ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

:lol: :lol: :lol: :lol:

En matière de souris, j'ai un souvenir d'une de mes prof de lycée (euh, y'a longtemps .... !!) debout sur une chaise parce qu'un chameau d'élève avait lâché deux souris blanches dans la classe !!!!! :lol: :lol: :lol: :lol:

Plumee tu es impayable! Rien qu'à te lire, je m'écroule de rire :lol: et je m'y revois parfaitement, dans ta cuisine, discutant la teneur en tomate, en haricot, en courgette, avec Modestine et tous les autres protagonistes ajoutant leur grain de sel (c'est le cas de le dire). On n'avait pas deux fois la même recette. D'ailleurs ça ne m'étonne pas, je fais celle de ma mère qui discutait toujours sérieux avec sa belle-fille qui voulait à tout prix y ajouter du poireau...
Ma mère avait appris à la faire avec le curé de Saint-Tropez, c'est dire! Il ne fallait pas lui en remontrer, toute bretonne qu'elle était...

C'est vrai que je n'ai jamais mangé une soupe au pistou aussi discutée pour un résultat aussi discutable. :lol:

En tout cas, pour une veillée funèbre, c'était plutôt enjoué! Floradiane aurait été fière de nous.

C'est vrai que je n'ai jamais mangé une soupe au pistou aussi discutée pour un résultat aussi discutable. :lol:

:lol: :lol: :lol:

En tout cas, pour une veillée funèbre, c'était plutôt enjoué! Floradiane aurait été fière de nous.

C'est sûr.
Ça me rappelle cette anecdote:


Maman est morte

Pour l'enterrement de leur mère, ma prof de peinture et ses trois sœurs
vont à la sépulture et en reviennent en train.
Comme le veut l'époque et leur milieu, elles sont vêtues de noir des pieds à la tête.
Quatre femmes très grandes en très grand deuil, ça se voit.
Les voilà dans un compartiment avec un monsieur. Toutes les quatre les yeux rougis, reniflant et triturant leur mouchoir.
Tout d'un coup, deux d'entre elles, regardant la scène, échangent un regard et commencent à rigoler.
Les quatre finissent par prendre un fou-rire incoercible, un de ceux qui font …pleurer à chaudes larmes.
A un point tel que le monsieur, inquiet, finit par se lever et se sauver.

Caisse à bois


Ma mère est venue passer quelques jours chez nous, à la campagne.
Nous plions des draps ainsi qu' elle me l'a appris. Méthode rigoureuse apprise à l'époque où elle travaillait en maison bourgeoise.
Méthode qui agace prodigieusement mon compagnon. Inutile que je lui réréréexplique le pourquoi du comment de la chose.
Pour lui, c'est maniaquerie et compagnie. Il s'y plie à contrecœur.
Ourlets à l'extérieur, pliage en laissant 2cm pour qu'à la fin, rien n'apparaisse sous l'ourlet de rabat, et surtout, à chaque étape,
de grands tirages sur les bras, en zigs et en zags, pour tendre la toile au maximum et ainsi faciliter le repassage qui se faisait systématiquement à l'époque.
Nous en arrivons à la dernière phase, tirer très fortement sur la longue bande de plis et replis.
Ma mère et moi savons unir nos forces pour travailler en parfaite synchronisation.
Nous avons autant de force dans les bras l'une que l'autre, autant de plaisir à l'utiliser et à faire du bon travail.
Mais ce jour là, sans doute ai-je devancé ma mère d'une fraction de seconde ou a-t-elle mal crocheté son bout, car elle a déjà un certain âge.
Aussi, chlac! D'un coup d'un seul, je l'expédie pattes en l'air dans la caisse à bois, vide, juste derrière elle…
…sans qu'elle lâche le drap.
Faut pas salir.

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
Peux pas écrire tellement je ris... :lol: :lol: :lol: :lol:

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
Je vois très bien ... la caisse à bois !!

Plumee, tu devrais vraiment te mettre à écrire !!!

