Mon coup de gueule du moment

[Claude]

Marc, relis ta citation, tu t’es peut être pris les pieds dans le tapis avec un doublé-collé.

.

Pour ma part, il y a guerre et « guerre ».
.

[plumee]

Oh! Ça marche! Merci Xyxy!

[Marc]

Marc, relis ta citation, tu t’es peut être pris les pieds dans le tapis avec un doublé-collé.

.

Pour ma part, il y a guerre et « guerre ».
.

oui, je viens de m'en apercevoir, mais je n'avais pas vu qu'il y avait d'autres problèmes...
bien sûr rien à voir à la guerre avec l'Ukraine qui est partie pour durer.
Je parle seulement(!!!) de guerre économique par la spéculation financière, ce qui ne la rend pas moins dangereuses, au contraire

Des nouvelles... https://www.humanite.fr/monde/ukraine/e ... ons-739629 voir en bas le commentaire du journaliste.

[Claude]

À cause de la guerre, une conséquence : probablement moins voire plus du tout de gaz russe, le prix du gaz va donc augmenter.

;)

Et comme le prix des carburants est indexé automatiquement sur le prix du gaz
(me demandez pas d’expliquer le pourquoi du comment)
…… autre conséquence : on devrait avoir des surprises à la pompe à essence.

La pompe à vélo, elle, ne bouge pas. Ouf ! :D

[Claude]

Je regrette très fort que les journalistes n’emploie pas le mot « nationalisme »
en parlant de cette guerre
et de son instigateur,
l’autocrate russe nostalgique de la Grande Russie.

Cette guerre est un nouvel avatar des nationalismes
qui ont déjà bien pourri la vie de nos prédécesseurs du siècle dernier (quand « c’était mieux avant »).

Vladimir l’a déclaré : l’Ukraine n’existe pas vu qu’elle n’existait pas du temps des tsars. Ce fut parait il une erreur de Lénine.

:oops:

Perso, j’ai de la famille, celle de mon fils, près de la frontière ukrainienne. :(

[Marc]

C'est l’autre versant de la guerre qui ne fait que renforcer des entreprises comme Total qui engrange des bénéfices de 16mds $ pour 2021en pleine crise covid...d'où ma réflexion sur la crise financière dont la force de frappe est tout autant redoutable...pour nous.
Pour commencer à comprendre ce qui arrive en Ukraine, il faut, comme d'habitude faire un retour en arrière, à lire avec attention parce qu'il n'y aura pas beaucoup d'analyses de fond par cette période où les affects sont mobilisés par d'autres médias :

Les leçons géopolitiques de la crise ukrainienne :
https://blogs.mediapart.fr/geographies- ... enne#_ftn5

un peu d'histoire : L’OTAN ne s’étendra pas d’un pouce vers l’est....
https://www.monde-diplomatique.fr/2018/ ... AMPS/59053

Quand la Russie rêvait d’Europe
https://www.monde-diplomatique.fr/2018/09/RICHARD/59048

[ege]

ah, la page est à nouveau accessible au vulgus peccum!

en allemand, le nom du nouveau tsar se prononce pareil mais ça s'écrit "Putin", ça reste quand même un affront pour ces bienfaitrices de l'humanité!

[Claude]

Marc.
Je ne critiquerai pas les articles du Monde diplo.
Sache que je n’appréciais pas les positions de Melenchon que je trouvais bien méprisantes d’envers la souveraineté d’un pays l’Ukraine.

En te répondant, je venais de regarder des soldats russes défendant l’aérodrome dont ils s’étaient emparé pour permettre l’arrivée de troupes supplémentaires. Puis j’ai vu le rassemblement de soutien aux Ukrainiens sur la Place de la République à Paris.
Et à l’instant, sur France Info, (il est 19:15), je regarde cet Ukrainien qui fait le tour de ses provisions alimentaires, des étagères de bocaux contenant l’essentiel pour survivre… dans sa cave.
.
Il y a quelque chose de tragi—comique à entendre l’autocrate russe parler de la « junte » au pouvoir en Ukraine, de « génocide » commis en Ukraine, et son projet de « dénazification » ! Génocide !! Dénazification !!!

Dénazification, génocide. Cette inversion de sens des mots est comme un coup de marteau surnotre tête. Notre vie en tant qu’Européen dépend aujourd’hui d’un dingue, d’un nationaliste fou, rêvant d’un empire ancien Aujourd’hui, l’on voit le monstre qu’il avait dans le ventre.

