Mon coup de gueule du moment

[Plumix]

Je me dois de vous livrer aussi cette partie de l'article:

Le directeur du syndicat mixte se dit conscient que "ce n'est pas hyper écologique".

"C'est vraiment exceptionnel et nous n'avons aucune intention de le reproduire. On n'a pas eu le choix cette fois-ci", souligne-t-il. Ouf, je respire! :?

[Chichinette 11]

Il n'y a pas que toi que ça met en rogne => https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 88055.html

[Claude]

J’entends ici que 100 jours d’enneigement sont nécessaires pour que les affaires d’une station de ski marchent.
Quelles stations vont perdre leurs étoiles du guide des sports d’hiver ?

En Autriche, en ce moment, beaucoup de bruit et de fureur pour ou contre la création de la plus plus grande station !

[Marc]

:twisted: :twisted: :twisted:
C'est une question (l'écologie) dont il faut s'emparer sans demander l'avis institutionnel .....les crânes d’œufs qui ont décidé ça ont le cerveau enneigé.....:roll:

[Plumix]

Il faudrait demander l'avis de l'hélicologiste YAB😬

[Claude]

Effectivement cet apport de neige qui coûte qq milliers d’euros et des heures de carburants a de quoi nous irriter mais je suis d’avis de dépasser l'irritation ou la colère pour réaliser comment ça fonctionne. Cette histoire est au fond plutôt intéressante pour peser les difficultés à virer vers l’écologie, pour mettre à jour ce qui fait obstacle.
.
En ce moment la 5 donne Apocalypse Hitler. C’est à voir aussi.
;)

[plumee]

Coup de gueule contre un grand-père dont je connais la belle-fille qui nous a toujours semblée assez remontée
contre ses beaux-parents.

La dernière:
la petite fille de 4ans et demi, rentre de chez ses grands-parents en disant à sa mère:
"Il (le papi) m'a dit que si je n'étais pas sage, il allait me mettre dans sa culotte". :shock: :shock: :shock:

Et la petite d'ajouter:
"Maman, quand il a dit ça, je suis devenue comme une statue".

Sa mère lui a demandé si elle savait ce qu'il y avait dans cette culotte:

"Oui, des fesses.
- mais il n'y a pas que ça…"
Et là, la petite a tout décrit en détail (bon, elle a pu voir son père…)

Une autre fois, le papi avait dit qu'il la mettrait dans son lit.

Le pire, c'est que le père était présent. Le grand-père disant que c'était de la blague.
Le père disant aussi que c'était le genre de blague habituelle depuis toujours.
La mère est effondrée.

Vos réactions et propositions d'action? Merci.

[Marc]

:o Le grand père a des problèmes, c'est sans doute un grand malade. Et le papa n'a pas l'air mieux ! (soumis ? il a déjà vécu ça ?) Le problème est aussi du côté de la mère qui ne comprend pas la portée de tels propos (et plus encore ?). La mère devrait en parler avec sa famille, si c'est possible, ou mieux, de demander conseil à son médecin (si toutefois il peut percevoir les données de ce problème, c'est pas certain) et l'orienter vers des gens qui puissent rétablir l'équilibre. En attendant, la fillette porte ça en elle, il importe qu'elle ne l’intériorise pas et que cela devienne un vrai problème..... :|

[plumee]

Merci Marc.

En fait, sur une remarque de Plumix, il semblerait que j'aie mal compris cette maman sur la présence de son compagnon, lors de la scène avec le grand-père (au tél la maman était complètement effondrée et parlait très vite). Elle m'a plutôt dit que le papa était allé faire des courses, laissant la petite chez ses parents,
alors qu'elle lui avait fait promettre de ne pas laisser leur fille.

Elle voulait certainement dire que le père ne réagissait jamais contre son père.
Oui, c'est un homme sensible qui a été longtemps dépendant (tu as vu juste) et qui est ouvert à des démarches personnelles, en disant que sa famille, houlala.
Sa compagne, comme par hasard hyper indépendante, a toujours eu du mal avec ses beaux-parents, très classiques et prégnants.
Finalement, les jeunes sont arrivés à prendre de la distance géographiquement parlant.

