Le faux miel est vrai
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Le faux miel est vrai
Un excellent article dans Reporterre à propos du miel, le vrai et le faux, ainsi que les vraies fausses raisons invoquées par les importateurs, les conditionneurs, les grandes surfaces et....la commission européenne qui, une fois de plus refuse de prendre position, prétextant les complications administratives..... en attendant, à l'instar du chocolat, on nous vend de la merde sucrée en boite....
à lire :
https://reporterre.net/Le-faux-miel-env ... permarches
Conseils de la fin de l'article :
COMMENT TROUVER LE BON ET VRAI MIEL
Si vous achetez en magasin, privilégiez les miels ayant une origine florale et géographique précise. Les fraudes ne sont pas absentes de ce type de miels, mais bien plus difficiles à camoufler. Évitez les miels portant la mention « mélange de miels originaires de l’UE et hors UE ».
Si vous achetez en direct auprès des apiculteurs, cela permet d’avoir un type (miel de lavande, châtaignier, acacia, sapin) et une origine précise, mais attention tout de même : un vendeur qui vous propose trop de miels est louche ! Faire cinq miels différents représente déjà un gros travail pour un apiculteur…
Personnellement , c'est le deuxième paragraphe que je retiens. Au pire acheter le miel en magasin bio privilégiant, entre autre, la production locale.
à lire :
https://reporterre.net/Le-faux-miel-env ... permarches
Conseils de la fin de l'article :
COMMENT TROUVER LE BON ET VRAI MIEL
Si vous achetez en magasin, privilégiez les miels ayant une origine florale et géographique précise. Les fraudes ne sont pas absentes de ce type de miels, mais bien plus difficiles à camoufler. Évitez les miels portant la mention « mélange de miels originaires de l’UE et hors UE ».
Si vous achetez en direct auprès des apiculteurs, cela permet d’avoir un type (miel de lavande, châtaignier, acacia, sapin) et une origine précise, mais attention tout de même : un vendeur qui vous propose trop de miels est louche ! Faire cinq miels différents représente déjà un gros travail pour un apiculteur…
Personnellement , c'est le deuxième paragraphe que je retiens. Au pire acheter le miel en magasin bio privilégiant, entre autre, la production locale.
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Re: Le faux miel est vrai
Louche ou ça veut simplement dire qu'il vend pour des copains.Si vous achetez en direct auprès des apiculteurs, cela permet d’avoir un type (miel de lavande, châtaignier, acacia, sapin) et une origine précise, mais attention tout de même : un vendeur qui vous propose trop de miels est louche ! Faire cinq miels différents représente déjà un gros travail pour un apiculteur…
Perso, je suis à l'abri de tout, ayant un gendre petit apiculteur militant.
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Re: Le faux miel est vrai
Très intéressant cet article de Reporterre.
Il se termine pas cet extrait dans lequel des passages ont été mis en caractères gras par moi-même :
On peut espérer que le sujet reviendra à l'agenda de la commission
puisqu'il est pour l'instant, heureusement, seulement " reporté ".
;)
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Nous avons acheté à Jacques …… un apiculteur du coin un grand pot de son miel. Miam miam ! :P
Il se termine pas cet extrait dans lequel des passages ont été mis en caractères gras par moi-même :
Xavier Turlin invoque une " distorsion " de la concurrence, c'est-à-dire ce qu'on appelle aussi de la " concurrence faussée ". Et il espère que soit reconnue la concurrence des miels adultérés comme une "concurrence faussée ". N'est-ce pas intéressant de nous voir rassemblés derrière la défense de la " concurrence non-faussée " dont je t'avais demandé, Marc, il y a longtemps de me donner ta définition.
… Chez Naturalim, Xavier Turlin parle plutôt d’une « distorsion » de concurrence. « Le consommateur a de quoi être interpellé sur le prix du miel en France. Et il risque de se détourner des produits français », craint-il.
Il est donc favorable à un étiquetage plus précis de l’origine du miel. C’est d’ailleurs ce que demandent les représentants des apiculteurs : une traçabilité totale de l’origine des miels mélangés dans notre pot, avec une indication sur l’étiquette, ou via un code QR qu’il suffirait de scanner avec un smartphone. « Aujourd’hui, même quand on achète du miel en Ukraine ou en Espagne, on ne peut pas savoir s’il a d’abord été importé de Chine », précise Étienne Bruneau.
La proposition a été faite à la Commission européenne, « mais le sujet a été reporté. La Commission est en général opposée à toute démarche administrative supplémentaire », regrette le spécialiste. Pour les gourmands, la seule solution reste donc pour l’instant de se méfier des miels aux étiquettes imprécises.
On peut espérer que le sujet reviendra à l'agenda de la commission
puisqu'il est pour l'instant, heureusement, seulement " reporté ".
;)
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Nous avons acheté à Jacques …… un apiculteur du coin un grand pot de son miel. Miam miam ! :P
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Re: Le faux miel est vrai
Nous aussi, nous avons "notre" apiculteur, sur la colline d'en face. Miel toutes fleurs maintenant que les châtaigneraient disparaissent. Ils sont aussi éleveurs de reines.