.

Rappelle-toi de la formule «  Le nationalisme c’est la guerre ». Vladimir nous en remet une couche.

[Marc]

Marc.
Je ne critiquerai pas les articles du Monde diplo.
Sache que je n’appréciais pas les positions de Melenchon que je trouvais bien méprisantes d’envers la souveraineté d’un pays l’Ukraine.

En te répondant, je venais de regarder des soldats russes défendant l’aérodrome dont ils s’étaient emparé pour permettre l’arrivée de troupes supplémentaires. Puis j’ai vu le rassemblement de soutien aux Ukrainiens sur la Place de la République à Paris.
Et à l’instant, sur France Info, (il est 19:15), je regarde cet Ukrainien qui fait le tour de ses provisions alimentaires, des étagères de bocaux contenant l’essentiel pour survivre… dans sa cave.
.
Il y a quelque chose de tragi—comique à entendre l’autocrate russe parler de la « junte » au pouvoir en Ukraine, de « génocide » commis en Ukraine, et son projet de « dénazification » ! Génocide !! Dénazification !!!

Dénazification, génocide. Cette inversion de sens des mots est comme un coup de marteau surnotre tête. Notre vie en tant qu’Européen dépend aujourd’hui d’un dingue, d’un nationaliste fou, rêvant d’un empire ancien Aujourd’hui, l’on voit le monstre qu’il avait dans le ventre.

.

Rappelle-toi de la formule «  Le nationalisme c’est la guerre ». Vladimir nous en remet une couche.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire Claude, sois plus clair ! Ou bien tu te complais dans des appréciations sommaires ? Je vois beaucoup de confusions ! où y a t-il du mépris chez Mélenchon ?

[Claude]

C’est court, c’est un petit billet. Sur les divisions de la « gauche » à l’occasion de la guerre de Poutine.
"
https://www.liberation.fr/politique/la- ... YLB5BJJZQ/

[Marc]

C'est pas sérieux ! Si tu te réfères à Libé pour connaître les positions des uns et des autres tu fais fausse route, il vaut mieux aller sur les blogs de chacun d'entre eux, tu seras fixé un peu plus clairement; les Insoumis sont aux manifs pour soutenir l'Ukraine et par la même occasion, tu écouteras Mélenchon à ce propos; il en est à sa énième déclaration à ce sujet.

[Claude]

Un État souverain peut seul décider de sa politique. Et SOUHAITER adhérer ou pas à une association de défense comme l’OTAN par exemple. Marc, Mélenchon faisait semblant d’ignorer que l’Ukraine était un État souverain et avait de plein droit de droit la capacité de candidates, de postuler.

Par ailleurs, autant que je me souvienne, les membres de l’OTAN n’étaient pas « chauds » pour accepter un tel souhait. N’entre pas qui veut.
Par exemple. J'aimerais bien être accepter comme membre adhérent par le Club des Beaux Mecs … encore faudrait-il qu’ils m’acceptent parmi eux. Ce n’est pas demain la veille, et franchement, il faudrait qu’ils retirent leurs lunettes avant.

[Claude]

Marc, finalement je t’ai copié collé le billet paru dans Libé. Et mis du gras
et souligné pour toi les opinions de Mélenchon !

;)

Billet

La gauche ne rate pas l’occasion de se diviser sur la guerre en Ukraine

Election Présidentielle 2022dossier

L’agression militaire russe contre l’Ukraine, jeudi 24 février, a d’abord suscité une condamnation unanime à gauche. Entre les plus ou moins anti-Poutine, les pacifistes et ceux prônant des livraisons d’armes, les clivages ont tôt fait de réapparaître.

…

par Charlotte Belaïch et Rachid Laïreche
publié le 24 février 2022 à 18h59

La guerre éclate en Ukraine et la gauche règle ses comptes en France, ne perdant jamais une occasion de faire la démonstration de sa division. Qu’il s’agisse de la manifestation d’un syndicat de police, du débat sur le nucléaire ou de la laïcité, la règle est la même : on creuse des tranchées entre les familles politiques. L’attaque de Poutine a une nouvelle fois déplié le nuancier de positions à gauche. Premier regard sur la situation ? Les positions se ressemblent. Tous les candidats à la présidentielle dénoncent la guerre contre l’Ukraine.