Le soir du fameux jour, comme le père était rentré tard du boulot après une journée fatigante, la maman a fait patienter la petite en lui demandant de lui dicter ce qui s'était passé.
Elle a transcrit exactement ce qui a été redit et la petite est allée porter le papier à son papa un moment après et ils ont parlé, hors la maman.
Le père dit que le grand-père a toujours fait ce genre de "blague"… :mrgreen:

Ce qui me rassure, c'est que la maman en a aussitôt parlé à ses amis les plus proches et qu'elle a continué
à être comme d'habitude avec sa fille, mais surtout que la petite a continué à manger, à jouer, à dormir.
Par contre, la maman est profondément atteinte, car elle a découvert il y a peu d'années, qu'elle avait vécu des choses toute petite, quasiment au même âge que sa fille (pas avec son grand-père) comme c'est étonnant! :mrgreen:
Elle est parfaitement consciente du lien et va aller consulter la thérapeute que je lui ai indiquée et, en attendant, je lui ai prescrit (!) du Rescue Remedy des Fleurs de Bach.
Cette thérapeute fait un excellent travail avec plusieurs cordes à son arc dont la psychogénéalogie et la reprogrammation cellulaire.
Au message de ce matin, elle me dit que, déjà, ça va mieux.

[Muscardine]

Ben dis donc c'est du lourd ! il semble que l'histoire n'ait pas été plus loin ? Sinon, je rejoins la réaction de Marc.
Excellente réaction de se faire aider, c'est nécessaire pour rompre avec un passé toxique. En plus cela va guérir aussi la maman et peut-être d'autres.
Quand on les écoute vraiment, sans conseiller ou "raisonner", les enfants ont une aptitude naturelle à verbaliser, c'est important d'entendre tout cela malgré nos peurs. Bien triste qu'on ne nous apprenne pas tout ça.

[Marie_May]

Avec ou sans Rescue ou Fleurs de Bach, avec ou sans thérapeute, il faut surtout que la fillette ne reste pas seule avec ce grand-père. La maman ne doit plus la confier à son papa s'il n'est pas capable de comprendre que ce genre de "blague" ne plait ni à la petite ni à la maman. Et que ça peut avoir des conséquences graves.
La maman devrait d'abord s'occuper des problèmes de la fillette avant de commencer à se remémorer ses propres expériences et tout mélanger. Une chose après l'autre. Personnellement, n'étant pas psy ni ne connaissant ces gens, je ne me sens pas en position de donner d'autres conseils.

[plumee]

Personnellement, n'étant pas psy ni ne connaissant ces gens, je ne me sens pas en position de donner d'autres conseils.

Tes conseils sont très bons. Bien sûr qu'il faut faire ça!

Par contre, pour la maman, voir quelqu'un de compétent, c'est se faire aider à placer l'histoire de sa fille à sa place, sans interférence avec la sienne, et lui permettre ainsi d'éviter les réactions excessives sur le mode obsessionnel et donc dans des réactions projectives malvenues.
Ce qui est toujours très difficile pour les enfants qui ne comprennent pas.
J'en sais quelque chose, ayant été toute ma vie, porteuse des problèmes qu'avait eus ma mère
avec son mari-mon père et donc "bénéficiaire " (moi, de manière souterraine mais forte) de sa rancœur à chaque occasion.
C'était très lourd et handicapant.

[Marie_May]

Mais est-ce qu'il t'a fallu quelqu'un de compétent pour te l'expliquer ? Est-ce que je me trompe en pensant que tu l'as déduit et compris toute seule ?
Cette maman s'est souvenu qu'elle avait vécu la même chose. Et en quoi est-ce handicapant ? Il est évident qu'elle doit protéger sa fille comme elle aurait dû être protégée elle-même étant petite.
Je pense qu'on a tendance à se tourner et à placer sur les épaules des gens "compétents" beaucoup de nos problèmes à résoudre - que nous pouvons comprendre seuls et souvent résoudre seuls.
On a peut-être besoin de l'avis des "spécialistes" pour se sentir conforté et soutenu dans nos efforts.
En revanche on peut aussi tomber sur des gens compétents qui ne sont pas sur la même longueur d'ondes que soi-même et qui vous suggèrent des solutions qui leur conviennent à eux - et pas forcément à la personne en demande. Ce ne sont que des êtres humains, les spécialistes. Faut pas en attendre plus qu'ils ne peuvent donner. Et qui plus est, il ne faut pas leur accorder une confiance absolue.