En plus, lui ou sa femme sont président de l'association des apiculteurs et je m'en vais leur demander ce qu'ils pensent, eux, de cet article.
En plus, lui ou sa femme sont président de l'association des apiculteurs et je m'en vais leur demander ce qu'ils pensent, eux, de cet article.
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Re: Le faux miel est vrai
Claude a écrit :Très intéressant cet article de Reporterre.
Il se termine pas cet extrait dans lequel des passages ont été mis en caractères gras par moi-même :
… Chez Naturalim, Xavier Turlin parle plutôt d’une « distorsion » de concurrence. « Le consommateur a de quoi être interpellé sur le prix du miel en France. Et il risque de se détourner des produits français », craint-il.
Il est donc favorable à un étiquetage plus précis de l’origine du miel. C’est d’ailleurs ce que demandent les représentants des apiculteurs : une traçabilité totale de l’origine des miels mélangés dans notre pot, avec une indication sur l’étiquette, ou via un code QR qu’il suffirait de scanner avec un smartphone. « Aujourd’hui, même quand on achète du miel en Ukraine ou en Espagne, on ne peut pas savoir s’il a d’abord été importé de Chine », précise Étienne Bruneau.
La proposition a été faite à la Commission européenne, « mais le sujet a été reporté. La Commission est en général opposée à toute démarche administrative supplémentaire », regrette le spécialiste. Pour les gourmands, la seule solution reste donc pour l’instant de se méfier des miels aux étiquettes imprécises.
Xavier Turlin invoque une " distorsion " de la concurrence, c'est-à-dire ce qu'on appelle aussi de la " concurrence faussée ". Et il espère que soit reconnue la concurrence des miels adultérés comme une "concurrence faussée ". N'est-ce pas intéressant de nous voir rassemblés derrière la défense de la " concurrence non-faussée " dont je t'avais demandé, Marc, il y a longtemps de me donner ta définition.
On peut espérer que le sujet reviendra à l'agenda de la commission
puisqu'il est pour l'instant, heureusement, seulement " reporté ".
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Nous avons acheté à Jacques …… un apiculteur du coin un grand pot de son miel. Miam miam ! :P
l'article sur Reporterre reste limité dans la portée critique de son article, l'auteur ne fait que regretter que la commission de Bruxelles s'oppose à toute démarche administrative supplémentaire....personnellement je traduis cette position par le soutien à tous ceux qui soutiennent l'approche commerciale. Voir sur une étiquette de pot de miel chinois "attention ce miel n'a que 15% de miel effectif" est donc interdit, les ajouts qui font du contenu global un ersatz sans préciser que ce n'est pas du miel est de l'escroquerie caractérisée. En choisissant cette position, la commission se fait la complice des gens qui commercialisent le produit, du producteur au revendeur en passant par l'importateur.
Au nom de quoi cette malhonnêteté qui n'est pas qu'intellectuelle ? je réponds au nom de la concurrence libre et non faussée, terme qui figure en bonne page du traité de Lisbonne (qu'on nous a glissé comme suppositoire...alors que nous l'avions vomi en 2005). à travers le dumping fiscal, social qu'il n'est pas question d'uniformiser au niveau de l'UE commission et gouvernements confondus, on nous fait avaler que la concurrence financière est un progrès....pour la croissance, etc. etc. tout en nous serrant le kiki par l'austérité avec la fameuse "dette".
Comment percevoir que les capitaux peuvent faire ce qu'ils veulent en Europe en toute impunité et au nom de quoi ? nourrir la spéculation de la finance. Nous rejoignons en cela le CETA Canadien qu'on va nous refiler dans pas tard et son jumeau le TAFTA qui n'aura qu'à passer...après les élections si certains candidats signent à 2 mains. Ce terme, je vais revenir (je croyais 'avoir fait) là-dessus dans un autre post. Cette réponse n'est pas vraiment à sa place.
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Re: Le faux miel est vrai
Marc. Avec cette question on a affaire à un cas concret. Voir comment les principes, les règles vivent ou survivent au quotidien m'intéresse !
Concernant la question du miel (100%) et du miel "adultéré" (oh ! quel drôle de mot pour dire qu'il a été coupé)
la seule piste proposée dans l'article est de mettre en avant l'argument de la "concurrence non faussée"
puisque l'absence d'infos sur le pot de miel —et donc l'ignorance des clients— devient un ressort pour plus de vente,
et donc de bénéfices au profit de commerçants menteurs.
Le consommateur est trompé, et dans ce cas, la concurrence a fonctionné grâce à un mensonge par omission. Qu'on peut considérer comme de la concurrence faussée. Non ?
J'ai été également trompé …
•
Pour la commission, je sais que souvent on lui colle bien des péchés du monde sur le dos. Tu sais aussi que certains n'arrêtent pas de critiquer la propension de la commission à produire des normes commerciales, à s'intéresser au degré de courbure des concombre, au nombre de marches d'escabeau à proposer à des jeunes gens, etc… Beaucoup de gens critiquent cette dynamique des normes et pas grand monde lève le doigt pour la défendre.
