nous voulons des coquelicots

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Claude
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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Claude » 17 janv. 2020, 21:55

Oui ce n’est pas faux, mais c’est ce que je laissais entendre en écartant le maraîchage des monocultures céréalières.

Claude
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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Claude » 22 janv. 2020, 23:07

Le dossier des pesticides SDHI prend de la vìtesse.
Un recours judiciaire se précise.
Il faut suivre.

J’avais omis de donner à lîre La Tribune des 450 scientifiques
publiée par Le Monde demandant l’interdiction de ces pesticides.
Me tapez pas sur la tête ! Désolé !

;) ;) ;)
.
.
PLANÈTE • POLLUTIONS

Après l’alerte des scientifiques,
un recours en justice pour interdire les pesticides SDHI


Des associations demandent à l’Agence nationale sanitaire
d’abroger l’autorisation de mise sur le marché
de cette famille de fongicides particulièrement dangereuse.


Par Stéphane Mandard et Stéphane Foucart Publié hier à 13h56, mis à jour hier à 14h59. Temps de Lecture 3 min.


Après les alertes des chercheurs, un nouveau front s’ouvre contre les pesticides SDHI (pour Succinate DéHydrogenase Inhibitor – « inhibiteurs de la succinate déshydrogénase »). Les associations Nous voulons des coquelicots, Générations futures et FNE ont engagé, mardi 21 janvier, une procédure visant à obtenir l’interdiction de ces fongicides utilisés en France sur une variété de cultures.

Les trois associations ont écrit à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour lui demander d’abroger l’autorisation de mise sur le marché de trois produits commerciaux à base de SDHI : le Keynote et l’Aviator Xpro commercialisés par Bayer, et le Librax, de BASF. Si dans deux mois l’Anses n’a pas répondu favorablement à la demande des ONG, ces dernières saisiront le tribunal administratif de Lyon, ville où sont installés les sièges français des deux firmes.

Article réservé à nos abonnés • Lire aussi :
Pesticides SDHI : 450 scientifiques appellent
à appliquer le principe de précaution au plus vite


« Nous espérons que l’Anses ira dans le sens de l’abrogation sans attendre l’intervention des tribunaux, explique au Monde François Lafforgue, l’avocat des requérants. Nous commençons avec ces trois préparations, mais à terme, ce sont tous les produits à base de SDHI qui doivent être retirés. » Dans une tribune publiée mardi 21 janvier dans Le Monde, 450 scientifiques réclament leur interdiction, invoquant le risque d’« une catastrophe sanitaire liée à leur usage » et dénonçant un « déni des données scientifiques ».

Cancers et maladies

La démarche des associations est soutenue par plusieurs parlementaires – les députés Delphine Batho (non inscrite) et Loïc Prudhomme (La France insoumise) ou encore le sénateur Joël Labbé (rattaché Rassemblement démocratique et social européen) – et par le biologiste Pierre Rustin, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Avec plusieurs collègues de différents organismes de recherche, Pierre Rustin avait alerté l’Anses dès octobre 2017 des dangers de cette famille de fongicides.

Publiés en novembre 2019 dans la revue PLoS One, les travaux des scientifiques sur des cultures cellulaires montrent que les substances appartenant à la famille des SDHI ont des effets délétères non seulement sur les champignons et les moisissures, mais aussi sur une diversité d’organismes, comme l’abeille domestique, le lombric ou l’être humain. Les scientifiques redoutent que le mécanisme ciblé par ces produits phytosanitaires n’élève les risques de certains cancers et de maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson.

Article réservé à nos abonnés
Lire aussi : Les SDHI, ces fongicides qui ne touchent pas que les champignons


Depuis deux ans, l’affaire empoisonne l’Anses, responsable de l’évaluation et de l’autorisation des pesticides en France, et nourrit une vive controverse sur les conditions d’application du principe de précaution. Dans son rapport, rendu en janvier 2019 en réponse à la saisine d’octobre 2017 des chercheurs, l’Anses estimait que leur alerte était « non constituée ». Elle n’en prenait pas moins leurs inquiétudes au sérieux en promettant le déblocage de financements pour lever les inconnues.


En filigrane, l’absence de données épidémiologiques – établissant un lien statistique entre l’exposition aux SDHI et la survenue de maladies – semble invalider l’alerte pour l’Anses. Les chercheurs, de leur côté, répondent que certaines de ces molécules sont utilisées depuis trop peu de temps dans de nouveaux usages, pour que de telles données puissent être obtenues – simplement du fait que d’éventuelles maladies provoquées par ces substances peuvent mettre de nombreuses années à se développer.

En novembre 2019, pourtant, la Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé ­publique et d’environnement, une instance officielle indépendante constituée de 22 personnalités qualifiées, a pour sa part conclu que l’alerte des chercheurs était fondée. « Aujourd’hui, notre agence sanitaire nie l’alerte », déplorent Fabrice Nicolino et François Veillerette, respectivement président du mouvement Nous voulons des coquelicots et directeur de Générations futures.

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Lire aussi
Pesticides SDHI : une audition devant les députés relance la controverse


A l’initiative du député La république en marche Cédric Villani, le chercheur lanceur d’alerte Pierre Rustin devrait être auditionné jeudi 23 janvier par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Stéphane Mandard et Stéphane Foucart

« Aujourd’hui, notre agence sanitaire nie l’alerte »
Fabrice Nicolino, président du mouvement Nous voulons des coquelicots,
et François Veillerette, directeur de Générations futures

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par plumee » 26 janv. 2020, 18:14

Pour notre bulletin municipal, je devais faire un petit compte-rendu de nos actions Coquelicots
de l'année.
Comme je me perdais dans mes comptes-rendus, je suis venue zieuter ici le principal.
Ça m'a filé la nostalgie, maintenant que nous ne coquelicotons plus…😢

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Claude » 01 févr. 2020, 21:33

Un nouveau cadre réglementaire est à l'étude. Il va renouveler à sa manière le combat
contre les pesticides. Il importe d’etre prévenu.

Voici les réflexions d’un chroniqueur du Monde.

:(
IDÉES

« Jusqu’ici, les agrochimistes ont défini eux-mêmes
les modalités de l’évaluation environnementale de leurs produits »


CHRONIQUE • auteur : Stéphane Foucart

Dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », analyse comment la logique des réglementations sur les produits phytosanitaires conduit directement à mettre en péril de nombreuses espèces.
Publié samedi 01.02.20, aujourd’hui à 11h19 • Temps de Lecture 4 min.
.

Chronique.
Peu importe le temps qu’ils peuvent passer dans les campagnes, la grande majorité des jeunes enfants d’Europe occidentale n’ont jamais vu, et ne verront sans doute jamais, la moindre luciole. Pas plus que nombre de passereaux, d’amphibiens, d’abeilles ou de papillons, fussent-ils parmi les espèces les plus communes au souvenir de leurs parents.

Au sentiment diffus et très partagé d’une raréfaction des formes de vie les plus banales dans nos paysages, ont succédé tout récemment des travaux scientifiques qui objectivent cette perception collective. En 2017, une équipe de biologistes a évalué la perte de biomasse d’insectes volants dans plusieurs dizaines de zones protégées d’Allemagne, représentatives des paysages européens de basse altitude : la perte mesurée est gigantesque, environ 75 % entre 1989 et 2016. Deux années plus tard, une autre équipe a publié dans Nature de nouvelles estimations, évaluant sur plus d’une centaine de prairies allemandes la chute de la masse d’arthropodes (insectes, araignées, etc.), entre 2008 et 2017, à 67 %. C’est un effondrement vertigineux , qu’aucun prophète de malheur ne se serait risqué à prophétiser il y a un quart de siècle.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le recours aux pesticides a connu une hausse spectaculaire en 2018


Une large part de ce désastre peut être attribuée à la faillite de l’évaluation des risques des pesticides pour l’environnement. Nul ne l’ignore plus dans la communauté scientifique compétente et une dizaine d’Etats européens commencent à s’en inquiéter fortement.
Bruxelles, qui ne l’ignore pas non plus, en a pris acte. L’exécutif européen a engagé depuis quelques années une réflexion pour réformer l’évaluation des risques environnementaux des produits phytosanitaires.

« Redondance fonctionnelle »

Mais, pour les associations de défense de l’environnement, les erreurs commises par le passé ont toutes les chances d’être reproduites — en particulier le fait que les firmes agrochimiques ont pu jusqu’à présent définir, elles-mêmes, les modalités techniques de l’évaluation du risque de leurs produits. En témoigne une réunion d’experts qui doit se tenir, lundi 3 et mardi 4 février à Bruxelles, pour discuter la mise en place d’un nouveau cadre réglementaire de protection de l’environnement.
De quoi s’agit-il ? D’une approche définissant des « objectifs spécifiques de protection », et fondée sur la préservation des services rendus par la nature, non sur la protection de la nature elle-même.
De tels principes pourraient permettre la destruction de certaines espèces si d’autres, remplissant peu ou prou le même rôle dans l’écosystème (la pollinisation des cultures, par exemple), sont susceptibles de leur survivre. Un premier exemple vient à l’esprit : sachant que les abeilles domestiques résistent bien mieux aux pesticides que les abeilles sauvages, l’homologation d’un produit épargnant plus ou moins les premières, mais décimant les secondes pourrait apparaître acceptable d’un point de vue réglementaire.

Le projet de « document-guide » pour la définition de ces « objectifs spécifiques de protection », rédigé en 2016 sous l’égide de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), définit les espèces comme des « unités de fourniture de services écosystémiques » dont certaines peuvent se trouver en situation de « redondance fonctionnelle » avec d’autres. C’est l’écologue australien Brian Walker qui a introduit cette idée en 1992, suggérant que certaines espèces seraient peu ou pas utiles au fonctionnement des écosystèmes. L’utilisation de cette idée pour définir des politiques de conservation est cependant débattue dans la communauté des spécialistes ; on peut craindre le genre d’usage qui pourrait en être fait si elle était gravée dans le marbre réglementaire. Cette crainte n’est d’ailleurs pas le seul fait des associations, mais aussi de certains Etats membres, comme les Pays-Bas.

Valeur intrinsèque

Les firmes agrochimiques, elles, militent sans surprise pour une telle approche. Elles ont sponsorisé des études en ce sens, et financent plusieurs chercheurs académiques qui portent ces idées. Des scientifiques qui, malgré ces liens d’intérêt affichés, se retrouvent, relève l’association Pesticide Action Network (PAN Europe), fortement impliqués dans le processus piloté par la Commission et visant à promulguer le nouveau cadre réglementaire.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Le conflit d’intérêts est souvent médiatisé comme un problème de personnes, rarement de procédures »


Le problème n’est en réalité ni dans le débat scientifique et technique (réel), ni dans les conflits d’intérêt de certains de ses acteurs (réels eux aussi). Il est dans le principe même d’un tel projet réglementaire, qui répond implicitement à des questions relevant de la philosophie morale et de la politique. Sans l’avouer, dissimulée derrière une exigence d’efficacité, elle-même ensevelie sous un jargon technique impénétrable, la réglementation fait bien souvent de la politique. Elle dérobe discrètement à la société son droit à délibérer sur les objectifs de la cité, et sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.[/img]

L’environnement est-il réductible à la somme des services qu’il rend aux hommes ? La nature a-t-elle une valeur intrinsèque ? La fragilité propre à toute connaissance permet-elle de déclarer surnuméraire une espèce vivante ? Sa destruction, non comme conséquence accidentelle d’une activité, mais comme résultat prévisible et opérationnel d’un règlement, est-elle acceptable ? Dans un monde où croiser une coccinelle est devenu notable, est-ce à des experts de répondre à ces questions, derrière les portes closes d’une salle de réunion bruxelloise ?

Si oui, peut-être faudra-t-il un jour expliquer aux enfants que s’ils n’ont jamais vu de luciole, de syrphe ceinturé ou d’osmie bicolore, c’est parce que ces « unités de fourniture de services écosystémiques » ont été considérées, à un moment donné de l’histoire de la réglementation des pesticides, comme « redondantes » avec d’autres.

Stéphane Foucart


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Re: nous voulons des coquelicots

Message par plumee » 02 févr. 2020, 07:55

La carte de vœux des Coquelicots.
voeuxcoquelicdelacroix.png
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singe
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Re: nous voulons des coquelicots

Message par singe » 03 févr. 2020, 07:54

:lol: :lol:
Je viens de voir que ma petite commune des Hautes Alpes arborait le logo des Coquelicots sur son site internet !!!
Bravo à notre équipe municipale ...
Je ne sais pas encore si elle se représente aux prochaines élections ....

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par plumee » 03 févr. 2020, 11:50

Singe, tu as sans doute tout près de chez toi, un Coquelicot qui se charge des mails d'une partie de la France. Un certain Patrick, si je me souviens bien;
Si tu envoies un message par le site Coquelicots, c'est lui qui te réceptionne.
On a correspondu et il a mis un œil sur le forum.
Si tu lui dis que tu es copine avec Plumee, ça va lui parler.

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par PatriciAndree » 05 févr. 2020, 08:00

jolie carte, colorée.

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par singe » 05 févr. 2020, 10:22

Je n'avais pas vu ton message , Plumee! J'essaierai de voir , mais là entre enfants et voyage , ca va être dur , je vais être un peu inopérante pendant quelque temps, on verra ça en avril !

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par plumee » 05 févr. 2020, 18:11

Tu vas nous manquer jusqu'en avril?
Mais comment allons-nous survivre?

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Claude » 16 févr. 2020, 20:45

Grande assemblée des Coquelicots, 15 02 20.
.
PLANÈTE • SANTÉ-ENVIRONNEMENT

« Nous voulons des coquelicots » veut recréer du lien avec le monde agricole

Rassemblé samedi à Paris pour une journée d’échanges, le mouvement antipesticides revendique près de 700 collectifs locaux et 12 000 rassemblements à travers la France.

Par Wendy Noel Publié hier à 20h19, mis à jour à 12h06 • Temps de Lecture 2 min

La décision du Conseil d’Etat, vendredi 14 février, de ne pas remettre en cause les distances minimales d’épandage des pesticides n’a pas entamé leur bonne humeur et leur mobilisation. Samedi 15 février, près de 400 personnes se sont retrouvées dans l’un des salons de réception de l’hôtel de ville de Paris lors d’une journée de discussions orchestrée par « Nous voulons des coquelicots ». Le mouvement, présidé par Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo, œuvre depuis septembre 2018 pour l’interdiction des pesticides de synthèse. Après dix-sept mois de mobilisation, près de 700 collectifs locaux et 12 000 rassemblements ont vu le jour à travers la France.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pesticides SDHI : 450 scientifiques appellent à appliquer le principe de précaution au plus vite


Parisiens, Franc-Comtois, Bordelais ou Bretons ont convergé vers Paris pour échanger et se rencontrer. Parmi eux : Daniel Cueff, maire de Langoüet. En mai 2019, ce dernier avait pris un arrêté, annulé par le tribunal administratif de Rennes, interdisant l’usage des pesticides de synthèse à moins de 150 mètres des habitations. Egalement président du Collectif des maires antipesticides, qui avait demandé de suspendre l’arrêté interministériel encadrant les épandages, l’édile a annoncé : « Aujourd’hui, des villes comme Paris ou Sceaux, où il n’y a pas d’agriculture, ont rejoint notre combat. » Et l’auteur du livre Paysans, on vous aime de poursuivre : « Cela montre que nous attaquons bien le produit, et non pas les agriculteurs. Ils sont des victimes des pesticides et c’est à nous de les aider à s’en sortir. »

Les critiques pleuvent à l’égard de la nouvelle cellule Demeter

Comme lui, ils étaient plusieurs, samedi, à témoigner de leur volonté de recréer du lien entre monde agricole et militantisme écologique. A l’instar de Camille, issue du Collectif des coquelicots de la vallée du Tarn, qui évoquait les « nuages de pesticides » causés par l’arboriculture et la « confiance brisée » entre producteurs et consommateurs. Après plusieurs mois de dialogue, les membres de son collectif et les agriculteurs du territoire ont mis en place un programme d’actions (ouverture d’une enquête sanitaire, formations techniques, etc.) visant à engager des changements de pratiques agricoles. Ils ont, par ailleurs, cosigné une lettre pour solliciter le soutien des institutions. « Tout cela a pu fonctionner car nous avons mis beaucoup de clarté dans les prises de décision », a confié la jeune femme.

Lire notre enquête : Vives critiques contre Déméter, la cellule de gendarmerie surveillant les « atteintes au monde agricole »


Le rassemblement a également été l’occasion de dénoncer la nouvelle cellule Déméter, pilotée par la gendarmerie nationale, qui vise à prévenir les atteintes au monde agricole. « Cette criminalisation de la critique vis-à-vis de l’agriculture est étonnante », a condamné Fabrice Nicolino, qui craint de voir le mouvement des Coquelicots touché par ce dispositif. Puis de soulever quelques questions : « Est-ce que les flics vont donner les renseignements recueillis, des adresses, des photos, à la FNSEA ? ». Riss, directeur de Charlie Hebdo et engagé de la première heure auprès des Coquelicots, a, lui, qualifié ce dispositif de « presque délit d’opinion. On touche là à la liberté d’expression ».

Alors que la mobilisation des Coquelicots devait durer deux ans, les militants se sont interrogés sur l’hypothétique fin de leur mouvement et sur l’utilisation du million de signatures recueillies lors des rassemblements hebdomadaires. « Nous n’en sommes pas là, il faut continuer à proposer des actions », estime Fabrice Nicolino. Les collectifs ne devraient pas chômer dans les semaines à venir. Des autocollants à l’effigie de la petite fleur rouge leur ont été distribués pour orner les affiches des candidats aux municipales. Un moyen, espèrent-ils, de faire évoluer le point de vue des politiques.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Arrêtés antipesticides : à Parempuyre, dans le Médoc, « on est tous empoisonnés »


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Re: nous voulons des coquelicots

Message par plumee » 18 févr. 2020, 17:55

Claude, merci pour ces infos.

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Claude » 18 févr. 2020, 20:34

Tu sais, je me répète, il faut toujours croiser les infos que l’on reçoit,
et mixer les subjectivités voire les partis pris. Il faudrait donc lire autre chose
sur cette assemblée, et voir notamment ce que le site officiel publie (Hum ! ce que je n’ai pas encore fait).

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Marie_May » 20 févr. 2020, 01:03

Tu veux dire lire le texte de la cellule Demeter ?
En voici la substantifique moelle, à savoir
Le périmètre de compétence de la cellule DEMETER :

La nécessité d’appréhender la globalité du phénomène des atteintes au milieu agricole implique que le périmètre de compétence de la Cellule DEMETER englobe la prévention et le suivi :

des actes crapuleux, qu’il s’agisse d’une délinquance de proximité et d’opportunité (ex : vol isolé de gasoil ou d’outillage,etc.) ou d’une criminalité organisée voire internationale (ex : filière de vol de GPS agricole, etc.) ;
des actions de nature idéologique, qu’il s’agisse de simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole ou d’actions dures ayant des répercussions matérielles ou physiques.

Peuvent ainsi être citées, de manière non exhaustive :

les vols (d’engins, de matériels, de production, etc.) visant les exploitations agricoles de tous types (élevage, pisciculture, culture, viticulture) ;
les dégradations (incendies, sabotage de matériel, etc.) commises à l’encontre des exploitations agricoles de tous types ;
les cambriolages commis aux seins des exploitations agricoles (hangars, etc.) ou aux domiciles des agriculteurs ;
les violations de domiciles ou intrusions visant des exploitations agricoles ou des professionnels de l’agro-alimentaire aux fins d’y mener des actions symboliques (libération d’animaux, tournage de vidéos clandestines,etc.) ;
les occupations illégales de terrains agricoles aux fins d’installation temporaire par des groupes
constitués de gens du voyage ou d’organisation d’événements festifs non autorisés (free-parties) ;
les dégradations commises à l’encontre de certains professionnels liés aux milieu agricole ou agro-
alimentaire (boucheries, abattoirs, activités de transport d’animaux d’élevage, etc.) ;
les actions anti-fourrure liées à des élevages spécifiques ;
les actions menées par certains groupes antispécistes vis-à-vis du monde de la chasse, intimement
lié au monde agricole (impact de la régulation cynégétique sur la protection des cultures, identité
rurale, etc.) peuvent être intégrées à la cellule DEMETER en fonction des circonstances.
C'est moi qui est mis en grosses lettres les deux lignes qui sont floues et peuvent viser n'importe qui
Et si tu veux le texte entier, il est là et prend cinq minutes à lire. https://www.interieur.gouv.fr/Le-minist ... e-agricole

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par plumee » 04 mars 2020, 08:00

Dans les actualités des Coquelicots, des échos de la journée de rencontre du 15 février à Paris.
J'aurais bien aimé en être, histoire de recharger les batteries

https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2 ... -planetes/

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par herran » 30 mars 2020, 18:06

Butte aux coquelicots (et radis)
butte coquelicots.JPG
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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Claude » 30 mars 2020, 18:59

Une butte (redressée) en l’honneur du rouge caché sous terre
et dans les boutons à venir.

24631B14-35BF-4B81-922E-0A7965C57779.jpeg
(101.54 Kio) Téléchargé 187 fois

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par plumee » 30 mars 2020, 19:01

Joli! J'attends la floraison.

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Marie_May » 02 avr. 2020, 11:34

... Herran les radis...

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par herran » 03 avr. 2020, 20:55

Je n'ai pas compris comment la photo s'est mise de travers et comment claude l'a redressée
Les radis poussent doucement, ils mettrons plus de 18 jours, et les boutons de coquelicots ne vont pas tarder à montrer le bout de leur nez de clown

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Claude » 03 avr. 2020, 21:59

J’ai enregistré la photo de Herran puis je l’ai édité en apportant une modification imperceptible (disparition de qq pixels) ce qui m’a permis de l’enregistrer à nouveau. Ce processus fait disparaitre le basculement.

Je suppose qu’en plus de la retouche, mon application l’enregistre sous un autre format mais ce n’est qu’une hypothèse.

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Marie_May » 08 avr. 2020, 09:57


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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Claude » 08 avr. 2020, 13:46

Bravo.

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Marie_May » 08 avr. 2020, 19:07

En allant chercher un médoc chez le pharmacien, ce matin, j'ai revu le maire à qui j'avais demandé quand le marché allait rouvrir. Il m'avait répondu qu'ici, c'était différent de la ville, on avait tous les commerces de première nécessité. Cette fois je lui ai rappelé qu'en ville comme dans les villages, les commerçants de première nécessité étaient restés ouverts depuis le début du confinement et gagnaient leur vie - alors que les maraichers et autres producteurs du pays ne vendaient que sur le marché. Il a bredouillé qu'il allait y réfléchir. Ce ne sera pas pour cette semaine en tout cas.

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Re: nous voulons des coquelicots

Message par Claude » 09 avr. 2020, 07:53

Bredouillé !
J’adore.
Bien envoyé MM.

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