— Le communiste Fabien Roussel ? «Nous condamnons cette grave décision dont les conséquences peuvent être incontrôlables.»
— La socialiste Anne Hidalgo ? «Nous devons agir fermement devant cet acte injustifié et criminel.»
— L’insoumis Jean-Luc Mélenchon ? «La Russie agresse l’Ukraine. Une initiative de pure violence manifestant une volonté de puissance sans mesure.»
— L’écologiste Yannick Jadot ? «Une agression sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale contre un pays européen, contre une démocratie.»
— L’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira ? «Ce n’est plus une agression, une attaque, une violation de frontières, c’est la guerre.»

…

La divergence est ailleurs. Mardi soir, alors que l’offensive russe se faisait sentir, le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV) participait à un rassemblement «en solidarité avec le peuple ukrainien» devant l’ambassade de Russie à Paris. Un classique. Les Verts ont toujours été opposés à l’autoritarisme de Vladimir Poutine. Il y avait un ou deux socialistes à leurs côtés.
Mais pas un seul insoumis ou communiste à l’horizon. Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d’EE-LV, explique : «C’est un désaccord profond et ancien qu’on a avec Jean-Luc Mélenchon mais on ne le surjoue pas. C’est à notre corps défendant, on préférerait qu’il vienne vers nos positions.»

…

Jean-Luc Mélenchon revient souvent dans les discussions. Logique : il répète depuis des années que les Etats-Unis et l’Otan mettent la pression sur la Russie. Une position qui lui a valu des critiques en provenance de la gauche socialiste et écologiste mais aussi du gouvernement. L’entrée en guerre de Vladimir Poutine a bousculé les choses. Désormais, Jean-Luc Mélenchon pointe du doigt le Russe comme les autres. Jean-Luc Mélenchon regarde souvent en arrière pour parler du présent. Aujourd’hui, «l’histoire du Vieux Continent bascule» à cause de la Russie, qui prend la «responsabilité d’un recul terrible de l’histoire» en créant le danger immédiat d’un conflit «généralisé qui menace toute l’humanité», écrit-il dans un communiqué.

Certains applaudissent ses paroles ; d’autres lui rappellent ses mots dans le passé. C’est le cas de la candidate socialiste. Lors d’une conférence de presse, Anne Hidalgo a déclaré : «Certains oublient de condamner l’agression de Vladimir Poutine et lui trouvent des excuses. Le Pen, Zemmour, Mélenchon, renversent les rôles. Il faut dénoncer ces discours qui n’ont que pour but de transformer des agresseurs en agressés.»
Le député, ex-LREM, Aurélien Taché, qui soutient le candidat écologiste, a peu goûté l’attaque : «Mettre Jean-Luc Mélenchon sur le même plan que Zemmour et Le Pen est indigne. L’un est motivé par des considérations géopolitiques, les autres par des convergences idéologiques.»

…

La réelle différence entre les gauches ? Elles ne lisent pas le monde de la même manière.
Jean-Luc Mélenchon défend le «non-alignement» de la France. Il déplore la «toute puissance» américaine et par extension la participation de la France à l’Otan, qu’il considère comme un outil au service des Etats-Unis.
Une approche qui ressemble à celle du candidat communiste, Fabien Roussel, qui parle de «la responsabilité collective de tous ceux qui ont nourri le feu de la confrontation aux portes de la Russie en laissant entendre que l’Ukraine pouvait intégrer l’Otan», tout en affirmant que «le président russe s’enfonce dans l’ultranationalisme».
À l’inverse, pas question pour les écologistes et les socialistes de sortir de l’Otan ou de rompre avec les Etats-Unis.

Fermeté et pacifisme

De cette différence de lecture découle un choix : agir ou pas.
Pour Anne Hidalgo et Yannick Jadot, il faut une réaction ferme. «Notre fermeté́ et notre solidarité́ doivent immédiatement se traduire par des livraisons d’armes pour que les Ukrainiens puissent se défendre et par des sanctions d’une ampleur exceptionnelle contre Poutine et ses complices, en les bannissant de la communauté́ internationale», préconise ainsi l’écologiste.
De l’autre côté, Fabien Roussel juge que «la France ne peut pas prendre part à ce conflit, ni directement, ni indirectement par l’intermédiaire de livraisons d’armes».