Pour le miel , il serait bon que la commission européenne réglemente et produise des normes commerciales donnant aux consommateurs ces précisions auxquelles nous tenons. Comme cette entreprise serait compatible avec la règle de "la concurrence libre mais non faussée"… on peut espérer que la question est, comme le disait l'article de Reporterre, seulement reportée.
Jusqu'à présent, par manque de culture économique et commerciale, je n'avais jamais trouvé d'explication satisfaisante sur la question de ce principe concurrentiel que l'on connaît depuis la décennie précédente et pour lequel j'avais cherché des analyses pertinentes. Avec un cas concret, il est sans doute possible de mieux comprendre de quoi il s'agit. Non ?
Concernant la question du miel (100%) et du miel "adultéré" (oh ! quel drôle de mot pour dire qu'il a été coupé)
la seule piste proposée dans l'article est de mettre en avant l'argument de la "concurrence non faussée"
puisque l'absence d'infos sur le pot de miel —et donc l'ignorance des clients— devient un ressort pour plus de vente,
et donc de bénéfices au profit de commerçants menteurs.
Le consommateur est trompé, et dans ce cas, la concurrence a fonctionné grâce à un mensonge par omission. Qu'on peut considérer comme de la concurrence faussée. Non ?
J'ai été également trompé …
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Pour la commission, je sais que souvent on lui colle bien des péchés du monde sur le dos. Tu sais aussi que certains n'arrêtent pas de critiquer la propension de la commission à produire des normes commerciales, à s'intéresser au degré de courbure des concombre, au nombre de marches d'escabeau à proposer à des jeunes gens, etc… Beaucoup de gens critiquent cette dynamique des normes et pas grand monde lève le doigt pour la défendre.
Pour le miel , il serait bon que la commission européenne réglemente et produise des normes commerciales donnant aux consommateurs ces précisions auxquelles nous tenons. Comme cette entreprise serait compatible avec la règle de "la concurrence libre mais non faussée"… on peut espérer que la question est, comme le disait l'article de Reporterre, seulement reportée.
Jusqu'à présent, par manque de culture économique et commerciale, je n'avais jamais trouvé d'explication satisfaisante sur la question de ce principe concurrentiel que l'on connaît depuis la décennie précédente et pour lequel j'avais cherché des analyses pertinentes. Avec un cas concret, il est sans doute possible de mieux comprendre de quoi il s'agit. Non ?
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Re: Le faux miel est vrai
Je te relis ce soir.
Mais tu te focalises sur la commission …… qui a devant elle 28 États souverains
dont on ignore la position
mais qu'on peut imaginer divisés sur le sujet du miel … (J''aimerais bien connaître leurs points de vue).
•
Restons en France. Il me semble que dans le cas du miel,
l'État français pourrait très bien refuser l'absence d'indication sur l'origine du miel…
et rendre obligatoire en France, dès demain, ces mentions que nous souhaitons.
Je rappelle que le pouvoir de la commission n'est qu'un pouvoir de délégation accordé par les États toujours souverains !
Du coup, pourquoi la France se refuse-t-elle à informer plus sérieusement, honnêtement ses citoyens consommateurs ?
Je ne crois pas que cela soit "interdit" comme tu le dis.
J'imagine que s'il y avait un consensus des États pour apposer les bonnes étiquettes,
les services de la commission auraient fait le travail.
Bien sûr je parle au conditionnel.
Je suis d'accord, l'absence d'information correcte est malhonnête.l'article sur Reporterre reste limité dans la portée critique de son article, l'auteur ne fait que regretter que la commission de Bruxelles s'oppose à toute démarche administrative supplémentaire....personnellement je traduis cette position par le soutien à tous ceux qui soutiennent l'approche commerciale. Voir sur une étiquette de pot de miel chinois "attention ce miel n'a que 15% de miel effectif" est donc interdit, les ajouts qui font du contenu global un ersatz sans préciser que ce n'est pas du miel est de l'escroquerie caractérisée. En choisissant cette position, la commission se fait la complice des gens qui commercialisent le produit, du producteur au revendeur en passant par l'importateur.
Mais tu te focalises sur la commission …… qui a devant elle 28 États souverains
dont on ignore la position
mais qu'on peut imaginer divisés sur le sujet du miel … (J''aimerais bien connaître leurs points de vue).
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Restons en France. Il me semble que dans le cas du miel,
l'État français pourrait très bien refuser l'absence d'indication sur l'origine du miel…
et rendre obligatoire en France, dès demain, ces mentions que nous souhaitons.
Je rappelle que le pouvoir de la commission n'est qu'un pouvoir de délégation accordé par les États toujours souverains !
Du coup, pourquoi la France se refuse-t-elle à informer plus sérieusement, honnêtement ses citoyens consommateurs ?
Je ne crois pas que cela soit "interdit" comme tu le dis.
J'imagine que s'il y avait un consensus des États pour apposer les bonnes étiquettes,
les services de la commission auraient fait le travail.
Bien sûr je parle au conditionnel.