La caisse à bois, c'était une caisse - en bois - Chicorée Leroux.

Plumee, tu devrais vraiment te mettre à écrire !!!

Ben……heu…j'ai plein de choses sous le coude. Commencées, qui m'ont attrapée, qui m'ont passionnée et tenue…
un certain temps! Et qui sont en plan.
Pourtant l'écriture est pour moi comme respirer ou manger. Aussi naturel et agréable.
Activité dans laquelle je me plais en ma propre compagnie, comme cuisiner, manger, jardiner ou rendre service.
Faut croire que ça me suffit d'écrire comme je respire, mange ou jardine.
En ayant un vague projet, mais en me laissant happer par l'inspiration du moment et finalement , sans ambition…
Comme s'il me suffisait de l'acte d'écrire pour être satisfaite.
Si encore quelqu'un me passait commande en me disant "Tu peux pas me faire ça… ou ça?", peut-être…
Les anecdotes, c'est à cause de ma cousine venue faire la nounou pour mon pied;
A force de m'en entendre raconter, elle m'a dit "Ecris les!" et elle se précipitait aussi sec pour faire une liste et l'allonger.
Les articles de jardinage pour la Gazette -quand même pendant neuf ans- c'est aussi grâce à elle et à deux autres personnes.
A croire qu'il faut toujours que quelqu'un me pousse pour que je saisisse un jour l'occasion.…
Pas assez de motivation? Pas assez d'organisation et de discipline oui !!!!!
Chèvre ardéchoise fantasque, un peu caméléon croisé feu follet , c'est tout Plumet………te!
Je me demande encore comment j'ai pu, l'an dernier éditer un petit livre.
A compte d'auteur, bien sûr!
Si…si…si………Ah siiiiiiiii…………… on en ferait des choses ! :lol:

Comment nettoyer ses lunettes


J'ai toujours vu ma mère, levée très tôt, prendre son temps avant d'aller au boulot.
En robe de chambre, devant son bol vide, elle lisait et tricotait en même temps.
Régulièrement, elle finissait par sursauter en voyant l'heure bien avancée.
Inutile de vous dire qu'à partir de là, ça trissait.

Ce matin là, déjà pas mal âgée, elle ne change en rien ses habitudes bien que je doive l'emmener à quelque rendez-vous.
Donc, elle déjeune, elle lit, elle tricote, elle sursaute et se précipite à la salle de bains ou l'attend, entre autres,
le soin de visage qui est traditionnel dans notre famille : de l'eau, voire de temps en temps un savonnage au savon de Marseille
et de l'huile d'amandes douces ou, plus moderne, de la crème Nivéa.
Je l'entends alors rire aux éclats. Elle sort, le gant de toilette à la main et le museau tout mousseux…
…y compris les lunettes.

Les lunettes au savon de marseille.....eh bien oui, je nettoie ainsi mes lunettes....après ma toilette !
et je rince à l'eau tiède, je n'essuie pas, je tamponne si besoin est....(je parle des lunettes)

Marc , je sens une contrepetrie
Et !,,,,,

J'ai rencontré un mec qui mettait ses lunettes au lave vaisselle
Je sais pas si les binocles etaient plus propres ,,,,
C'etait un amant de ma belle soeur préférée


Et alors !!!
Et alors!!
Rien a voir avec les binocles

Et que faisait-il pendant ce temps ?
C'est long un cycle de machine.
Je ne parle pas de Machine.

