Nous étions 4 en octobre.
Plumix et moi sommes accompagnés des Muscardins venus de l'Ariège, une amie qui habite Valence, a choisi de venir dans notre village avec qui elle a des liens, histoire de gonfler l'effectif ! Une autre, du village, choisit d'aller à Tain l'Hermitage, ville voisine, voir ce qui se passe et pour rencontrer des gens.
Elle arrivera quand nous aurons fini notre tournée. Là-bas, ils étaient 31.
Nous nous retrouvons devant la boulangerie et le salon de coiffure, seuls commerces du village, à part le restaurant.
mais placés au bord d'une route passante, alors que la Mairie est dans un coin quasiment désert, surtout le soir.
J'ai découpé une vingtaine de coquelicots de serviettes en papier et les ai rigidifiés sur un petit bout de carton (photo plus haut).
Anne-Marie en a collé sur sa voiture et j'en ai piqué un gros en papier crépon sur mon chapeau.
J'ai laissé une serviette entière, pliée, collée sur un carton et fixée sur une longue baguette.
Ce panneau sera posé devant la Mairie.
Et de 5.
Arrivent Arnaud et Solange, (acupunctrice récemment installée au village), jeune couple du village. Ils ont fait tirer l'affiche du site et en ont déjà donné à leurs voisins qui les ont placardés, qui sur sa fenêtre, qui sur son fourgon.
Ils se trimballent avec une fontaine à infusion, des gobelets et tout le matériel nécessaire pour l'affichage.
La coiffeuse refuse gentiment comme elle refuse toute autre affiche « sinon, c'est trop ».
Et de 7.
Nous décidons d'aller à pied dans le village pour continuer à poser les affiches et les coquelicots.
Il y en aura ainsi sur le panneau d'affichage de l'école, sur les poubelles sélectives du parking, sur des arbres, des poteaux… Chemin faisant, nous donnons un coquelicot à une petite fille qui sort de sa maison avec sa maman, bien d'accord avec notre démarche.
Puis, nous sommes rejoints par des amis d'Arnaud et Solange, un autre couple et leur petite fille. Lui, est animateur pour un groupe de kung fu .. Et de 10.
Puis, nous rencontrons un de leurs amis qui habite au bout du village, à côté d'un champ de jeunes abricotiers.
Il nous raconte la galère des pulvérisations d'insecticides qui se retrouvent partout : obligation de rentrer, de relaver le linge…la voiture, sans compter l'inquiétude des effets à long terme (ils ont de très jeunes enfants).
Les pulvérisations devraient se faire par jour sans vent mais il dit que ce n'est pas toujours respecté et que par vent du Nord, leur maison est aspergée…
A la sortie, Arnaud et « Kung fu » font le projet, pour le mois de décembre, de retenir la salle des fêtes pour y faire
une projection, un casse-croûte … entre autres. Réunion à prévoir.
Je repars avec du baume au cœur de voir des jeunes, qui non seulement se joignent au mouvement, mais prennent les choses en main.