur en sciences médicales

> Jean Baptiste Mouzet, praticien hospitalier gériatre, Maine-et-Loire

> Gérard Le Roux, médecin généraliste retraité

> Jean Jacques Gandini, Avocat honoraire, Montpellier

> Marie Monguet, psychologue clinicienne

> Jean-Marc Rehby, médecin généraliste (Lille)

> François de Chabalier, psychiatre, épidémiologiste

> Cynthia Galand, infirmière diplômée d’état

> Jérôme Reynier, Docteur en psychologie sociale

> André-Pierre Bouillet, médecin généraliste (Talant)

> Jean-Dominique Michel, socio-anthropologue

> Maryse Pechevis, Avocat à la Cour (Montpellier)

> Nadège Pandraud, enseignant-chercheur à Aix-Marseille Université

> Didier Delaitre, médecin légiste, Le Bourget

> Peter El Baze, médecin Ancien attaché des Hôpitaux du CHU de Nice

> Heike Freire, philosophe et psychologue, spécialiste de la Pédagogie Verte

> Dominique Leiber, médecin généraliste

> Pascal Roman, Professeur de Psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse à l’Université de Lausanne

> Maxime Langevin, Doctorant en mathématiques appliquées

> Hélène Chollet, Docteur en médecine

> Béatrice Petit, médecin généraliste

> Raphaël Sendrez, masseur-kinésithérapeute et ostéopathe

> Nicole Chaudiere, pharmacienne

> Karim Souanef, maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille

> Vincent Manns, médecin généraliste acupuncteur

> Martine Mérour, pneumologue

> Myriam Balsat, médecin généraliste

> Yves-Marie Mattheyses, Infirmier Anesthésiste

> Anne Atlan, Directrice de Recherches au CNRS, Généticienne des populations et Sociologue

> Caroline Mouzet-Heaulme, Médecin généraliste

> Dominique Bouvier, pharmacienne

> Nicole Roattino, pharmacienne Praticien Hospitalier

> Evelyne Jaumary-Lapeyre, avocat, docteur en Science Politique

> Sybille Burtin-Philibert, Médecin spécialiste de Santé Publique

> Laurent Durinck, médecin anesthésiste

> Véronique Ahari, médecin nutritionniste

> Nathalie George, médecin du travail et épidémiologiste

> Frédéric Schnee, médecin gériatre coordonnateur en Ehpad

> Thierry Medynski, médecin généraliste

> Teddy Francisot, Avocat à Montpellier

> Blanche Magarinos-Rey, avocate au Barreau de Paris

> André Bonnet, avocat au barreau de Marseille

> Hélène Palma, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille

> Jean Luc Wabant, avocat

> Guy Chapouillié, Professeur Emérite à l’ENSAV de Toulouse

> Évelyne Gandais, Dermatologue

> Nicole Karsenti, Médecin généraliste

> Fabien Giboudot, médecin généraliste (39)

> Gwennola Nouet Berthelot, docteur en médecine (49)

> Édith Delbreil, avocate au barreau d’Avignon

> Serge Rader, Pharmacien, Paris

> Valérie Giraud, Sage-femme sexologue

> Emmanuel Sarrazin, médecin généraliste

> Franck Enjolras, psychiatre et anthropologue

> Anne Catherine Martin, médecin généraliste

> Paul-André Bellot, chirurgien dentiste

> Francine Barouch, médecin Homéopathe (Nice)

> Catherine Delmas, médecin généraliste, Toulouse

> Jean Emsallem, médecin angéiologue

> Morgane Miègeville, cadre de santé

> Patricia Melot, médecin généraliste

> Sylvie Huitorel, infirmière libérale (56)

> Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)

> Philippe Bos, anesthésiste-réanimateur retraité

> James Masy, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Rennes 2

> Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire, université de Caen-Normandie

> Anne-Gabrielle Mottier, orthophoniste

> Lidia Wacheux, aide-soignante

> Bénédicte Dassonville, médecin généraliste

> Christophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max Weber

> Tamara Baron, psychologue

> Dominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)

> Pierre Maugeais, médecin généraliste (30)

> Françoise Giorgetti-D’Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste, CHU Marseille

> Paul Report, retraité, ancien magistrat des tribunaux administratifs et cours Aude Meesemaecker, infirmière, naturopathe, Montpellier

> Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale, Sorbonne-Université

> Emmanuel Krivine, chef d’orchestre, directeur honoraire de l’orchestre national de France

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