…

Pareil pour Jean-Luc Mélenchon qui ajoute : «Il faut obtenir un cessez-le-feu, demander le retrait des troupes russes et entamer une discussion autour des conditions de sécurité des Russes et les nôtres.»
Interrogé sur les divergences à gauche, un écologiste se lamentait en ne lâchant pas du regard le scrutin à venir : «Je ne sais pas si ça va avoir un effet dans le débat de la campagne. La politique étrangère est rarement un sujet et, de toute façon, en ce moment, les gens se foutent de tout.» Vraiment ? Même lorsque la guerre est au pied de la porte  ?

[Claude]

Marc.
Article du Monde :

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2022
JEAN-LUC MÉLENCHON

Guerre en Ukraine : Jean-Luc Mélenchon contraint de changer de position face à la Russie

Sans sortir de sa matrice « non alignée », le candidat à l’élection présidentielle voit dans l’invasion de l’Ukraine « une initiative de pure violence manifestant une volonté de puissance sans mesure ».

Par Julie Carriat et Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance)

Publié hier à 22h49, mis à jour à 09h06
Temps de Lecture 4 min.

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Le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon à son arrivée à Saint-Denis, à La Réunion, le 24 férvrier 2022.
Le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon à son arrivée à Saint-Denis, à La Réunion, le 24 férvrier 2022. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Un sentiment de décalage se dégage sur fond de cocotiers, de ciel bleu outremer et dans cette chaleur humide d’après cyclone Emnati. Au moment où la France se réveille en apprenant, stupéfaite, que la Russie a envahi le territoire ukrainien, Jean-Luc Mélenchon sort du hall d’arrivée de l’aéroport Roland-Garros à La Réunion, où il effectue un déplacement de quatre jours ponctué par un grand meeting, samedi 26 février, à Saint-Denis.

Les dernières informations en direct : l’offensive russe entre dans sa deuxième journée, des explosions entendues à Kiev

Large sourire caché par son masque, le candidat de l’Union populaire ouvre grands les bras pour saluer chaleureusement quatre élus locaux ceints de leur écharpe tricolore, dont les députés Jean-Hugues Ratenon (La France insoumise, LFI) et Karine Lebon (Parti communiste français). Une soixantaine de militants agitent avec ardeur des fanions de son mouvement ainsi que des drapeaux français et réunionnais. Ce comité d’accueil avec un maloya, une danse traditionnelle, rythmé par deux joueurs de roulèr et de kayamb entonne une chanson en créole : « Nou lé là, Mélenchon président pour tout changer. »

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Présidentielle 2022 : la guerre en Ukraine vient bouleverser une campagne électorale déjà atone

Dans cette atmosphère, le début de la guerre en Ukraine semble bien loin. Après avoir salué ses militants, M. Mélenchon s’arrête devant le pool des journalistes, prend un air plus grave, laisse les clameurs retomber avant de prendre la parole : « Je suis partagé entre le bonheur de me retrouver parmi mes amis, que je vois plein d’espérance et d’envie de se mobiliser, et l’inquiétude de ce qui se déroule en ce moment même sur le Vieux Continent. Si bien que je ne sais quelle mine vous présenter. »

« Escalade insupportable »

Ce déplacement de campagne dans l’océan Indien tombe mal pour celui qui apparaît comme le mieux placé à gauche et a franchi, jeudi, le seuil des 500 parrainages requis. Pour dissiper d’éventuelles critiques sur le fait de se trouver à des milliers de kilomètres de la crise, il a été l’un des premiers candidats à réagir. A peine son avion s’était-il posé que le député LFI des Bouches-du-Rhône a publié un communiqué appelant à refuser cette « escalade insupportable » et à user de la voie « diplomatique » pour obtenir « un cessez-le-feu immédiat et un retrait de toutes les troupes étrangères d’Ukraine ».

:idea: « Mon devoir de responsable politique français est de dire à quel point l’attaque russe contre l’Ukraine n’est pas supportable, a-t-il ajouté devant l’aéroport. La Russie de M. Poutine prend l’initiative de provoquer un recul incroyable de l’histoire sur le Vieux Continent. » Le candidat estime que « la France doit être à l’initiative » et réclame une réunion de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, ainsi qu’une condamnation par l’Assemblée générale des Nations unies.

Sans sortir de sa position anti-atlantiste, le candidat opère depuis quelques jours une manœuvre délicate : se confronter au réel. Depuis longtemps, il met en garde contre l’« escalade » en Ukraine, qu’il conçoit comme un affrontement entre la Russie et les Etats-Unis : « Nous devons prendre au sérieux cette conjonction, lorsqu’on voit que s’accumulent des causes de guerre… », disait-il le 9 février. Pourtant, il semble pris de court par l’enchaînement des événements. Comme si, dans son logiciel non aligné, il était impensable que la Russie en vienne si vite, et sans nouvelle « provocation », à la guerre.

Lundi 21 février, dans un communiqué, après l’annonce par Vladimir Poutine de la des républiques séparatistes du Donbass, M. Mélenchon expliquait que la prochaine étape logique verrait l’Ukraine rejoindre l’OTAN. Que Russes et Américains se partageraient le pays dans cette nouvelle guerre froide qu’il théorise de longue date. « L’annexion de l’Ukraine dans l’OTAN ne tardera plus. Peu importe qu’elle ait été déjà prévue avant cela », prédisait-il. « La Russie de son côté ne fera pas non plus la guerre pour l’Ukraine. Elle attendra qu’elle tombe comme un fruit mûr, le moment venu », ajoutait-il. La réalité s’est empressée de le démentir.

« Je n’ai jamais soutenu M. Vladimir Poutine »

Critiqué par ses adversaires de gauche à la présidentielle, la socialiste Anne Hidalgo et l’écologiste Yannick Jadot, pour ses positions géopolitiques, M. Mélenchon est apparu en retard d’une guerre, comme d’autres candidats, tels Marine Le Pen ou Eric Zemmour, qui pensaient la menace moins imminente. Attaqué pour avoir prôné de traiter la Russie comme un « partenaire », il s’est justifié, jeudi soir, sur France 2 : « Je n’ai jamais soutenu M. Vladimir Poutine, jamais. »

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Sur fond de crise ukrainienne, Hidalgo et Jadot visent le « danger » Mélenchon

Sa grille de lecture,

qui tend à expliquer les agressions russes par une succession de provocations nord-américaines accumulées, sur fond de déséquilibre créé par la chute de l’Union soviétique, l’a ralenti. Que Poutine aille jusqu’à Kiev ? « Non », a-t-il répondu mardi, lors d’une conférence de presse dans son bureau à l’Assemblée nationale, avant de se raviser : « Il y a huit jours je vous aurais dit : “Je n’y crois pas.” Sur le moment, je me suis dit : “Poutine fait sa prise d’avantage maintenant, parce que c’est plus compliqué pour lui si l’Ukraine est membre de l’OTAN.” » Le candidat de l’Union populaire a été contraint, depuis, de reconnaître de la part du président russe « une initiative de pure violence manifestant une volonté de puissance sans mesure ».

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Eric Zemmour et Marine Le Pen fragilisés par l’attaque de Vladimir Poutine en Ukraine

Julie Carriat et Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance)

Le gras et le souligné, plus une mise en forme pour une meilleure lecture sont de mon fait.

Pour moi, il ressort un manque de contact avec le réel de M. J’avais critiqué son logiciel venu des temps de la guerre froide du siècle dernier.´

Le projet « carnivore » de l’autocrate russe se devinait. Les Américains et les Anglais, cette fois, étaient dans le vrai. Rien ne pouvait empêcher ce fou nationaliste de sortir les dents.

Et quant aux efforts diplomatiques (qu’on sentait assez désespérés) … ils ont été faits notamment par Macron. Mais pas que. Curieusement, Mélenchon parle maintenant de faire un effort diplomatique !!!
Bon, c.’est peut-être un détail, mais je ne sais pas si l’on peut préciser « à quel titre » les efforts de Macron ont été réalisés, vu que j’ignore s’il le faisait seulement en tant que Président français … ou au nom de la présidence européenne. Quelle casquette ?

:evil:

J'espère que les deux candidats nationalistes, connus pour leur tendresse Poutinienne, se prendront une belle veste mais rien n’est moins sûr. Eux aussi préfèrent les fantasmes au réel. Plus facile de broder sur des invasions imaginaires que sur des actes de guerre réels.
Entre « nationalistes », plus facile pour eux d'éprouver une connivence.

.

[ege]

you hou les potes, je suis totalement déprimé, me sens abandonné!
depuis plus de 24h, pas un mot de la pandémie dans les médias!

que faire?

[Chichinette 11]

Lis l'Indépendant en ligne et tu auras au moins le Languedoc Roussillon :lol:

[ege]

non,je résiste, vais voir si mon addiction se passe!

[Chichinette 11]

Tu crois que Poutine a agi comme ça par pure charité pour nous changer les idées ?
La bonté à l'état pur ce brave homme.

[plumee]

Ça se voit d'ailleurs, à son regard chargé de compassion et de gentillesse.

[Marie_May]

C'est vrai que les autres politiciens engagés dans ce conflit ont l'air nettement plus sympa............ :roll: 8-) :?

[Marc]

Du calme Claude, tes références aux positions de Mélenchon ne sont pas exactes, elles sont dirais-je même injustes. C'est quand même terrible de donner dans le panneau à chaque fois, tu tombes les deux pieds dedans.

Je le redis : ce que dit la presse comme Libération, le Monde et d'autres encore sont des interprétations calculées pour montrer que FI sont poutiniens, campagne oblige, c'est même construit pour ça.

Je ne soutiens pas Mélenchon en toute chose, au contraire, mais là profiter de cette période qui est compliquée et qui va probablement le devenir davantage dans les heures et jours qui viennent pour asséner des coups bas n'est pas honnête.

Lorsque je veux connaître la position d'une personne politique quelle qu'elle soit, je consulte ses déclarations, interviews, blogs et... qui autorise à donner un avis pertinent, je me garde bien de toutes les interprétations de quotidiens qui n'ont rien d'autre à faire que du buz...et les journalistes qui n'ont rien d'autre à faire (encore que...) devraient être mis devant leurs responsabilités.

Alors, n'ajoute pas à la confusion où tout devient informations tronquées ou falsifiées. La situation est suffisamment grave et essayer de clarifier le débat est nécessaire.

Pour info voici les quelques interventions de JLM depuis quelques années à propos de la Russie, de Poutine, pour se limiter à ça. Et puis prendre du recul en faisant un peu d'histoire (tu as été enseignant ? ça devrait être facile) afin de poser à plat toutes les données du problème que représentent les relations Russe - Europe - USA - Chine, j'ai posé des jalons qui devraient éclairer différemment tes infos qui ne vont pas au fond des choses. De m'exprimer ainsi ne me fait soutenir aucun des protagonistes, concernant cette situation, seulement de garder la tête froide.
https://www.facebook.com/JLMelenchon/ voir la vidéo qui ne devrait pas te prendre la tête...

[Claude]

OK. Marc. Un verbatim sera (presque) toujours plus intéressant qu’une petite phrase écartée de son contexte.

Mais…
Peux-tu me dire en quoi soit Libé, soit Le Monde sont fautifs dans leur publication ?

[Claude]

you hou les potes, je suis totalement déprimé, me sens abandonné!
depuis plus de 24h, pas un mot de la pandémie dans les médias!

que faire?

Mon pauvre abandonné !

en matière de média, tu devrais peut-être changer, papillonner. Il y en a tant, donc il y a peut-etrevmieux. La pandémie n’est pas victime des chars, et pareil pourvue réchauffement climatique, pareil pour XXXXXXXX. La maladie contagieuse continue en fonction de sa propre logique et de la vigilance des gens d?ici et d’ailleurs.
Ici en France, elle semblait faiblir, ailleurs ça dépend.
.
:?:

[ege]

ouais, mais on ne nous met plus sous pression et elle augmente même pas!
et, pour répondre à MM, tu as vu comment ces zautres, y z'ont lâché ce bon vieux Vlad en rase campagne!

[Claude]

Ėge. Pour sûr, Vladimir est monté au cocotier et comme on s’en doutait, il n’était vraiment pas très propre sur lui. (Tu connais j’espère ce dicton africain sur le grimpeur au cocotier dévoilant un derrière méchamment barbouillé ?)

C’est le pb avec les dictateurs, y a personne autour de lui « pour lui faire des réflexions ». Les courtisans, le personnel balisent.

(Pardon, ÉGE, mais je venais de corriger mon précédent message, celui que tu as dû trouver dans les qq premières minutes de sa publication. Oui, je me corrige souvent juste après le 1er clic. )