ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

Ça carbure sous le crâne de cet adolescent qui aimerait bien automatiser les taches du jardinier …

Si vous voulez vous servir un petit bol d'innocence.    :P

http://www.franceinter.fr/depeche-un-fr ... ience-fair

En faisant du vide dans mon ordinateur, je retrouve ce texte écrit par mon frérot (apiculteur) au temps de la dengue
et de l'action de la Mairie de Nice qui avait fait pulvériser un produit anti-moustique, lequel avait éradiqué tout ce qui était volant dans les jardins
des particuliers.
Ce petit papier avait été envoyé à feue la GDJ et n'avait pas été publié.


Qui est dengue ?

Réflexion : s’il fallait éliminer radicalement tout ce qui pourrait porter atteinte à la pérennité de la vie humaine, nous proposerions d ‘éradiquer tous les animaux qui l’environnent en agissant dès maintenant sur la cause de nos problèmes. Nous pourrions créer LE vaccin anti-dengue qui, par souci d’efficacité absolue, pourrait être aussi le vaccin anti-rut.
En stérilisant tous les humains – idée qui n’est pas nouvelle en Europe, en Chine et au Tibet…- il éviterait de provoquer la mort en supprimant toute possibilité de naissance. On pourrait même le rendre plus sûr par ajout de diverses composantes : anti-Roms, anti-racaille, anti-foulard…Qui a dit anti-cons ? C’est joli, Anticon ! Ça fait Empereur. Empereur Pipo ?
Inoculer un vaccin à l’ensemble de la population n’est pas pour nous effrayer. Nous pouvons faire confiance à nos décideurs…
Pourquoi ne pas en faire déjà l’expérience à Nice et dans un autre lieu, par exemple Trouilly sur Seine ?
Ce n’est quand même pas une piqûre de moustique ou la menace de la grippe aviaire ou porcine qui va nous détourner de l’essentiel ?

Super! Qui donc avait écrit ce petit papier, c'était-y toi, Plumette?

:D

Un peu paradoxal, CE texte. Un peu trop quand même quand on pense à tous ceux qui n'apprécient pas l'humour ou les postures paradoxales.

Merci, Chichi. Je suis dans la lune, on dirait...

Ben moi j'apprécie, Claude. Je dois avoir l'humour paradoxal...

Mais moi aussi, j'aime le paradoxal.

Le frérot s'est fait plaisir. Je me serais fait plaisir aussi si je l'avais écrit.


Mais la question qui importe c'est :
Partant de l'idée qu'il veut dénoncer les effets des biocides, son message aurait-il porter ?
Aurait-il fait avancer le schmilblic ?

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Je maintiens mon point de vue sauf si le texte n'est qu'un extrait et que l'auteur expliquait CLAIREMENT
les effets d'un empoisonnements de toute la petite faune LORS de cette radicale éradication des moustiques.

Se faire plaisir, ici, c'est accepter de ne pas être compris, et de ne pas agir contre ce que l'on combat.

je maintiens mon point de vue sauf si le texte n'est qu'un extrait et que l'auteur expliquait CLAIREMENT
les effets d'un empoisonnements de toute la petite faune LORS de cette radicale éradication de

Tu as entièrement raison, Claude.
Je n'ai pas été claire pour dire que mon frérot avait écrit ce texte pour un encart d'un article de la Gazette des J.
qui devait paraître ou a paru, relatant l'épisode niçois de pulvérisation générale d'insecticide, contre le moustique tigré, sur les jardins des particuliers.
Je rappelle qu'il n'avait pas été retenu.

Se faire plaisir, ici, c'est accepter de ne pas être compris, et de ne pas agir contre ce que l'on combat.

Claude, c'est toi qui dit qu'on se fait plaisir en écrivant un pareil texte. Tu as bien sûr le droit de le penser. Perso j'ai l'impression qu'il exprimait aussi sa colère, le frérot. Et justifiée, elle l'était. Et à mon avis, elle était aussi très compréhensible par ceux qui veulent bien comprendre.