Machine est arrivée à pied ??? :mrgreen:

Bravo , Marc
Saisie du 1er coup , enfin......... la contrepetrie :lol: :lol:

Oh :o

:oops: 8-) ;) :lol:

ERRANCE

Du temps de nos études, quelques amis et moi sortons de chez ma mère où nous avons mangé et passé la soirée.
Il est très tard. Noël est proche. De légers flocons blanchissent la ville déserte. Nous rejoignons nos voitures en frissonnant.
Sur le trottoir, un homme, vêtu d'un manteau en peau de mouton.
Il porte des mitaines en laine tricotées maison. De temps en temps il souffle sur la mèche blonde qui lui barre le front.
Il ne semble pas avoir froid.
Surtout parce qu'il est bien mûr.
Il nous aborde. C'est un étranger qui parle avec un fort accent slave.
« Pardooon, Meeessieurs Daammes, vous pouveeez me diiirrrrre où est le……le…boulevaaarrrrd ?
Paaarrrce queee je vais drrrroit deeeevant moi……
et je cooogne maa têêête dans les aaarbrrres, cooomme un mouton fou ».
Bien mûr et poète.


Je ne sais pas pourquoi, je pense très souvent à cet homme que nous avons laissé à son errance
après lui avoir indiqué le boulevard tout proche.

Je garde mon petit-fils pendant une journée.
Après son repas, comme il va vers le canapé avec ses mains sales, je lui dis gentiment qu'il a oublié de se laver les mains.
Il aime bien faire ça tout seul: ouvrir la porte, allumer, tirer l'escabeau etc…
Je l'entends faire tout ça.
Pensant qu'il peut avoir du mal à lever le robinet, j'y vais.
"Ah! Tu y es arrivé. Super."
Et j'ajoute:
"Tu peux prendre ma nouvelle savonnette toute douce".
Il me regarde d'un air sérieux et interrogatif, sans aucune réactivité… et après une seconde, lâche:
"Mais pourquoi tu m'embêtes?".
:lol: :lol: :lol:

Vous savez quoi? Pour moi, ce fut encore une occasion de penser que cette génération fera exploser notre vieux monde.
Si d'ici là il n'a pas tout fait crever… :mrgreen:

J'ai oublié un détail qui a son importance: le gamin a 3ans 1/2.

Si d'ici là il n'a pas tout fait crever… :mrgreen:

:roll:
Je voulais dire, bien sûr: si notre vieux monde n'a pas tout fait crever d'ici là.

"Plumee, t'a pas autre chose à faire que flouter sur le forum ?????".

plumee a écrit :

"Plumee, t'a pas autre chose à faire que flouter sur le forum ?????".

et d'embêter ton petit fils !
M'enfin ! :D

C'est vrai que tu l'embêtes ce petit. Faudrait des lois pour empêcher ça ! Non mais.

Ils sont nature les petits. Réflexion de ma petite-fille alors âgée de 3 ou 4 ans :
- quand je serai grande je me marierai avec Max
- Tu sais ma petite chérie on ne peut pas se marier avec son frère ni avec quelqu'un de sa famille.
Et la gamine en haussant les épaules
- Pppfff ! Maman s'est bien mariée avec papa.
Que voulez-vous répondre à ça ? :lol:
-

:lol: :mrgreen:

Ah oui c'est vrai Mianne les petits sont tout ce qu'il y a de plus nature...

Ma petite fille, 4 ans, adore son grand père, mon mari...il y a deux semaines de cela nous avons réunis enfants et petits enfants, comme nous sommes une famille recomposée, cela fait beaucoup d'enfants à nous deux...c'était la première fois que ma petite fille rencontrait les petits enfants de mon mari, qui sont eux aussi très jeunes, c'était pour elle des cousins...elle a du donc partager son grand père pendant quatre jours et en allant la chercher au Mans, nous nous sommes demandés si elle allait accepter...mais bon finalement cela s'est fait tout naturellement, à part la toute première journée....

Ma petite fille ainsi que celle de mon mari jouaient ensemble et sa petite fille appelle mon mari et lui demande quelque chose qu'il n'entend pas et donc lui demande " qu'est ce que tu veux ma chérie ? " et avec un regard noir ma petite fille lui dit " non Papy, c'est moi ta petite chérie ! "

Oups !

Plus tard tous les deux nous en avons bien ri ! mais surtout il a fallu leur expliquer leur degré de parenté et faire simple...