[Marc]

Tout est relatif. Ici, faut-il parler de thérapie ? Le besoin de clarifier les choses et de mettre des mots dessus, c'est une démarche à faire pour les parents. Pour la fillette c'est encore une autre approche. L’expression se manifestera maintenant ou plus tard, il faut l'accompagner et non la provoquer, un spécialiste peu jouer un rôle important pour guider et non intervenir. Dans tous les cas il faut être très attentif.

[plumee]

Il n'est pas question d'envoyer la petite consulter un spécialiste, mais la maman, qui a gardé de son enfance des réactions émotionnelles excessives, qui peuvent être handicapantes et inappropriées et dont souvent, les enfants "profitent", sans comprendre ou en croyant autre chose.
En être conscient (ce n'est pas toujours le cas), c'est un excellent début mais la plupart du temps,
se souvenir ne suffit pas.
Il s'agit alors de débloquer les émotions d'origine si elles sont restées enkystées et, la plupart du temps,
parce qu'elles sont nées dans un état de choc.
Les laisser sortir peut être considéré inconsciemment comme dangereux ou trop douloureux.
C'est pour ça, qu'être accompagné (quand on n'a pas pu l'être avec un ou des proches) est la plupart du temps nécessaire.
Tout le monde n'a pas besoin de ce type d'aide et chacun est libre d'y faire appel ou pas.

A mon avis la petite n'a pas besoin de ça, car voilà ce qu'elle a dit à ses parents,
après avoir parlé avec son père:

"pour pâques on dira à ma grand-mère de venir mais le grand-père, lui, il reste chez lui pour réfléchir"
"et on n'est pas obligé d'aimer quelqu'un même quand c'est le père de son père ..."
(son père lui avait précisé que son père et lui, ça faisait deux).

4 ans et demi la gamine!
De quoi être bluffé.

Les petits enfants de maintenant sont souvent étonnants.
Mon petit-fils de 7ans a, depuis qu'il sait bien parler a l'art de remarquer des choses très justes,
de faire réflexion dessus et d'en parler qui nous cueillent souvent.

[plumee]

Suite du feuilleton

La petite est quand même bousculée car voici ce qu'elle a dit à sa maman, tout en jouant dans son bain:

maman est-ce que c'est vrai est-ce qu'il va vraiment faire ce qu'il a dit et puis quand ça va arriver ?

"

La maman a été "glacée" par cette question
"J'ai tout de suite prévenu son papa, j'ai répondu comme j'ai pu mais ça prouve quand même qu'elle est bien préoccupée [/i]

[Muscardine]

Je pense que lorsqu'on est enfant, on "sent" bien que quelque chose cloche (je me souviens bien de certaines impressions personnelles), par contre on a pas les "outils", les informations etc et puis ce sont les adultes qui "savent", on leur fait confiance même si au fond de nous on sait.
Ce que je trouve "rassurant" dans cette histoire c'est que cette enfant exprime son ressenti et se pose des questions. Et là les adultes qui l'accompagnent doivent vraiment être à l'écoute et absolument la protéger.
Je suppose que les adultes (le père je crois ? ou d'autres) minimisent les faits parce que c'est inacceptable d'apprendre qu'un proche puisse se conduire ainsi, on n'est pas loin de la sidération.

[Marc]

Complètement d'accord, c'est la fillette qui montre la voie à suivre et cela guide les réponses, elles ne doivent évidemment pas être improvisées, d'où la nécessité que les parents soient accompagnés.

[Claude]

Dans ce genre de situation, ne pas être seul(e)s me semble important. Je parle de tiers qui ont une expérience et une compétence.

Ceci dit, j’ai cru comprendre qu’il n’y avait pas eu de gestes déplacés et que cela se passe dans les imaginaires, celui du grand-père culturellement et probablement mentalement perturbé, et celui de parents qui vivent à l’époque de l’éveil des publics à la pedophilie.

Si j’emploie le terme d’imaginaire ce n’est pas pour minimiser car parfois les fantasmes, ces images qui s’emparent des esprits, marquent profondément. C’est la raison pour laquelle l’appel à une compétence authentique peut rasséréner cette famille. Ce qui n’empêche pas la prudence évidemment. La compétence nous ramène dans le champ des normes et des actions efficaces.

C’est une bonne chose que la fillette en parle. Mais il y a un danger à lui manifester beaucoup d’intérêt. C’est d’autres sacs de nœuds possibles, D’où l’importance du tiers.

[plumee]

Aux dernières nouvelles, parents et enfant ont RV chez une psychologue pour enfant dont une de leurs amies
a fait une expérience positive.
Dans ce genre de cas, vu que le petite semble tout de même préoccupée, il paraît qu'il existe une procédure
qui n'est ni la main-courante, ni la plainte en justice, mais "l' information préoccupante'"
pour laquelle un assistant social va au domicile de l'intéressé et le prévient.

C’est une bonne chose que la fillette en parle. Mais il y a un danger à lui manifester beaucoup d’intérêt.

Je ne pense pas que ce soit le cas: la maman fait tout pour que la vie reste normale.
C'est une maman positive et dynamique qui s'occupe bien de ses enfants, les sort beaucoup,
joue avec elles, rigole, leur apprend plein de choses.
Dans cette situation précise, elle n'a fait que noter ce que lui sort sa gamine et en parler à des adultes,
notamment à moi.
J'ai appris que le grand-père avait été une source de grande souffrance pour le papa.
Ce grand-père a notamment coupé les ponts avec toute sa famille, son autre fils est parti vivre loin et sa fille vit à côté, dépendante, introvertie et sans famille.
Donc, pour le papa aussi c'est dur car du coup, en dehors de son statut de père, il est aussi sur la sellette,
avec ce passé là.
Il a décidé que la petite ne verrait plus son grand-père avec qui va aller parler en le menaçant d'"information préoccupante, s'il rigole", parce que oui, il semblerait que le grand-père "rigole" facilement.
D'ailleurs, le coup de menace de la culotte et du lit, pour lui, c'était de la " blague"…

Le papa aurait souhaité que personne ne sache rien de tout ça mais la maman me dit que pour elle,
il était impossible de ne pas en parler à quelqu'un d'autre que lui.
Comme je la comprends! D'autant plus qu'elle élève beaucoup ses enfants seule, vu la profession du papa qui l'amène à se déplacer pas mal.

Pour moi, malgré toute la difficulté que la situation représente pour toute cette petite famille,
je trouve très positif qu'un abcès soit ainsi crevé et donne l'occasion d'assainir sa vie.
D'autant plus que les parents sont ouverts à une évolution.

[Marc]

C'est bien. La petite fille parlera à son rythme et selon ses préoccupations, il faut être très attentif, les moments où elle s'exprimera donneront la tonalité...
Pour le papa, c'est plus difficile, ce qui arrive le tire en arrière avec la souffrance (j'imagine) qui peut remonter à la surface. C'est peut-être l'occasion de "laver" la mémoire de ce qu'il a pu vivre. Pas simple.

[plumee]

On sait que l'histoire se répète tant qu'elle n'a pas été mise au clair.
Le boulot de nettoyage que peut faire le papa arrêtera le processus.
Ainsi, il libèrera sa descendance.
Je mettrais ma main à couper que le grand-père n'a pas eu, enfant, une vie à l'eau de rose lui non plus.

[Marc]

Ce sont, hélas, des enchaînements dans la vie, d'une génération à l'autre, l'histoire ne se répète jamais, elle continue, elle évolue parfois -même souvent- très lentement. Et puis, sans coup férir, elle accélère brutalement. Ce sont ces "fenêtres" qu'il faut saisir pour sortir de souffrances restées sourdes mais très présentes. Le risque est de ne pas le faire et de provoquer des reculs dont on ne mesure pas les conséquences. (je sais de quoi je parle...)

La société évolue toujours ainsi, nous en voyons depuis quelques années des exemples.

[ege]

ah, ça fait du bien après toutes ces péripéties paranoïdes, ce matin à inter, enfin une position avec laquelle je me sens plus à l'aise et qui souligne l'aspect "censure" de certaines positions récentes:
https://www.franceinter.fr/emissions/l- ... -mars-2020

[Marie_May]

Je suis tout à fait d'accord aussi. J'ai horreur de cette foultitude de gens qui se dressent contre un homme seul en le montrant du doigt, qu'il s'appelle Polanski ou autrement.