Et ça me rappelle la réaction des employés d'Air France, que tous les médias ont traîné dans la boue - ou, au mieux, dont ils ont jugé les actions imbéciles et improductives. C'est vrai puisqu'ils le disent... Ils en ont aussi profité pour évincer la vraie question qui était la future mise au chômage de 3000 employés. Ces médias - qui soit dit en passant, appartiennent pratiquement tous à des brasseurs d'affaires - montent en épingle la violence des employés contre leurs supérieurs qui y ont laissé leur chemise (dieu du ciel!) mais pas le chantage auxquels les premiers ont été soumis. Car bien sûr, on oublie vite que les pilotes ont bon dos. Placés devant le choix de devoir renoncer à un quart de leur salaire, ils ont soumis un autre plan, ils ont proposé une baisse moins violente. Mais la décision était déjà prise et n'était pas discutable.

Résultat des courses: les pilotes se retrouvent responsables de la mise au chômage de leurs collègues.

Elle est où la violence, me demande-je?

"Ne pas agir contre ce que l'on combat", dis-tu... J'ai le sentiment qu'on peut toujours essayer d'agir de la façon que tu préconises, par des discussions polies autour d'une table. Mais quand l'un des protagonistes détient le pouvoir, l'argent, les médias, et qu'il a probablement pris sa décision à l'avance avec l'idée de ne pas en démordre, je trouve qu'on a le droit de se mettre en colère et que ce devrait être très compréhensible.
Et encore, les manifs d'aujourd'hui n'ont plus rien de sanglant, comme ce fut le cas autrefois, quand il a fallu arracher aux patrons les principaux acquis sociaux.

Cette façon de glisser sous le tapis la situation des victimes de futurs "dégraissages", cette "graisse" inutile, en donnant beaucoup d'importance à un élément symbolique : la dignité vestimentaire d'un responsable … doit —devrait— amener tout un chacun à réfléchir sur la façon dont nos idées sont façonnées par la société et par nos impulsions les plus simplistes.

Aujourd'hui, comment amplifier cette réflexion ? Quelle est la différence entre un DRH qui voit sa chemise déchirée, sa "statue déboulonnée" momentanément et un nombre considérable de pères et mères de famille qui, eux, y "perdent leur chemise" et de façon durable ?

Quelle est cette "pensée unique" (pour retourner une expression bizarre) qui s'aveugle sur un fait divers et ignore l'étendue et la réalité ? Qui privilégie une victime symbolique au détriment de victimes NOMBREUSES et bien réelles ?

Curieusement aussi, il y a eu quelques victimes dans le rang des vigiles. Dans les premières mentions de leur sort, j'ai entendu parler d'un "coma". Un coma qui n'aurait pas durer, et qui, me semble-t-il aurait pu être désigné autrement : perte de connaissance ou évanouissement. Donc un évanouissement et probablement quelques bleus causés par une échauffourée.

Un autre aspect. En quoi un syndicat est-il responsable des mouvements de colère des employés ? ……voire de quelques-uns de ses membres ? Pour moi, ce n'est pour l'instant pas très clair. Était-ce "organisé" ? Ou faut-il y voir d'abord un mouvement de foule ?

Quand au premier ministre, il aurait pu rester au-dessus de la mêlée. S'il a raison de vouloir maintenir les conditions de dialogues sociaux, là il aurait mieux fait de rester sur la réserve.


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À mon goût, on accorde trop de poids aux symboles dans ce pays. ;)

À mon goût, on accorde trop de poids aux symboles dans ce pays

Au scoop visuel et à la montée en épingle d'un élément frappant au milieu de la mer d'informations que cela recouvre.

(Trop marrant: j'avais écrit "soop" et relu "soupe".)

En tout cas, ce matin à 6 heures, six de ces "individus violents" ont été arrêtés chez eux par la maréchaussée, comme de vulgaires criminels.

Comme dirait Ubu
Qu'ont leur coupe une main pour l'exemple
Merdre , alors :mrgreen: