Oh punaisse tes pieds, j'ai mal rien qu'en les regardant. Mais tu es donc obligé d'avoir des chaussures spéciales ?
et tu arrives à marcher sur une longue distance ?
Je fus une randonneuse infatigable mais depuis déjà pas mal de temps, je ne peux plus marcher sur de longues distances.
Quand j'ai marché une heure, je boite encore plus et je suis crevée. Paradoxalement, c'est en ville que je peine le plus et donc,
j'y mesure toutes les distances à parcourir à pied.
Quant aux chaussures, pour l'instant, je vis l'été avec des tongs Birken-machin (une merveille),
une paire de vieux pour maison et jardin quand je n'y travaille pas vraiment.
Et une paire de neufs pour aller en ville. De mars à novembre car la semelle étant épaisse et très isolante (caoutchouc, cuir et liège), on n'a pas froid aux pieds et ça surprend tout le monde y compris moi. Comme disait ma moman "c'est par les pieds qu'on s'enrhume"!
Elle voulait dire que si la semelle est très isolante on n'a pas froid aux pieds.
Sinon, en hiver j'ai des chaussures montantes de deux pointures au-dessus de la mienne, avec des semelles orthopédiques hors d'usage.
Car je suis en transit: j'ai pris un RV chez un spécialiste début janvier mais je connais sa réponse car déjà consulté
il y a quelques années et déjà, il fallait casser les orteils et les embrocher. Mon médecin - classique- de l'époque
(avant mon régime alimentaire) avait estimé que j'étais en trop mauvais état pour une opération lourde comme ça
et que tant que je pouvais me chausser et marcher, lui, ne ferait pas.
Maintenant, ça devient trop dur et pour marcher et pour me chausser, mais je suis perplexe car mon médecin actuel
(spécialiste des problèmes de santé réglables par l'alimentation) dit que sur des terrains inflammatoires comme le mien,
"on ne sait pas trop dans quelle galère on s'aventure".
Il faut dire que j'ai autour de moi des exemples divers et variés d'opérations réussies ou complètement foirées: douleurs permanentes ou comme un de mes oncles
entré à l'hôpital pour un rabotage des hallus valgus et ressorti avec une maladie nosocomiale, plaie toujours suitante, ablation de la moitié du pied, antibiotiques à répétition pendant des années pour finir par une leucémie et plein de problèmes immunitaires.
Je n'angoisse pas du tout. Ce n'est pas mon tempérament. Je prends les choses comme elles viennent.
J'ai un caractère à supporter, à accepter, à ne pas me plaindre, faire avec ce que j'ai et comme je peux.
Côté état général je me sens tellement miraculée que je ne vais pas me plaindre pour mes pieds!
Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un détail mais bon, c'est de la mécanique.
Il y a des problèmes de santé bien pires que les miens.
Donc
Qu'est-ce que tu es courageuse.
Heu………Ben……Chais pas si c'est du courage, du je m'en foutisme, de la lâcheté ou du peu de confiance en la médecine actuelle et le corps médical……
ou tout à la fois. :lol:
Si je me suis décidée à consulter c'est parce que le chirurgien contacté semble prendre en compte le terrain sur lequel il va travailler
en donnant un traitement homéopathique de renfort auparavant.
J'en ai un aussi sous le coude, prescrit par le médecin de ma mère pour une très grave opération, qui avait étonnamment facilité les choses. Depuis qu'il utilisait ce traitement, ce médecin l'appliquait systématiquement avec grande satisfaction.
Il se passera ce qui se passera.
Comme disait un ami 'On n'est jamais à l'abri d'un miracle". :lol: